(carl) merry crisis and happy new fear

prénom(s) : Carlyle Eber Osheen, une combinaison des plus douteuses même s'il estime s'en être tiré avec le moins pire des trois comme premier prénom – ce qui ne l'empêche pas d’insister pour être appelé par son diminutif. Vraiment, évitez Carlyle, vous lui rendrez un sacré service. nom de famille : Flanagan, un patronyme venu tout droit d'Irlande et c'est un peu tout ce qu'il y a à en dire. Mais si vous insistez, vous pouvez toujours noter que sa version gaélique est Flannagáin. âge : Né le 4 janvier 2001, ses papiers indiquent 23 années d'existence mais Carl, lui, angoisse surtout à l'idée de se rapprocher du quart de siècle. origines & lieu de naissance : Carrick-on-Shannon, vous connaissez ? Non, bien sûr, il faut être du coin pour pouvoir placer ce petit patelin de pêcheurs sur une carte alors quand on lui demande d'où il vient, Carl répond simplement qu'il est irlandais. Son accent, lui, le trahirait à peine. statut civil ou amoureux : S'il a des cœurs dans les yeux depuis quelques mois, c'est parce que le garçon n'est plus un cœur à prendre et croyez bien que c'est un exploit. En couple avec sa colocataire et fou amoureux, Carl goûte à un bonheur auquel il pensait ne jamais avoir droit et il n'y a pas à dire : le ciel n'a jamais été aussi bleu que depuis qu'Adèle répond à la douce étiquette de petite amie. emploi ou études : Il a un peu tout fait, Carl. D'abord garçon au pair puis serveur dans un café, il est aujourd'hui valet de chambre au prestigieux Waldorf Hotel. Ce n'est pas le job de ses rêves mais le garçon n'a jamais eu l'ambition de poursuivre ces derniers, à moins que tout ne puisse changer avec la reprise de ses études à l'université. Il y suit un Bachelor en Mathématiques et oui, c'est certainement aussi barbant que le titre l'indique mais c'est son truc, écoutez. orientation sexuelle : Ce sont les femmes qui l'attirent mais pas vraiment comme il faudrait, puisqu'il n'a longtemps pas su s'y intéresser sans développer de véritables obsessions pour ces dernières. Des épisodes désormais derrière lui mais une image entachée pour un bon moment encore, c'est ce qui arrive quand on s'affiche à la télé en prime. aspiration choisie : Amour & séduction, car il détient sans doute le titre record du nombre de cœurs brisés dans cette ville. faceclaim : Fionn Whitehead.

Ton personnage a choisi une aspiration, autrement dit un souhait à long terme ou un but à poursuivre : que peux-tu nous dire sur ce qui l'anime ? Pourquoi cette aspiration et pas une autre, en quoi iel se retrouve dans celle-ci et en quoi cela influe aujourd'hui sur sa vie ?

« L'amour, c'est rien que de la souffrance. » Il n’aurait pas trouvé meilleure façon de résumer son expérience Carl, tant ses désillusions dans le domaine ont été nombreuses, et tant sa collection de cœurs brisés avait cessé de se compter. Très tôt déjà, il avait compris qu’il ne serait jamais le premier choix des filles car c'est à peine s’il attirait un regard et semblait exister à sa minuscule échelle. Il était celui qui passait les petits mots d’amour en classe, mais jamais un seul ne lui était destiné. Carlyle Flanagan, ce garçon étrange, trop absorbé par son propre univers, n’était pas celui qui faisait naître des papillons dans le ventre des demoiselles. Alors, Carl a attendu son tour quand bien même celui-ci n'est jamais venu, de quoi ouvrir la porte aux histoires tissées dans sa tête où il pouvait, là au moins, s’attribuer un rôle qui en valait la peine. Mais l'amour qu'il imaginait, celui dont il rêvait sans cesse, ne se matérialisait pas et à force de ramasser les morceaux de son cœur éparpillés à ses pieds, Carl n'a plus vraiment fait en sorte de le chercher. Peut-être que ces choses-là n’étaient tout simplement pas faites pour lui comme finalement tant d'autres, pensait-il. Et pourtant, le destin a parfois l’étrange capacité de nous surprendre lorsqu'on vient provoquer celui-ci. Tandis qu’il se voyait finir seul et oublié, Adèle est entrée dans sa vie avec sa fraîcheur réconfortante et ce sourire capable d'illuminer une pièce entière. Avec elle, Carl a découvert qu’il pouvait, lui aussi, être une option et que l’on pouvait le choisir, non par pitié, mais parce qu'il n'était pas totalement dénué d'intérêt. Son cœur n'a jamais raté autant de battements que depuis l'entrée de la Shephard dans son paysage mais si cette relation, si douce, semble presque trop belle pour être vraie, elle s’accompagne surtout d’une peur grandissante chez le garçon : celle de briser ce fragile écrin de bonheur. Car s'il connait enfin l'amour sous sa forme la plus saine, Carl reste convaincu qu'il finira par tout gâcher et qu'Adèle n'aura aucun mal à trouver mieux, dans un monde où les choses ne vont jamais éternellement bien et où les garçons plus intéressants ne manquent pas. Il veut sincèrement y croire Carl, à cette histoire qui pourrait bien être la seule véritable qu'il ne connaitra jamais. Mais il lui est difficile de croire qu’il mérite d'être aimé quand après tout, il n’a jamais entendu ces deux petits mots magiques que sa propre mère ne lui a jamais dits. Des mots qui pourraient sans doute guérir bien des blessures enfouies en lui.

