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(Caele#15) pardonne-moi, mais mon bonheur c'est toi.

2 participants
Adèle Shephard
le soleil après la pluie
Adèle Shephard
le soleil après la pluie


PERSO
Présence  :
présent(e)
Âge  :
vingt-cinq ans
Date de naissance  :
26/12/1999
Surnom(s)  :
Addie souvent.
Polaroid :
(Caele#15) pardonne-moi, mais mon bonheur c'est toi. Bde258168d741fe59a2e528ee0854b5eabba2507
Statut  :
il est le risque que je veux prendre...
Orientation sexuelle :
hétérosexuelle
Métier  :
agente immobilière depuis 2021, et bénévole au refuge animalier depuis ses seize ans.
Adresse  :
elle vit en colocation avec Carl & Chelsea - et l'entente avec cette dernière est bien plus difficile qu'elle ne l'aurait imaginé. Keefe, le petit frère de Carl est venu compléter le tableau.
Les petits détails  :
pétillante, entière, elle n'aime pas la solitude et parle beaucoup trop - elle a trois frères dont un décédé depuis 2022 - ses parents ont eu un accident de voiture quand elle était petite - elle fait du bénévolat pour le refuge animalier de Bristol - elle adore la période de Noël et la Saint Valentin - elle a eu un cancer et des soins de 2019 à 2021 - elle est sportive, et ne parvient jamais à rester en place -
Pronoms du perso  :
elle
Warnings  :
maladie (cancer) - décès (parents+frère) - déception amoureuse - voyages humanitaires (suite à des catastrophes naturelles) - course automobile
Code couleur rp  :
Addie ne sait pas se taire en #9E1E05
Intervention pnj  :
oui
Liens & sujets  :
(Caele#15) pardonne-moi, mais mon bonheur c'est toi. Q6u1
CAELE
125613141516

(Caele#15) pardonne-moi, mais mon bonheur c'est toi. Ye0m
SHEPHARD
11213

(Caele#15) pardonne-moi, mais mon bonheur c'est toi. 65ef60a7bb932233cf67b6c264fd3440a75ec6e2
TIM
1


(8/6) Caleb #2Coloc #3Yael #1Tim #1Cody #13Carl #15Asso #1Laurie #1

(EVENT 5/5) Bowie #1Carl #16Tessa #1Mary Gail #1Psalm #1

(SMS) ✓✓ KeefeCodyCarlBirdieTessa

Préliens attendus  :

Sujets terminés  :
Carl #13Carl #14Cody #12
Messages  :
750
Pounds  :
3640
Date d'inscription  :
25/08/2024
Disponibilité rp  :
disponible pour de nouveaux sujets
Préférences rp  :
généralement entre 500 et 1000 mots, je peux cependant dépasser les 2000 suivant les feels du moment et du RP. cela dit j'évite d'abuser de la longueur si en face de moi, la personne a tendance à faire des RP plus court. Troisième personne du singulier, au passé ou au présent.
Concernant l'ordre, j'essaye de ne pas trop abuser mais je ne sais pas faire dans l'ordre de réponse, il peut m'arriver de faire passer avant un lien important pour mon personnage ou un de mes PL, quand bien même j'essaye de me soigner et de ne pas en abuser.

Genre irl  :
Féminin
Faceclaim  :
Ella Purnell
Multicomptes  :
Mason Bradford, le basketteur à la dérive & le morveux Logan Reyes
Crédits  :
(c)whereischarlie (ava) - runespack (gifprofil) crackshipandcrap (gif Tim) - (c)ladyfame (ub)
IRL

https://gettogether.forumactif.com/t135-adele-l-envie-de-vivrehttps://gettogether.forumactif.com/t690-addie-le-petit-coeur-a-la-trainehttps://gettogether.forumactif.com/t1172-adele-shephard

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 «  pardonne-moi, mais mon bonheur c'est toi »  coeur  @Carl Flanagan & Adèle Shephard.


TW cancer, maladie coeur


Adèle avait eu le temps de se remettre de ses émotions. La veille, elle avait eu son rendez-vous à l'hôpital comme toutes les années, et si elle avait eu une bonne nouvelle des soignants : sa maladie n'est pas encore revenue, il s'est passé quelque chose dont elle se serait bien passée. Assise dans le couloir en attendant ses résultats, elle est tombée sur Carl, son petit ami. Très inquiète de la suite des événements, elle a tenté de noyer le poisson dans l'eau avant que finalement Carl ne découvre une vérité visiblement trop dérangeante pour lui : elle n'a jamais su ménager ses proches concernant sa maladie quand elle-même ne l'a jamais été aussi. Adèle Shephard a survécu à une grave maladie qui aurait bien pu lui retirer la vie : un cancer. Elle n'en parle pratiquement jamais, Adèle parce que c'est pour elle synonyme de souffrance. Et elle n'a pas pu rentrer dans les détails, que Carl s'est montré trop distant, presque méchant avec elle. Jamais elle n'aurait imaginé une seule seconde que son comportement serait ainsi : elle a toujours vu Carl comme quelqu'un de calme, d'attentionné, de profondément touché par ce qui l'entoure autour de lui. Et elle a eu l'impression d'avoir un autre homme devant elle, il était paniqué à l'idée qu'Adèle ait été malade comme si elle pouvait y faire quelque chose. Comme si elle pouvait le contaminer ou finalement, elle ne sait pas trop les raisons qui ont poussé Carl à agir ainsi. Mais Adèle a été profondément touchée et Cody comme toujours, est venu à sa rescousse. C'est la raison pour laquelle, elle voudrait se tenir loin de l'Irlandais, peut-être le temps que tout se tasse. Elle a toujours été très anxieuse avant ses rendez-vous parce qu'elle a conscience qu'elle a bien plus de chance que n'importe qui d'autre que sa maladie puisse revenir. Et probablement que lorsqu'elle aura épuisée toutes les secondes chances que la vie décidera de lui offrir - elle ne pourra plus être sauvée. Elle en a conscience et c'est la raison pour laquelle elle n'en parle jamais. Qu'elle garde ses craintes pour elle maintenant qu'elle est seule face à la maladie. Maintenant, qu'elle a perdu son repère, ne voulant pas inquiéter davantage Cody - pour la veille tout est loupé. Depuis la veille au soir, la Shephard ne donne plus signe de vie à Carl, elle a volontairement coupé son téléphone et ne le rallumera qu'au petit matin après avoir broyé du noir toute la nuit. Et vraiment très peu dormi.

Ce matin-là, Adèle se réveille de son sommeil à cause de la lumière qui rentre dans sa chambre. Son doudou d'enfance n'est jamais bien loin, c'est lui qui lui a tenu compagnie, à défaut de ne pas avoir eu son petit ami auprès d'elle. Carl lui manque, c'est indéniable et si elle est parvenue à se calmer depuis la veille, il ne reste pas moins que la situation reste critique, et qu'Adèle n'est pas prête à faire face à cette journée, restée dans ce lit serait à ses yeux la meilleure chose à faire - mais impossible avec un autre Shephard dans les parages et avant qu'il ne rapplique dans sa chambre, elle préfère prendre les devants en se levant et en partant le retrouver. « J'ai eu Carl hier soir, tu lui manques, il aimerait en parler avec toi. Fais attention à toi petite crevette. » À peine eut-elle le temps d'apparaître dans la cuisine et de se servir un café, que Cody lui demande comment la nuit s'est passée et lui parle de Carl. « Je dois lui envoyer un message tout à l'heure, j'aimerais profiter qu'il soit absent pour récupérer un sac avec quelques affaires. » Fuir. C'est ce qu'elle sait faire de mieux non ? Ne pas être confrontée à sa maladie et à ce visage dégoûté qui lui a offert à l'hôpital serait quelque chose qu'elle risque d'envier pour un moment quand bien même, elle ait conscience qu'une discussion est plus que nécessaire. « Je sais ce que tu penses, Cody, j'aimerai un peu de temps avant de confronter ses mots et son regard. »  Elle soupire, pour Adèle, il n'y a aucun doute de ce que pourrait lui offrir Carl Flanagan si elle venait à le croiser là tout de suite. De l'indifférence et du dégoût et elle n'a certainement pas besoin de ça, aujourd'hui. Elle finit par échanger quelques messages avec son petit ami ou ce qu'il en reste : juste un nom, avant de partir de la maison familiale pour retrouver l'appartement où elle réside depuis juin 2023 avec Chelsea et Carl. Le calme environnant de l'appartement ne fait aucun doute qu'il n'y a aucune vie dans ses pièces et finalement elle referme la porte d'entrée, se dépêchant de rassembler les quelques affaires dans le salon avant que sa main n'empoigne la poignée de leur chambre. La sienne et celle de Carl avant de s'arrêter net devant la silhouette de son petit ami, elle manque de respirer et sursaute. « Carl ? » Elle hésite et après quelques secondes où la jeune femme reste interdite, immobile, elle se décide à rentrer dans la chambre en refermant la porte derrière elle. Au cas où Chelsea ou Keefe serait dans leur chambre, se montrer en spectacle n'est vraiment pas un truc plaisant pour elle. « Je croyais que tu avais cours... » Et connaissant le destin, ce dernier aurait été capable pour les remettre sur le même chemin, de faire en sorte que le cours de Carl ne se fasse jamais ? Rien ne prédestinait qu'à la suite du speed dating, Carl et Adèle se retrouvent. Et pourtant, elle est devenue sa colocataire aussi dingue que ça puisse être. Alors, Adèle est certaine que le destin n'aura jamais dit son dernier mot les concernant. « Je rassemble mes affaires rapidement et je retourne chez Cody. Tu n'auras pas besoin de supporter ma présence trop longtemps. » Et pour accompagner ses paroles, la jeune femme part d'un côté et d'un autre de la pièce en prenant soin de ne pas croiser son regard. C'est tout ce qui lui importe à cet instant. Pourtant, détruire cette distance, elle en crèverait pour le faire.

siffle side eye

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Carl Flanagan
STAFF l'agonie des utopies
Carl Flanagan
STAFF l'agonie des utopies


PERSO
Présence  :
présent(e)
Âge  :
23 années d'errance et de désillusions.
Date de naissance  :
04/01/2001
Surnom(s)  :
Carlito ou le weirdo sur les réseaux mais juste, épargnez-lui Carlyle.
Polaroid :
(Caele#15) pardonne-moi, mais mon bonheur c'est toi. 6kUhg0k0_o
Statut  :
il n'a plus à rougir de regarder Adèle avec les yeux en coeur ni à contenir son envie de l'embrasser car il peut enfin le dire : oui, il a une petite amie (pincez-le très fort, il croit encore rêver)
Orientation sexuelle :
les filles, c'est joli les filles, et c'est encore mieux quand il en rencontre une qui veut bien de lui.
Métier  :
valet de chambre plutôt maladroit au prestigieux Waldorf Hotel, il vient de reprendre ses études pour entamer un Bachelor en Mathématiques d'une durée de 3 ans – respire Carl, ça va aller.
Adresse  :
#41 Old Temple Street (BCC), la colocation s'éternise avec Adèle, Chelsea et son frère Keefe.
Les petits détails  :
irlandais à l'accent imperceptible ☆ famille disloquée dont il est le chat noir : père déserteur, mère mélancolique depuis sa naissance remariée avec une brute et frère victime d'un accident par sa faute (il parait) ☆ prêt à tout pour exister dans la vie de son père ☆ prisonnier du one-itis pendant des années, il tente d'en sortir à grand coup de thérapie ☆ une sombre réputation lui colle à la peau depuis que ses pratiques de stalker ont été dévoilées à la télévision ☆ victime de maltraitance infantile de ses 9 à 18 ans ☆ zéro confiance en lui et une paranoïa de tous les instants, rempli de doutes et de contradictions.
Pronoms du perso  :
il
Triggers  :
cruauté animale.
Warnings  :
maltraitance infantile, cyberstalking, autodépréciation & self-body shaming, psychothérapie, abandon, troubles obsessionnels, cyberharcèlement, prostitution (client), mention d'agression physique.
Code couleur rp  :
seagreen ; mediumseagreen
Intervention pnj  :
oui
Liens & sujets  :
(08) nova #1willow #1keefe #1coloc #3kieran #1mina #1 (event)adèle #15adèle #16 (event)

(Caele#15) pardonne-moi, mais mon bonheur c'est toi. 6b62860ebcec02471ac04a488b05b479b1871c92
flanagans : keefe #1 & kieran #1 ☆ can we work it out ? can we be a family ? i promise i'll be better, mommy i'll do anything, daddy please don't leave. i ran away today, ran from the noise, ran away. don't wanna go back to that place, but don't have no choice, no way. it ain't easy growin up in world war III.

