JorBir 166 - Do you want to build a dressing?

Fin Octobre 2024
16 Anchor Road, Harbourside, chez JorBir
(outfit) JorBir 166

La maison est encore pas mal en chantier - façon de parler plus joli que de dire en bordel - et aujourd’hui vous vous attelez avec Birdie à la construction des étagères pour votre dressing. Oui rien que ça. Un dressing. Vous êtes des gens simples avec des goûts de luxe on va pas se mentir, mais pourquoi se priver quand on peut le faire ? Tu as trimé pour avoir tout ce que tu as à présent dans la vie et vous méritez tous les deux tout le confort que vous pouvez vous offrir. Un dressing. Enfin. Depuis Mai tu ne peux plus jouir de celui que tu avais, ça fait beaucoup trop long. Tu sens que tout reviens bien à sa place et ta tête est dans une bonne place également. C’est tout à fait la conséquence du premier point.

Toutes les planches sont dans leurs cartons. Il y en a un tas vu qu’il va y avoir deux murs entiers d’étagère et penderies. Ca va pas être de tout repos et vous allez peut être pas tout faire aujourd’hui car c’est demandant, mais vous allez commencer et c’est mieux que rien. Tu as apporté une enceinte Bluetooth pour écouter le nouvel album de Halsey en repeat en même temps. Tu aimes beaucoup que toute cette période d’emménagement coïncide avec la sorti de ce nouvel album car tu t’en souviendras toujours de cette période de ta vie. Ce chapitre que l’album va te faire revivre à l’avenir à la simple écoute d’une des chansons.

Vos animaux sont en bas, pour l’instant c’est totalement leur territoire entier avec le jardin également. Une petite barrière a été installé pour ne pas que Winston puisse monter. Elle est toute simple, tu sais que vous allez changé ça à un moment ou un autre. Il fallait prendre un truc plutôt en urgence pour pas avoir à courir derrière le petit afin qu’il ne s’habitue pas à être toujours avec vous. Tu as l’impression que vous vous en sortez bien avec lui. Ou plutôt, que Birdie s’en sort bien.

« Bon on va commencer par ce côté là. » Tu fais une moue pensive et tu sépares les cartons dont vous avez vraiment besoin pour cette partie là. Muni d’un cutter tu ouvres tous les cartons et toutes les planches ainsi que les vis se dévoilent petit à petit. Tu sors une première notice et tournes les yeux vers Birdie. « Y’a écrit qu’il faut être deux. » Tu lui fais un clin d’oeil. « Mon assistante personnelle. » Y’a un sourire amusé sur ton visage alors que Halsey résonne doucement en fond.

@Birdie Cadburry

Il y a encore beaucoup de choses à faire dans la maison et tu trouves ça plutôt excitant. Comme ton local, comme votre ancienne maison, c’est un nouveau chantier qui va falloir embellir, habiller, réparer là où il faut, redonner une nouvelle peau et, surtout, le plus important, y mettre ton empreinte. Ce qui t’intéresse surtout est de peindre, mettre des carreaux, dessiner, faire les meubles, les poncer, les décorer, être originale. Monter les meubles du dressing ne fait pas partie de cette liste. Et quand tu vois tous les cartons dans la pièce, puis la pièce qui sera quasiment recouverte d’étagères, tiroirs et portants du sol au plafond… On va bien avouer que ça te démotive un peu. Mais t’essaie de te rappeler que rien ne t’empêche de repeindre le meuble une fois posée - rien, sauf Jordan. Au pire, tu peux faire que ton propre côté, ça n’engage à rien et ça pourrait même être plutôt drôle de voir vos styles différents d’un coup d'œil. Enfin, déjà, ça aurait été toi, tu n’aurais pas eu de meubles en kit venant du premier magasin Ikea trouvé. Mais bon, t’auras bien l’occasion d’utiliser des meubles récupérés pour d’autres pièces de la maison.

