(Nate) just a simple man

prénom(s) : Nathaniel. nom de famille : Shaw. âge : 43 ans. origines & lieu de naissance : 11 octobre 1981 à Bristol. statut civil ou amoureux : divorcé. emploi ou études : Ancien militaire. Membre de l’armée de terre britannique. Après une retraite anticipée, je reste militaire réserviste. Et j’ai lancé mon entreprise de garde du corps, dont je suis l’unique employés. orientation sexuelle : hétérosexuel. aspiration choisie : Born to be wild. faceclaim : Jensen Ackles.

Ton personnage a choisi une aspiration, autrement dit un souhait à long terme ou un but à poursuivre : que peux-tu nous dire sur ce qui l'anime ? Pourquoi cette aspiration et pas une autre, en quoi iel se retrouve dans celle-ci et en quoi cela influe aujourd'hui sur sa vie ?


Une évidence. Je dirai par ma nature, par mon travail, par la vie que je mène. Alors oui, le voyage est facile quand vous êtes militaires. L’aventure est presque naturelle dans ce genre de métier. Mais je crois que j’aurai tout autant voyagé si je n’avais pas emprunté cette voie. J’aime les sensations fortes, j’aime challenger mon quotidien. J’ai besoin de cette dose d’adrénaline, besoin que ce sois mouvementé. Depuis que je suis gamin, j’ai la bougeotte, je faisais partie des gamins qui sortait de la maison à peine le petit déjeuner avaler et qui revenait pour le dîner, seulement si papa et maman, venez me prendre par la main pour me ramener. J’aime Bristol, j’y ai grandi, j’y ai vécu et j’y vis toujours. De manière définitive, je ne me vois pas vivre ailleurs, mais je suis quasiment sûr que j’ai besoin de partir pour mieux revenir. C’est paradoxal, mais m’éloigner m’aide à apprécier d’autant plus mon chez-moi, mes habitudes, mon bar préféré où la supérette où je vais faire les courses.

Et c’est aussi quelque chose qui se traduit dans mon quotidien, dans ma vie privé. J’ai ma famille, ma cousine pour être plus exact. Elle est mon ancre, mon phare, la personne qui compte énormément. Mais à côté de ça, ma vie est faite de rencontre, différentes et variées. D’aventure, d’histoire vagabonde.

infos en vrac Dans cet espace que tu peux agrémenter comme bon te semble, sens-toi libre de renseigner autant d'anecdotes ou d'éléments d'histoire que tu le souhaites concernant ton personnage. L'idée est de se familiariser avec son caractère, ses passions et toutes les petites choses qui le rendent unique, mais c'est à toi d'estimer ce qui a réellement son importance, ici.

Maman institutrice. Papa militaire. L’enfance fut particulière. Une mère très présente, omniprésente peut-être. Souvent inquiète dû aux absences du père, en mission dans les différents coins du monde, en conflit. S’occuper de moi à sans doute été un exutoire pour elle. Et je peux le comprendre. Mon père, vice-amiral dans la Royal Navy, c’est le genre de père militaire cliché. Strict, autoritaire, pas un soupçon de sentiment. Et pourtant, ç'a fonctionné. Le contraste entre l’amour débordant de ma mère et la rigueur de mon père ont toujours bien marché. Pour moi, Nathaniel Shaw, dit Nate Shaw. Si ce n’est mon père, personne ne m’appelle par mon prénom complet. C’est à Bristol que je suis né, à Bristol que j’ai grandis, à Bristol que j’ai fait mes premières conneries. Car oui, j’ai toujours été le genre de gamin casse-cou. Respectueux, polis, mais qui a un talent inouï pour se fourrer dans des bourbiers pas possibles. Ayant horreur des injustices, j’ai souvent mis un point d’honneur à mettre mon nez où il ne fallait pas quand je jugeais ça nécessaire. Une sorte de mini justicier, même si à cet âge-là, j’étais plutôt vu comme le gamin constamment en retenu et non pas comme le futur Batman. Pas spécialement brillant, sans être bête, l’école et les études n’ont jamais été mon fort. Jusqu’à l’université en tout cas. En quelque sorte. Je me suis pris de passion par la théologie, une passion transmise par ma mère. Et si je pensais me destiner à des études dans ce domaine, un événement dramatique va bouleverser mes plans. Il n’est pas rare que les pères veulent que leurs fils marchent dans leurs pas. C’était le cas de mon père, il a toujours nourri l’espoir que j’entre dans l’armée anglaise. Et si j’ai suivi plusieurs stages militaires dès que j’ai été en âge de pouvoir le faire, l’idée de voyager et d’être loin des miens comme mon père, cette perspective, a été le plus gros frein à cette possibilité. J’ai dix-huit ans et mon père décède. De cause naturelle, mais c’est un coup dur. J’ai l’impression de ne pas avoir été assez proche de lui, de ne pas avoir été suffisamment à la hauteur. C’est à ce moment-là que je décide de me réorienter. J’entre dans la British Army, l’armée de terre britannique, en obtenant parmi les meilleurs résultats aux tests d’entrée dans l’armée. Il faut croire que les conseils de mon père ne sont pas tombés dans l’oreille d’un sourd.