background
(2001, origines) Carl voit le jour un jeudi froid et pluvieux à Carrick-On-Shannon dans le comté de Leitrim, en Irlande. Une petite ville d'à peine quatre mille âmes, surnommée le paradis des pêcheurs ou the marina capital of Ireland, et connue à l'international pour ses compétitions de pêche. Enfin, ça, c'est ce que son grand-père lui a toujours raconté mais quand il en parle autour de lui Carl se rend bien compte que ce nom n'évoque rien à personne, alors il ne s'étend généralement pas sur la question. (famille) Premier fils de Neil et Patsy Flanagan il développe très jeune la peur de rester enfant unique, la venue au monde de son petit frère Keefe quatre ans après lui est alors le plus beau cadeau que ses parents puissent lui faire. L'équilibre de la famille est pourtant fragile et lorsque leur second enfant nait Patsy va déjà mal, ce bonheur la contourne car mal, elle l'est en réalité depuis des années. Le début de sa dépression semble coïncider avec la naissance de Carl et il grandit avec l'idée d'avoir rendu sa maman malade en arrivant dans sa vie, ce que personne ne se donne vraiment la peine de contester. Pas même son père, qui voit bien que sa femme a sombré à la suite de cette première naissance pourtant désirée. Vingt-trois ans plus tard Patsy nage toujours dans un spleen permanent et pour la décrire Carl dit souvent qu'elle est à l'ouest, dans une sorte d'entre-deux teinté d'une profonde mélancolie et de trop rares moments de joie. Il la voit prendre des cachets depuis des années et se demande pourquoi ils ne l'aident pas à sortir de cet état cafardeux, petit il rêve même de devenir docteur pour pouvoir la guérir mais c'est un tout autre destin qui l'attend, bien moins glorieux. (2010, cassure) Carl a neuf ans et son frère seulement cinq lorsque leurs parents se séparent. Le divorce est d'autant plus difficile à encaisser pour d'aussi jeunes enfants que Neil quitte l'Irlande pour le pays voisin où il refera sa vie avec une nouvelle femme et de nouveaux enfants. Quant à Patsy elle se remarie avec Hector, un homme aussi sévère que sinistre qui débarque beaucoup trop vite dans leur vie et qui tente de combler l'absence d'un père qui n'envoie plus que des lettres. Ce beau-père, Carl en fait aussitôt le rejet et ses rapports avec lui se compliquent d'année en année jusqu'à cet épisode marquant le début de son enfer personnel. (2012, détonateur) Un après-midi qui devait être comme tous les autres, son petit frère tombe du toit de la maison sur lequel Carl était monté le premier. Il ne se souvient pas avoir vu Keefe l'y suivre, mais il revoit très bien ce dernier chuter comme l'un de leurs petits soldats en plastique. Il peut même encore ressentir cette peur qu'il ne se relève pas, et cette honte d'avoir presque fait dans son pantalon en réalisant qu'il devrait non seulement prévenir sa mère, mais surtout Hector. Les aveux, l'ambulance, l'hôpital puis l'attente. La moelle épinière manque d'être touchée et Keefe doit suivre une rééducation pour retrouver toute sa mobilité. La vie à la maison n'est après ça plus la même et Carl est définitivement perçu comme le chat noir de sa famille, tenu responsable par son beau-père de l'accident et assuré de se le voir rappeler par la manière forte comme s'il avait encore besoin d'excuses pour se défouler sur lui. (l'autre) Chaque jour ou presque quand Hector rentre à la maison, Carl se dit que ça va être sa fête. L'air y est irrespirable depuis que cette brute passe ses nerfs sur tout ce qui bouge – enfin, surtout sur lui. Toujours sur lui. Des torts, son beau-père n'a aucun mal à lui en trouver pour justifier les coups qu'il distribue à foison car lorsqu'il ne lui reproche pas l'accident de Keefe, c'est sa timidité ou bien encore son hypersensibilité qu'il pointe du doigt. Son beau-fils est faible dit-il, et il ne veut pas de ça chez lui. Des faiblesses sur lesquelles Hector se charge pourtant d'appuyer avec ses paumes claquantes, sous les yeux d'une Patsy complètement déphasée par ses médicaments. Difficile de dire si elle ne voit rien ou si elle ne veut pas voir, mais Carl s'interdit de l'embêter alors que ces dérouillées, dans le fond, il doit quand même un peu les mériter. Il n'avait qu'à mieux surveiller Keefe, il n'avait qu'à être un meilleur frère, et certainement aussi un meilleur fils. Il n'avait qu'à être une meilleure version de lui-même, tout simplement. (manque) Après tout, son père les a abandonnés pour refaire sa vie en Angleterre et s'il est déjà la raison du mal-être de sa mère et de l'accident de son frère, autant endosser aussi la responsabilité du divorce de ses