Tes cheveux sont relevés sur ton crâne et tiennent par miracle grâce à une baguette que t’as chipé dans le dernier japonais que t’as fait. T’es déjà avec la visseuse dévisseuse dans la main à t’amuser avec en appuyant sur le bouton - faut bien s’assurer que ça fonctionne, hein. « Bon on va commencer par ce côté là. » Tu regardes Jordan séparer les cartons avant de froncer du nez tout en t’approchant, ta visseuse toujours en main. « Y’a écrit qu’il faut être deux. » “Tu m’étonnes. Je suis sûre que ça suffira pas.” Non pas que tu vous estimes mais… C’est chiant de monter un meuble, ok. « Mon assistante personnelle. » Tu fais mine d’une révérence. “A votre service. Par contre, je décline toute responsabilité si c’est pas droit.” Tu t’accroupis à ton tour avant de finir par t’asseoir en tailleur au sol puis t’allonger en soupirant longuement. “C’est pas déjà fini ?” Que tu demandes avec dramaturgie. “Faudra aussi changer le luminaire. Il est moche celui là.” Vu que t’as les yeux sur le plafond. Puis tu redresses le tronc. “J’aurai le droit de repeindre les portes et tout ça ?” Autant demander maintenant que tu saches, non ?

“Tu m’étonnes. Je suis sûre que ça suffira pas.” Suite à ton clin d’oeil tes yeux se perdent un petit peu sur la nuque de Birdie bien exposée vu qu’elle a les cheveux relevés. Mais tu te recentres vite sur l’objectif du moment. Monter les meubles du dressing ou en tout cas, commencer à les monter. Tu es stupide à commencer à la tenter avec tes sous entendus d’assistante personnelle mais c’est plus fort que toi. Tu te penses plus fort que la tentation que tu t’attires tout seul comme un grand. Elle fait une belle révérence, entrant totalement dans ton jeu. “A votre service. Par contre, je décline toute responsabilité si c’est pas droit.” Tu n’es pas sûr de quelle partie elle pense les mettre de travers, mais tu n’as aucun soucis car les étagères seront forcément droites car alignés aux trous pour visser. « Je suis sûr que ce sera très bien. » Tu n’as pas peur en tout cas car vous allez être deux pour le faire.

“C’est pas déjà fini ?” Dit-elle allongé par terre alors que t’es en train de regarder les différentes pièces pour le montage. Tu tournes la tête vers elle avec un air entendu qui veut dire : Hahaha très drôle. avec un sourire amusé au visage. “Faudra aussi changer le luminaire. Il est moche celui là.” Tu hoches la tête, vous aurez le temps pour les détails, vous voici dans votre dernière demeure, ou du moins tu l’espères. “J’aurai le droit de repeindre les portes et tout ça ?” Tu fais oui de la tête. « Ouais, alors vaut mieux qu’on s’y mette car plus vite on a fini, plus vite tu pourras peindre. » Tu tentes au cas où ça la motive. « Pas qu’on finisse tout aujourd’hui mais qu’on fasse un mur ce serait déjà bien. » Tu dis pour montrer que toi non plus tu te sens pas de tout faire aujourd’hui. C’est trop. « Mais si tu te sens pas tu me dis, je peux appeler Nate ou Jeremy pour m’aider. » Tu veux pas qu’elle se sente bloqué ici pour ton dressing.

« Je suis sûr que ce sera très bien. » Tu n’en doutes pas. Enfin, tu n’en sais rien à vrai dire. Ce n’est pas exclu que ça ne soit pas droit même quand c’est censé l’être. Un peu comme ta tête ou l’équilibre humain ; il est bancal et jamais constant. Vous n’avez pas suivi ? C’est pas grave, tu te comprends toi-même.