On ne va pas se mentir, c’est là que les ennuie ont commencé. Parfait petit soldat, malgré mon jeune âge, je me suis démarqué par mes aptitudes et ma loyauté sans faille. Si bien que j’ai été déployé en mission alors que je venais tout juste de fêter mon 19eme anniversaire. Inconscient pour certain, téméraire pour d’autre. La vérité, c'est qu’être en sur un territoire hostile a été ma façon d’échapper à ma réalité, d’oublier l’absence de mon père. C’est dingue de se dire que cet homme que je n'ai pas vu si souvent que ça me marque par son absence dorénavant définitive. Mais c’est un mal pour un bien, je me démarque. Sur les champs de bataille, je suis un soldat émérite, doué, le genre que l’on suit sans trop se poser de question. Mais je n’en tire aucune fierté. Nous y reviendrons plus tard, mais j’ai obtenu bon nombre de distinctions au cours de ma carrière militaire. Je ne suis fier d’aucune d’elle. Je juge mon métier comme un mal nécessaire. Il faut des hommes capables de faire cette besogne, j’en fais partie, mais je n’en ai pas une haute opinion. Ma vie n’a d’ailleurs rien de bien enviable à ce moment-là. J’ai la vingtaine, je suis devenu lieutenant de ma section et mon existence se résume entre mes différentes missions et mes permissions. Des permissions qui me permettent de rester à Bristol, de profiter de ma famille, de ma mère essentiellement. C’est à ce moment-là que je la rencontre. Elle. J’ai cru avoir rencontré mon âme sœur. Vous savez, cet amour passionnel, cet amour fusionnel, cet amour tout feu, tout flamme. Mais ça, c’est le début. Les rumeurs disent que l’amour dure trois ans. Je ne suis pas d’accord, j’ai l’impression que le premier amour est éternel. On l’aime toujours, on revient toujours l’un à l’autre. Mais ça aussi, j’y reviendrai plus tard. Pour cette femme, j’ai fait en sorte d’être moins souvent déployé à l’étranger. J’ai 25 ans et les premiers problèmes pointe le bout de leur nez. Elle souhaite des enfants, je n’en veux pas. Elle aspire à une vie faite de voyage, mon métier ne le permet pas. Et surtout, j’ai passé des années à réaliser des choses parfois difficiles à supporter. Dans le feu de l’action, quand les missions s’enchaînent, on n'a pas le temps d’y penser. Mais le retour de flamme n’est jamais bien loin. Difficile de faire abstraction de certaines choses, de certaines images. J’ai trouvé le refuge dans bien des choses, mais pas auprès d’elle. Pourquoi ? Parce que j’ai toujours refusé de la mêler à tout ça. Ma façon de la préserver.

Puis, ma famille a eu besoin de moi. Rien n’est plus important que la famille. Je la ferai toujours passer avant tout et tout le monde. Avant moi y compris. Alexandra et sa mère font leurs retours à Bristol. Et il va de sois que je suis présent, prêt à les soutenir de la manière qu’il faudra. Les tensions sont palpables, entre celle qui est devenue ma femme et moi. Je ne demande d’ailleurs pas son avis lorsqu’il faut accueillir ma cousine, Alexandra à la maison lors de sa grossesse. Et je prends constamment le parti de ma cousine, peu importe qu’elle ait raison ou non dans les différents débats l’ayant opposé à celle qui partage ma vie. Et si l’on aurait pu croire que le départ d'Alexandra arrange les choses. C’est tout le contraire, je trouve refuge dans mon travail. Mon mariage n’est plus qu’une vague illusion, le vestige d’un passé pas si lointain, mais qui semble tellement loin. Je suis déployé au Moyen-Orient. Une mission qui aurait dû être anodine se transforme en un cauchemar. Le QG du campement militaire est pris d’assaut pendant deux jours et deux nuits. Des heures et des heures de sièges ou bon nombre de mes frères d’armes vont connaître une fin tragique. L’arrivée des renforts à des airs de miracles. Ces jours-là, j’étais persuadé que ça allait être la fin. La vérité, c’est qu’une partie de moi y est restée. Devant le choque d’un tel événement. L’armée anglaise décide de me ménager, moi et les autres survivants. Nous obligeant à suivre des thérapies. Si je me plie aux consignes, c’est la boisson qui s’avère être ma porte de sortie. Je ne me chercherai même pas des excuses concernant mon adultère. Découvert, il sera le dernier clou de mon mariage, actant par la même occasion un divorce logique et prévisible. La trentaine, doucement, mais sûrement remis de cette affreuse mission. Divorcer et l’ombre de moi-même, ou presque. Pour me reprendre en main, j’obtiens ma mutation sur le sol américain. Les États-Unis en alerte maximum suite aux différents événements, le personnel qualifié n’est pas de trop. Une manière pour moi, de retrouver Alexandra. Car quand tout va mal, quand je navigue dans l’obscurité la plus totale. Ma famille reste mon seul phare. Encore plus ma cousine, cousine dans les faits, mais une petite sœur à mes yeux.