parents. Et si Neil était parti pour ne plus l'avoir dans ses pattes ? Carl s'en convainc si facilement, se répétant même que les étoiles ne devaient pas être correctement alignées le jour de sa naissance pour qu'il porte aujourd'hui la poisse aux gens qu'il aime. Le manque de son père est plus douloureux encore que les coups d'Hector, et jamais Carl ne renonce à l'idée de correspondre avec lui par lettre lorsque le concerné daigne toutefois y répondre. Ce ne sont que des bouts de papier mais le garçon les conserve comme des petits trésors, c'est tout ce qu'il possède de son père et la seule façon pour lui d'exister un peu dans la vie de celui-ci, une fois par mois à travers ses écrits bourrés de ratures et de petits dessins. Il y représente sa vie en Irlande et l’embellit comme il peut, ajoutant bien plus de couleurs que son quotidien n'en compte car Neil n'a pas à savoir ce qu'il se passe vraiment à la maison. Une maison où il a le sentiment de n'apporter que le malheur et que Carl se met en tête de quitter dès qu'il le pourra avant que son beau-père ne puisse entièrement le détruire... mais la brèche est ouverte, quoi qu'il en dise. (2015, dérive) Il a toujours été un peu spécial Carl, un garçon dans la lune et solitaire qui n'avait pas beaucoup d'amis mais spécial prend peu à peu un sens bien plus préoccupant le concernant. Dès l'enfance il connait des épisodes obsessionnels sans importance, et tout commence par des collections d'objets. Une monomanie, ou délire fixatif, pour des cailloux d'une certaine forme, des feuilles ramassées dans son jardin, des cartes postales vintage ou des taille-crayons qu'il tient absolument à posséder dans toutes les couleurs possibles. Ça le prend puis ça lui passe, il enchaine ainsi les lubies sans se douter qu'il connaitra par la suite la véritable obsession et que celle-ci se manifestera sur des personnes, et non plus des objets. La découverte successive des jeux vidéo et des réseaux sociaux le fait lentement basculer, il prend alors conscience que les filles lui plaisent et expérimente ses premiers crushs. Mais pas comme vous et moi, pas comme la morale l'autorise. Il ne s'agit pas juste d'une fille pour qui il développe un engouement passager, et c'est bien tout le problème avec lui. (one itis) Chaque fille devient la fille, celle qui lui fait oublier que toutes les autres existent. Du moins, pendant un temps. Il la cristallise, l'idéalise et la rend encore plus inaccessible qu'elle ne l'est en réalité. Et tout ça dans sa tête. Carl, il ne se contente pas d'une bête recherche sur Google par curiosité quand une fille lui plait. Carl, il fait tout pour rentrer dans la vie de cette fille qu'il convoite parce qu'il veut tout connaitre d'elle. Il sonde l'internet en profondeur comme un chercheur d'or en quête de la moindre pépite, animé par le besoin de savoir qui elle est, ce qu'elle fait, et même qui elle fréquente. Alors il fouille jusqu'à trouver ses amis, les espionne eux aussi, et ne s'arrête que lorsqu'il a le sentiment de n'avoir plus rien à trouver – une impression qui ne dure jamais. À l'ère des réseaux sociaux, où tant de choses sont partagées, ce n'est vraiment pas compliqué. Il use et abuse de l'anonymat qu'internet lui offre et tâche d'être partout à la fois pour s'assurer de ne rien laisser passer. Une vigilance de tous les instants, destructrice, car à côté de ça il ne vit plus. Ne pas savoir ce que sa proie fait le ronge de l'intérieur tandis qu'il écume tout ce qu'il est possible d'écumer, passant des heures à remonter les statuts de son profil jusqu'à sa création, et épluchant en long et en large ses réseaux pour voir tout ce qu'elle peut liker. C'est toute une routine qui s'installe et ce, parce qu'il est incapable de penser à autre chose, parce qu'il n'est jamais rassasié et que même en ayant conscience d'être un spectateur non désiré dans une vie où il n'a pas été invité, il ne parvient pas à lutter. C'est en lui, et cette obsession maladive porte un nom : le one-itis, ou fixette aiguë, revenant à assimiler l'obsession amoureuse à une maladie. Il n'a pas la conviction délirante d'être aimé en retour, il se raconte juste des histoires et s'imagine un monde où il filerait le parfait amour avec son obsession du moment. Mais aimer Carl ne sait pas ce que c'est, il se convainc qu'il aime cette fille seulement l'amour ce n'est pas ça, ce n'est pas épier les autres et ce cercle vicieux dure plusieurs années, non sans lui valoir par la suite une bien triste renommée. (2019, fuite) La violence d'Hector couplée à l'abandon de son père persuadent Carl d'une chose : dès sa majorité atteinte il