Septembre 2024
Bristol

Caleb a un métier avec des horaires atypiques et si au début j'ai pu avoir du mal à me faire à ces soirées seule avec les enfants, désormais nous avons pris notre rythme avec les jumelles et Mael et je suis un peu plus organisée ce qui facilite le bon déroulement des soirées. Les enfants sont douchés, ils ont mangé et désormais ils jouent dans le salon, légèrement excités par l'annonce de la venue de leur tonton Nate. Il arrive à l'heure, huit heures comme je lui ai dis par sms et en entendant sa voiture se garer chez nous, j'ai une petite appréhension à l'idée de savoir les raisons de sa venue et de son sms. Il m'a dit que ce n'était rien de grave et si toute la journée j'ai pu éviter d'y penser, elle le voyant débarquer chez moi, j'ai un mauvais présentiment. Je le chasse de mon esprit bien vite en l'étreingnant pour le saluer et je n'ai même pas encore le temps de réagir qu'il se défends déjà. « Ca va bien, même pas de bonbons pour moi ? » Je rigole un peu, mais je suis plutôt soulagée qu'il m'ait écouté et qu'il ne soit pas venu avec une boite de 2kg de bonbons pour les enfants. « Et tu sais, pas besoin de b.o.n.b.o.n pour les exciter, ils sont impatients de te voir et je sens que le coucher va être difficile. » Surtout pour Lena qui a associé son tonton aux activités légèrement excitantes et énergiques. Lena est la première à courir vers Nate et c'est bien parce que je la vois débarquer que j'épelle le mot bonbon, mais si mon cousin n'a pas amené de bonbons, il n'est pas venu les mains vides et les enfants découvrent le contenu du sac en même temps que moi. « Tu sais qu'ils sont déjà ultra gâtés ? T'es pas obligé de leur apporter des trucs à chaque fois que tu viens, c'est une habitude qu'ils vont prendre après. » J'ai eu du mal à comprendre ça, j'ai les moyens de les gâter, beaucoup trop, mais Caleb veille et m'apprends à être mesurée, dans la vie mais aussi avec les biens matériaux. Mais ce cadeau fait plaisir aux enfants et étonnament ils arrivent assez facilement à chacun choisir sa peluche préférée et les filles repartent après avoir fais un bisou à Nate. « Je te préviens si tu offres des trucs bruyants à mes enfants, je viens une journée chez toi avec eux et tous les jeux bruyants qu'ils ont pour te le faire payer. » Je plaisante bien sur, quoique je serais capable de le faire et il est le sait.

J'invite Nate à entrer dans la maison, et c'est vers la cuisine que nous nous dirigeons. « Ce soir c'est petit pot pomme de terre, haricot. » C'est bien ce qu'il peut trouver dans notre frigo, mais c'est le repas de Mael ça. « Il a fait un magret un magret de canard. » Caleb cuisine, beaucoup mais c'est autant son métier que sa passion et il sait aussi comme moi je déteste ça et comme je suis nulle alors il n'est pas rare qu'il ait tout prévu pour les enfants et moi, alors oui, je ne vais pas pouvoir contredire mon cousin. « Oui je sais, j'ai pris le dernier homme parfait sur terre oui. » Caleb n'aime pas que je dise ça de lui, mais à mes yeux il est parfait, et bon courage pour trouver quelqu'un qui pourra prétendre l'inverse. « Tu devrais vraiment prendre des cours avec lui, il a beaucoup à t'apprendre. » Je taquine mon cousin un peu, mais si je l'aime énormément Nate, c'est pas une connerie que je lui dis. Mais beaucoup d'hommes auraient des tonnes de choses à apprendre de Caleb. Je ne suis pas objective, peut-être, mais c'est Nate qui l'a dit en premier. J'ai tiré le gros lot et je compte bien le garder. J'allume le four pour réchauffer le repas, selon les consignes de Caleb, interdiction de gâcher sa préparation en la rechauffant. Les filles sont dans le salon à jouer avec les peluches et leurs bébés, mais Mael revient vers nous et me tends les bras pour que je le prenne, ce que je fais et je vois qu'il a été cherché sa tétine. Il serre contre lui sa peluche en posant sa tête sur mon épaule et je sens à sa manière de sucer sa tétine qu'il commence à être fatigué, ce qui n'est clairement pas le cas des filles. « Je te propose qu'on attende que les petits soient coucher pour manger entre adultes et tu pourras me dire la raison de ta venue. Je te laisse avec les filles le temps de coucher Mael, ça va aller, tu penses pouvoir faire en sorte qu'elles ne s'excitent pas trop ? » Je ne doute pas de Nate, mais je le taquine un peu, laissant Mael faire un bisou à son oncle avant d'aller le coucher.
  