(Caele#15) pardonne-moi, mais mon bonheur c'est toi. Fv4d
caele #15 & #16 ☆ and if somebody hurts you, i wanna fight, but my hand's been broken one too many times. so i'll use my voice i'll be so fucking rude, words, they always win but i know i'll lose. and i'd sing a song that'd be just ours, but i sang 'em all to another heart. and i wanna cry, i wanna learn to love, but all my tears have been used up. ☆ 124561314

(Caele#15) pardonne-moi, mais mon bonheur c'est toi. Bf856136892d2140a296a4fad242cb753ea18710
calsea #6 ☆ it must have been cold there in my shadow to never have sunlight on your face. you were content to let me shine, that's your way, you always walked a step behind. did you ever know that you're my hero, and everything i would like to be? i can fly higher than an eagle cause you are the wind beneath my wings.

(Caele#15) pardonne-moi, mais mon bonheur c'est toi. Cac8da6cd042ff02da5b98191018bdd33488f0e7
carlina #1 ☆ i didn't want to be the one to forget, i thought of everything i'd never regret. a little time with you is all that i get, that's all we need because it's all we can take. and we will never be alone again, 'cause it doesn't happen every day. kinda counted on you being a friend, can i give it up or give it away ?

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willow #1 ☆ oh, who is she? a misty memory, a haunting face, is she a lost embrace? a mystery, oh, who is she? I call her name across an endless plain, she'll answer me where ever she may be. immortal she, return to me.

(Caele#15) pardonne-moi, mais mon bonheur c'est toi. 83ae9429e28a9bd8516966d49394d468b743fe47
nova #1 ☆ so no one told you life was gonna be this way, your job's a joke, you're broke, your love life's doa. it's like you're always stuck in second gear, when it hasn't been your day, your week, your month or even your year. but i'll be there for you, 'cause you're there for me too.

Préliens attendus  :
sujets futurs : desmond

préliens à venir
psychologue clinicien(ne)
› house of secrets (télé-réalité) ‹

(Caele#15) pardonne-moi, mais mon bonheur c'est toi. 83ea9080b010f8d73674c457bc6087f9c854485f
naomi ☆ running fast through a fairy tale, dark woods, starless night. feel cold air in my lungs, full moon, you follow me. pierce me like an arrow, beneath the blanket of night, longing for flight. when u fall into me it feels so sweet, like dreaming. press yourself into me, let me feel your breathing.

Sujets terminés  :
(2024) adèle #13chelsea #6cody #1adèle #14

(nostalgie) adèle #1adèle #2adèle #4adèle #5adèle #6

(Caele#15) pardonne-moi, mais mon bonheur c'est toi. Mk1s

Messages  :
1028
Pounds  :
2480
Date d'inscription  :
25/08/2024
Disponibilité rp  :
disponible pour de nouveaux sujets
Préférences rp  :
mes réponses tournent autour de 800-1500 mots en moyenne, tout comme il m'arrive de faire beaucoup plus. je suis généreuse mais je m'adapte aussi à mes partenaires ☆ j'écris à la troisième personne du singulier et au présent ☆ dialogues en français principalement ☆ je ne m'impose pas d'ordre de réponse et privilégie mes intrigues importantes, ce qui ne m'empêche de répondre à tout le monde dans des délais équivalents ☆ je me laisse volontiers tenter par les rp flashbacks et les univers alternatifs, n'hésitez donc pas à m'en proposer ♡
Genre irl  :
Féminin
Faceclaim  :
fionn whitehead.
Multicomptes  :
eddie yang (ft. lee know) & mickey reeves (ft. abel tesfaye)
Crédits  :
@homemade (avatar) & @pickers (gifs), @bleeding-light (gif caele), @keroppigifs (gif willow) VAW. (dessin)
IRL

https://gettogether.forumactif.com/t150-carl-merry-crisis-and-happy-new-fearhttps://gettogether.forumactif.com/t208-carl-one-thousand-lonely-stars-hiding-in-the-coldhttps://gettogether.forumactif.com/t213-carl-flanagan-instagramhttps://gettogether.forumactif.com/t259-carl-flanagan


☾ pardonne-moi, mais mon bonheur c'est toi
@Adèle Shephard ☆ CARL FLANAGAN
gifs by (c) lomapacks et (c) harley


10/2024 #41 Old Temple Street, coloc'

tw : cancer, maladie

S'il ne craignait pas de se déclencher une crise sans précédent qu'il mériterait pourtant, Carl serait sûrement en train de se taper la tête contre un mur sans discontinuer depuis la veille. Dire qu'il s'en veut d'avoir eu cette réaction à l'hôpital est un euphémisme, il est en réalité exaspéré par sa propre personne et ne peut que comprendre Adèle lorsque celle-ci préfère fuir chez Cody plutôt que de rester une seule seconde dans cet appartement avec lui, car n'a-t-il pas été le pire des petits amis ? N'a-t-il pas manqué de la soutenir quand il aurait dû le faire sans même réfléchir ? Carl aurait un paquet d'adjectifs à accoler sur lui-même après cet épisode et tous en disent long, très long sur la haine qu'il se voue pour avoir laissé ses pensées les plus sombres envahir un moment qui était déjà bien assez compliqué pour Adèle. Apprendre pour sa maladie a éveillé les pires peurs en lui mais son historique familial et ses convictions très ancrées ont altéré son jugement, il le sait. L'hôpital lui rappelle l'accident de son frère, dont Carl s'est toujours senti responsable, et la maladie le renvoie à l'état irrécupérable de sa mère, que le garçon s'était imaginé guérir tout petit déjà. Le point commun de ces deux tragédies n'est autre que lui, personne n'a jamais tenté d'effacer cette idée de son esprit et son beau-père s'est même assuré que Carl grandirait avec celle-ci. Que toute sa vie, il se sentirait comme le parfait chat noir causant le malheur tout autour de lui, ce qu'il s'est imaginé répandre également autour de sa petite amie. Il n'a pourtant pas le pouvoir de faire renaitre le moindre cancer Carl, mais il parvient malgré tout à le croire et à se torturer avec de telles pensées. Ce qu'il voudrait, c'est avoir une chance d'expliquer à Adèle ce qui lui a pris pour qu'à défaut d'obtenir son pardon, Carl puisse poser des mots sur ce qu'il ne lui a encore jamais dit. Ce n'est sans doute pas ce qui la fera revenir, malgré la reprise de dialogue par message lui redonnant un infime espoir, mais il ne peut pas passer un jour de plus loin d'elle ni vivre avec l'idée que la Shephard puisse croire que le problème vient d'elle. Il ne lui reproche pas d'avoir été malade, il ne lui reproche même rien en vérité, car elle ne pouvait pas deviner en lui dévoilant cette page de sa vie qu'elle appuierait sur ses points les plus sensibles. Carl n'en a jamais parlé, lui-même se trouvait après tout dans cet hôpital quand bien même il s'en sentait forcé, et sa petite amie ne désirait rien d'autre que se montrer transparente avec lui. Ce qu'il regrette le plus, c'est de l'avoir abandonnée au beau milieu d'une révélation qu'il devine avoir été éprouvante, et de s'être muré dans la distance puis le silence quand elle aurait eu besoin d'entendre que tout cela ne change rien. Cody doit avoir raison, il n'est qu'un garçon profondément lâche et stupide et bien sûr, Adèle mérite cent fois mieux. Aussi persuadé soit-il de ne pas avoir été à la hauteur, Carl ne peut pourtant pas se résoudre à la perdre ni à rester plus longtemps loin d'elle car au-delà de son besoin de s'expliquer, rien n'est plus éprouvant que d'en être séparé. Tout lui manque, de son sourire à son odeur en passant par la douceur de sa voix, et c'est ainsi que le garçon réalise qu'il n'avait pas passé une seule journée sans elle depuis plus d'une année.