s'en ira lui aussi, et c'est donc ce qu'il fait avec l'espoir de fuir à la fois son bourreau et de se rapprocher enfin de son paternel. Ils ont beaucoup de temps à rattraper tous les deux, c'est en tout cas qu'il se dit et il n'en faut pas plus au garçon pour prendre le bateau jusqu'à Bristol, débarquant sur le sol anglais avec zéro plan à l'esprit. Il y devient jeune au pair, tente la colocation avec des types en tous points opposés à lui et cherche surtout de quoi se faire une place dans la vie de son père qui ne l'a de son côté pas attendu pour être heureux et entouré. Il le retrouve sans difficulté mais n'ose finalement pas le contacter par peur d'être rejeté, certain qu'il ne pourrait pas le supporter. Carl se met alors en tête d'attirer son attention à la place, désireux d'exister enfin à ses yeux et pas seulement à travers quelques lettres. C’est le point de non-retour, le début de ses frasques télévisuelles et du phénomène qui n'a pas fini de l'entourer. (2020, médiatisation) Carl n'est en Angleterre que depuis quelques mois quand il entend parler de ces castings pour une télé-réalité très en vogue de la BBC, House of Secrets. Il le voit comme l’occasion de se donner un peu d’importance afin que son père le remarque alors il tente sa chance sans rien connaitre de ce programme, et sans imaginer surtout que cette émission va bouleverser sa vie. Contre toute attente, il fait partie des candidats sélectionnés et l'aventure d'une durée de trois mois se déroule à Hallstatt, en Haute-Autriche. Le principe du jeu il n'est pas sûr de l'avoir bien compris mais il signe sans se poser de questions, pensant à tort qu'il n'aura rien à perdre et que la victoire, de toute façon, il n'en a que faire. Il n’est pas un compétiteur dans l’âme Carl et il le prouve très vite en se tenant à l'écart des stratégies et de la chasse aux secrets, mais ce n’est hélas pas pour sa passivité qu’il attire l’attention sur lui. S'il fait rapidement parler, c'est parce qu'il est épinglé dès la deuxième semaine de jeu pour s'être amouraché d'une autre candidate qui n'a bien sûr pas l'ombre d'une attirance pour lui. Un nouvel épisode pour le moins prévisible dans ce cadre d’enfermement où la proximité avec les autres est grande, et le terrain idéal pour que son one-itis ressorte. Sa tendance obsessionnelle la production en a pourtant connaissance mais elle le laisse dériver, Carl adopte semaine après semaine un comportement toujours plus intrusif et ce sont les autres candidats eux-mêmes qui se trouvent forcés d’intervenir. Puisque la production laisse faire, puisqu'il est soi-disant apte à évoluer dans un tel système et que fouiller la boite aux lettres de sa proie pour s'assurer que d'autres candidats ne lui font pas de cadeaux, ce n'est apparemment pas si terrible. Ça l'est, pour sûr. Le public raffole de ses frasques pendant que ses camarades, eux, font tout pour le faire sortir du jeu. Pour son bien d'après eux, mais Carl est loin de le percevoir ainsi. Nomination après nomination il est toujours là et personne ne comprend pourquoi. Ses sauvetages répétés il les doit au public qui se prend d’un intérêt malsain pour lui et il n'en a sur le moment pas conscience, pas plus qu'il ne saisit combien la production instrumentalise son trouble pour des questions d'audimat. (bad buzz) L'aventure le préserve au moins de la haine grandissante qu’il récolte sur les réseaux sociaux et qu'il se prend en pleine figure à sa sortie du jeu, après une place en finale et une cagnotte validée sur lesquelles il n'aurait jamais pu parier. Les friands de télé-réalité ne peuvent pas échapper au phénomène, le hashtag #wackocarlito figurant parmi les top tendances durant plusieurs semaines. Une renommée aussi sombre que soudaine dont Carl découvre l'ampleur à peine sa petite vie retrouvée, en même temps que l’ampleur de la haine qui lui est vouée. Les réseaux sociaux, son fidèle terrain de jeu, sont en feu contre lui et le retour à la vie réelle est brutal, la sortie ressentie comme si on le jetait d’un avion sans parachute pour le laisser s’écraser on-ne-sait-où. Les regards de travers, les messes basses dans les magasins, ces filles qui changent de trottoir quand elles le croisent ou encore les curieux débarquant jusque sur son lieu de travail. Son quotidien change du tout au tout et le garçon jusque là invisible traine une bien vilaine réputation derrière lui, mais ce n'est rien à côté de la honte qui habite désormais le regard de son père. Pas foutu de se faire connaitre sans que ce soit en mal, Carl réalise qu'il a peut-être bien fait la pire erreur de sa jeune vie car ce n'était pas