JorBir#163 - Home again

30/11/1990

Septembre 2024 à Elimbah
(outfit) Jorbir 163

Ta maison n’a pas encore été vendue. Ta maison n’a pas encore été rénovée. Elle est restée à l’abandon depuis tout ce temps et d’après les informations que tu as eu en quelques coups de fil, il sera bien simple pour toi de la racheter. La nouvelle t’est tombée dessus comme un immense bloc de polystyrène. Immense, mais légère. Immense parce qu’il y a de sacrés travaux à faire. Léger parce que c’est ta maison. Ton bébé. Tu es totalement partant pour prendre ça en mains et remettre tout sur pieds même si ça va prendre des mois. T’en as les larmes aux yeux alors que t’es dans le jardin, à Elimbah. Quand tu raccroches de ce derniers coup de file tu t’allonges dans l’herbe, les bras étendus, les larmes qui coulent jusque dans tes oreilles. Tu n’en reviens pas que tu vas finalement retourner dans ta maison. Tu n’en reviens pas que c’est comme un tout nouveau départ, mais au même endroit. Elle va pouvoir faire les rénovations qu’elle veut, et tu seras dans ces murs que tu aimes tant.

Est-ce que c’est la porte d’entrée que tu viens d’entendre ? « Birdie ? » Tu dis un peu plus fort pour avoir son attention, elle doit pas être très loin ?

@Birdie Cadburry

01/04/1988

(short + kimono) Tu retrouves tes marques bien plus rapidement ici que n’importe où dans le monde. Que vous ayez enfin eu la force de sortir du lit est un vrai miracle. Mais retrouver ton village était important, c’est une nécessité. Sûrement que certains habitants se sont fait du souci pour toi alors que tu n’es pas venue depuis des mois. Déjà avant ton kidnapping ; avec la propriété que vous aviez, tu avais cet espace dont tu avais besoin sans ressentir celui de ton village natal. C’était presque de la trahison, t’en as conscience. Il fallait une électrochoc d’une ampleur collossale pour te le faire réaliser.

Tu n’es pas encore allée en ville ceci dit. Tu attends Jordan car tu préfères. Déjà parce que c’est ton partenaire donc t’aime faire des choses avec lui, et pas que du sexe, c’est promis. Mais aussi parce qu’encore une fois, c’est rassurant d’être avec quelqu’un. Tu n’oublies pas qu’Alistair avait eu Elimbah dans sa ligne de mire puisque tu l’y avais croisé. C’est tellement flippant de voir à quel point il est facile de suivre quelqu’un sans que personne ne se rende compte de rien.

En tout cas, pour l’instant, t’as aéré toutes les fenêtres alors que tu t’essaies à la broderie dans le salon quand une porte se claque violemment. « Birdie ? » Ca te fait sursauter, la porte ou Jordan, le combo des deux on va dire, et tu te piques un peu le doigt avec l’aiguille. “Shit.” Tu dis en mettant ton doigt dans ta bouche avant de te lever pour aller te planter contre l’encadrement de la porte fenêtre menant vers le jardin. “T’as besoin de quelque chose ?” Puis tu te rappelles pourquoi il était dehors en premier lieu. “Oh et ce coup de fil, alors ???” tu demandes, un peu fort car vous n’êtes pas à côté. Tu pourrais t’approcher, oui, mais t’en ressens pas l’envie dans l’immédiat.

30/11/1990

“T’as besoin de quelque chose ?” Tu te redresses sur les coudes pour pouvoir la regarder. “Oh et ce coup de fil, alors ???” Tu t’essuies les yeux et les joues jusqu’aux oreilles. « La maison est toujours en dans le même état et en vente. » Ce qui sous entend que vous venez de trouver votre future demeure d’après ce qu’elle a dit la veille. « Va y avoir beaucoup de boulot mais je m’en fou je veux le faire… » Tu dis avec un petit sourire sur le visage car t’es un peu all over the place là. « T’es toujours ok hein ? On pourra changer les choses de places, les pièces je veux dire. Tout le sous sol est à refaire de toute façon… » C’est là où où il y a le plus de dégâts. « Faudra prendre un architecte et revoir tout… »