code by EXORDIUM. | imgs by tumblr | #d68e97

Septembre 2024
Bristol


Nate fait partie de ma vie, il a été, pendant un temps, la seule personne auprès de laquelle je pouvais me montrer telle que je suis. Faible, vulnérable, détruite. Il a prit soin de moi, il est venu me chercher à n'importe quelle heure quand j'ai eu besoin de lui, il m'a supporté, il m'a aimé alors que je faisais tout pour qu'il me déteste lui aussi finalement mais Nate est mon cousin. Le premier et le seul que j'ai appelé le jour ou j'ai appris la mort de ma mère. Depuis mes 16 ans, Nate est là quelque part autour de moi et je suis tellement heureuse de voir que mes enfants l'ont adopté et qu'il adore mes enfants. Et je sais aussi qu'il s'entends bien avec mon mari, Nate fait parti de la seule famille que j'ai et c'est important pour moi qu'il fasse partie de la vie de ma famille. Il gâte un peu trop les enfants, mais ça lui fait marquer des points auprès des jumelles, un peu moins auprès de moi. « Pas de b.o.n.b.o.n pour moi alors tu m'as acheté une peluche à moi aussi j'espère ? » Je le regarde avec un petit regard et je sais qu'à ce moment il pourra presque voir le regard de nos filles, avec quelques années de plus, que lui fait les beaux yeux pour obtenir un cadeau. Sauf que je n'ai pas vraiment besoin de peluches, les enfants non plus, mais que ce soit les filles ou Mael, ils ont adopté leur nouveau jeu, et un jeu pas bruyant, ce que j'apprécie.  « Guitare et piano, je suis certaine qu'on va y avoir le droit avec Lucy, elle fait tout comme son père. Mais je t'en supplie, ne montre jamais la batterie à Lena. » Parce que si Lucy a la patience de Caleb, Lena a mon côté un peu trop énergique et je pense que l'idée de taper sur des trucs qui font pleins de bruits pourraient vraiment lui plaire, pour le plus grand malheur de nos oreilles.

Il est là pour m'annoncer un truc, mais je ne sais pas encore quoi et tant que les enfants seront dans les parages, je sais qu'il sera difficile pour nous de nous poser pour parler mais je compte bien profiter du repas pour avoir un moment entre adultes même si Nate n'est pas toujours le plus adulte. « Euh parfois je me demande quand même. » Je le taquine et je lui fais même une grimace, et c'est l'effet Nate, je redeviens un peu immature moi aussi en sa présence mais ça fait du bien, c'est léger et j'aime ça. « Tout le monde adore Caleb, c'est normal, c'est le meilleur, mais pas touche c'est le mien. » Dès que je parle de Caleb, dès que je pense à lui, j'ai ce sourire sur les lèvres et le regard qui lui aussi change marquant le bonheur qu'il apporte dans ma vie et Nate est le mieux placé pour savoir à quel point Caleb a changé ma vie et à quel point il est primordial à mon bonheur. « Je ne juge pas les gens qui veulent rester célibataire, c'est un choix personnel, mais je ne pense que ce soit réellement ce que tu désires réellement non ? Tu es un grand garçon, je ne vais pas te dire ce que tu dois faire, mais même si tu t'es habitué au célibat est-ce que réellement le céliba t'a rendu heureux un jour ? » Je suis loin d'être la meilleure conseillère pour ce qui est des relations amoureuses. Oui je vis une belle histoire, une très très belle histoire même. Nate l'a dit, lui même, mais je sais que c'est grâce à Caleb que j'ai tout ça, et que sans lui, j'aurais encore réussi à trouver une solution pour tout détruire, donc mes conseils sont loins d'être infaillibles et je n'en ai pas vraiment donné à Nate, tout ce que je veux pour lui, c'est qu'il soit heureux finalement, en m'écoutant ou en s'écoutant peu importe mais qu'il soit heureux dans sa vie, c'est tout ce qui compte.