être célèbre qu'il voulait, juste se sentir un peu important. (rebond) Il rase les murs après ça, tentant de retrouver un soupçon de normalité dans une ville où il est désormais un peu forcé de rester. Il ne peut pas rentrer en Irlande, pas en sachant que son beau-père l'y attend alors Bristol n'est peut-être pas si pire, car quitter l'Angleterre reviendrait à renoncer à son père et les jugements de ce dernier ne l'empêchent pas d'aspirer à redorer son image, une fois de plus. Nombreuses sont les portes qu'on lui claque au nez lorsqu'il tente de retrouver un travail, embaucher le weirdo de la télé n'enchante visiblement pas grand monde et même lorsqu'il décroche enfin un poste de serveur dans un petit café, sa réputation n'est jamais bien loin pour menacer de le rattraper. Et puis le temps passe, et doucement les gens l'oublient. Son nom peut encore évoquer quelque chose à certains adeptes, oui, mais même les plus mauvaises lumières finissent par s'éteindre quand on est purement et simplement dépassé. Il ne fait plus vendre, ce qu'il devient tout le monde s'en fiche pas mal et pour une fois, cette ignorance lui convient. Quatre ans plus tard Carl n'a au moins plus à cacher son visage quand il met un pied dehors et sa vie n'a sans doute jamais été aussi proche de rimer avec un semblant d'équilibre, mais une part de lui sait bien que cette image le suivra en réalité toute sa vie. Il est, et restera ce garçon aux tendances problématiques quand bien même il s'emploiera ensuite à combattre celles-ci. (2023, cassure) La volonté de se soigner résulte d'un évènement qui manque un peu plus de le détruire, car il doit être écrit quelque part que les personnes auxquelles il tient sont toutes vouées à l'abandonner, Carl ne voit que ça. Après son père, c'est au tour de Toni de s'en aller sans prévenir et cette fille, malgré son influence très discutable sur lui, il s'imaginait qu'elle pouvait être faite pour lui. Elle n'a après tout jamais jugé ses pratiques, pas même en ayant fait elle-même l'objet d'une fixette de sa part, mais elle entretient aussi chez lui l'impression que leur relation est aussi belle qu'unique. Qu'il peut s'accrocher à elle de toutes ses forces sans que ce soit interdit, puisqu'elle participe elle-même à flouter les limites entre leur amitié et le reste. Leur connexion est si forte que Carl perd presque la raison pour ses beaux yeux – par amour, ou ce qui y ressemble au moins un peu. Pour Toni, il met même son intégrité physique en péril comme lorsque le frère de celle-ci s'en prend violemment à lui pour le dissuader d'approcher à nouveau sa frangine. Un avertissement que Carl choisit d'ignorer malgré un nouveau traumatisme gagné, mais c'est finalement Toni qui prend la dure décision à sa place. Si elle ne provoque pas elle-même cette cassure, elle lui fera encore plus de mal et elle alimentera aussi bien trop ses espoirs, car l'aimer de cette façon elle en est incapable. Sa fuite soudaine laisse le garçon dans un état second pendant des semaines, il attend désespérément des nouvelles que Toni n'est plus là pour lui donner et son cœur a mal, très mal à l'idée de ne jamais la revoir. Sa confiance est quant à elle brisée, et l'envie d'avancer pour ne plus souffrir bêtement lui confère un courage qu'il n'a jusque là jamais trouvé en lui. Il veut guérir, tout simplement. (thérapie) Le voilà bien décidé à honorer l'une de ses résolutions couchées sur papier : consulter une psychologue pour ses problèmes, quand bien même l'exercice a tout d'effrayant pour lui en raison des nombreux souvenirs susceptibles de ressurgir entre les quatre murs d'un cabinet. Il n'a pas seulement des obsessions à soigner, il doit aussi mettre des mots sur les mauvais traitements subis dans son enfance et cette idée le terrorise. Il est pourtant trop tard pour reculer, entamer une thérapie lui semble même plus que jamais nécessaire et tant pis si cela signifie remuer ses plus profonds traumatismes. Ainsi, Carl espère en finir avec bon nombre de ses cauchemars et attend de cette professionnelle qu'elle puisse soigner tout ce qui doit l'être dans sa tête, convaincu que la folie finira tôt ou tard par le guetter. Des séances dont les bienfaits s'avèrent réels, comme en témoignent ces épisodes que Carl n'enchaine plus au point de lui ouvrir progressivement la voie vers une vie sentimentale nettement plus saine. Il n'est simplement pas encore prêt pour parler de son beau-père, dont prononcer le nom s'avère tout aussi impossible mais il a le temps pour ça, comme le besoin aussi d'aborder un problème à la fois. (2024, équilibre) Quelques mois après le début de son suivi