Son air sur son joli visage te fait légèrement sourire, ravie de transformer une activité chiante en petit spectacle comme tu as l’habitude. Tu te redresses pour aller à quatre pattes à ses côtés pour jeter un coup d’oeil au plan. « Ouais, alors vaut mieux qu’on s’y mette car plus vite on a fini, plus vite tu pourras peindre. » “I see what you’re doing here.” T’as bien capté l’intérêt de sa réponse. Jordan trouve moyen d’attirer ta motivation. Est ce que ça fonctionne ? De toute façon, tu n’as pas vraiment le choix, si ? Et en vrai, ça ne te dérange pas tant que ça. T’as juste envie de faire ta chieuse - même si t’as vraiment une dent contre ce genre de meubles absolument barbants et loin d’être uniques. « Pas qu’on finisse tout aujourd’hui mais qu’on fasse un mur ce serait déjà bien. » Tu hausses les sourcils bien haut. “Si on réussit à faire déjà la moitié d’un mur, ça sera déjà un exploit. Y’a genre des tiroirs et des placards, mon petit pélican, ça demande du temps, ces trucs là.” Il a besoin d’espace pour être son full rangement freak comme il sait si bien le faire. « Mais si tu te sens pas tu me dis, je peux appeler Nate ou Jeremy pour m’aider. » Tu reportes tes prunelles sur ton fiancé. “Tu me veux pas en assistante, c’est ça ?” Puis tu fais vrombir la visseuse en l’air. “Je suis, je reste.” Par contre, tu as un mouvement de lumière. “Atta, j’ai oublié quelque chose.” Tu te lèves après avoir reposé l’engin avant d’aller dans la chambre pour aller récupérer tes lunettes. “C’est mieux si je vois bien.” Tu dis en revenant avant de te remettre en tailleur au sol et de taper dans tes mains. “Alors, monsieur l’instructeur, on commence par quoi ?” Tu demandes en papillonnant des yeux à ton joli fiancé que tu risques d’apprécier voir utiliser ses jolis petits muscles.

“I see what you’re doing here.” Tu fais ton petit saint comme si tu n’avais rien fait de spécial mais la réalité c’est que oui, tu commences à bien la connaitre la Cadburry avec ses magnifiques petits seins. “Si on réussit à faire déjà la moitié d’un mur, ça sera déjà un exploit. Y’a genre des tiroirs et des placards, mon petit pélican, ça demande du temps, ces trucs là.” T’as bien compris que son attention et sa motivation ne vont pas aller aussi loin que tu l’espères et tu lui offres une alternative. “Tu me veux pas en assistante, c’est ça ?” Qu’elle interprète à l’opposé. Tu l’aimes mais parfois ça t’agace vraiment beaucoup cette faculté à te mettre dans la bouche des mots que tu n’as pas dit. Tu lui offres une alternative si jamais elle en a besoin d’une car toi tu as un objectif précis pour aujourd’hui et voilà qu’elle t’accable de mots que tu n’as même pas dit. Tu fais non de la tête. « J’ai absolument pas dit ça. » Car tu ne peux pas la laisser penser que c’est le cas. C’est un des trucs qui te trigger le plus. “Je suis, je reste.” Tu hoches la tête ne cherchant plus à tenter de la contenter. Elle dit tout et son contraire donc c’est difficile à suivre. Tu contacteras Jeremy ou Nate quand elle s’en ira s’ils sont disponible un autre jour, et tu feras ce que tu peux tout seul pour aujourd’hui.

“Atta, j’ai oublié quelque chose.” Tu la regardes filer et tu sais que tout est possible pour la suite. Tu sais pas ce qu’elle a oublié mais tu tentes d’avancer à comprendre les premières étapes des montages. “C’est mieux si je vois bien.” Tu relèves la tête et la vois avec ses lunettes. “Alors, monsieur l’instructeur, on commence par quoi ?” « Aloooors… » Tu reprends le mode d’emploi et tu commences à lire autant qu’à montrer les différentes parties dont vous avez besoin.

Doucement mais sûrement vous commencez à monter les étagères, Halsey toujours en fond. Ca prend doucement forme. Tu vas vous chercher de quoi boire et grignoter quand vous y êtes depuis un petit moment. Tu as Winston qui te fait la fête pendant quelques instant, content d’avoir un de ses humains qui montre le bout de son nez. Tu le prends dans tes bras et tu l’embrasses sur le pelage tellement il est beau ce chien. « T’es vraiment le chien le plus beau du monde, tu le sais hein ? » Oui il le sait, vous lui dites tout le temps. Tu remontes ensuite, prêt à reprendre les choses où elles se sont arrêtés. « Prête pour refaire exactement la même chose mais avec des bonbons cette fois ? » Car y’a un autre meuble identique à monter et tu lui montres le paquet de sucrerie que tu as monté avec toi.