Mael met fin à notre discussion, c'est la joie d'avoir trois enfants dans ma maison, les discussions d'adultes ne peuvent pas durer très longtemps avec eux dans les parages et mon petit dernier semble montrer les signes de fatigue. Je laisse les filles avec Nate, non sans le prévenir avant de ne pas les exciter, chose à laquelle je crois peu, mais Nate me demande de lui faire confiance, et je lui fais confiance mais pas sur ça. Quoiqu'il fasse, je sais qu'il prendra soin d'elles et je monte à l'étage prendre un petit temps avec Mael. Un petit câlin, une petite histoire et Mael s'endort contre moi assez rapidement. Je quitte le calme de la chambre de Mael et je n'ai même pas encore descendue les marches de l'escaliers que j'entends déjà les rires de mes filles bruyants et ce que j'entends, et vois ne ressemble en rien à la définition de ne pas s'exciter. « Nathaniel Shaw. » Je l'appelle par son prénom entier et il sait que c'est rarement bon signe et je lui fais les gros yeux. « Oups, t'as fait une bêtise. Maman est pas contente, tu vas te faire gronder. » Je me retiens de rire devant la remarque de Lena qui regarde Nate en haussant les épaules, elle a reconnu ce regard et cette voix. « Lena a raion, va falloir revoir ta définition des mots. Mais puisque tu les as excité, tu vas venir avec moi les coucher, tu vas pas t'en tirer comme ça. » Les filles sautent partout, excitées par le moment de jeu avec Nate, et je dois les reprendre plusieurs fois pour qu'elles baissent le ton pour ne pas réveiller Mael. Il faut plusieurs câlins, et plusieurs histoires et un moment ou j'hausse la voix pour qu'elles finissent par comprendre que le moment de jeu est terminé et qu'il est l'heure de dormir. Le sommeil est long à venir, mais une fois le calme revenu dans la chambre, c'est avant qu'elles ne dorment toutes les deux que nous quittons la pièce pour nous retrouver entre adultes et ce n'est qu'en entrant dans la cuisine que j'ai un éclair de lucidité. « Oh putain, le magret.»  Moi qui avait respecté à la lettre les consignes de Caleb pour réchauffer le plat, j'ai oublié le plat dans le four et c'est à l'odeur avant même d'ouvrir le four que je découvre le carnage que j'ai encore réalisé. Pourtant il m'a déjà dit plus d'une fois d'utiliser le minuteur du four, mais j'ai encore oublié. « Bon, tu préfères du magret crâmé ou une pizza ? » Je le dis dépitée en sortant le magret du four. « Et dire que j'ai salivé devant les assiettes des filles en attendant le moment de pouvoir en manger, je suis un vrai boulet. » Et ce n'est qu'après avoir vérifié qu'il n'y avait rien à sauver dans le magret que je commande deux pizzas. « Bon maintenant que je n'ai plus rien à gâcher, tu vas pouvoir me dire la raison de ta venue ? Qu'est-ce que tu me caches ? » Parce que ce n'était pas pour venir manger le magret qu'il est venu, mais bien pour m'annoncer quelque chose alors j'attends.
  

