the ashes fall slowly (bowie)

prénom(s) : Bowie, quelle étrange ironie quand on sait que ses parents l'ont conçue dans un autocar psychédélique, lorsqu'ils écoutaient "Modern Love" de David Bowie. nom de famille : Laurier, famille à l’état d’esprit bohème, parce qu'ils portent dans leur cœur et leurs tripes la liberté et que la perdre va sérieusement de pair avec crever. âge : 27 années qu'il sent le sol se dérober sous ses pieds, bloqué dans le passé, tout en ayant peur de l'avenir. Premier cri poussé à Great Yarmouth, une ville côtière du comté de Norfolk en Angleterre. origines & lieu de naissance : Des origines australiennes et basques, un cadeau du côté maternel. statut civil ou amoureux : La crainte de l'abandon est présente, stagne en lui. Tout le monde fini par partir un jour ou l'autre. Le goût pour les aventures d'une nuit, il est ce loup à dompter depuis qu'elle s'en est aller. emploi ou études : Des études dans la médecine qu'il a abandonnée rapidement à l'âge de vingt-quatre ans, car chaque chance qu'il a de s'en sortir, il l’auto-sabote. Cela a du sens pour lui, compte tenu de sa provenance. Barman au The Fisherman's Friend depuis trois ans, il est également bénévole au refuge animalier et c'est une douce satisfaction de se rendre utile pour une très belle cause. orientation sexuelle : Hétérosexuel. aspiration choisie : Born to be wild. (voir les aspirations) faceclaim : Jacob Elordi.

Ton personnage a choisi une aspiration, autrement dit un souhait à long terme ou un but à poursuivre : que peux-tu nous dire sur ce qui l'anime ? Pourquoi cette aspiration et pas une autre, en quoi iel se retrouve dans celle-ci et en quoi cela influe aujourd'hui sur sa vie ?
Gamin trimballé par sa mère dans des autocars psychédéliques pendant des années, c'est le goût de la liberté qui l'a animé. Les Laurier, c'est un joli bordel. Ce n'est pas lisse, trop droit, ni trop rangé. Et lui, il aime quand ça dépasse, aime quand ça crie. Tout ordonné, c'est beau, mais ça rend l'âme. Être normal, c'est crever et il ne veut pas crever. Il aspire à naviguer sur une mer incertaine, dans cette flotte qui conditionne son destin. Désir d’évasion, il est le doux portrait de sa mère, pour le meilleur et surtout pour le pire.
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infos en vrac

[Great Yarmouth] 1997 - Parait-il que le père de famille était un révolté, un provocateur, qui voulait changer le monde. La mère était une rêveuse, qui romantise sa vie de poèmes. Des parents qui vivaient de bières fraîches et de marijuana. La maison familiale devenait l'autoroute du bonheur passager, une porte toujours ouverte. Bowie posait un regard curieux et fascinant sur ce mode de vie et sur l'art de faire des choix différents.
Quant à ses aînés Beija et Balto, ils posaient un regard tout autre sur une vie qu'ils n'avaient pas choisie. Une vie qui n'était pas nécessairement évidente pour tous. C'était un quotidien où le manque d’argent se faisait cruellement ressentir, la tribu devait s'accommoder avec cette situation pour espérer pouvoir s’en sortir. Ruses, délits et tricheries, prêt à tout pour assurer sa survie. Le père disparaîtra à de nombreuses reprises de la vie des gamins, jusqu'à définitivement. Bowie n'avait que cinq ans, le visage de son père complètement oublié dans le néant de ses souvenirs. Certains diront qu'il avait fini ses jours en prison, d'autres diront qu'il a refait sa vie.

[Isolated tree Bristol] 2002 - Sa mère Sylvia, c'est toute sa vie, même si parfois le dire est difficile. Semblable à une rose qui ne se fane jamais. Fier pour sa patience et sa persistance, tout en étant chaleureuse, accueillante et aimante seront toujours des qualités et des valeurs qu'il souhaite intégrer à sa vie. Sa mère est probablement la raison pour laquelle il a ce côté rêveur, aventurier. La disparition du père l'effrayait et le grand départ sonnait, direction le voyage intemporel. Si elle ne regrettait pas d’avoir traîné ses gosses dans des autocars psychédéliques pendant trois ans, elle avait compris que ça n’avait peut-être pas été une enfance de tout repos. Les enfants avaient besoin de stabilité et de sécurité. Ce qu'eux, en revanche, n'avaient jamais eu. Mais c'est une philosophie de vie à laquelle Sylvia n'avait jamais renoncé. Hippie un jour... Vous connaissez la suite. C'est en 2005 qu'ils ont posé un pied dans la ville promise, Bristol.