par le Dr Kippel, Carl prend une autre décision qui ne sera pas non plus sans conséquences. Il s'inscrit à un speed-dating sur un coup de tête sans trop savoir ce qu'il peut espérer, et parce que le concept a le mérite de l'intriguer à côté de toutes les choses affreusement banales auxquelles il est habitué. C'est différent de ce qu'il connait, quitter sa zone de confort n'est alors pas un mal et c'est par ce biais qu'il fait la rencontre d'Adèle, devenant ensuite par la force des choses – et un étonnant coup du destin – sa colocataire. Adèle est douce, Adèle est jolie et Adèle est aussi la toute première fille à laquelle Carl s'intéresse sans éprouver le besoin de l'épier. Avec elle tout parait simple, les discussions comme les gestes, et le garçon ne tarde pas à comprendre que son cœur s'emballe un peu trop en présence de cette dernière. Des sentiments naissants que Carl garde d'abord pour lui et cela durant des mois, avant que la dernière Saint-Valentin ne lui offre l'occasion rêvée d'avouer à Adèle tout ce que celle-ci éveille en lui. L'embrasser est un risque qu'il ose même prendre alors qu'il estime avoir beaucoup à perdre, mais sa colocataire attendait de toute évidence ce premier pas qu'il se résout à faire et qui lui permet de connaitre sa toute première petite amie. Il est en couple et peine encore à le dire, découvrant avec elle ce dont il a autrefois tant rêvé et reprenant même ses études sur l'un de ses conseils, car Adèle n'est jamais la dernière pour l'encourager à poursuivre ses rêves. Il n'est pas moins capable qu'un autre de décrocher un diplôme selon elle, mais il y a tant de choses que la jeune femme ignore encore de lui, tant de secrets dont Carl ne risque pas d'être fier et qui n'auraient pas non plus intérêt à sortir. Et si ce bonheur qu'il peut enfin effleurer n'était que de courte durée ? Et s'il venait encore à tout gâcher en lui portant malheur, à elle aussi...

the inside
(boy next door) Carl n'est pas bien grand ni bien épais, il n'est pas de ces gars qui impressionnent par leur carrure ou déstabilisent par leur charisme. Il n'a même rien de remarquable quand on le regarde, on ne se retourne pas sur lui dans la rue et forcément, on ne s'en méfie pas beaucoup non plus. Lui se considère comme le garçon le plus banal sur terre, au charme inexistant et à qui le rôle de faire-valoir va comme un gant. Il est dur avec lui-même Carl mais il ne correspond pas aux critères de beauté actuels d'après ce qu'il peut voir partout, et cette impression s'est renforcée chez lui avec sa participation à une télé-réalité où le physique tenait une place prépondérante. Il n'a donc pas grand-chose pour plaire, si on l'écoute. (0% self-esteem) Carl est bourré de doutes et de contradictions, et ses réactions démesurées à la limite du dramatique sont bien souvent à la hauteur du peu d'estime qu'il se porte. Les réseaux sociaux sont certainement sa découverte la plus malheureuse pour la place tout à fait nocive qu'ils ont longtemps occupé dans sa vie. Et même partiellement guéri, Carl se rue encore sur la moindre notification comme s'il n'existait parfois qu'à travers les likes et les commentaires de parfaits inconnus, lui donnant la brève impression d'être aimé avant de se convaincre rapidement du contraire. Pour trouver un soupçon de dignité chez lui, il faut tout de même bien creuser. (paranoïaque) Toutes ces insécurités l'amènent à douter de lui mais aussi de tout, et tout le monde. Si un ami tarde à répondre à ses messages ou ne regarde pas sa story jusqu'au bout il se met aussitôt en tête qu'il a dit ou fait quelque chose de mal. S'il capte un sourire pendant une conversation sérieuse il peut penser qu'on se moque de lui. S'il ne retrouve pas son jean à l'endroit exact où il croyait l'avoir laissé c'est peut-être que quelqu'un vient en douce dans sa chambre quand il n'y est pas. Si un homme monte puis descend au même arrêt de bus que lui c'est sûrement qu'il le suit. Se croire sur écoute, se sentir constamment jugé, prendre le moindre rire contre lui quand il marche dans la rue. Il a tendance à se sentir persécuté Carl, le fait d'avoir été le souffre-douleur de son beau-père pendant des années a fait de lui un garçon méfiant de tout. C'était notamment le cas pendant son expérience télévisuelle, lorsque la majorité des candidats se sont ligués contre lui pour stopper ses agissements. Il ne l'a pas compris et l'a encore moins accepté, parce qu'il n'arrive pas à croire que l'on puisse intervenir pour son bien et pas parce qu'on le déteste. (influençable) Des limites Carl n'en a pas et son imagination n'en connait pas non plus. Il