01/04/1988

L'image de Jordan étendue dans ton jardin te fait sourire. C'est toujours plaisant de réaliser qu'il se sent vraiment bien dans ce qui transpire ta famille, tes origines, tes ancêtres, ta personne toute entière ayant été forgée ici. Tu ne le répéteras jamais assez que c'est une forme de langage d'amour à tes yeux. Tu n'aurais pas pu être avec quelqu'un qui rechigne à venir ici. « La maison est toujours en dans le même état et en vente. » tu hausses les sourcils, ton sourire s’élargissant. “Oh, génial!” enfin, peut être pas qu'elle soit dans le même état, c'est à dire toute humide et sûrement pourrie là où l'eau s'est incrustée. « Va y avoir beaucoup de boulot mais je m’en fou je veux le faire… » tu hoche la tête en t'approchant de lui de tes pieds nus. « T’es toujours ok hein ? On pourra changer les choses de places, les pièces je veux dire. Tout le sous sol est à refaire de toute façon… » la tête de son fiancé est toute partout à la fois et ça te fait gentiment te marrer alors que tu atteins sa hauteur. « Faudra prendre un architecte et revoir tout… » tu te mets à genoux à son niveau avant de passer ta main sur sa joue avant de la glisser vers son crâne. “I'm still okay, Jor.” tu lui confirmes avant de te pencher pour l'embrasser doucement mais furtivement. “Je suis contente pour toi qu'elle soit toujours là et dispo. Et je suis contente pour moi qui vais pouvoir y mettre mon empreinte.” tu dis avec un sourire amusé. “Bon, par contre, j'imagine que c'est pas le meilleur moment pour avoir un chien, du coup?” Que tu demandes en mordant ta joue. C'est une certaine charge, un chien, à ton sens, plus qu'un chat et un lapin réunis.

30/11/1990

“Oh, génial!” Tu vois un sourire sur son visage mais t’as besoin de l’entendre en tout mots que c’est toujours ok pour elle. Qu’elle n’a pas dit ça juste pour te remonter le moral car c’est un gros morceau quand même. “I'm still okay, Jor.” Qu’elle confirme alors qu’elle se trouve à tes côtés à présent, sa main derrière ta tête pour te maintenir afin de pouvoir déposer un baiser sur tes lèvres aisément. Elle est vraiment ok. Elle l’a dit. Elle le ponctue de ce baiser. Elle te regarde dans les yeux pour te montrer sa sincérité. Tu as du mal à réaliser tout ce qui est en train de se dessiner pour votre futur à tous les deux. “Je suis contente pour toi qu'elle soit toujours là et dispo. Et je suis contente pour moi qui vais pouvoir y mettre mon empreinte.” Tu hoches la tête. En plus tu pourras y mettre son nom sur l’achat de la maison. C’est fou comme tout se goupille avec ce que chacun voulait, même s’il y a encore de la route devant vous car vous ne pourrez pas y habiter avant des mois et des mois.

“Bon, par contre, j'imagine que c'est pas le meilleur moment pour avoir un chien, du coup?” Tu comprends pas pourquoi elle dit ça. « On va pas rester en appartement en attendant que la maison soit remise sur pied. » Tu fais non de la tête. « Je nous trouverai une maison avec un grand jardin. Je veux un jardin de toute façon. » T’as pris goût à t’allonger dans l’herbe. Ca te fait du bien. « Une maison à louer. En attendant la fin des travaux. » Tu hoches la tête en le disant. Ton coeur qui bat fort dans ta poitrine.