[A screaming sibling is a united family] Beija, Balto et Bowie, déjà tout petits, étaient tout le temps ensemble, faisaient tout ensemble. Leur spécialité ? Rendre fou leur entourage, se protéger, se soutenir, se couvrir. Les complices idéaux et les mêmes idées fusionnaient dans leurs têtes. Même s'ils avaient beaucoup d’intérêts en commun, ils se développaient et continueront de se développer différemment. Au fils des années, chacun mettait la main à la pâte à la fois financièrement et dans la gestion du quotidien. Et s'ils représentaient le modèle d'une fratrie unie, ils se disputaient souvent. Ensemble, ils formaient un mur, aux remparts indestructibles, affrontant les inconvénients de la vie, si nombreux. Tous sont très tolérants quand il s'agit d'accepter les différences.
Sylvia, mère adorable, mais irresponsable et dépendante de toutes sortes de substances, devient incapable d'assumer son rôle, décevant très souvent ses enfants. On décrit souvent l'adolescence comme une période difficile pour les parents. Mais qu'en est-il des ados ? La plupart des adolescents ont des réactions comme l’impulsivité, la colère, les crises d’angoisse, les crises de nerfs… Mais d’autres adoptent des comportements à risques, tombent dans des addictions, expriment une agressivité extrême, jusqu’à commettre des délits ou des crimes. Bowie, c’est une patate chaude que chaque champ va renvoyer à l’autre. La place de Sylvia auprès des gosses devient plus complexe. Dans sa tristesse, elle a oublié que ses enfants n’y étaient pour rien. Elle sombre et eux, ils maintiennent le navire à flot. L'autoroute du bonheur se referme et les gamins divaguent dans toute sorte d'enfer.

Le salon est un endroit central de la maison, là où leur mère y cuve parfois. Là où les gosses se retrouvent pour des soirées télé, mais ils font souvent des fêtes improvisées. Les meilleures d'ailleurs. La cuisine est un peu l'âme de cette baraque, elle a été témoin des plus grandes discussions de la famille Laurier. Dès qu'il y a quelque chose à débattre, c'est là que tout se passe.

[We look to the past out of fear of the future] Années à l'université, qu'il passe a tourner en spirale, se retourner vers les soirées, l'alcool et d'autres substances pour se réconforter. Ainsi, Bowie ne peut plus poursuivre ses ambitions, ni à se bâtir un avenir. Il passe son temps à s'inquiéter pour le futur et c'est le lieu de sa plus grande peur, de ses espoirs les plus fous. Il paraît moins prometteur. Il n'est plus reconnaissant et au lieu de cela, il se résigne à la vie dont il pense être digne. Pendant une année, il enchaine les petits boulots, plus cruels les uns que les autres. (homme de ménage, serveur dans un restaurant & dans un fastfood, baby-sitter, pet-sitter, employé dans une ferme, déménageur, carrossier) jusqu'à devenir barman.

[It's a whole world that's collapsing] Le coeur ailleurs, borgne. Parce que c'est elle qui loge un fragment d'étoiles dans ses yeux pour illuminer son être tout entier. Il avait un million de raisons de fléchir, comme de la fuir et il aurait aimé que chacun de leurs moments dure une éternité d'aurores.
Au début de leurs rencontres, rien ne lui avait traversé l'esprit en ce qui la concernait. Elle était magnifique, à tomber par terre. Mais Bowie avait irrigué des barrières invisibles et protectrices, se promettant que ce n'était que pour s'amuser, pour passer du bon temps ensemble. Après tout, ils ont sept ans d'écarts... Leurs premiers échanges avaient débuté après sa séparation avec son premier amour. À ses yeux, il lui était impossible de ressentir quoi que ce soit pour quelqu'un d'autre.
Les mois avaient passé, les conversations profondes avaient pris leur place au sein de cette relation. Et pas que. Il y avait leurs lèvres incendiaires qui brûlaient l'une pour l'autre, le souffle qui venait à leurs manquer, leurs mains qui se touchaient, leurs regards qui vacillaient face à la lueur intense de ce nouvel horizon.
Les choses avaient commencé à changer. Il y avait un goût d'évidence dans leurs baisers, quelque chose qui se comprimait en lui. C'était léger, doux, agréable. Une sensation chaude qui ne faisait que s'agrandir dans le bas de son ventre. Des papillons au ventre qui se propageait dans tout son corps.
Elle lui faisait du bien. Elle était une véritable bouffée d'air frais. Un soupçon de légèreté. C'était quelqu'un qui lui faisait oublier le quotidien. Quelqu'un qui l'arrachait à sa normalité, à la banalité de son existence. Quelqu'un qui y mettait du piment. Elle faisait tout cela, elle. Sans qu'il n'ait besoin de le dire, ni de le formuler. Bowie l'appréciait de pouvoir déconnecter son cerveau. Son cœur aussi, même s'il se mettait à battre plus fort. Ils avaient passé une bonne partie de l'année ensemble, se comportant pour un couple, mais sans l'être.
Bowie avait fui. L'été était passé, il n'avait pas eu de nouvelles, très peu. Les rapports s'étaient effectivement mélangés. Il avait tenté de comprendre pourquoi ça n'avait pas fonctionné. Sûrement leur écart d'âge, leurs soucis perso, leurs chemins différents. Finalement, il n'y avait aucune illusion, aucune déception.