est du genre à adhérer aux théories complotistes, aux histoires de fin du monde, aux manipulations des politiques et des médias et aux fake news en tous genres. Simplement parce qu'il croit tout ce qu'il peut lire sur internet, et ne vérifie jamais ses sources. Si un article le dit alors c'est forcément vrai, n'est-ce pas ? C'est ainsi qu'il a toujours un millier de choses à raconter et qu'il passe aussi pour un idiot auquel on peut tout faire gober. Mais où as-tu encore été cherché ça, mon pauvre Carl. (bonne poire) Pour obtenir l'attention et la reconnaissance des autres, force est de constater que le garçon est aussi un peu trop souvent prêt à tout. Incroyablement docile quand il s'agit de gagner quelques points d'estime chez la personne voulue, il n'est aucun service que Carl ne se mette pas en tête de rendre et cette prédisposition à se laisser utiliser, certains n'hésitent pas à en profiter. Il est de ceux dont on peut obtenir beaucoup de choses sans même devoir insister, prêtant de l'argent lorsqu'on lui demande et se pliant à n'importe quelle approche intéressée. Parce qu'il voudrait qu'on l'apprécie et qu'être dans les petits papiers des bonnes personnes lui importe plus que de se sentir respecté, dans un monde où Carl semble être éternellement voué à en faire bien plus pour les autres que l'inverse ne sera jamais vrai. C'est rien, il a l'habitude. (jaloux) Il ne se contente pas de douter de lui, non, il se compare aussi beaucoup (trop) aux autres. Facilement envieux des garçons au physique avantageux – selon ses propres critères – et qu'il peut décider de haïr juste pour ces complexes qu'ils font ressortir chez lui en étant tellement plus séduisants. Il en veut aux autres garçons d'avoir ces atouts que lui n'a pas, tout comme il en veut à l'univers de ne pas l'avoir gâté davantage. (peter pan) Carl, c'est aussi un garçon qui ne veut pas grandir. Il débute à peine la vingtaine mais s'imagine déjà finir aigri comme son beau-père, avec une vie triste se résumant au boulot et aux factures à payer. Les responsabilités, quelles qu'elles soient, lui font peur. Il n'aime pas devoir prendre des décisions ou gérer de vrais problèmes, et ça se ressent dans ses relations puisqu'il est bien plus à l'aise avec des personnes de son âge ou des enfants qu'en compagnie d'adultes plus âgés. Les adultes de toute façon ne sont bons qu'à lui faire la morale, et ce n'est également pas le courage qui l'étouffe alors qu'il peut rebrousser chemin ou s'avouer vaincu au moindre obstacle. S'il avait osé contacter directement son père à son arrivée en Angleterre il n'en serait pas là aujourd'hui, à tenter de fuir les retombées de la plus mauvaise décision de sa vie. (novice) Le sexe il l'a longtemps imaginé et idéalisé, mais ne semblait pas près de l'expérimenter pour de vrai. Par peur de se lancer et par conviction de ne jamais faire d'effet à quiconque, la curiosité l'a bien souvent mené à visionner des vidéos qui lui donnaient une perception erronée de l'acte charnel. L'envie était là pourtant, mais passer outre ses complexes était un défi de taille que le garçon a choisi de mener avec une alliée à ses côtés : une professionnelle prête à l'accompagner dans son passage à l'acte tant redouté, et dont il était même prêt à acheter les services à prix d'or. Il avait un peu d'argent de côté et une dose certaine de désespoir en lui, et c'est ainsi que la sulfureuse Naomi est entrée dans sa vie. Leur relation tissée au fil des rendez-vous s'est d'ailleurs avérée plus précieuse que Carl l'aurait pensé et aussi surprenant que cela puisse être, c'est une véritable amie qu'il perçoit depuis en elle. Sa première fois, elle, s'est concrétisée en janvier dernier peu de temps après son anniversaire, et ce n'est pas une raison à ses yeux pour cesser de voir Naomi. Pas pour les raisons que l'on imagine, et pas alors qu'il a désormais une petite amie, mais Carl ne serait pas vraiment Carl s'il savait tout bonnement sortir les gens de sa vie. Non, il est celui que l'on abandonne, et sûrement pas l'inverse. (dans son monde) Carl se laisse facilement distraire, capable de se perdre dans ses pensées au beau milieu d'une discussion ou d'oublier où il habite. La faute à ses idées fixes qui l'absorbent tellement qu'il perd le fil de ce qu'il dit ou ce qu'il fait, car son côté rêveur va de paire avec les histoires qu'il peut tisser dans sa tête et auxquelles il finit par croire, quitte à se faire pour ça du mal. Un monde imaginaire que le garçon s'est construit pour échapper à l'époque à la noirceur de son enfance, et qu'il n'est manifestement pas près de quitter à vingt ans passés.