Mais surtout, ce départ aux États-Unis est le moyen parfait pour fuir ma vie anglaise. Je ne le montre pas, je ne le dis pas, mais mon divorce m’atteint beaucoup plus que je ne l’aurai pensé. Peut-être que j’aurais dû rester en Angleterre, tenter de sauver les ruines de mon mariage pour le faire renaître de ses cendres. Une partie de moi l’aurait voulu, mais l’autre partie a eu peur, peur de s’aventurer sur ce terrain sans savoir où ça aurait pu mener. C’est sûrement ça le plus risible, je me suis retrouvé confronté à des hommes n’ayant pour but que de me faire du mal et c’est partir à la reconquête de mon ex-femme qui m’effraie le plus. Mon séjour en Amérique est tout de même une bonne idée. J’avais besoin de ça, j’avais besoin d’échapper à ma vie, d’être quelque part où je ne connais rien ni personne, ou presque. Seulement ma cousine. Affecter à La Défense du territoire, ça me permet de découvrir une autre facette de mon métier. Loin du terrain. C’est aussi là que j’ai commencé à dérailler, j’ai eu tendance à trouver refuge dans les soirées arrosé. Un point commun avec ma cousine. Et si mon côté protecteur fait que j’essaye de me montrer un minimum responsable pour son bien, la vérité, c'est que je sombre. Les aventures sans lendemain, les gueules de bois, le laisser aller, sont totales, complet. Et ça aurait pu être pire, ça aurait pu être largement pire. C’est un coup de téléphone qui va me tirer de cette chute dans le chaos total.

L’armée anglaise me demande de revenir au pays. Je suis déployé dans la foulée ou presque. Une mission d’un an, la première où je suis déployé en terrain hostile depuis ma dernière mission qui avait laissé beaucoup de trace. C’est en Afrique, dans des villages en guerre civile, que nous sommes envoyés avec la mission de rétablir, autant que possible, la paix. Une année longue et difficile, une année où bon nombre d’horreurs se sont déroulés sous mes yeux et ceux de mes frères d’armes. Une année entière ou quasiment sans permission, avec très peu de contact voir aucun contact avec le reste du monde, avec nos proches. Le retour en Angleterre fut une bénédiction totale. Pour service rendu, le gouvernement anglais m’offre une retraite anticipée. Quelque chose que je n’aurais jamais envisagé, avant cette dernière mission en tout cas. Après mûre réflexion, je prends la lourde décision d’accepter. Mais bien vite, je prends conscience que la retraite, la tranquillité excessive que ça offre, c’est trop pour moi. Trop tôt pour déjà tirer ma révérence. J’ai enchaîné quelques petits jobs, mécanicien, agent de sécurité dans différentes enseignes. C’est grâce à cette dernière expérience que je vais trouver ma voie en quelque sorte. Grâce à des connaissances, grâce à des contacts, je deviens Garde du corps. Ouvrant ma propre société, je vends mes services à qui en a besoin. Que ce soit homme politique ou célébrité, je me fiche pas mal de qui je dois protéger. Jusque maintenant, j’essaye de mettre un point d’honneur à ne tremper dans rien d’illégal. Les valeurs militaires sont particulièrement encrée.

Voilà où j’en suis. La quarantaine tout juste passé. Divorcé depuis plusieurs années, militaire à la retraite, reconverti en garde du corps. Un fort penchant pour la boisson que j’essaye de gérer. J’essaye de reprendre ma vie en main, je me suis inscrit sur les sites de rencontres. Impala81, oui l’originalité du pseudo, on repassera je vous l’accorde. Et je ne vais pas vous mentir, la technologie et moi, ça fais trois. Autrement dit, je passe plus pour le comique de services sur ce genre d’applications qu’autre chose. Mais ça a le mérite de me faire sortir, de me sortir de mon quotidien. Est-ce que je crois vraiment retrouver l’amour grâce à ça ? Je n'en sais rien, je ne me pose pas la question. Je suis arrivé à un âge où je me laisse vivre, et la vie me mènera bien où elle veut.

Njr (il)
prénom : Nicola. âge : 31 ans. pays : France. fréquence de connexion : 7/7. comment as-tu découvert Get Together ? disons que j’ai été un grand chanceux. type de personnage : inventé . multicomptes : pas encore. crédits : justjensenanddean. un petit mot pour terminer ? je vous aime.