01/04/1988

« On va pas rester en appartement en attendant que la maison soit remise sur pied. » Tu aurais pensé que ça pouvait être trop de rajouter une nouvelle charge mais apparemment non. Tant mieux, à vrai dire, car t’as très envie de cette nouvelle boule de poils. Même si ça va être radicalement différent mais au moins, tu pourras encore moins t’ennuyer si tu as un animal et une maison à t’occuper. « Je nous trouverai une maison avec un grand jardin. Je veux un jardin de toute façon. » Tu arques un sourcil avec un léger sourire. « Une maison à louer. En attendant la fin des travaux. » “Ca veut dire qu’on va pouvoir ajouter un escalier de la terrasse au jardin et que tu te serviras du jardin cette fois ?” Tu demandes car le pauvre jardin de sa défunte maison a été particulièrement laissé à l’abandon quand t’y as débarqué. Quel joli retournement des choses. T’as envie de croire que c’est ton influence. Comme la sienne te faisant accepter ton traitement que tu prends religieusement depuis mai. Tu en as besoin et ce n’est pas une tare. C’est chiant, c’est contraignant, ça te soule mais ce n’est pas une faiblesse. “De toute façon, je te laisse gérer. T’es le capitaine de l’arche de Noé, mon paleron étoilé.” Tu sais même pas si un paleron existe mais ça sonne comme un nom de poisson alors tu auto valide le surnom improvisé. “No pressure.” t’ajoute avec un air amusé alors que tu t’allonges à ton tour dans l’herbe. Ta peau n’est pas franchement ravie car t’es peu vêtue et il fait frais mais il fait tellement bon que tu t’en fiches. “Tu voudras ravoir ton studio à la maison ?” C’est une information presque vitale afin de pouvoir visualiser les futurs nouveaux plans. Tes yeux se ferment alors que tu te demandes ce qui pourrait changer dedans.

30/11/1990

Tu te rallonges plus confortablement dans l’herbe que sur tes coudes. Tu la vois réagir avec ses expressions à ce que tu dis. “Ca veut dire qu’on va pouvoir ajouter un escalier de la terrasse au jardin et que tu te serviras du jardin cette fois ?” Tu hoches la tête, surtout pour la partie tu te serviras du jardin. “De toute façon, je te laisse gérer. T’es le capitaine de l’arche de Noé, mon paleron étoilé.” T’as déjà des idées, évidemment, mais ça fuse un peu plus à chaque minutes qui passe où tu réalises que tu vas avoir ta maison de nouveau. “No pressure.” T’as un petit sourire doux et tout ému adorable sur le visage. C’est beaucoup d’émotions tout ça.

“Tu voudras ravoir ton studio à la maison ?” Tu tournes la tête pour pouvoir la regarder. « Je pense que j’aurai pas besoin de si grand. » Car tu ne fais plus beaucoup de production et tu aimes vraiment beaucoup ce que tu fais le plus en ce moment, écrire pour des autres. « Et je pense qu’on aura pas besoin de l’escalier de la terrasse au jardin si on fait le salon en bas directement… » Tu te mords la lèvre. « T’en penses quoi ? » Parce que t’a beau parler de sous sol, c’en est pas vraiment un. C’est juste que c’était en dessous de l’espace de vie au dessus. Il y a tout autant d’espace en dessous. C’était ton studio et un garage. « Non je sais pas… » Ca te fait bizarre d’imaginer devoir monter les escaliers tout le temps. « Faudra voir ce qu’on peut faire ouais… » Ca va être un sacré boulot tu le sais d’avance.