Mais si une information ne risquait pas de lui échapper, c'est bien le fait qu'Adèle ait prévu de passer chercher quelques affaires lorsqu'il serait en cours ce matin. Carl n'a alors pas à cogiter bien longtemps pour décider qu'il sèchera l'université pour une fois, même si ce n'est pas très judicieux quelques semaines seulement après sa rentrée. Ce n'est même pas sérieux du tout, oui, mais il ne pourra jamais suivre normalement ses cours en sachant que sa petite amie est de passage à l'appartement alors que la voir comme lui parler relève quasiment de l'impossible. C'est sa chance de l'intercepter, sa chance de se retrouver rien qu'avec elle alors que Chelsea et Keefe s'apprêtent de leur côté à rejoindre leurs cours respectifs – en temps normal, il va sans dire que Carl les aurait suivis. Il est donc celui qui ne passe pas la porte d'entrée ce matin-là, restant à la place enfermé dans sa chambre en attendant le moindre signe qu'Adèle pourrait lui donner. Elle doit passer, Carl se raccroche fermement à cette idée et ne peut pas imaginer que ses plans puissent avoir changé. Des plans dont le garçon n'était pas censé faire partie, c’est vrai, mais la Shephard ne va pas tarder à se rendre compte que son envie d'étudier ne tient à rien quand elle n'est pas là. C'est elle qui le motive, elle qui le pousse à croire en lui, et elle qu'il espère bien rendre fière le jour où il tiendra entre ses mains son précieux diplôme. Pour ça, il faudrait déjà qu'Adèle ne tire pas un trait net sur lui et le son de clés tournant dans la serrure lui indique que celle-ci est officiellement présente dans cet appartement avec lui, de quoi l'amener à retenir son souffle si elle doit passer la porte de cette chambre d'un instant à l'autre. Plusieurs secondes s'écoulent sans que rien ne se passe, et finalement Adèle apparaît dans son éclat habituel, même s'il ne décèle pas l'ombre d'un sourire sur ses lèvres. « Carl ? » Ce n'est peut-être pas une très bonne surprise mais le garçon se redresse sans attendre pour se hisser sur ses deux jambes, son regard tentant de capturer celui d'Adèle pendant que ses mains tremblent déjà derrière son dos. « Je croyais que tu avais cours... » Il aurait dû s'y rendre en effet, mais Carl a fait le choix d'être un mauvais élève ou tout simplement un garçon incapable de reprendre le cours de sa vie sans provoquer ce moment avec elle. Il hausse alors doucement les épaules, et avoue : « J’étais censé, mais j’ai pas été. » Ce qu'il se retient de préciser tant cela semble évident, c'est qu'il ne pouvait pas y aller et prendre le risque de la rater. Au diable ses mathématiques, au diable ses formules, Carl s'en fait actuellement pour son couple plus que pour quoi que ce soit d'autre. « Je rassemble mes affaires rapidement et je retourne chez Cody. Tu n'auras pas besoin de supporter ma présence trop longtemps. » Sur ces mots, Adèle se met à la recherche de différentes affaires dans la pièce et cela sans le regarder. Carl le sait, il ne peut pas rester les bras croisés ni silencieux face à de telles paroles, et c'est ce qui le pousse à se déplacer vers elle sans même réfléchir. « Non arrête.. » il souffle d'une voix à peine audible, son corps se mouvant vers le sien dans l'espoir que cette fois, sa petite amie lui accorde au moins un regard. Il pourrait prendre sa main comme il le désire mais se l'interdit, incertain quant à la façon dont ce geste et tant d'autres seraient reçus. Ce n'est pas l'envie qui lui manque de la toucher, pourtant. « Ta présence c'est tout ce qui m'a manqué depuis hier. Je subis rien du tout quand t'es là, ça me rend même triste que tu penses ça. » Il est la dernière personne sur terre à ne pas supporter de se trouver à ses côtés, mais sa réaction à l'hôpital a certainement envoyé un très mauvais message. Carl laisse échapper un soupir, ses yeux fuyant un instant sur le côté car si une chose lui manque aussi, c'est de ne pas pouvoir l'embrasser pour la saluer. « J'ai pas dormi de la nuit, je.. j'ai plus l'habitude que ce lit soit vide. » Et là, elle va retourner chez Cody sans qu'il ne sache quand elle sera de retour ici. Il n'avait pas hâte de retrouver non plus une chambre vide, car elle ne peut que l'être quand Adèle n'est pas là pour y apporter un peu de vie. Finalement, Carl croise à nouveau son regard et s'y perd durant plusieurs secondes, le temps pour lui de se souvenir que les yeux de sa petite amie lui font toujours le plus franc des effets. Pour son propre bien, le garçon ferait peut-être mieux de regarder ailleurs. « Reste au moins un peu, même si t'as pas très envie de discuter. Je voulais tout t’expliquer mais.. je veux rien forcer non plus. » C’est elle après tout qui a affirmé que c’était encore trop tôt par message. Carl, lui, voudrait pourtant lui dire ce qui l'a amené à réagir ainsi mais si elle ne désire pas l'entendre, alors cette discussion devra attendre. « Tu prendras tes affaires après.. s’il te plaît. » il reprend, presque dans un murmure et dans un timide regard echangé car la vérité, c'est qu'il ferait n'importe quoi pour gagner quelques précieuses minutes à ses côtés.

_________________

☾ closest to heaven
And you can't fight the tears that ain't coming or the moment of truth in your lies when everything feels like the movies.Yeah, you bleed just to know, you're alive. And I don't want the world to see me 'Cause I don't think that they'd understand. When everything's made to be broken I just want you to know who I am










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Adèle Shephard
le soleil après la pluie
Adèle Shephard
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Les petits détails  :
pétillante, entière, elle n'aime pas la solitude et parle beaucoup trop - elle a trois frères dont un décédé depuis 2022 - ses parents ont eu un accident de voiture quand elle était petite - elle fait du bénévolat pour le refuge animalier de Bristol - elle adore la période de Noël et la Saint Valentin - elle a eu un cancer et des soins de 2019 à 2021 - elle est sportive, et ne parvient jamais à rester en place -
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elle
Warnings  :
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Préférences rp  :
généralement entre 500 et 1000 mots, je peux cependant dépasser les 2000 suivant les feels du moment et du RP. cela dit j'évite d'abuser de la longueur si en face de moi, la personne a tendance à faire des RP plus court. Troisième personne du singulier, au passé ou au présent.
Concernant l'ordre, j'essaye de ne pas trop abuser mais je ne sais pas faire dans l'ordre de réponse, il peut m'arriver de faire passer avant un lien important pour mon personnage ou un de mes PL, quand bien même j'essaye de me soigner et de ne pas en abuser.

Genre irl  :
Féminin
Faceclaim  :
Ella Purnell
Multicomptes  :
Mason Bradford, le basketteur à la dérive & le morveux Logan Reyes
Crédits  :
(c)whereischarlie (ava) - runespack (gifprofil) crackshipandcrap (gif Tim) - (c)ladyfame (ub)
IRL

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 «  pardonne-moi, mais mon bonheur c'est toi »  coeur  @Carl Flanagan & Adèle Shephard.


TW cancer, maladie coeur

Elle avait passé les précédentes heures à se repasser la scène comme si c'est la seule chose qui pourrait lui faire du bien. Adèle avait imaginé plus d'un scénario au moment où son regard capturerait celui du Flanagan, sans réellement savoir pour lequel, elle opterait. Est-ce qu'elle se laisserait approcher facilement ? Est-ce qu'elle le jetterait au premier mot en ne voulant même pas écouter ses explications ? C'est peut-être ce qu'il méritait. Et là-dessus, Carl ne pourrait pas la contredire. Elle, qui avait toujours pensé que son cancer serait loin d'elle, qui s'évertue de toujours regarder devant elle et de cesser de se souvenir de ses deux pires années, Carl l'a clairement renvoyé dans ses moments de doutes et d'incompréhension et le fait est que ce soit son petit ami qui le fasse lui fait encore plus mal que si ça avait été qu'un étranger. C'est quand son coeur se resserre en repensant à la scène qu'elle se dit que loin de lui, elle se portera peut-être pas plus mal. La vérité est ailleurs, parce qu'évidemment, Carl compte bien plus qu'aucun homme n'a compté pour elle et il ne lui en faut pas plus pour s'en rendre compte. Au fond d'elle-même, certainement, qu'elle connaissait les risques de venir à la coloc, aujourd'hui. Elle aurait très bien pu envoyer son frère qui certainement n'attendez que ça pour enfin avoir une conversation avec le Flanagan et lui dire combien il avait été égoïste sur ce coup-là et qu'il ne reverrait plus jamais sa soeur. Comme si c'était à lui d'en décider ou peut-être parce qu'Adèle ne lui a pas caché avoir été profondément touchée par la réaction et le silence de son petit ami et qu'elle ne souhaitait pour l'heure, plus en parler ni le revoir. Elle marche dans les rues de Bristol, comme elle le fait à chaque fois qu'elle est agacée ou triste. Elle ne sait plus vraiment quoi penser maintenant que la frustration est passée. La tristesse et le doute sont encore bien présents en elle, mais pour l'heure sa seule motivation est de revenir le plus rapidement possible chez les Shephard. De ne pas croiser Carl comme si elle était persuadée qu'un face-à-face la déstabiliserait. Et qu'il serait plus à même de gagner des points en sa faveur en étant devant elle. Elle n'aurait jamais cru le dire un jour, mais quitter cette villa pour refaire la route de la coloc n'est pas quelque chose d'anodine désormais qu'elle devine ne plus avoir sa place dans l'appartement. Comment pourrait-elle vivre là-bas au côté de Carl s'il ne peut même plus la regarder en face ni lui adresser de mots ? Elle est un peu perdue Adèle et reste dans le flou, si bien qu'elle décide de prendre le taureau par les cornes plutôt qu'envoyer Cody. Est-ce que ce sont vraiment les paroles qu'il pourrait avoir lorsqu'il a passé toute la soirée auprès d'elle, à tenter de lui réconforter ce coeur que le Flanagan à lâcher sans préavis vingt-quatre heures avant ?

Elle pousse lentement la porte de la chambre et l'ombre de Carl est là, à flotter dans cette pièce. Dire qu'elle est surprise saurait probablement mentir. En vérité, elle s'y attendait. Et c'est pourquoi, elle n'envisage à aucun moment d'avoir un signe affectueux envers lui quand bien même, elle n'en est pas habituée. Pas même un regard en sa direction, Carl se lève précipitamment pourtant « J’étais censé, mais j’ai pas été. »  Elle ne relève pas son regard sur lui, s'avançant en direction du lit, récupérant quelques vêtements au pied du lit en préférant rester de marbre pour le moment. Ne lui laissant pour l'heure aucun espoir de réconciliation même si elle ne doute pas que Carl ait plus d'un tour dans son sac si il se retrouve devant elle. Est-ce qu'il a eu le temps de réfléchir à plusieurs scénarios possibles ? Est-ce qu'il ira au feeling ? Adèle ressent la présence de son petit ami juste à côté d'elle, en réalité, il est si proche qu'elle pourrait à peine tendre le bras pour l'effleurer, le toucher et instinctivement, elle recule en sens inverse. « Non arrête.. »  Il murmure et elle peut l'entendre. « Cody m'attend... » Sérieusement Adèle ? Elle trouve cette excuse qui prend du sens quand il a été pour elle bien plus qu'un pilier ses dernières heures alors que la seule personne qu'elle aurait souhaité voir à cette place est restée de marbre devant ses appels à l'aide, un corps inerte et un silence d'aplomb. Voilà ce qu'a été Carl Flanagan ses douze dernières heures. Et elle compte bien lui dire qu'il peut le rester encore longtemps, qu'elle n'a plus besoin de lui, mais les mots ne parviennent même pas à passer la barrière de ses lèvres tant ils ne reflètent pas ce qu'elle pense de lui. Elle aimerait tout oublier et le prendre dans ses bras, mais il est hors de question qu'elle craque. « Ta présence c'est tout ce qui m'a manqué depuis hier. Je subis rien du tout quand t'es là, ça me rend même triste que tu penses ça.  »  Un soupir sort des lèvres de l'agente immobilière qui ne manque évidemment pas de lui rétorquer, « ça te rend triste Carl ? » Elle lui redemande pour être bien certaine qu'il ait pesé les mots avant de parler. « Parce que ton comportement hier ne m'a peut-être pas blessé Carl ? » Elle n'a pas besoin de lui en dire davantage, c'est suffisamment douloureux comme ça de revoir cette scène qu'elle ne parvient pas à effacer de sa mémoire. « C'était censé être un bon jour Carl hier, ça n'était pas censé se finir ainsi... » Elle avait volontairement caché sa présence à l'hôpital alors qu'elle connaissait la date depuis un bon moment déjà. Mais si elle avait longuement réfléchi à la manière de comment l'aborder avec l'étudiant, elle n'avait pas voulu qu'il s'inquiète davantage, il a bien d'autres choses à penser, et elle estime avoir suffisamment donné de sa personne la Shephard, concernant cette maladie. Au jour d'aujourd'hui, elle a simplement envie de profiter, simplement profiter avec Carl sans se soucier de ce que sera demain, ou dans un an. Chaque année où elle n'a rien est une victoire et Carl lui a privé cette année de cette victoire qu'elle ne savoure même pas. « J'ai pas dormi de la nuit, je.. j'ai plus l'habitude que ce lit soit vide. » Elle met quelques vêtements dans son sac avant de filer en direction d'une commode qui se trouve à trois pas. « Reste au moins un peu, même si t'as pas très envie de discuter. Je voulais tout t’expliquer mais.. je veux rien forcer non plus. » Carl a séché les cours pour se retrouver devant elle malgré la demande de la jeune femme de vouloir rester seule. Mais elle s'y attendait sans doute un peu qu'il n'attendrait pas le soir. Qu'il tenterait une quelconque approche et Cody aussi sans aucun doute quand la dernière phrase de Cody pour sa petite soeur "tu fais bien attention à toi". Adèle savait de quoi son frère parlait. Adèle devine que dans ses quelques mots, c'était surtout de Carl qu'elle devrait faire attention et de ce qu'il pourrait se trouver comme excuse. Pour autant, Cody a bien conscience que son histoire avec le Flanagan n'est pas terminée - et c'est ce qu'espère Adèle quand bien même son couple a été mis à rude épreuve la veille. Elle n'allait pas prétendre le contraire. « Qu'est-ce que tu voulais expliquer ? » Qu'elle dit dans un soupir en se retournant à peine vers lui en le regardant cette fois. Elle prend le temps de scruter chaque partie de son visage et peut y lire aussi de la tristesse dans son regard, autant d'affolement sur ses traits sont tirés probablement par le sommeil. « Je ne sais pas si je peux tout entendre, mais essaye quand même ... » Qu'il essaye et qu'il y parvienne, c'est tout ce qu'elle demande au fond d'elle-même. Elle est prête à l'écouter. Prête à essayer de comprendre. Mais peut-être pas à pardonner aussi rapidement. « Tu prendras tes affaires après.. s’il te plaît. » Il souffle en complétant cette distance de nouveau sans la frôler pour autant. « D'accord, je veux bien t'écouter Carl. » Elle croise ses bras contre sa poitrine avant que ses fesses se posent sur la commode comme elle en avait autrefois l'habitude, son regard cette fois rivé sur lui.