code by EXORDIUM. | imgs by tumblr | #d68e97

Septembre 2024
Bristol

Je secoue la tête avant de réponse. « Tu pourras bien avoir 70 ans, je pense que tu auras toujours l'âme d'un gamin de 5 ans en toi. » Je sais que ce n'est pas vrai, et qu'il a vécu des choses et vu des choses qui font que son innocence et son âme d'enfant ne sont pas intacte en lui, mais j'aime sa légèreté, sa connerie aussi parfois parce qu'il m'aide à retrouver cette insouciance, à me comporter moi aussi comme si nous n'étions que des adolescents à se taquiner, et à se répondre par des grimaces. Ils ne sont pas beaucoup à pouvoir me faire me sentir ainsi, et si Nate en fait partie, Caleb est lui aussi de ceux qui peuvent me faire rire, me faire retomber dans une période de nos vies ou les responsabilités n'étaient pas aussi grandes et ou je n'avais pas autant de pression à gérer. Caleb est mon socle, mon repère, ma force, mon modèle, mon tout et Nate le dit. Il est tout à moi et je compte bien le garder près de moi. Hors de question de le partager, même avec Nate. « Désolée Nate de briser tes espoirs, mais tu n'es clairement pas son genre, il te manque quelques centimètres ici et là. » Que je lui dis en montrant mes deux seins du doigts et en riant un peu. Nate a un charme, il est séduisant, et il plaît, ce n'est pas moi qui le dit mais je le sais pour l'avoir vu un peu  dans sa période New Yorkaise. Mais je sais qu'aujourd'hui Nate est célibataire, et si j'en crois ce qu'il dit ça lui convient. Si c'est le cas tant mieux, parce que je veux juste qu'il soit heureux, mais je l'ai vu lui aussi au plus mal après sa rupture. Je l'ai vu partager sa peine avec moi, celle que seul un cœur brisé peut faire ressentir. Je l'ai vu me parler de l'amour, de Lottie, de ce à quoi il a renoncé par amour. Je sais qu'il mériterai de pouvoir être aimé, mais je ne peux pas savoir ce qu'il désire réellement. Je crois que même lui ne le sait pas réellement de toute façon. « C'est vrai oui mais si tu cherches pas, tu sais qu'elle va pas te tomber dessus, la vie c'est pas une comédie romantique, tu ne vas pas marcher dans la rue, sauver une inconnue qui tombera follement amoureuse de toi. Quoique c'est possible avec toi, mais tu es aussi doué que moi et tu la laisseras partir et tu finiras par regretter plus tard. » Je le dis avec légèreté et humour alors que je me moque autant des comédies romantiques que de la capacité de mon cousin à gérer ses histoires de cœurs. Et c'est à son tour de manier l'humour avec une remarque qui me fait secouer la tête. « Oh tu sais que la vie de couple, ça rends heureux tout les soirs. » C'est avec un sourire innocent que je lui dis ça, et je sais qu'il n'aura pas envie de plus de détails, en tout cas je n'ai pas envie de plus de détails de sa vie sexuelle.

Mael met fin à notre échange et c'est avec lui dans les bras que je monte à l'étage laissant les filles avec Nate. Il y a peu de personnes à qui je pourrais confier mes enfants. Les parents de Caleb sont en haut de cette liste mais dans cette toute petite liste, Nate a aussi une place parce qu'il est sans doute le second homme le plus important dans ma vie, après Caleb bien sur. Nate c'est mon cousin mais en réalité, il est plus comme un frère pour moi, celui qui a veillé sur moi même quand j'étais la pire des garces et que ma compagnie était tout sauf agréable. Nate m'a protégé, faut dire que c'est sa nature, fils de militaire, il l'est devenu lui même, un élément de sa vie que je n'aime pas énormément faut bien le dire, mais je sais qu'il ferait tout pour protéger les trois petits têtes bouclées que j'ai mis au monde et qui je suis sure m'ont sans doute détrôné dans le cœur de mon propre cousin. La preuve, il n'a même pas pensé à moi alors qu'il est venu avec des cadeaux pour chacun des enfants. Je ne lui en veux pas, pas du tout, et je suis plutôt ravie de voir cette relation qu'il a construit avec mes enfants. Lena est sans doute par le caractère la plus proche de Nate, son côté intrépide, et aventureux semble coller parfaitement avec celui de son tonton, mais chacun des enfants semblent avoir adoptés Nate et je sais que la réciproque est vrai, il suffit de voir Nate avec eux, et de les voir avec lui. Sauf que je lui avais expressément demandé de ne pas les exciter, pas avant le couché mais c'est peine perdue et quand je les vois faire l'avion dans le salon et que j'entends les cris et les fou rire, je sens que le couché sera bien difficile. « Oui, oui toi tu ferai mieux de m'écouter, si tu veux pas que je te gronde plus. » J'essaye d'être crédible mais c'est difficile parce que c'est Nate et que finalement il n'a rien fait de mal, mais les filles sont excitées et je sais que le couché ne sera pas simple, lui ne le sait pas encore. Et il en rajoute une couche avec sa remarque, qui j'avoue me fait rire, mais en guise de réponse je viens juste frapper mon poing contre son épaule tout en nous dirigeant vers la chambre des filles pour réussir à les coucher et les endormir.