01/04/1988

« Je pense que j’aurai pas besoin de si grand. » Une nouvelle différence dont il a dû s’adapter tu supposes. A tes yeux, Jordan a juste besoin d’un minimum de son ordinateur pour travailler donc forcément que tu te dis que si grand, ce n’est pas nécessaire. Mais tu n’oublies pas non plus qu’il accueillait des artistes chez lui… Enfin, avant. « Et je pense qu’on aura pas besoin de l’escalier de la terrasse au jardin si on fait le salon en bas directement… » Ah. Oh ? « T’en penses quoi ? » Tu visualises, tu visualises ; c’est un sacré changement à visualiser. « Non je sais pas… » Tu mords ta joue en rouvrant les yeux. « Faudra voir ce qu’on peut faire ouais… » Et tourner ta tête vers lui. “Y’a des fenêtres en bas ?” Tu demandes, peut-être un peu stupidement mais hey, ce n’est pas comme si Jordan avait laissé la lumière baigner dans son studio. “De toute façon, j’imagine qu’il va falloir… Euh, faire analyser l’état des murs, du sol et tout ça tout ça, non ? Si c’est dans le même état depuis un an, ça doit être tout moisi.” Rien d’irréparable à tes yeux - surtout que tu n’y connais rien. Tu te mets sur le côté, un bras plié pour que ta main puisse tenir ta tête. “Y’aura un espace si grand à l’étage. Trop de possibilités tout d’un coup.” Tu dis avec un large sourire. “On pourrait avoir notre chambre en mode XXL et une super grande buanderie. Ou ton bureau dans un coin et mon atelier dans l’autre. On pourrait avoir une chambre pour les invités comme ça.” Tu réfléchis à voix haute, tu te projectes mais faudrait voir avec un professionnel. “C’est presque un retour à la case départ. Un cercle qui se referme. C’est trop étrange.” Tu finis par souligner, les yeux dans le vague.

30/11/1990

“Y’a des fenêtres en bas ?” Tu fais non de la tête. “De toute façon, j’imagine qu’il va falloir… Euh, faire analyser l’état des murs, du sol et tout ça tout ça, non ? Si c’est dans le même état depuis un an, ça doit être tout moisi.” Tu hoches la tête, cette pensée te brisant un petit peu le coeur comme si c’était une toute nouvelle information alors que non. C’est juste que ça fait toujours aussi mal même tout ce temps après. Tu portes tellement d’importance et d’amour à cette maison. « Avec un architecte on peut tout refaire l’intérieur. Fenêtres en plus etc… » Tu recontacteras celui que tu avais pris pour la première version de la maison même si tu n’avais fait que de légers changements par rapport à ce qui était déjà là. “Y’aura un espace si grand à l’étage. Trop de possibilités tout d’un coup.” Il y a beaucoup de surface habitable oui. Autant en haut qu’en bas. Ton studio et le garage à côté étaient très spacieux. “On pourrait avoir notre chambre en mode XXL et une super grande buanderie. Ou ton bureau dans un coin et mon atelier dans l’autre. On pourrait avoir une chambre pour les invités comme ça.” Tu avais une chambre pour les invités à la base, jusqu’à ce que ça devienne l’atelier de Birdie. “C’est presque un retour à la case départ. Un cercle qui se referme. C’est trop étrange.” Ouais… C’est totalement ça. Est-ce que ça vaut le coup ? Tu sais pas trop en réalité.

« Tu veux dire dressing quand tu dis buanderie ? » Parce que ça t’étonne qu’elle soit si hype pour une pièce où il y aurait votre machine à laver vu que c’est toi qui t’occupe de ça. Elle est interdit de laver ton linge. Elle a fait quelques dégâts. T’es encore pensif… ça se voit. Tu te détournes de ta fiancée pour regarder les nuages dans le ciel. « Est-ce que ça vaut vraiment le coup de faire tout ces travaux qui vont prendre des mois pour transformer en une toute nouvelle maison ? Si on prend une nouvelle maison directement habitable à la place… » Tu sais pas, ça s’entend. C’est juste que les travaux te semblent être tellement immense sur tes épaules alors que rien du tout n’a commencé. T’as peur d’être débordé émotionnellement. « Tu vois du bon dans toute la rénovation toi… » Tu dis pour rajouter de nouveau un point dans la colonne des « pour » reprendre la maison.

01/04/1988

Le hochement négatif de Jordan ne te surprend pas tant que ça. C’est encore mieux si en plus vous pouvez choisir la disposition des fenêtres. Y’aura clairement de gros travaux à faire et pas de la simple rénovation. Tu n’es pas forcément dérangée par ce fait. « Avec un architecte on peut tout refaire l’intérieur. Fenêtres en plus etc… » Tu souris en secouant la tête à la positive. « Tu veux dire dressing quand tu dis buanderie ? » Tu fronces ton nez, rendant ta moue pensive, avant de balayer ta main dans les airs. “Ah, oui oui, je parlais du dressing.” Tu réponds en ricanant de ta connerie. Comme si t’en avais quelque chose à faire de la buanderie.