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Carl Flanagan
STAFF l'agonie des utopies
Carl Flanagan
STAFF l'agonie des utopies


PERSO
Présence  :
présent(e)
Âge  :
23 années d'errance et de désillusions.
Date de naissance  :
04/01/2001
Surnom(s)  :
Carlito ou le weirdo sur les réseaux mais juste, épargnez-lui Carlyle.
Polaroid :
(Caele#15) pardonne-moi, mais mon bonheur c'est toi. 6kUhg0k0_o
Statut  :
il n'a plus à rougir de regarder Adèle avec les yeux en coeur ni à contenir son envie de l'embrasser car il peut enfin le dire : oui, il a une petite amie (pincez-le très fort, il croit encore rêver)
Orientation sexuelle :
les filles, c'est joli les filles, et c'est encore mieux quand il en rencontre une qui veut bien de lui.
Métier  :
valet de chambre plutôt maladroit au prestigieux Waldorf Hotel, il vient de reprendre ses études pour entamer un Bachelor en Mathématiques d'une durée de 3 ans – respire Carl, ça va aller.
Adresse  :
#41 Old Temple Street (BCC), la colocation s'éternise avec Adèle, Chelsea et son frère Keefe.
Les petits détails  :
irlandais à l'accent imperceptible ☆ famille disloquée dont il est le chat noir : père déserteur, mère mélancolique depuis sa naissance remariée avec une brute et frère victime d'un accident par sa faute (il parait) ☆ prêt à tout pour exister dans la vie de son père ☆ prisonnier du one-itis pendant des années, il tente d'en sortir à grand coup de thérapie ☆ une sombre réputation lui colle à la peau depuis que ses pratiques de stalker ont été dévoilées à la télévision ☆ victime de maltraitance infantile de ses 9 à 18 ans ☆ zéro confiance en lui et une paranoïa de tous les instants, rempli de doutes et de contradictions.
Pronoms du perso  :
il
Triggers  :
cruauté animale.
Warnings  :
maltraitance infantile, cyberstalking, autodépréciation & self-body shaming, psychothérapie, abandon, troubles obsessionnels, cyberharcèlement, prostitution (client), mention d'agression physique.
Code couleur rp  :
seagreen ; mediumseagreen
Intervention pnj  :
oui
Liens & sujets  :
(08) nova #1willow #1keefe #1coloc #3kieran #1mina #1 (event)adèle #15adèle #16 (event)

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flanagans : keefe #1 & kieran #1 ☆ can we work it out ? can we be a family ? i promise i'll be better, mommy i'll do anything, daddy please don't leave. i ran away today, ran from the noise, ran away. don't wanna go back to that place, but don't have no choice, no way. it ain't easy growin up in world war III.

(Caele#15) pardonne-moi, mais mon bonheur c'est toi. Fv4d
caele #15 & #16 ☆ and if somebody hurts you, i wanna fight, but my hand's been broken one too many times. so i'll use my voice i'll be so fucking rude, words, they always win but i know i'll lose. and i'd sing a song that'd be just ours, but i sang 'em all to another heart. and i wanna cry, i wanna learn to love, but all my tears have been used up. ☆ 124561314

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calsea #6 ☆ it must have been cold there in my shadow to never have sunlight on your face. you were content to let me shine, that's your way, you always walked a step behind. did you ever know that you're my hero, and everything i would like to be? i can fly higher than an eagle cause you are the wind beneath my wings.

(Caele#15) pardonne-moi, mais mon bonheur c'est toi. Cac8da6cd042ff02da5b98191018bdd33488f0e7
carlina #1 ☆ i didn't want to be the one to forget, i thought of everything i'd never regret. a little time with you is all that i get, that's all we need because it's all we can take. and we will never be alone again, 'cause it doesn't happen every day. kinda counted on you being a friend, can i give it up or give it away ?

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willow #1 ☆ oh, who is she? a misty memory, a haunting face, is she a lost embrace? a mystery, oh, who is she? I call her name across an endless plain, she'll answer me where ever she may be. immortal she, return to me.

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nova #1 ☆ so no one told you life was gonna be this way, your job's a joke, you're broke, your love life's doa. it's like you're always stuck in second gear, when it hasn't been your day, your week, your month or even your year. but i'll be there for you, 'cause you're there for me too.

Préliens attendus  :
sujets futurs : desmond

préliens à venir
psychologue clinicien(ne)
› house of secrets (télé-réalité) ‹

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naomi ☆ running fast through a fairy tale, dark woods, starless night. feel cold air in my lungs, full moon, you follow me. pierce me like an arrow, beneath the blanket of night, longing for flight. when u fall into me it feels so sweet, like dreaming. press yourself into me, let me feel your breathing.

Sujets terminés  :
(2024) adèle #13chelsea #6cody #1adèle #14

(nostalgie) adèle #1adèle #2adèle #4adèle #5adèle #6

(Caele#15) pardonne-moi, mais mon bonheur c'est toi. Mk1s

Messages  :
1028
Pounds  :
2480
Date d'inscription  :
25/08/2024
Disponibilité rp  :
disponible pour de nouveaux sujets
Préférences rp  :
mes réponses tournent autour de 800-1500 mots en moyenne, tout comme il m'arrive de faire beaucoup plus. je suis généreuse mais je m'adapte aussi à mes partenaires ☆ j'écris à la troisième personne du singulier et au présent ☆ dialogues en français principalement ☆ je ne m'impose pas d'ordre de réponse et privilégie mes intrigues importantes, ce qui ne m'empêche de répondre à tout le monde dans des délais équivalents ☆ je me laisse volontiers tenter par les rp flashbacks et les univers alternatifs, n'hésitez donc pas à m'en proposer ♡
Genre irl  :
Féminin
Faceclaim  :
fionn whitehead.
Multicomptes  :
eddie yang (ft. lee know) & mickey reeves (ft. abel tesfaye)
Crédits  :
@homemade (avatar) & @pickers (gifs), @bleeding-light (gif caele), @keroppigifs (gif willow) VAW. (dessin)
IRL

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☾ pardonne-moi, mais mon bonheur c'est toi
@Adèle Shephard ☆ CARL FLANAGAN
gifs by (c) lomapacks et (c) harley


tw : cancer, maladie, dépression, accident

Cody m'attend. Ces deux mots font frissonner le garçon et cela pour deux raisons. La première, c’est que la présence de sa petite amie dans cette pièce a tout d’éphémère si celle-ci entrevoit déjà de retrouver son frère, et Carl angoisse à l’idée que ce moment ne dure pas assez. Il n’a pas envie de la voir repartir, pas envie que celle-ci trouve refuge chez Cody si cela signifie qu’il se retrouvera seul ici. Et puis la seconde raison, c’est qu’il craint maintenant de posséder un ennemi en la personne de son beau-frère – si tant est qu’il puisse encore en porter le titre. Il a promis à Cody de tout faire pour ne jamais blesser Adèle et qu’a-t-il fait pas plus tard qu’hier ? L’aîné Shephard doit actuellement rêver de lui refaire le portrait et Carl ne peut que le comprendre, car lui-même se donnerait bien la claque du siècle pour avoir agi comme un imbecile et gâché sa si belle complicité avec Adèle. Si elle retourne chez Cody, il ne sait pas quand il pourra espérer la revoir or vivre sans elle, le garçon ne s’en sent pas capable. Le simple fait de ne pas la sentir contre lui le matin lui provoque un manque terrible, et jamais ce lit n’avait paru aussi froid que cette nuit, en ne sachant pas comment sa petite amie pouvait aller de son côté. Si elle le détestait, si elle prévoyait de le quitter, toutes ces choses avec lesquelles Carl n’a eu de cesse de se torturer. Il le fait d’ailleurs encore tandis que son regard ne parvient pas à se détacher d’elle, et que chaque mot lui arrache littéralement la gorge. « Ça te rend triste Carl ? » C’est peu de le dire, mais la tristesse cohabite surtout avec la culpabilité depuis hier. A-t-il seulement le droit d’être triste lorsque tous les torts lui reviennent ? Adèle ne semble pas tellement de cet avis, elle. « Parce que ton comportement hier ne m'a peut-être pas blessé Carl ? » Aussitôt, le garçon baisse la tête en ne pouvant certainement pas se sentir plus minable. Bien sûr que Carl en a conscience, il faudrait être aveugle ou complètement idiot pour ne pas voir qu’Adèle en souffre encore et cela par sa faute. La gorge nouée et le ventre retourné, Carl ose à peine relever ses yeux vers elle en craignant d’empirer les choses par sa simple présence. « C'était censé être un bon jour Carl hier, ça n'était pas censé se finir ainsi... » Et il était censé être là pour elle, oui, dans une configuration des choses qui aurait dû être logique. Au lieu de ça, le garçon s’est refermé comme une huître et sans une explication en prime, de quoi tirailler sa conscience et l’amener à se mépriser un peu plus. Il faut toujours qu’il fasse tout ce travers n’est-ce pas, ne peut-il donc pas juste être un peu normal pour une fois ? Dans un soupir, Carl vient péniblement souffler : « Je sais que je t’ai fait du mal, que j’ai vraiment été un copain lamentable. » Et le mot est faible, car il se déteste en vérité de ne pas avoir su faire la part des choses lorsque sa petite amie avait le plus besoin de lui. Il aurait peut-être suffi d’une étreinte ou de mots réconfortants mais Carl n’a rien trouvé de tout ça en lui, il n’a su faire que reculer comme Adèle le fait aujourd’hui. « Tu méritais pas ça. » qu’il ajoute, espérant toujours intercepter son regard pour qu’elle puisse y lire tout ce qui l’habite. Elle méritait de passer une bonne journée et d’apprécier ses bons résultats, et il ose à peine imaginer les mauvais souvenirs que sa réaction a pu faire ressurgir. Y repenser lui donnerait presque envie de vomir car il n’avait pas le droit de la fuir, d’autant plus parce qu’il donnerait tout aujourd’hui pour courir dans ses bras comme il a manqué de le faire hier.