to each his own
[1] Si on devait établir son starter pack on y retrouverait sans l'ombre d'un doute des cigarettes et du soda, car il ne peut se passer ni de l'un ni de l'autre. En clair, sa santé, Carl s'en souciera dans une autre vie. [2] Son beau-père est dentiste et pendant toute son enfance son frère et lui ont été privés de sucreries. Carl en profite donc doublement aujourd'hui, maintenant qu'Hector n'est plus sur son dos à surveiller tout ce qu'il ingurgite. Son alimentation est d'ailleurs très peu équilibrée mais finalement à l'image de sa personne, oserait-on dire. [3] C'est un passionné de photographie, il ne quitte presque jamais son appareil polaroid dégoté dans une boutique vintage de Brighton. Ses clichés ont longtemps été axés sur la nature mais il lui arrive depuis peu de capturer des modèles vivants, même s'il est encore loin d'envisager d'exposer son travail, persuadé qu'il n'a rien d'un véritable artiste. [4] Carl est fasciné par l'automne dont il raffole des couleurs chaudes, rassurantes à ses yeux. Il n'a jamais tellement aimé la chaleur ni le soleil, et il n'a au moins pas de quoi se sentir réellement dépaysé entre les paysages de son Irlande natale et ceux de son Angleterre d'adoption. [5] Il gère les mathématiques et l'informatique comme personne, et aurait tout à fait pu en faire un métier s'il n'était pas passé à côté de son propre potentiel. En reprenant ses études, Carl n'a donc pas hésité quant à la filière qu'il choisirait de rejoindre et même si trois ans c'est long, c'est aussi pour lui une chance inespérée de montrer ce qu'il vaut enfin. [6] Carl est migraineux et ses crises sont fréquentes, contre celles-ci il ne peut d'ailleurs pas grand-chose car les triptans communément prescrits lui donnent la nausée et des vertiges. Il attend alors bien souvent que ça passe sans être pour autant capable de s'éloigner des écrans comme préconisé, et tente à la place d'éliminer de son quotidien des déclencheurs bien connus pour limiter ses crises – l'alcool en tête de liste. Ses nuits peuvent aussi être agitées par des terreurs nocturnes, conséquence des traumatismes de son enfance et se manifestant principalement lorsqu'il a accumulé beaucoup de fatigue. [7] C'est un geek, un vrai. Pro de l'informatique mais aussi accro aux jeux vidéo et plus particulièrement à League of Legends, jeu sur lequel il détient un très bon niveau. Il possède un maillot floqué au nom de son idole Faker et son personnage de prédilection est Ezreal, mais il ne risque pas de détrôner Lara Croft dans son cœur, dont il a pendant longtemps tiré une perception stéréotypée des femmes. Elle est son idéal malgré le fait qu'elle ne soit pas réelle, et c'est aussi parce qu'elle ne peut pas le rejeter ou le décevoir que Carl ne cessera jamais d'être subjugué par elle. [8] Il déteste le café, un truc d'adulte selon lui. Drôle d'ironie pour celui qui a travaillé plus d'une année dans un café, et sachant que cette boisson qu'il a en horreur pourrait l'aider à contrer la douleur de ses crises. [9] Dépensant son argent sans vraiment réfléchir, il a fait la troublante acquisition d'une planche ouija après s'être aventuré dans un antiquaire. Le vendeur lui a confié que les clients ne s'y intéressaient pas vraiment et la planche lui a fait de la peine (oui) alors Carl est reparti avec celle-ci sous le bras et l'a ensuite prénommée Kleo sans trop savoir pourquoi, là encore. Depuis que ladite planche trône au-dessus de son armoire, le garçon a d'ailleurs remarqué d'étranges phénomènes et il ne lui en fallait pas davantage pour se convaincre que Kleo est magique, mais la pointe ne bouge étrangement jamais lorsqu'il se prend à lui poser des questions. [10] Carl aime justement se faire peur, même si ça n'a pas tellement de sens. Il est très friand des vidéos d’épouvante et des émissions sur le paranormal mais il va rarement au bout parce qu'une fois devant, le grand pétochard qu'il est n’assume plus du tout. [11] Il a toujours une paire de converse ou de vans aux pieds, quant à son style vestimentaire il ne varie pas beaucoup : chemise à carreaux, veste en jean, t-shirt trop grand ou polo vintage pour accompagner un jean tout simple, la fantaisie n'a de toute évidence pas sa place dans son dressing. Ses tenues, Carl les choisit surtout pour cacher un corps qui le fait complexer alors se mettre en valeur, le garçon n'y a pour ainsi dire jamais songé et ses atouts, il ne les connait pas non plus.

Ladyfame (elle)
prénom : Clémence. âge : toujours la trentaine qui se profile pays : France. fréquence de connexion : on a dit qu'on arrêtait de faire semblant d'avoir une vie comment as-tu découvert Get Together ? type de personnage : inventé. multicomptes : bb Eddie attendait sagement que Carlito le rejoigne, 2/3 crédits : harley (tumblr). un petit mot pour terminer ? du love sur vous