L’interprétation peut être parfois subtile. Ce n’est pas ce que l’on veut dire mais c’est ce que l’autre entend. Parfois c’est loin de la réalité. « J’ai absolument pas dit ça. » Comme là. Ce n’est pas ce que Jordan a voulu dire mais c’est ce que tu en ressors. Grossièrement. Tu passes ta main dans ses cheveux. “Je sais.” C’est aussi incroyable qu’il ne puisse pas voir quand tu extrapoles et que tu te fous de lui. Mais non, lui le prend au sérieux donc comme quoi, y’a pas que toi qui interprète mal les choses.

« Aloooors… » Et pour prouver ta bonne foi, tu suis vraiment ce qu’il y a à faire. A vrai dire, une fois qu’on te fout avec ce qu’il faut faire dans les mains, t’es partie. C’est la mise en route qui est longue mais après, tu restes quelqu’un de très manuelle. Tu ne vois pas vraiment le temps passer. Tu entends juste que vous n'êtes plus sur l'album d'Halsey et que tu t'es mise à chanter en suivant Sabrina Carpenter car ça fait clairement plus d'une heure que vous y êtes. Cependant, un signe qui ne trompe pas ; tu finis par soupirer tout en étirant ton pauvre dos qui, courbé à l’infini, souffre. Jordan s’en va un moment et t’en profites pour te lever afin de marcher rapidement en rond et de regarder ce que vous avez fait jusque là. Contempler et admirer seraient les termes plus justes. Ton chignon ressemble encore moins à quelque chose qu’en début de montage et t’es en train de remonter les mèches qui se sont échappées quand Jordan revient dans la pièce. « Prête pour refaire exactement la même chose mais avec des bonbons cette fois ? » “Oh, bless you!” Tu lui prends le paquet des mains pour l’ouvrir et chiper autant de fraises tagada que tu peux d’un seul coup de poigne avant de pousser un petit gémissement de satisfaction. “Chai vraiment trop bon.” Tu assures alors que tu remontes tes lunettes sur ton nez par le revers de ta main. “Bisou ?” Tu demandes en t’approchant de lui, visage levé, ta petite moue vers la sienne. Tu ne vois pas ton téléphone qui s’illumine d’un appel que tu reçois - pas étonnant, c'est sur silencieux et il n’est pas dans la pièce. Heureusement que la personne laissera un message. “Si tu devais laisser une note sur mes prestations, tu mettrais combien ?” T’ajoute à ta demande avec ton sourire amusé toujours levé vers son visage.

“Je sais.” Sa main sur ta joue et ses mots te font beaucoup de bien. Tu réalises que t’as été trigger, piqué à vif bien rapidement, tu en prends conscience et t’es en train de te dire que y’a peut être certaines choses qui te stressent en ce moment. Tout a l’air d’aller mais quand tu vois que tu es contrarié rapidement, tu sais que ça cache quelque chose en toi. C’est quand ta prochaine session avec ta psy ? Tu as bien pris ton traitement ? Est-ce qu’il y a des choses que tu pourrais calmer pour apaiser ton esprit ? Tu vas faire attention en tout cas. Tu prends son poignet qui est au niveau de ton visage car sa main est dans tes cheveux et tu vas déposer un baiser dans sa paume. Peut être un ’Désolé’ caché, ou bien un ’Je t’aime.’ Sûrement les deux à la fois.

“Oh, bless you!” T’as un large sourire quand tu la vois se goinfrer limite. Tu vas aussi en mettre deux dans ta bouche. “Chai vraiment trop bon.” Une bonne petite pause bien mérité. Tes yeux se posent sur les étagères que vous avez monté, tu apprécies votre travail, vous faites une très bonne équipe. “Bisou ?” Tu tournes les yeux vers elle et tu vas déposer un baiser fraise tagada sur ses lèvres. Puis tu lui en fais un deuxième et un troisième.

“Si tu devais laisser une note sur mes prestations, tu mettrais combien ?” « 10/10 évidemment. Quoi que… » Tu fais une moue pensive. « 9/10. Si tu enlèves ton haut c’est 10/10 mais j’aurai pas envie que tu tombes malade ou que tu te coupes ou quoi. » Tes yeux qui descendent à sa poitrine. « Mais ça pourrait être cool… Moi aussi je pourrais me mettre torse nu. » Tu poses ça comme ça… Tu sais que ça peut mener à une toute autre activité que la continuation du montage, mais vous avez fait un bon début à tes yeux, y’a de l’avancement.