Adèle est à la fois trop près et trop loin de lui. Trop distante et trop pressée de partir, aussi, alors que la voir réunir ses affaires est un crève-cœur pour celui qui a désormais la sensation de la perdre. Il voudrait lui dire, lui expliquer ce qui s’est enclenché dans son esprit en apprenant sa maladie. Cela ne lui confère aucune excuse et il le sait, mais Carl ne peut pas la laisser se méprendre sur des intentions ou des pensées qui n’ont jamais été les siennes. Adèle ne le dégoûte pas, il n’a jamais été question de ça et même si elle doit à l’arrivée décider de le quitter quand même, Carl voudrait bénéficier d’une toute petite chance de s’ouvrir à son tour sur ces choses rendant son rapport à la maladie si compliqué. « Qu'est-ce que tu voulais expliquer ?? » Elle consent enfin à le regarder et Carl manque de perdre totalement ses moyens. Son regard est difficile à affronter, de peur d’y lire qu’Adèle n’a plus rien d’autre que du mépris pour lui mais Carl tient bon, il doit assumer ses torts et cette discussion qu’il lui réclame au lieu de piteusement se défiler. « Je ne sais pas si je peux tout entendre, mais essaye quand même ... » Elle ne ferme donc pas le porte au fait d’en parler et au fond de lui, Carl croit renaître rien qu’un peu. C’est un premier pas qu’elle fait vers lui en lui laissant l’opportunité de parler et il n’était même pas certain de la mériter, alors il tâche de réunir au plus vite ses idées pour ne pas laisser filer cette toute petite chance qui lui est donnée. « D'accord, je veux bien t'écouter Carl. » Sur ces mots, Adèle se hisse sur la commode et ne plus la voir s’affairer aux quatre coins de cette chambre est déjà un soulagement. Le cœur du garçon bat après ça à tout rompre, et Carl garde un instant le regard dans le vague en réalisant qu’il n’a pas du tout préparé ses explications. Quelque part, elles n’en seront au moins que plus authentiques. « Je.. » il débute, raclant sa gorge avant de se redresser entièrement pour lui faire face. Le regard de la Shephard pourrait le déstabiliser mais Carl n’a plus le choix, il doit se lancer. « Si j’ai complètement déphasé à l’hôpital c’est parce que.. j’ai revu ma mère. Elle aussi est tombée malade, même si c’était pas de la même chose. » Sa maladie à elle n’est pas traitée dans ce genre d’unité, mais elle peut parfois finir tout aussi mal. Carl n’a d’ailleurs jamais su employer le bon mot pour la définir, préférant toujours dire que sa maman est infiniment triste et perdue dans un autre monde, ce dernier manquant cruellement de couleurs. Cette mélancolie couplée à une dépression persistante lui a volé sa mère, que Carl peut à peine se vanter d’avoir connue quand il effectue un rapide calcul. « Je l’ai presque jamais vue autrement que sous cachets, et éteinte. On peut pas la guérir et j’ai toujours pensé qu’elle était comme ça à cause de moi, parce qu’elle a attrapé ce truc quand je suis né et que.. je rends les gens malades, apparemment. » Haussant doucement les épaules, Carl ne fait que répéter la leçon qu’il a apprise depuis longtemps. Il est le chat noir des Flanagan, celui qui aurait peut-être mieux fait de ne jamais naître dans le fond. « Keefe a eu un accident aussi quand on était petits, j’ai pas réussi à le surveiller quand il est monté sur le toit et ça aurait pu mal finir. Alors je dois avoir ça en moi.. je dois avoir ce truc qui empoisonne les autres. » Il a honte Carl, honte de lui parler de cet accident et de lui dévoiler qu’il n’a pas toujours brillé dans son rôle de grand frère. Si Keefe ne lui en a jamais voulu, ce n’était hélas pas le cas de leur beau-père, mais il ne réussira pas à aborder la façon dont ce dernier le lui a longuement fait payer. « Je porte malheur, c’est ce que quelqu’un de très méchant disait. Et si mon père est parti, c’est sûrement aussi parce que ça craint de m’avoir comme fils. » Sa voix se brise en évoquant son père, et ce divorce dont Carl a porté la responsabilité sur ses épaules d’enfant. Il était trop jeune pour comprendre ce qui pouvait pousser Kieran à partir alors il s’est imaginé que cela venait encore de lui, car c’était à ses yeux la raison la plus logique. Effectuant un pas de plus vers Adèle, ses doigts résistent encore au fait de saisir les siens et pourtant, il aurait lui-même bien besoin de ce contact pour sentir qu’une personne dans ce monde ne le voit pas comme le poison qu’il s’est persuadé être. « J’ai honte si tu savais. J’aurais jamais dû réagir comme ça mais j’ai eu peur, vraiment peur, et.. j’ai encore peur. De te porter malheur à toi aussi. » Ce n’est pas tellement sa maladie qui lui fait peur, c’est lui. Carl se mord la lèvre pour tenter d’empêcher une petite larme de dévaler sa joue, s’interdisant de craquer maintenant alors qu’il reste le seul coupable dans cette histoire. « Et de te perdre. Parce que je sais que sans toi je suis plus rien, t’es vraiment tout ce que j’ai Adèle. » Elle est son monde, sa principale raison de se lever chaque matin depuis leur rencontre et il ne sait pas où il trouvera la force et l’envie d’avancer si Adèle n’est plus à ses côtés. Carl voudrait lui hurler à quel point il l’aime, mais son regard doit déjà à cet instant en donner une nette idée. « Je suis heureux pour la première fois de ma vie en étant avec toi et je veux vraiment pas gâcher ce qu’on a. Sauf que je l’ai fait hier, et je suis vraiment désolé pour ça. » Il ose enfin effleurer sa main et tenter de mêler ses doigts aux siens, quand bien même son geste a tout de timide. « Je suis désolé aussi de pas être assez solide pour ces choses-là. Et de pas t’avoir montré combien tu comptes pour moi. » Il y a bien une chose qu’il meurt d’envie de faire pour lui prouver une bonne fois pour toute que sa maladie présente ou passée n’est pas une chose qui le dégoûte ou qui le fera un jour fuir, si seulement il n’avait pas si peur qu’elle le rejette.

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☾ closest to heaven
And you can't fight the tears that ain't coming or the moment of truth in your lies when everything feels like the movies.Yeah, you bleed just to know, you're alive. And I don't want the world to see me 'Cause I don't think that they'd understand. When everything's made to be broken I just want you to know who I am










sweet:

Adèle Shephard
le soleil après la pluie
Adèle Shephard
le soleil après la pluie


PERSO
Présence  :
présent(e)
Âge  :
vingt-cinq ans
Date de naissance  :
26/12/1999
Surnom(s)  :
Addie souvent.
Polaroid :
(Caele#15) pardonne-moi, mais mon bonheur c'est toi. Bde258168d741fe59a2e528ee0854b5eabba2507
Statut  :
il est le risque que je veux prendre...
Orientation sexuelle :
hétérosexuelle
Métier  :
agente immobilière depuis 2021, et bénévole au refuge animalier depuis ses seize ans.
Adresse  :
elle vit en colocation avec Carl & Chelsea - et l'entente avec cette dernière est bien plus difficile qu'elle ne l'aurait imaginé. Keefe, le petit frère de Carl est venu compléter le tableau.
Les petits détails  :
pétillante, entière, elle n'aime pas la solitude et parle beaucoup trop - elle a trois frères dont un décédé depuis 2022 - ses parents ont eu un accident de voiture quand elle était petite - elle fait du bénévolat pour le refuge animalier de Bristol - elle adore la période de Noël et la Saint Valentin - elle a eu un cancer et des soins de 2019 à 2021 - elle est sportive, et ne parvient jamais à rester en place -
Pronoms du perso  :
elle
Warnings  :
maladie (cancer) - décès (parents+frère) - déception amoureuse - voyages humanitaires (suite à des catastrophes naturelles) - course automobile
Code couleur rp  :
Addie ne sait pas se taire en #9E1E05
Intervention pnj  :
oui
Liens & sujets  :
(Caele#15) pardonne-moi, mais mon bonheur c'est toi. Q6u1
CAELE
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(Caele#15) pardonne-moi, mais mon bonheur c'est toi. Ye0m
SHEPHARD
11213

(Caele#15) pardonne-moi, mais mon bonheur c'est toi. 65ef60a7bb932233cf67b6c264fd3440a75ec6e2
TIM
1


(8/6) Caleb #2Coloc #3Yael #1Tim #1Cody #13Carl #15Asso #1Laurie #1

(EVENT 5/5) Bowie #1Carl #16Tessa #1Mary Gail #1Psalm #1

(SMS) ✓✓ KeefeCodyCarlBirdieTessa

Préliens attendus  :

Sujets terminés  :
Carl #13Carl #14Cody #12
Messages  :
750
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Date d'inscription  :
25/08/2024
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Préférences rp  :
généralement entre 500 et 1000 mots, je peux cependant dépasser les 2000 suivant les feels du moment et du RP. cela dit j'évite d'abuser de la longueur si en face de moi, la personne a tendance à faire des RP plus court. Troisième personne du singulier, au passé ou au présent.
Concernant l'ordre, j'essaye de ne pas trop abuser mais je ne sais pas faire dans l'ordre de réponse, il peut m'arriver de faire passer avant un lien important pour mon personnage ou un de mes PL, quand bien même j'essaye de me soigner et de ne pas en abuser.

Genre irl  :
Féminin
Faceclaim  :
Ella Purnell
Multicomptes  :
Mason Bradford, le basketteur à la dérive & le morveux Logan Reyes
Crédits  :
(c)whereischarlie (ava) - runespack (gifprofil) crackshipandcrap (gif Tim) - (c)ladyfame (ub)
IRL

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 «  pardonne-moi, mais mon bonheur c'est toi »  coeur  @Carl Flanagan & Adèle Shephard.