Bien sûr que si.

Affaire à suivre.

[To my greatest regret] En quittant la maison familiale, il identifie sa vie à l'interdit, au plaisir proscrit, à cette limite inexistante, cette explosion d'euphorie. Il aime vadrouiller toute la nuit, veiller tard avec ses amis avec une bouteille de whisky. Il adore observer l'air de la nuit rendu presque opaque par la fumée des cigarettes, voir des bouteilles de bière entreposées dans la baignoire sous des morceaux de glaçons et entendre les voisins qui demandent grâce quand ils poussent le volume à fond. Parce qu'il s'en fiche, se fou de tout. Risquer sa vie, perdre tous repères, avoir cette peur constante au ventre, mais espérer comme un dingue en même temps. C'est le chemin qu'il prend.  

Pour sortir de l'emprise que sa mère exerce sur lui, il filtre ses nombreux appels d'ivrogne et de femme en colère contre le monde entier. Le chantage n'est certainement pas une preuve d'amour. Mais tout ça, ça le bouffe. C'était lui qui prenait soin d'elle alors qu'elle devrait être son refuge. Cela ne peut générer à ce stage que beaucoup de souffrance. Une détresse qu'il tente d'enfouir au plus profond de lui. Trop de dysfonctionnements sont intervenus tout au long de son développement psycho-affectif et aujourd'hui c'est l'angoisse qui prime. Angoisse de perdre sa mère, son "tout", angoisse de la voir souffrir, angoisse de ne pas vivre sa vie comme il le souhaite, angoisse de l'avenir...  
Bowie porte le poids de la culpabilité sur ses épaules. Une cicatrice qui brûle son cœur, qui l'empêche de respirer correctement. Elle ne se voit pas. Elle se porte.


[Caractère] Dernier de la fratrie, le plus hostile, animé par la vie. L'espoir est ancré en lui, agité par une infinité de détails turbulents. Aime planter les doutes pour les laisser fleurir dans le jeu des esprits. A une tranquillité d'esprit, comme si elle naviguait sur une mer incertaine, sans procurer une sensation agréable. Perdu dans les méandres du passé. Il est l'esprit charmeur, manipulateur et quand il veut quelque chose, il l'obtient. Sa confiance est difficilement accessible, mais une fois acquise, elle est durable. Il n'accorde pas d’importance au regard extérieur et ne prête guère attention à ce que l’on va dire de lui. Toutefois, il a tendance à sauter des étapes cruciales ou à ne pas être conscient de l'impact émotionnel de ses mots, de ses actions.  Connaître Bowie n'est pas chose aisée, faut explorer son passé. Sans doute parce qu’il change, sans arrêt, continuellement, encore et encore. Météo changeante. . Il est un équilibre entre l’être et le paraître, cherche sans cesse à embellir la réalité, mais lorsqu'il la néglige, ce piège finit toujours par se refermer sur lui.

[En plus]  gamin trimballé par sa mère dans un autocar psychédélique pendant trois ans, c'est le goût de la liberté qui l'a animé. » désir d’évasion, il est le doux portrait de sa mère, pour le meilleur et surtout pour le pire. » pratique le basket, fait du sport le plus souvent possible, se déplace souvent en vélo. » la randonnée, la nature et les animaux sont ses passions. » aime faire la fête, surtout danser. » toxicomanie qu'il dissimule sous un sourire angélique » il fume du cannabis depuis dix ans. » adepte du majeur en l'air. » ne supporte pas les mensonges, même si c'est le roi. » déteste la solitude, comme il l'aime. » a un penchant pour le whisky. » passe son temps à trouver des sosies. » a le rire facile et aime profiter de la vie. » perd bien trop souvent son portable. » claustrophobe, il a également peur des fonds marins, surtout des tâches noirs dans l'eau. » bricoleur à ses heures perdues, passe son temps à améliorer son nouvel appartement. » boit du café au lait le matin. » ramène chez lui des animaux errants/abandonnés. » a déjà volé au supermarché pour se nourrir.

fleurdelune (elle)
prénom : On me surnomme laly. âge : Le même âge que mon perso. pays : France, dans le sud. fréquence de connexion : Tous les jours pour papoter, jouer, flooder, traîner, puis une à deux réponses par semaine pour le moment. comment as-tu découvert Get Together ? Ce matin j'étais sur un top site et je suis tombé sur GT, du coup me voilà ahah   . type de personnage : inventé. multicomptes : Non. crédits : Callie gifs & Stannyramirez sur Tumblr. un petit mot pour terminer ? Le forum est magnifique, j'adore les couleurs et le contexte me plait énormément. Puis Bristol, le choix de la ville c'est pépite   (ça me rappelle Skins   )