Ses baisers à répétition te font du bien. T’as l’impression d’avoir été dans une bulle spatio-temporelle coupée de tous et du monde. Un peu de sucrerie et de retour à la réalité fait du bien. Surtout pour avoir les baisers les plus sucrés du monde. D’ailleurs, tu fous une fraise entre tes dents pour qu’il vienne la chercher. C’est ton langage de l’amour à toi. C’est stupide mais c’est comme ça. Les fraises t’ont sauvé, littéralement. Tu les aimes encore plus fort qu’avant. Et t’aime Jordan aussi. C’est un cercle qui se complète bien.

« 10/10 évidemment. Quoi que… » Tu hausses un sourcil, prête à attaquer pour te défendre parce qu’hey, il abuse là, non???? « 9/10. Si tu enlèves ton haut c’est 10/10 mais j’aurai pas envie que tu tombes malade ou que tu te coupes ou quoi. » Ton visage est passé par la protestation, l’ouverture de bouche choquée puis à l’air tu te fous de moi avec ce sourire de coin. « Mais ça pourrait être cool… Moi aussi je pourrais me mettre torse nu. » Et te voilà de nouveau à ouvrir la bouche en rond alors que ta main va lui taper ledit torse. “Je vais te donner la note de 8 en management car c’est hyper fourbe ça!” Tu dis avec protestation. “Si tu veux que je sois à poil, va falloir t’en charger toi-même. Et évidemment que tu seras torse poil. Faudrait mettre un peu plus d’effort à l’ouvrage d’ailleurs pour que je puisse voir les gouttes de sueur.” Tu réponds avec ton adorable petit air angélique. Une main allant déjà vers son haut parce que t’es jamais la dernière pour le foutre à poil.

Tu te retiens de rire alors que tu vois son changement d’expression au fur et à mesure que tu changes ta note. Elle est tellement adorable et c’est ton tour de la taquiner. Elle sait combien tu chéris sa poitrine. La voilà qui vient t’agresser physiquement en tapant ton torse. T’es vraiment un dramaqueen Jordan… “Je vais te donner la note de 8 en management car c’est hyper fourbe ça!” Ton sourire est immense alors que tu essaies de garder ton sérieux (tu n’y arrives clairement pas du tout). “Si tu veux que je sois à poil, va falloir t’en charger toi-même. Et évidemment que tu seras torse poil. Faudrait mettre un peu plus d’effort à l’ouvrage d’ailleurs pour que je puisse voir les gouttes de sueur.” Là tu te marres et elle n’est plus outrée, mais toute adorable à faire les yeux doux. Tu la vois qui se rapproche pour s’occuper de ton haut et tu la laisses faire. « Je pense pas que serai en sueur à monter des meubles dans la fraicheur d’octobre. » Bientôt Novembre d’ailleurs. Ca te fait du bien de savoir que pour entamer une nouvelle année de ta vie tu as enfin retrouver un chez toi qui vous convient à tous les deux.

Tu prends doucement la main de Birdie pour l’arrêter dans son geste mais seulement pour l’attirer plus proche de toi. Tes yeux dans les siens pendant quelques secondes, puis tu les baisses un peu plus ensuite pour voir son décolleté qui n’est d’ailleurs pas assez visible. Alors tu vas tirer son haut de ta main libre afin de pouvoir jeter un coup d’oeil à tes babies. « My dick is telling me that I need a break from furniture assembling. » Que. Tu. Es. Bête. Y’a ta main qui lâche son t-shirt et donc la vue vers tes babies, mais c’est pour aller lui caresser un sein avec tout ton amour et désir pour eux. Tu te mords la lèvre sans même t’en rendre compte et voilà que tu passes ta langue sur tes lèvres ensuite. Et tu plonges ton visage vers le sien pour l’embrasser.