TW cancer, maladie coeur


Doucement, Adèle perd espoir dans ce qu'elle considérait être en couple avec Carl Flanagan. Elle ignore totalement ce qui a bien pu se passer dans sa tête lorsqu'elle lui a ouvert cette porte qu'elle n'ouvre pourtant presque à personne. Hors-mi sa famille, les autres personnes qui sont au courant de sa maladie se comptent sur les doigts d'une seule main et jamais, jamais elle n'aurait pu prédire la réaction de l'étudiant. Elle avait hésité à lui en parler, prise parfois de remords lorsque son frère lui rappelait que si elle tenait un tantinet à Carl, il devrait être au courant - et elle n'arrivait pas à contredire son frère. Mais quand elle voit la réaction de ce dernier, n'aurait-elle pas mieux fait de rien dire et tout cacher encore ? Adèle ne pourra jamais changer son passé, aujourd'hui elle est en forme, sa maladie s'est éteinte depuis l'été 2021, pourquoi ne peut-il pas juste prendre ça en considération ? Pourquoi doit-il réagir comme tous les autres et pensait tout de suite au pire ? Et pire encore, que lui est-il passé par la tête pour s'imaginer une seconde qu'elle pourrait le contaminer - il n'a pas exposé de mots à son comportement, mais son regard parlait largement pour lui, et son silence avec ! Ne mérite-t-elle pas, elle aussi un peu de réconfort et de tranquillité après avoir vécu les deux pires années de sa vie ? Elle se répète inlassablement les quelques mots employés par Carl et son «c'est très grave» qu'elle s'est prise violemment comme une gifle alors qu'elle ne pourrait de toute évidence jamais changer le passé. Si elle était venue à l'appartement, c'était dans l'unique but de ramener un maximum d'affaires chez son frère et surtout, de ne pas laisser l'opportunité à son frère de le faire, car elle ne sait pas quel genre de discours, il aurait pu tenir face à un Carl visiblement triste et remplie de remords. Elle ne voulait rien envenimer entre eux, d'autant que Cody manque souvent de tact quand sa soeur est liée à l'histoire et de paroles aussi : elle ne supporterait aucune violence comme il l'avait suggéré dans la voiture, au retour de l'hôpital.  Adèle n'a pas encore posé son regard sur Carl, mais elle le voit la suivre de son regard alors qu'elle s'affaire à aller à gauche, à droite dans le seul but de repartir au plus vite, persuadée qu'il ne voudra de toute évidence plus la toucher ni même l'embrasser après ça. C'est en tout cas ce qu'elle s'est répété toute la nuit, suffisamment pour s'en convaincre désormais, avec la boule au ventre. Pour autant, elle ne comprend pas pourquoi il a tenu à assister à son assemblage d'affaires si finalement elle ne comptait pas un minimum pour lui, mais son cerveau est bien trop embrumé pour tenter de faire le ménage, et surtout son coeur est trop lourd pour prendre la meilleure décision qui soit. Elle compte simplement exécuter le plan qu'elle a indiqué à son frère et Carl n'aura plus jamais de nouvelles d'elle. C'est ainsi qu'elle voit les choses. C'est ce qu'elle a promit de faire sans se douter réellement que ses plans risque de vite être mis à rude épreuve. C'était en tout cas comme ça qu'elle envisageait le déroulement de la suite et comme pour s'en donner les moyens, elle s'épargnait simplement de porter trop d'attention à l'étudiant. « Je sais que je t’ai fait du mal, que j’ai vraiment été un copain lamentable. » C'est peu de le dire et là-dessus, ils sont bien d'accord. Elle aurait préféré une autre fin que celle-ci et Adèle avait véritablement considéré que Carl aurait pu être celui qui aurait changé la donne dans sa vie. Elle avait sans aucun doute bien trop misé sur cette relation, à en oublier le rationnel. Mais force est de constater qu'elle s'est encore plantée. Une fois de plus, dirait son frère. Le visage fermé, elle ne laisserait certainement aucune larme franchir la barrière de ses yeux même si l'envie est plus forte que jamais depuis qu'elle se retrouve dans cette chambre et dont la proximité avec Carl lui fait bien trop de mal pour pas qu'elle s'en aperçoive. Davantage quand il complète cette distance qu'elle s'efforce pourtant de remettre en bonne distance les secondes suivantes. « Tu méritais pas ça. » Adèle ne se préoccupe pas de savoir si il la fixe, si il recherche le contact visuel comme ils en ont l'habitude. Ces mots bien sûr qu'elles les entendaient. Elle avait espéré les entendre de sa bouche depuis la veille pour dire vrai et s'était confronté au silence du Flanagan. Elle estimait donc que c'était désormais un peu tard pour les regrets.

Carl lui demande de l'écouter et elle pense sincèrement que leur jolie histoire mérite au moins de le laisser s'expliquer même si elle ignore totalement par quoi il a dû passer dans sa vie d'autrefois. Carl l'a toujours tenu éloigné de son passé en Irlande ou de son enfance. Elle sait juste qu'il n'a pas de bons rapports avec son beau-père et qu'il a voulu partir retrouver sa mère lorsque son frère Keefe a débarqué sur Bristol et lui a raconté tout ce que ce dernier lui faisait endurer pendant son absence. Adèle ne sait pas ce que Carl aurait fait, ni même si sa vie aurait pu en être compromise avec un homme aussi violent que son beau-père, mais Adèle refusait qu'il s'y confronte seul. Elle avait été soulagée finalement de savoir que Chelsea parvienne à le retenir alors qu'elle n'avait pas le meilleur statut aux yeux du Flanagan à cette époque : Carl croyait qu'elle avait un petit ami sans que cette dernière ne puisse démentir quoi que ce soit, car cela aurait signifié lui expliquer pourquoi elle venait de découcher cette nuit-là. Et cela lui paraissait impensable de lui raconter cette folle nuit où elle a tenté de retrouver Ash sans que ça n'affole le coeur de celui qu'elle aime tant. Adèle avait alors préféré tout garder pour elle de cette nuit et encore aujourd'hui, demeurait ce secret qu'elle garderait pour elle jusqu'à sa mort et elle n'espérait que Cody aussi. Qu'ils n'en parleraient plus comme si cette nuit-là n'avait jamais existé. Est-ce qu'elle aurait trouvé le courage de le retenir à son tour si elle avait vu le Flanagan faire ses valises ? Oui incontestablement, oui. Elle ne l'aurait jamais laissé partir loin d'elle et encore moins pour mettre en péril sa vie face à un homme sans scrupule. Adèle parvient à chasser cette image de sa tête et elle s'arrête même de rassembler ses affaires, lâchant les vêtements qu'elle tient en main, presque tremblante et le coeur au bord du gouffre. Elle recule d'un pas puis d'un autre avant de grimper sur la petite commode où elle est assise comme si souvent depuis plus d'un an et où elle domine malgré sa petite taille toute la chambre. Qu'à t'il de si important à lui dire pour qu'il loupe ce qui est devenu depuis cette année la chose la plus importante pour lui ? Après elle, ou avant elle, elle n'en sait plus rien, paumée dans les sentiments que peut avoir Carl pour elle. Ou refusant simplement cette vérité qui pourrait la déranger. Il n'a jamais cessé de l'aimer et peu importe qu'il ait montré l'inverse ses dernières heures. «  Si j’ai complètement déphasé à l’hôpital c’est parce que.. j’ai revu ma mère. Elle aussi est tombée malade, même si c’était pas de la même chose.  » Adèle fronce les sourcils. Alors c'est donc ça ? Il a retranscrit avec elle ce qu'il a enduré lui et sa famille, autrefois ? Pourquoi il ne lui a pas dit quand ils sont allés au cimetière ? Pourquoi il l'a laissé ouvrir ce chapitre important de sa vie sans lui dire, que lui aussi a eu son coeur qui s'est effondré plus d'une fois ? À cause de la maladie ? Qu'elle l'a touchée lui aussi, et qu'Adèle n'était pas la seule meurtrie par cette dernière... ? Perchée en hauteur, elle l'observe enfin. Elle prend le temps d'analyser la scène, avec du recul ou avec ce qu'elle croit l'être parce qu'à cet instant, son coeur semble s'affoler plus que d'ordinaire, «  Keefe a eu un accident aussi quand on était petits, j’ai pas réussi à le surveiller quand il est monté sur le toit et ça aurait pu mal finir. Alors je dois avoir ça en moi. je dois avoir ce truc qui empoisonne les autres. » Elle refuse d'entendre de tels mots de la bouche du garçon qu'elle aime. Elle refuse qu'il pense ça de lui. Elle refuse qu'il se voie ainsi et si ils n'avaient pas été autant en froid, elle le lui aurait fait comprendre d'une autre manière que celle de l'éloignement. Elle se serait rapproché de lui, et lui aurait immédiatement relever son visage pour que son regard ne capte que le sien, elle aurait enfouie ses mains dans les siennes et l'aurait attiré jusqu'à elle en l'embrassant jusqu'à ce qu'il retire ses idées de sa tête. Et son baiser aurait duré tout le temps nécessaire, des heures si il avait fallu, mais elle ne l'aurait pas lâché tant qu'il n'aurait pas démenti ses propres paroles. Tout ça, aujourd'hui, Adèle se l'interdit. Elle en crève d'envie, mais se l'interdit. Et elle reste loin de lui, déglutit avec difficulté, cherchant désormais son contact visuel sans savoir si cela suffira réellement. Mais Carl, est encore bien trop loin d'elle à cet instant et surtout, la Shephard est déboussolée par le déroulement des choses, remettant alors clairement en péril tout ce qu'elle s'était forcé de constater depuis la veille. Et si... Et si il ne l'avait pas complètement rayé de sa vie comme elle le pensait depuis que Cody la retrouvait en pleure dans un couloir isolé de l'hôpital ? « Arrête Carl...  Elle chuchote à voix basse, mais il peut sans doute l'entendre. Il peut sans doute lire en elle combien elle se sent plus que touchée qu'elle ne le voudrait. Démunie aussi. Je ne veux pas que tu te mettes en tête des idées pareilles ! » C'est pénible de dire ses mots, autant que de les penser. Pas parce que Carl n'a plus cette place importante dans sa vie. Pas parce que Carl n'est plus le plus important de sa vie. Mais bel et bien tout son contraire même. Adèle n'a jamais apprécié que ceux qu'elle aime se sentent si impuissant et l'étudiant ne déroge pas à cette règle. Quand bien même le froid entre eux est bel et bien installé. Pour combien de temps restera t'il ainsi ? Si elle n'a aucune réponse à cette question, la carapace qu'elle a tant voulu garder en le voyant dans le coin semble se fissurer petit à petit. « Je porte malheur, c’est ce que quelqu’un de très méchant disait. Et si mon père est parti, c’est sûrement aussi parce que ça craint de m’avoir comme fils. » Ses mots deviennent insupportables pour la jeune femme qui ferme aussitôt ses yeux, pour ravaler ses larmes, elle n'avait encore jamais entendu parler de telle sorte que d'une famille. Adèle a toujours baigné dans l'amour de ses proches, et leur protection sans faille. Telle une petite princesse qu'on prend soin et à qui on cache presque la misère du monde. Cody a toujours été là pour elle, il l'a épaulé sans une once d'hésitation. Après la mort de leurs parents, il aurait très bien pu ne vouloir aucun des trois autres gamins quand bien même Evan approchait de la majorité. Il aurait très bien pu ne jamais vouloir récupérer la garde des plus jeunes, il était en couple et a pourtant préféré rompre pour pouvoir pleinement s'occuper de Ash et d'Adèle. Sans hésiter une seule seconde. Sans jamais leur remettre leur faute sur eux. Alors l'agente immobilière ne comprend pas comment une famille peut autant se déchirer. Comment un père peut renier son propre enfant. Carl n'a jamais tué personne, il n'est pas un mauvais garçon - et même si son coeur souffre à cause de lui depuis un peu moins de vingt-quatre heures maintenant, elle n'hésitera pas une seconde à prendre sa défense devant cet homme sans scrupule. «  J’ai honte si tu savais. J’aurais jamais dû réagir comme ça mais j’ai eu peur, vraiment peur, et.. j’ai encore peur. De te porter malheur à toi aussi. » Cette conversation lui fait du bien et Adèle ne le niera pas. Carl a une place si importante qu'elle s'est retrouvée déboussolée hier. Complètement perdue. N'acceptant pas qu'il puisse la rejeter, elle n'a même pas pu prendre le bus pour rentrer. C'était complètement idiot d'appeler Cody, parce qu'elle le connaît suffisamment pour savoir qu'il allait à présent s'inquiéter pour elle. Et qu'il n'accepterait pas qu'elle revienne un jour dans les bras de Carl, plus après ce qui s'est passé. Plus après avoir ramassé sa petite soeur en larme comme certainement, Adèle n'avait jamais pleuré pour aucun garçon avant ça dans les bras de son aîné. Elle en avait eu conscience, mais n'avait pas pu rentrer seule pour autant. Et puisque Carl ne tenait plus ce rôle, Cody a accepté de le faire à son tour. « Ne dis pas de bêtises... » Elle souffle lorsqu'il s'avance d'un nouveau pas en sa direction. Il ne lui portera jamais malheur et elle a été malade bien avant sa rencontre, Adèle. Évidemment qu'elle l'avait mal pris au tout début, cette maladie est arrivée du jour au lendemain, c'est du moins le ressenti qu'elle a eu en sortant de la salle d'attente. De nombreux médecins, de nombreux examens et plusieurs semaines après le verdict tombe, cruelle et avec des répercussions qui restent malgré des années après encore bien trop ancrées dans sa vie. La preuve ce matin, quand elle se retrouve en face à face avec l'étudiant. Il a agi comme elle en avait peur, sans être différent de certaines personnes. Remplie de préjugés, enfin ça c'était ce qu'elle pensait derrière la façade... « Je ne me suis jamais sentie aussi vivante que depuis que tu es dans ma vie Carl. »  Et parce que c'est une vérité qu'elle ne tentera pas d'esquiver, de fuir non plus, elle veut qu'il l'entende, qu'il le comprenne. «  Et de te perdre. Parce que je sais que sans toi je suis plus rien, t’es vraiment tout ce que j’ai Adèle. » Elle ignore d'où lui vient cette force tout à coup de s'ouvrir enfin à elle. Adèle avait attendu cela depuis bien trop longtemps pour paraître de glace devant ses mots, son coeur n'en finit plus de battre trop rapidement, tandis que le Flanagan n'en finit plus de se confesser comme si il abattait sa dernière carte. «  Je suis heureux pour la première fois de ma vie en étant avec toi et je veux vraiment pas gâcher ce qu’on a. Sauf que je l’ai fait hier, et je suis vraiment désolé pour ça.  » La main de Carl qui glisse dans la sienne, timidement, mais le regard de la Shephard finit par baisser ses yeux pour regarder ce geste. Avant qu'elle ne bouge à peine la sienne non pas pour fuir ce contact, mais bel et bien pour resserrer doucement cette étreinte. Sentir sa présence lui fait autant de bien qu'elle ne l'aurait jamais imaginé, s'interdisant jusque-là d'y penser. Parce qu'elle n'avait pas envie d'être déçue, parce qu'elle a suffisamment morflé et qu'elle n'en supporterait pas une énième. « Je suis désolé aussi de ne pas être assez solide pour ces choses-là. Et de ne pas t’avoir montré combien tu comptes pour moi. » Carl se retrouve si proche d'elle, qu'il ne l'a encore jamais été depuis hier. « Je croyais vraiment que tu voudrais plus jamais me toucher Carl... » Mais cette main dans la sienne et le regard qu'il pose sur elle lui indique tout sauf cela, et ce n'est que pour la rassurer, mais parce qu'elle a besoin de lui dire tout ce qui lui passe par la tête, elle poursuit, alors que ses mots lui brûlent la gorge autant qu'ils la déchirent de toute part. « Que je te dégoûtais... » Sa main libre vient effleurer la joue du brun pendant l'espace d'un instant, elle n'avait plus l'impression qu'ils s'étaient déchirés la veille. L'espace d'un instant, Adèle avait l'impression qu'ils pourraient reprendre là où tout s'est arrêté sans pour autant savoir si c'était réellement la meilleure chose à faire - mais on connaît suffisamment la Shephard pour savoir qu'elle n'écoute jamais sa raison, uniquement son coeur. « C'est toi que j'aime, Carl, et personne d'autre... » Ses mots, qu'elle n'avait encore jamais dits à quiconque, pas même a ce garçon qui lui fait pourtant tourner la tête depuis bien trop longtemps.