Ca nous aura prit plus de temps que prévu et c'est en entrant dans la cuisine que je découvre que ce temps passé avec les filles, fut un temps en trop passé dans le four pour le magret. Je vous jure que je le fais pas exprès. Je le sais pourtant, je vis avec un chef étoilé qui a tout tenté pour que je progresse en cuisine et si j'ai fais des progrès, je reste toujours aussi tête en l'air et capable de telles boulettes. C'est un domaine que je maitrise pourtant, le réchauffage des plats c'est le seul truc en cuisine que je sais normalement bien faire, mais là vu l'état du magret c'est un bel échec. Nate semble prêt à le manger quand même mais l'odeur, le visuel me suffissent pour ne pas avoir envie de tester le goût. Tout est cramé et à défaut d'un magret, ce sera une pizza que je vais proposer à manger à mon cousin. Beaucoup moins bon c'est sur mais plus sur pour lui. Les pizzas commandées, les enfants couchés, je l'invite à s'installer et je le questionne sur les raisons de sa visite aujourd'hui. Il semble hésiter et avant même qu'il n'ait répondu je fronce les sourcils parce que je le connais et il n'est pas le genre à tourner autour du pot. Et là les mots sortent de sa bouche et mes sourcils se froncent encore un peu plus, preuve que l'information me parvient mais qu'elle ne me plaît pas. Pas du tout. Que Nate parte en mission humanitaire ça ne me choque pas en soit, et ce n'est pas vraiment ça le problème d'ailleurs. Mais c'est bien la destination le problème et le temps que je traite l'information voilà qu'il me parle de sauces piquantes. Je soupire et je le regarde. Un regard qui laisse transparaitre la colère et surtout la peur que je ressens à cet instant précis. « Attends tu as bien dis Namibie ? Tu crois pas qu'une fois dans ce Pays c'était déjà assez ? » Il a failli mourir la bas. Il a failli perdre la vie, il en a juste perdu son mariage, sa sérénité, sa santé et son sommeil, ce qui fut déjà un lourd prix à payer. Je l'ai vu à son retour de Namibie et de tous les Pays ou il pouvait faire une mission humanitaire, il fallait que ce soit là bas. « Je croyais que tu arrêtais de te mettre en danger ? Tu quittes l'armée pour retrouver la bas, qu'est-ce qui ne va pas chez toi ? » Pourquoi il faut qu'il fasse cette mission ? Je n'aime pas son métier, je ne l'ai jamais aimé et aujourd'hui à nouveau j'ai l'impression de devoir lui dire aurevoir, juste au cas ou. Parce qu'on sait quand il part, mais on ne sait jamais quand il revient, et surtout s'il revient. « C'était pour ça que tu voulais venir, pour me dire que tu t'en vas ? » Ba oui, c'est logique non ? Mais je ne veux pas moi et je crois que j'aurais préféré qu'il me l'annonce par sms. Non c'est faux, mais je n'aime pas ce que je ressens, je n'aime pas me sentir comme ça, et je n'aime pas l'idée de devoir le savoir loin et en danger et je sens bien que ma réaction risque d'être démesurée mais je n'y peux rien. Nate est le seul membre de ma famille que j'ai, ou plutôt que j'aime et je ne peux pas le perdre.
  

code by EXORDIUM. | imgs by tumblr | #d68e97