« Je pense pas que serai en sueur à monter des meubles dans la fraicheur d’octobre. » Tu fais ressortir ta lèvre inférieure dans un pout très enfantin mais toujours aussi réussi. “Fais au moins l’effort pour l’adorable créature qu’est ta fiancée.” Tu te jettes carrément des fleurs au passage mais ça fait partie du jeu. Toutes les occasions sont bonnes pour lui rappeler que tu l’as laissé te mettre une bague au doigt. Ce n’est pas celle que Jordan aimerait mais… Qui sait. Peut être que ça te travaille l’esprit, mine de rien. Et t’aime bien aussi te répéter à toi même que tu as réussi à en arriver là. Avec quelqu’un. Fiancée. Pas seule la copine que l’on marie pour le fun ou celle avec qui on couche de temps en temps. Non, toi aussi t’as le droit à ton happy ending.

Et il commence avec ta main sous son haut que tu dévoiles avant de la faire prendre pour mieux être attirée contre lui. “Oh, hey, hi.” Tu murmures doucement en gratouillant son torse, le cou tordu vers lui alors que sa belle main vient tâter que la marchandise qu’il affectionne tant est toujours là. « My dick is telling me that I need a break from furniture assembling. » Tu mords ta lèvre. “Unbelievable. I think my pussy is saying the exact same thing.” T’es aussi bête que lui. Sa main sur toi puis ses lèvres, ça te suffit amplement pour l'entraîner encore plus fort contre toi pour vous lancer dans un ballet buccal digne d’un opéra, la musique étant tes petits gémissements et soupirs. Quand il faut se séparer pour respirer, tu perds pas de temps pour lui enlever son haut, et rapidement. Parce que t’as très très très envie et t’as pas non plus envie qu’il te stoppe dans ton geste cette fois ci, le fourbe. “Y’a un truc qui dit après l’effort le réconfort, nan ?” Tu demandes avec un sourire avant de l’entrainer de nouveau contre toi pour l’embrasser. T’as juste envie de lui. Maintenant, tout de suite, ici, là. Au cas où ce n'était pas clair.

“Fais au moins l’effort pour l’adorable créature qu’est ta fiancée.” Il est indéniable qu’elle est adorable là sous tes yeux. Ca te rend le coeur tout mou et t’as envie de l’étouffer sous ton amour. Tu fais claquer tes dents ensemble en la regardant droit dans les yeux comme tu le fais bien trop souvent. T’as envie de la manger oui oui, c’est exactement ça.

“Oh, hey, hi.” Et tu ne t’arrêtes pas là dans ton élan, elle est un petit peu bousculé quand tu l’attires à toi mais tu vois bien qu’elle apprécie l’initiative. « Hi… » Tu lui réponds sur le même ton avant de lui dire ce que ta queue t’a annoncé. “Unbelievable. I think my pussy is saying the exact same thing.” Ton sourire se fait encore plus large, très amusé. « Wow. I love synchronicities like that. » Vous êtes aussi stupide l’un que l’autre. S’en suit un joli baiser qui ne laisse aucun doute sur la suite de vos actions. A la première respiration elle est déjà en train d’enlever ton haut. “Y’a un truc qui dit après l’effort le réconfort, nan ?” Vous n’en avez pas fait beaucoup à ton goût mais oui, vous avez avancé et c’est déjà très bien. « Allons dans la chambre. » Parce que là y’a des marteaux des clous et plein d’autre trucs qui pourraient vous faire mal. Torse nu, tu prends son poignet pour l’attirer avec toi vers la porte et aller ensuite dans votre chambre pour consommer votre amour.

« Hi… »
« Wow. I love synchronicities like that. »

Vu comment ça se déroule, le trajet pris est clair et il n’est pas de faire le montage des meubles - mais plutôt le démontage de ta personne, huhu. « Allons dans la chambre. » T’aurais pu protester car t’as envie de l’avoir partout dans cette maison mais t’es tellement dans ton envie que tu fermes ta gueule pour le suivre avant d’être emportée par sa délicieuse personne toute entière sur toi.