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Carl Flanagan
STAFF l'agonie des utopies
Carl Flanagan
STAFF l'agonie des utopies


PERSO
Présence  :
présent(e)
Âge  :
23 années d'errance et de désillusions.
Date de naissance  :
04/01/2001
Surnom(s)  :
Carlito ou le weirdo sur les réseaux mais juste, épargnez-lui Carlyle.
Polaroid :
(Caele#15) pardonne-moi, mais mon bonheur c'est toi. 6kUhg0k0_o
Statut  :
il n'a plus à rougir de regarder Adèle avec les yeux en coeur ni à contenir son envie de l'embrasser car il peut enfin le dire : oui, il a une petite amie (pincez-le très fort, il croit encore rêver)
Orientation sexuelle :
les filles, c'est joli les filles, et c'est encore mieux quand il en rencontre une qui veut bien de lui.
Métier  :
valet de chambre plutôt maladroit au prestigieux Waldorf Hotel, il vient de reprendre ses études pour entamer un Bachelor en Mathématiques d'une durée de 3 ans – respire Carl, ça va aller.
Adresse  :
#41 Old Temple Street (BCC), la colocation s'éternise avec Adèle, Chelsea et son frère Keefe.
Les petits détails  :
irlandais à l'accent imperceptible ☆ famille disloquée dont il est le chat noir : père déserteur, mère mélancolique depuis sa naissance remariée avec une brute et frère victime d'un accident par sa faute (il parait) ☆ prêt à tout pour exister dans la vie de son père ☆ prisonnier du one-itis pendant des années, il tente d'en sortir à grand coup de thérapie ☆ une sombre réputation lui colle à la peau depuis que ses pratiques de stalker ont été dévoilées à la télévision ☆ victime de maltraitance infantile de ses 9 à 18 ans ☆ zéro confiance en lui et une paranoïa de tous les instants, rempli de doutes et de contradictions.
Pronoms du perso  :
il
Triggers  :
cruauté animale.
Warnings  :
maltraitance infantile, cyberstalking, autodépréciation & self-body shaming, psychothérapie, abandon, troubles obsessionnels, cyberharcèlement, prostitution (client), mention d'agression physique.
Code couleur rp  :
seagreen ; mediumseagreen
Intervention pnj  :
oui
Liens & sujets  :
(08) nova #1willow #1keefe #1coloc #3kieran #1mina #1 (event)adèle #15adèle #16 (event)

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flanagans : keefe #1 & kieran #1 ☆ can we work it out ? can we be a family ? i promise i'll be better, mommy i'll do anything, daddy please don't leave. i ran away today, ran from the noise, ran away. don't wanna go back to that place, but don't have no choice, no way. it ain't easy growin up in world war III.

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caele #15 & #16 ☆ and if somebody hurts you, i wanna fight, but my hand's been broken one too many times. so i'll use my voice i'll be so fucking rude, words, they always win but i know i'll lose. and i'd sing a song that'd be just ours, but i sang 'em all to another heart. and i wanna cry, i wanna learn to love, but all my tears have been used up. ☆ 124561314

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calsea #6 ☆ it must have been cold there in my shadow to never have sunlight on your face. you were content to let me shine, that's your way, you always walked a step behind. did you ever know that you're my hero, and everything i would like to be? i can fly higher than an eagle cause you are the wind beneath my wings.

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carlina #1 ☆ i didn't want to be the one to forget, i thought of everything i'd never regret. a little time with you is all that i get, that's all we need because it's all we can take. and we will never be alone again, 'cause it doesn't happen every day. kinda counted on you being a friend, can i give it up or give it away ?

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willow #1 ☆ oh, who is she? a misty memory, a haunting face, is she a lost embrace? a mystery, oh, who is she? I call her name across an endless plain, she'll answer me where ever she may be. immortal she, return to me.

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nova #1 ☆ so no one told you life was gonna be this way, your job's a joke, you're broke, your love life's doa. it's like you're always stuck in second gear, when it hasn't been your day, your week, your month or even your year. but i'll be there for you, 'cause you're there for me too.

Préliens attendus  :
sujets futurs : desmond

préliens à venir
psychologue clinicien(ne)
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naomi ☆ running fast through a fairy tale, dark woods, starless night. feel cold air in my lungs, full moon, you follow me. pierce me like an arrow, beneath the blanket of night, longing for flight. when u fall into me it feels so sweet, like dreaming. press yourself into me, let me feel your breathing.

Sujets terminés  :
(2024) adèle #13chelsea #6cody #1adèle #14

(nostalgie) adèle #1adèle #2adèle #4adèle #5adèle #6

(Caele#15) pardonne-moi, mais mon bonheur c'est toi. Mk1s

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Date d'inscription  :
25/08/2024
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Préférences rp  :
mes réponses tournent autour de 800-1500 mots en moyenne, tout comme il m'arrive de faire beaucoup plus. je suis généreuse mais je m'adapte aussi à mes partenaires ☆ j'écris à la troisième personne du singulier et au présent ☆ dialogues en français principalement ☆ je ne m'impose pas d'ordre de réponse et privilégie mes intrigues importantes, ce qui ne m'empêche de répondre à tout le monde dans des délais équivalents ☆ je me laisse volontiers tenter par les rp flashbacks et les univers alternatifs, n'hésitez donc pas à m'en proposer ♡
Genre irl  :
Féminin
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fionn whitehead.
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eddie yang (ft. lee know) & mickey reeves (ft. abel tesfaye)
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☾ pardonne-moi, mais mon bonheur c'est toi
@Adèle Shephard ☆ CARL FLANAGAN
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tw : cancer, maladie, dépression

Un copain lamentable, le mot est sûrement trop faible pour définir la lâcheté qui a paralysé ses membres à l’hôpital même si la vérité, Carl la connait. S’il a pris peur face à la maladie, ce n’est pas parce qu’il fait partie de ces gars prenant la fuite au moindre problème de santé chez leur moitié, et c’est pourtant ce qu’Adèle doit très précisément s’imaginer. Qu’il est assez superficiel pour refuser que sa petite amie puisse avoir ce genre d’antécédents derrière elle, ou bien encore qu’il prendrait ses jambes à son cou si la moindre rechute devenait un peu trop réelle. Carl entend bien que ces étiquettes lui reviennent depuis sa réaction incomprise de la veille mais il ne peut pas laisser Adèle penser qu’il ne veut plus d’elle, ou que sa maladie est désormais un obstacle infranchissable érigé entre eux, quand le garçon traîne de son côté un grand nombre de tares qui ne l’autorisent pas à la rejeter pour ça. Tout comme lui, Adèle n’a pas choisi et jamais ses sentiments pour elle ne pourraient être balayés par le plus vilain des cancers. S’il est vrai que la perspective d’une rechute le terrorise, ce n’est pas pour les raisons qu’elle se figure et c’est ce qu’il tente maladroitement de lui expliquer ensuite. Son historique avec la maladie, Carl met du mieux qu’il le peut des mots dessus même si parler de sa maman lui tort le cœur comme le ventre. Elle va mal et cela depuis toujours ou presque, et il n’a finalement gardé que peu de souvenirs d’une Patsy légère et souriante car ce n’est pas ce qu’il a été le plus donné de voir à ses petits yeux d’enfant. La dépression est un autre genre de monstre mais il détruit les gens lui aussi, et Carl craindra certainement toute sa vie que cette mélancolie ne finisse par venir l’attraper lui aussi. Il aurait le bon terrain pour ça même si cette réalité n’est acceptable dans aucun monde, et malgré le fait que la fragilité de son propre psychisme ne soit depuis le temps plus du tout à prouver. Des deux frères Flanagan, il est celui qui ressemble le plus à Patsy et pas uniquement parce qu’il a hérité de ses cheveux bruns, son grand-père ayant un jour fait remarquer qu’il avait aussi le même regard triste. Souvent Carl y pense, il se demande si sa naissance n’était pas un cadeau empoisonné pour ses parents car qu’a-t-il amené de bon dans leur vie, finalement ? Sa mère a sombré juste après l’avoir eu, son père a saisi la première occasion pour les abandonner et son frère n’était pas non plus en sécurité avec lui, comme les faits l’ont hélas bien prouvé.

