(anwar) smells like white spirit

âge : quarante-deux ans, natif du 20 juin 1982. Un gémeaux, dont il possède les qualités, mais dont il a surtout hérité des défauts. origines & lieu de naissance : né à Lahore, dans la province du Penjab, au Pakistan. Il n’en garde que peu de souvenirs, et aussi peu d’attaches émotionnelles, tant la démission du père a marqué au fer rouge la peur de l’abandon avec laquelle il tente de composer depuis. Et si certains ont vite fait d’associer sa couleur de peau à l’étiquette de l’étranger, Anwar lui ne se sent rien d’autre que purement britannique. Une nationalité désormais acquise et un passeport qu’il tient comme un accomplissement personnel, au point d’en heurter parfois l’oncle tant attaché à leurs racines. statut civil ou amoureux : Séparé depuis plusieurs années de la femme qu’il a épousé en 1999, ils ne sont néanmoins toujours pas divorcés. Posez leur la question et ils prétendront que c’est une question d’assurance et de pension de veuf.ve hypothétique … La vérité, c’est que ni l’un ni l’autre ne semble prêt à apposer son nom en bas du papier qui officialisera l’échec à faire fonctionner leur couple. Rien qui n’empêche Anwar de vivre une vie de célibataire, preuve en est de ce deuxième enfant né d’une relation d’un soir, comme une preuve supplémentaire que l’homme n’apprend pas de ses erreurs. emploi ou études : Devenu père avant même d’avoir terminé le lycée et pu réfléchir à son avenir, Anwar est entré dans la vie active à peine majeur et a enchaîné divers emplois plus ou moins valorisants, jusqu’à passer un peu par hasard les aptitudes pour intégrer la police par le bas de l’échelle. Un hasard qui s’est contre toute attente transformé en vocation, le poussant à gravir les échelons jusqu’à son grade actuel : Detective Chief Inspector (DCI). D’abord simple patrouilleur en uniforme, il a par la suite intégré la brigade des stupéfiants et y a passé plusieurs années avant de bifurquer brutalement. Il panse désormais ses plaies à la brigade d’investigation criminelle, une drôle de façon d’aller mieux que de côtoyer chaque jour ce que l’humain a de plus mauvais. Parallèlement, Anwar est depuis deux ans le co-propriétaire du Majestic Horn, un club de jazz dont il a été client de nombreuses années et qu’un ami et lui ont eu la folle idée de racheter à sa fermeture. Leroy, son associé, en est le gérant principal, et Anwar y consacre quant à lui le temps libre qu’il ne passe pas au poste de police. orientation sexuelle : hétérosexuel sans jamais s’être même posé la question, il ne tient pas (plus) les femmes en haute estime mais est malgré tout incapable de résister à leurs atouts. aspiration choisie : Voyage & Aventure faceclaim : Riz Ahmed (my beauty prince)

infos en vrac [1] il est végétarien depuis presque toujours, ou plutôt depuis le jour où il a été assez grand pour comprendre que la viande dans son assiette avait été un animal avant … Encore enfant et déjà têtu comme un âne. [2] habitant d’Harbourside, il possède en plus de son duplex un voilier au mouillage à Pooles Wharf, baptisé “Borealis”. Certains s’offrent une moto pour leur crise de la quarantaine, Anwar lui a opté pour un bateau, dont la cabine lui sert par ailleurs de garçonnière lorsque ses rencards s’étirent jusqu’au matin. [3] il pratique la musique depuis tout jeune, et prenait déjà des cours de piano durant son enfance pakistanaise. La batterie est venue plus tard, à l’adolescence, de même que la plume et l’envie d’écrire ses propres textes – aujourd’hui il a abandonné la plume, mais pratique encore la musique dans un groupe amateur. [4] d’autres ont un chat ou un chien, Anwar lui a un perroquet. Un amazone vert nommé Hibiscus, raccourci en Ibis, et dont le talent principal tient dans le catalogue d’insultes que lui avait appris son précédent propriétaire. [5] il compte une impressionnante collection de casquettes, et possède un tiroir entier rien que pour elles dans sa penderie. Des casquettes à motifs, à slogans, certaines de plus ou moins bon goût … et gare à celui qui sous-entendrait qu’elles lui servent à cacher cheveux blancs et premières traces de calvitie. [6] ceux qui sont déjà montés en voiture avec lui vous souhaiteraient bon courage si vous étiez le prochain, et vous donneraient le choix entre faire une prière ou prévoir un sac à vomi “au cas où”. La police l’a déjà contraint à un stage de conduite après qu’il ait emprunté une voie piétonne à toute vitesse pour poursuivre un suspect, mais sans grande surprise … cela n’a pas changé quoi que ce soit. [7] l’argent que lui envoyait son père depuis enfant et qu’Anwar s’était toujours refusé à toucher, il l’a finalement utilisé pour financer l’emprunt ayant servi au rachat du Majestic Horn. [8] bien que de culture musulmane, Anwar se considère comme athée, non sans envier ceux dont la spiritualité semble les aider à ne pas voir la vie sous le prisme permanent du cynisme. [9] très attaché à ses deux enfants, il ne les élève cependant pas dans le but illusoire de les garder près de lui : il les veut indépendants, armés pour affronter la vie, et les vingt ans qui séparent l’aîné de la cadette lui donnent l’impression d’y parvenir avec moins d’angoisse et d’incertitudes. [10] au fond de ses poches, vous trouverez toujours des bonbons : c’est sa seule addiction, et la démocratisation des bonbons à composition vegan a fait de lui le plus heureux des gourmands.