De longues minutes après vos ébats qui t’ont ruiné toute capacité à pouvoir te remettre dans le bain du bricolage, t’es toute prélassée dans votre lit, à moitié sur Jordan dont tu caresses la peau du torse machinalement alors que ton nez est plaqué contre son épaule. Ça donne l’impression que t’es une addict qui a besoin de sa dose - et c’est totalement vrai. “Mmh, on est vraiment faibles.” Que tu murmures en souriant avant de déposer un baiser sur sa peau. Faibles l’un de l’autre, pas un pour rattraper le deuxième et comme c’est dommage, non. Tu finis par te détacher de lui car t’as besoin d’aller aux toilettes. Quand tu reviens, tu mets la main sur ton téléphone qui est posé sur la table de chevet tout en retournant contre ton fiancé. “J’ai deux appels en absence. Weird.” Du même numéro, c’est plutôt rare. Un message a été laissé donc tu l’écoutes, en haut parleur car t’as rien à cacher à Jordan. Un message vocal de la personne s’occupant de la revente de ton local - flemme de le faire toi même, hein - dont quelqu’un pourrait potentiellement être intéressé. “Oh. Shit.” Tu ne t’attendais pas que ce soit aussi rapide. Peut-être que t’avais encore un espoir que ça ne se fasse pas mais t’y es pas retournée depuis septembre. Tu fais la morte et c’est mauvais pour les affaires. Le plus tôt ça ne sera plus dans tes pattes, le plus tôt ça sera réglé. Tu réalises que c’était le dernier truc qui te reliait encore à Will. Même si oui, tu sais, les souvenirs resteront eux à jamais. “Bon et ben, cool.” Tu essaies d’être détachée mais c’est quand même une belle petite claque dans la gueule. Si t’avais pas eu ce local, t’aurais pas eu ces problèmes avec Alistair. Finalement, tes réticences du début étaient justifiées, t’aurais juste jamais pensé que ça aurait tourné comme ça. T’as jamais connu l’échec avant. T’aimes pas du tout.

La lumière du jour est bien descendu et il est certain que le reste de la journée ne va pas être productif vis à vis des meubles et de la maison. Tu as le temps et tu as aussi bien envie de mettre le nez dans ton ordinateur car ça te manque quand même de bosser. Tu n’as pas de gros projets en cours et ça c’est parce que tu n’as pas de stabilité depuis de nombreux mois. Tu commences à prendre contact pour début 2025. “ Mmh, on est vraiment faibles.” Quelle dit alors qu’elle est toute contre toi. Y’a un sourire sur ton visage. Elle n’a pas tort. « On est pas faible, on profite de la vie. » Tu rectifies en allant déposer un baiser dans ses cheveux.

Elle se défait de toi et tu tournes la tête vers elle en même temps afin de la mater sortir de la pièce dans la plus belle tenue. Celle d’Eve. “ J’ai deux appels en absence. Weird. ” Quelle annonce quand elle est de retour dans la chambre. Tu la regardes, attendent la suite des informations. Tu entends le message vocal laissé et tu hausses les sourcils. Le local. “Oh. Shit. ” Tu vois son air surpris et choqué même. “Bon et ben, cool. ” Tu te dis que c’est de voir la fin de ce chapitre aussi frontalement qui lui en met un petit coup. « Tu veux en parler ou tu veux que j’enlève la couette de sur moi pour être distraite par le magnifique corps qui ce trouve dans ce lit. » Très rare que tu te qualifies de la sorte car tu n’en crois pas un mot mais tu sais qu’elle aime ton physique donc tu joues la dessus. Et ça te fait toujours du bien de te remémorer qu’elle te trouve attirant. Vraiment.

« On est pas faible, on profite de la vie. » c'est bien vrai. “J'aime cet état d'esprit.” et toi tu profites aussi d'avoir ton fiancé près de toi, aussi nu qu’Adam, vivant, en sécurité, et ça, c'est un beau luxe aussi. Tu bénis chaque moment de quiétude que tu peux choper. Et ces derniers temps, tu les trouves parce que tu les provoques. L'herbe t'aide. Beaucoup. Autant voire plus que ton traitement.