Tout autant d’épisodes évoqués d’une voix teintée par la culpabilité, parce qu’il est si facile de se convaincre qu’il est la gangrène de cette famille et que toutes ces mauvaises choses sont arrivées par sa faute. Il fallait un coupable et il était le mieux placé pour tout endosser à la fois, il l’est d’ailleurs toujours. « Arrête Carl... Je ne veux pas que tu te mettes en tête des idées pareilles ! » Les idées sont pourtant implantées dans son esprit depuis des années et son beau-père a tout fait pour qu’il ne perde jamais de vue celles-ci. Lui taper dessus n’était de toute évidence pas assez, il fallait également anéantir son peu d’estime pour lui-même et le conditionner à croire qu’il était une calamité pour ses proches, si seulement quelqu’un avait dépensé autant d’énergie à lui faire entendre le contraire. Carl n’a jamais connu une autre histoire que celle qu’on lui a raconté et qu’il a bien évidemment crue, cela collait après tout avec ce qu’il pensait déjà de lui et si un adulte le disait, alors ça ne pouvait être que vrai. C’est aussi parce qu’il n’a pas le sentiment de remplir le moindre rôle correctement que Carl n’en voudra jamais totalement à son père, courant éternellement après son attention et son amour comme si ce dernier ne l’avait pas proprement rayé de sa vie. Ça ne devait pas être évident pour lui de l’avoir comme fils, cette pensée est toujours aussi douloureuse malgré les années passées mais quelque chose a toujours profondément cloché chez lui et ça, son père n’avait pas dû le rater. Ce n’est toutefois pas à lui que le garçon songe à cet instant, mais bien à Adèle : et si le schéma se répétait avec elle, et si.. la malédiction qui semble l’entourer s’abattait aussi sur sa petite amie ? Lui porter malheur est tout ce qu’il redoute depuis qu’il connaît son passé avec la maladie car c’est une brèche qu’il craint plus que tout de rouvrir, et cela parce qu’il semble un peu trop disposé à détruire tout ce qu’il touche. « Ne dis pas de bêtises... » Il voudrait arrêter, vraiment, mais ces mots sont comme une leçon apprise par cœur que le garçon répète avec automatisme. Un robot programmé pour se détester lui-même, voilà ce qu’Hector est parvenu à faire de lui. Adèle n’est au moins plus aussi loin qu’au tout début de leur échange, et la voir effectuer un pas vers lui redonne un peu d’oxygène à l’étudiant qui commençait à en manquer dans cette chambre. S’il pouvait seulement courir vers elle et lui dire à quel point il regrette… mais au lieu de ça, Carl la fixe de son regard craintif tout en triturant ses doigts, si fortement qu’il cherche sans doute à se faire un peu mal. « Je ne me suis jamais sentie aussi vivante que depuis que tu es dans ma vie Carl. » De telles paroles l’atteignent bien évidemment au cœur, et ce doit être la plus belle chose qu’Adèle pouvait en l’occurrence lui dire. Lui, rendre les gens encore plus vivants ? Cela ne va pas dans le sens de son petit scénario interne, et cela contredit l’idée que les gens ne sont bons qu’à s’éteindre et dépérir à ses côtés. Adèle, elle, ne semble pas du tout l’entendre de cette oreille. Carl peut alors aller au fond des choses et lui parler de ce bonheur qu’il connaît pour la toute première fois avec elle, en ayant très longtemps cru qu’il n’y aurait jamais droit. Avec elle il découvre l’amour véritable, celui qui n’est pas malsain et qui va aussi dans les deux sens, ce qui a tout du miracle quand on sait que le garçon s’est longtemps abîmé le cœur à grand coup de fixettes qui n’étaient vouées qu’à le détruire. Il voyait enfin la lumière au bout du tunnel avec Adèle, et l’idée que cela puisse être déjà terminé ne pourrait pas plus le terrifier car le simple fait d’avoir dormi dans un lit vide la nuit dernière lui rappelle combien sa vie pouvait être dépourvue de lumière avant que la Shephard ne vienne l’éclairer.

Il ne peut et ne veut pas vivre sans elle, certain qu’il n’en détient pas la force et que cette histoire est la plus belle et la plus sincère qu’il ne connaîtra jamais. Carl ne tient même pas à savoir si l’amour se représentera un jour à sa porte puisque c’est le sien qu’il cherche, c’est sa présence qui le fait tenir depuis plus d’une année. Il perd pied quand elle n’est pas là, il perd aussi sa joie de vivre et son frère pourrait en témoigner alors cette main glissée dans la sienne qu’Adèle ne rejette pas est une toute petite victoire que Carl collecte volontiers. « Je croyais vraiment que tu voudrais plus jamais me toucher Carl... » Fronçant doucement les sourcils, le garçon assimile péniblement ces mots qui lui font aussitôt mal au cœur car lui, ne plus vouloir la toucher ? Elle n’est pas un monstre, elle est même tout l’inverse d’une personne repoussante à ses yeux et il est difficile d’entendre que sa réaction à l’hôpital a éveillé en elle de telles pensées. « Que je te dégoûtais... » Cette main qui désormais effleure sa joue le laisse pantois tandis qu’il sent son cœur si proche de défaillir. Il est bon de pouvoir la toucher et d’être ainsi touché, mais il ne soupçonne pas à quel point les prochaines parles de la Shephard vont elles aussi le chambouler. « C'est toi que j'aime, Carl, et personne d'autre... » Et soudain le temps s’arrête. Ces mots qu’il ne croyait pas pouvoir entendre un jour glissent entre elle et lui, prononcés par quelqu’un d’autre que son jeune frère. Cette fois, on ne l’aime pas d’un amour fraternel et Carl a le sentiment que tout le ciel de son existence vient de s’éclaircir, car un petit quelque chose en lui ne pouvait pas être complet sans la garantie que son amour pour Adèle était à ce point partagé. « Moi que tu aimes.. donc tu.. » Sa voix en tremble, tout comme sa main qui ne lâche toujours pas la sienne pendant que son regard brille d’une émotion nouvelle. Il a besoin de le répéter pour l’intégrer, de le voir comme de le sentir, aussi. « Tu m'aimes. » Elle est bien la première à le faire, et cela ne fait que renforcer le symbole de tout ce qu’il découvre déjà à ses côtés. Sa première histoire d’amour et la dernière, il l’espère. « Merci. » finit-il par souffler avant de fondre dans ses bras sans même réfléchir, en n’écoutant rien d’autre que son besoin de la sentir tout contre lui. S’il la remercie c’est parce qu’elle a le courage d’aimer un garçon comme lui, et parce qu’elle vient de soigner avec ces quelques mots bien plus de choses qu’il ne peut l’imaginer. Enfin, Carl est estimé pour ce qu’il est. Pas uniquement apprécié, non, mais bien aimé pour de vrai. « Tu peux pas imaginer à quel point je t'aime aussi. » Jusque là blotti dans ses bras, le garçon recule lentement son visage et crée sans le vouloir le petit choc de leurs nez. Un doux sourire étire alors ses lèvres tandis qu’il reste face à elle, plus proche qu’il ne pourrait l’être. Constatant que sous n’importe quel angle, elle reste incroyablement belle. « Je crois que je t’ai aimée dès le jour où on s'est rencontrés. » Il n’a pas peur d’exagérer parce qu’il sait très bien que ce jour-là au cinéma, quelque chose s’est passé qu’il n’a d’abord pas su expliquer. Adèle ne lui a pas seulement plu, il s’est senti connecté à elle et dès lors, il a espéré au plus profond de lui qu’il serait amené à la revoir puisqu’à peine leur rendez-vous terminé, la Shephard lui manquait déjà. Un coup de foudre passé sous silence pour ne pas gâcher leur amitié et leur cohabitation au départ, mais sonnant comme la plus grande évidence dans cette chambre aujourd’hui. « Et tu me dégoûtes pas, tu me dégoûteras jamais. » il poursuit en se perdant un instant dans ses yeux clairs et un instant de trop, visiblement. Animé par l’envie de retrouver aussi sa tendresse, Carl effleure doucement ses lèvres des siennes en se demandant ce qui peut bien encore le retenir de l’embrasser… le besoin de clarifier une toute dernière chose, peut-être. « J'ai pas peur de te toucher, je.. j'en ai même très envie. » Et tandis que le dire suffit à le rendre quelque peu fébrile, Carl n’attend pas une seconde de plus pour capturer ses lèvres comme il en meurt d'envie depuis déjà plusieurs minutes. Cette fois, il y a quelque chose de différent dans sa façon de l’embrasser et de la toucher, le garçon s’imprègne de son odeur pour la rendre encore plus réelle, lui qui avait tant cru la perdre, mais il y a autre chose. Une certaine ardeur anime ses gestes, et Carl ne réalise pas que son baiser se fait plus pressant que les précédents alors qu’il la fait reculer contre le mur, désireux de souder son corps au sien et de ne surtout plus s’en éloigner. Ses lèvres ont elles aussi le plus grand mal à se défaire des siennes pendant que l’une de ses mains effectue une descente le long de son dos, stoppant sa course avant d’atterrir vraiment trop bas. Non seulement rien chez elle ne peut le dégoûter, mais il semblerait que Carl soit également pris au piège de son propre désir. La vérité, c’est qu’elle agit tel un aimant sur lui et qu’il ne dirait pas non au fait de se laisser entièrement emporter.

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And you can't fight the tears that ain't coming or the moment of truth in your lies when everything feels like the movies.Yeah, you bleed just to know, you're alive. And I don't want the world to see me 'Cause I don't think that they'd understand. When everything's made to be broken I just want you to know who I am










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