« Est-ce que ça vaut vraiment le coup de faire tous ces travaux qui vont prendre des mois pour transformer en une toute nouvelle maison ? Si on prend une nouvelle maison directement habitable à la place… » Tu penches ta tête sur le côté en observant son expression soucieuse. Tu aurais pensé que retrouver sa maison lui aurait fait plaisir mais visiblement, la montagne de travaux à faire semble lui faire peur. « Tu vois du bon dans toute la rénovation toi… » “C’est comme tu veux.” Tu vas te lover contre lui, ta tête sur son torse alors que ton bras l’entoure. Tu recherches un peu de sa chaleur aussi. “J’ai kiffé faire les travaux dans le local. Après, là, il y aura de plus gros chantiers mais… Je pense pas que ce soit infaisable. Ça te fait peur ?” Tu finis par lui demander car si Jordan a des réticences alors que c’est sa précieuse maison, tu ne vois que ça. “Ca te faisait pas peur quand tu l’as acheté la première fois ? Je sais qu’elle était pas inondée mais tu l’as quand même bien retapé, non ?”

30/11/1990

“Ah, oui oui, je parlais du dressing.” Tu parles couramment le Birdie Cadburry. Y’a un petit sourire doux sur ton visage alors que tu la vois rire.

Puis tu commences à cogiter et voir l’étendue de ce que vous dites. Les travaux. Tu commences à douter si tu veux vraiment ça ou non. Tu déglutis d’une manière que tu sens bien ta salive passer. Y’a un truc qui va pas et c’est cette grosse pression que tu sens s’installer sur ta poitrine. “C’est comme tu veux.” Tes yeux toujours vers le ciel, tu essaies de te calmer l’intérieur en pensant fort à l’immensité de l’espace juste là au dessus de toi. Elle vent se caler contre toi et ça te fait du bien. Tu te tortilles un petit peu pour passer ton bras autour d’elle. “J’ai kiffé faire les travaux dans le local. Après, là, il y aura de plus gros chantiers mais… Je pense pas que ce soit infaisable. Ça te fait peur ?” Tu fais oui de la tête mais tu sais pas si elle te voit. « Ouais… » Tu prends une grande inspiration ensuite, tentant de chasser l’anxiété qui essaie de s’installer confortablement dans ta cage thoracique.

“Ca te faisait pas peur quand tu l’as acheté la première fois ? Je sais qu’elle était pas inondée mais tu l’as quand même bien retapé, non ?” Tu fais non de la tête. « J’étais bien plus jeune. J’étais moins anxieux. C’était la seule maison que je pouvais me payer avec mon budget. Les rénovations n’ont pas été si conséquentes à côté de ce qui nous attend là… » Tu serres Birdie contre toi parce que ça te fait du bien de la sentir là. « C’était y’a 10 ans presque… » Tu murmures doucement, réalisant le temps qui s’est écoulé.

01/04/1988

« Ouais… » Tu t'en doutais bien. Tu mords ta joue car tu pensais que ça allait lui mettre du baume au cœur. T'as l'impression que ce week end séparé lui a plus plombé le moral qu'autre chose. Jordan n'a pas l'air d'aller forcément bien et ça t'attriste de le sentir de la sorte. « J’étais bien plus jeune. J’étais moins anxieux. C’était la seule maison que je pouvais me payer avec mon budget. Les rénovations n’ont pas été si conséquentes à côté de ce qui nous attend là… » okay, tu peux comprendre. Est ce que même ça serait habitable ? Trop de questions et peu de réponses. Tu ne veux pas les poser. Déjà parce que son enthousiasme redescend assez comme ça tout seul. Et aussi parce que t'as envie d'être l'esprit positif pour une fois et ça te fait un bien fou. « C’était y’a 10 ans presque… » T'as un petit sourire qu'il ne peut pas voir mais qui est en signe que tu vas pas tarder à dire une connerie. “Damn, t'es vieux.” il te nargue souvent sur ton âge, alors que ce n'est pas un problème pour toi mais Jordan est toujours amusé que tu sois la plus âgée - tant que t'es pas la plus mature, ça ne te dérange pas du tout. Quand on dit que tout se passe dans la tête. “On ira voir, on fera venir des… Des experts j'pense ? Et on verra. C'est juste une option, Jor. Te stresse pas. Y a pas d'urgence pour l'instant.” tu sais que tu seras juste le soutien moral car t'y comprendras sûrement pas grand chose mais ça te convient parfaitement. Jouer la potiche qui a juste à se soucier de la future décoration ne te dérange absolument pas. Tu caresses son torse à travers son vêtement d'un geste automatique.