« Tu veux en parler ou tu veux que j’enlève la couette de sur moi pour être distraite par le magnifique corps qui se trouve dans ce lit. » T'as un petit sourire car t'aime quand il pense comme toi. Quand il se met à ton niveau. Les paroles sont des paroles que tu aurais clairement dit. Et d'ailleurs, tu commences un peu à tirer la couette. “Mmh, je veux bien me laisser distraire.” alors que tu mords ta lèvre à la vue de son corps qui se dévoile avant que ta main se dirige vers son torse que tu tz mets à caresser. “Mais si je devais en parler… Je dirai que c'est une belle claque dans la gueule car je m'attendais pas à ce que ca soit vendu si vite. Enfin y a rien de fait pour l'instant mais…” tu tires plus la couette avec ta jambe car t'as envie d'être distraite par le beau corps de Jordan que t'aime pour deux et pour dix. Tu restes un moment collée contre son épaule, les yeux dans le vague avec ta phrase en suspens. “Je réalise le goût de l'échec. Je veux plus vivre ça.” tu murmures en te serrant contre lui. “Je remets tout en perspective. Comme la maison. Je croyais que trouver Elimbah à Bristol allait être une bonne chose… Et ben non.” tu soupires légèrement avant d'embrasser la peau de son épaule. “Au final, je m'en fous de tout ça. Le travail, la baraque, ça n'a pas d'importance. La famille, les amis, ça c'est important.” puis tu lèves ton visage vers le sien pour le regarder, ta main va caresser sa mâchoire tout en la tournant subtilement vers toi. “Toi, t'es important.” tu sens les battements de ton cœur aller stupidement plus vite quand vos prunelles claires se croisent. “Jor… I want you to propose.” WHAT?

“J'aime cet état d’esprit.” Tu es toujours là pour lui montrer le bon côté des choses car il y en a toujours. Absolument toujours. C’est ça qui t’a fait tenir la plupart du temps dans ta vie. Ca et la musique.

Birdie tire sur la couette un petit peu. “Mmh, je veux bien me laisser distraire.” Elle ne recouvre pas beaucoup de ton corps mais tu sais que c’est déjà bien trop pour elle. Elle vient caresser ton torse et tu vois qu’elle est pensive. Est-ce qu’elle va vouloir en parler quand même ? C’est évident qu’elle cogite là. Tu restes silencieux pour lui laisser le temps dont elle a besoin pour ses réflexions. “Mais si je devais en parler… ” Bingo. Et tu l’écoutes. “Je dirai que c'est une belle claque dans la gueule car je m'attendais pas à ce que ca soit vendu si vite. Enfin y a rien de fait pour l'instant mais…” Elle continue de tirer sur la couette doucement mais sûrement. Tu attends la suite du ‘mais’. Tu lui laisses tout le temps toujours alors qu’elle est à présent contre toi. “Je réalise le goût de l'échec. Je veux plus vivre ça.” Tes yeux se froncent car c’est clairement pas comme ça que tu vois l’échec de ton côté. “Je remets tout en perspective. Comme la maison. Je croyais que trouver Elimbah à Bristol allait être une bonne chose… Et ben non.” « Bird… » Car c’est pas de sa faute tout ça c’est le destin qui a été une pute. “Au final, je m'en fous de tout ça. Le travail, la baraque, ça n'a pas d'importance. La famille, les amis, ça c'est important.” « Faut pas que tu prennes tout ça comme un échec… » T’as d’autres choses à dire pour la rassurer mais elle n’a pas fini et sa main est sur ta joue. “Toi, t'es important.” Tu fais une petite moue adorable car ça fait toujours plaisir à entendre ça. “Jor… I want you to propose.”

Ton visage passe par plusieurs expressions consécutives. La surprise. L’incompréhension. Le choc. La surprise de nouveau. Tu repasses les mots qu’elle vient de dire dans ta tête. Jor… I want you to propose. Tu ne sais pas combien de temps passe avant que tu puisses sortir de ta torpeur. « Are you sure ? » Car tu ne l’avais pas du tout vu venir et tu sais pas si c’est pas juste parce qu’elle est contrarié par ce qu’elle appelle un échec. Elle a toujours été contre le fait de se marier et tu veux pas qu’elle fasse ça sans réellement le vouloir. « If you change your mind later it will break my heart. » Tu anticipes car tu sais l’effet qu’un retournement de situation pareil aura sur toi, même si elle t’aime dans tous les cas. Le mariage est trop important pour toi, c’est un immense symbole qui veut dire bien plus à tes yeux que juste le partage de tous vos biens.