30/11/1990

“Damn, t'es vieux.” Cette phrase toute simple de trois petits mots te fait sourire. Un grand sourire. C’est une blague récurrente entre vous avec vos âges. Surtout le sien. Ta tête se tourne pour que tu puisses la regarder avec ce beau sourire sur ton visage et y’en a un aussi sur le sien. Tu l’avais entendu dans sa voix. Ca te fait du bien. “On ira voir, on fera venir des… Des experts j'pense ? Et on verra. C'est juste une option, Jor. Te stresse pas. Y a pas d'urgence pour l’instant.” Tu hoches la tête alors qu’elle frotte ton torse. Tu approches ton visage du sien en tirant ton cou, cherchant à déposer un baiser sur son visage. Ca tombe sur son front. T’es en train de te dire que non. Tu ne reprendras pas ta maison. T’as pas la force mental pour tout les travaux, mais tu ne dis rien de plus à ce sujet là car elle a raison. Y’a rien de fait pour l’instant. Vous allez juste vous renseigner.

« Tu te souviens quand je t’ai fait croire que j’avais 25 ans au resto mexicain après la Pride ? Notre premier date. » Ca te fait sourire de nouveau très largement.

01/04/1988

Tu sens qu'il bouge, ce qui te fait relever la tête pour savoir ce qu'il fait, s'il faut que tu bouges aussi. Mais non, il vient seulement te déposer un baiser sur le front. T’espère que ça veut dire que t'as réussi à l'apaiser, même un peu. Y a pas besoin de se stresser en avance. Ça passe ou ça casse. Dans tous les cas, inutile de se tracasser.

« Tu te souviens quand je t’ai fait croire que j’avais 25 ans au resto mexicain après la Pride ? Notre premier date. » et vu le changement radical de conversation, tu te dis que t'as bien joué ton rôle dans la balance commune de bien être. Une réflexion qui te fait sourire très largement, voire un peu marrer. “Pas avant que tu me le rappelles.” t'avoue sans sourciller. “Je me rappelle plus de ta main entre mes cuisses au resto ou du sexe dans les escaliers en rentrant.” tu déclares avec amusement car c'est la simple vérité. Typiquement toi de te rappeler de ce genre de détails. Dès que c'est sous la ceinture, c'est un bon souvenir. Dans 99% des cas de ton existence.

30/11/1990

“Pas avant que tu me le rappelles.” Toi tu t’en rappelles très bien. T’as un sourire très grand de te remémorer ce moment. C’était une journée parfaite celle ci. La meilleure que tu avais eu depuis au moins dix ans. “Je me rappelle plus de ta main entre mes cuisses au resto ou du sexe dans les escaliers en rentrant.” Tu t’en souviens aussi. Ton sourire est à présent immense sur tes lèvres. « J’avais été si drôle sur ce coup… Je t’ai fait tourner en bourrique avec mon âge. » Tu en es encore fier et ça se voit. « Je venais de découvrir que t’avais 33 ans… Et c’est mon âge aujourd’hui. » Pas littéralement aujourd’hui mais oui tu as 33 ans à présent. Ca te fait bizarre de réaliser ça, mais un bizarre bien. « I’ll forever remember this day… » Tu murmures. « Every second of it was pure happiness… »