riders of the storm (tybalt)

riders of the storm

" Into this world, we're thrown,
like a dog without a bone. "

@Tybalt Weatherton ☆ @Bowie Laurier

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Les fesses sur la selle de son vieux vélo, qui porte un petit panier avec une bouteille de whisky dedans, Bowie se dirige au port, direction le yacht de Tybalt. Squatter, apporter son aide, filer un coup de main dans les préparatifs, c'est ce qu'il apprécie lorsque son meilleur ami organise une soirée. Souvent très impressionnante, c'est aussi l'occasion de décompresser, de se retrouver, d'évacuer tous les sentiments négatifs afin de prolonger les plaisirs proscrits, juste le temps d'une nuit. Il n'y a pas que ça qui les a rapproché, ce sont peut-être leurs mondes différents qui font qu'ils ont eu envie de s'épauler l'un et l'autre. Que toutes les ratures et toutes les impostures ne pourront jamais détruire cette amitié. Ils se connaissent, pas besoin de nier, ni de mentir. Comme miroir, l'un de l'autre, ils connaissent leurs limites, leurs démons et se donnent à cœur joie de noyer tout ça. Peu importe ce qu'il se passe, son meilleur ami ne l'a jamais jugé. Lorsqu'il vivait chez sa mère, il domptait la solitude, même s'il s'échappait quelques soirs pour retrouver son meilleur ami et plonger dans les festivités. Aujourd'hui, il la chevauche tout en l'appréciant. Et lorsqu'il disparaît des radars, il revient plus en forme que la dernière fois. Le brun se rapproche de sa destination et les pieds foulent le quai. Vélo qu'il accroche à un poteau, il embarque, une main dans sa poche à la recherche de son téléphone, une autre occupée par la bouteille. Deux messages plus tard, histoire d'indiquer son arrivée, son meilleur ami débarque, à l'arrière du yacht. « J'me suis dit que ça pourrait nous aider à préparer cette soirée ! » annonce-t-il enjoué, les bras en l'air. Pas un pour rattraper l'autre, ils s'entraînent dans leur frivolité éternelle. Tybalt, il est son brin de normalité et d'authenticité, là où sur ce yacht, ils sont prêts à dominer Bristol ou à dominer un précipice bien plus mélancolique. En revanche, Bowie tente de prendre soin de lui, à sa façon. Depuis la désintoxe de Tybalt, il veille à ne plus secouer des sachets d'herbe devant son nez. Mais l'alcool est aussi un poison qui s'insinue lentement dans les veines. Un poison qu'ils ont l'habitude de partager, de consommer. « On commence par quoi ? » Bouteille qu'il dépose sur une table, près du banquette, il fait face à son ami de toujours. « D'ailleurs, tu penses que je pourrai inviter quelqu'un ? » demande-t-il, pensant automatiquement à Addi alors qu'il ne devrait sûrement pas. Qu'importe. Sur le moment, l'envie de réponses et de brusquer les choses se font ressentir.

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" Into this world, we're thrown,
like a dog without a bone. "

Tybalt Weatherton ☆ @Bowie Laurier

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Si seulement ces fêtes pouvaient se préparer toutes seules … Tu fermes les yeux avant de passer tes mains sur ton visage. La date est partie sur les invitations distribuées avec parcimonie. S’il y a une chose sur laquelle tu es avare, c’est bien ces invitations. Gérer la liste des invités était la tâche la plus facile. Tu savais parfaitement qui tu voulais voir à cette fête et qui ne mettra pas un pied sur le ponton. C’est ça aussi qui est pratique quand on organise ses fêtes sur un yacht, c’est plus difficile de s’infiltrer. Maintenant, il restait tout le reste à penser. Tu savais que tu aurais pu embaucher une personne dans l’évènementiel pour s’occuper de tout cela mais tu t’y refusais car tu pouvais au moins revendiquer auprès de ta fratrie ton talent d’organisateur. Ce n’était pas grand chose et cela n’avait aucune valeur à leurs yeux mais tu considérais que c’était mieux que rien. Tu avais profité de tes quelques jours dans ton cottage, loin de la frénésie de Bristol pour réfléchir à ce que tu voulais faire. Le thème était un classique, les années trente. Tu avais réussi à négocier auprès d’une des stylistes de ton frère une tenue originale et tu avais déjà fait la liste de tous les alcools et cocktails que tu voulais voir apparaître au menu. Le traiteur était toujours le même. Ce qui restait à organiser était tout le reste soit la décoration, la musique et les potentielles activités que tu pouvais proposer. Et qui de mieux pour t’aider dans cette tâche ? Bowie, ton meilleur ami, répondait toujours présent. Tu l’avais donc invité à passer te voir et tu souris quand ton téléphone vibra, signalant son arrivée. Tu te levais en repensant à votre rencontre et au chemin parcouru depuis. Il faisait clairement parti de la liste rouge de ton entourage pour ton frère et ta soeur mais tu n’en avais rien à faire. Tu avais trouvé en Bowie un ami fidèle et qui partageait ce besoin de partager chaque instant et de faire la fête. Votre amitié avait été comme une évidence qui continuait encore aujourd’hui au fil de vos aventures, parfois peu glorieuses. La dernière en date de ton côté consistait à prendre de la drogue et à terminer en cure de désintoxication. Désormais, tu restes loin de la drogue, l’alcool semble être une drogue bien plus acceptée socialement. « J'me suis dit que ça pourrait nous aider à préparer cette soirée ! » Tu laisses échapper un éclat de rire en secouant la tête. L’amour de ton meilleur ami pour le whisky ne t’était pas inconnu, il avait de la chance que tu puisses encore en boire vu les cuites que cela t’avait donné. Descendant les escaliers, tu allais libérer la petite passerelle pour que Bowie puisse te rejoindre. « Tu as bien fait. J’espère que tu as pris du bon. » Il n’y a rien de pire à tes yeux qu’un whisky de mauvaise qualité. C’est dans des moments comme ceux-là que tu te rappelles que tu es très mal habitué. Une fois ton ami sur le yacht, tu ranges la passerelle et tu l’invites à te suivre pour retourner dans le salon où les différents documents sur lesquels tu travaillais sont éparpillés. « On commence par quoi ? » Excellente question. Les activités étaient les plus pressantes car il faudra peut-être du matériel pour tout mettre en place. Mais avant que tu puisses répondre, Bowie enchaina : « D'ailleurs, tu penses que je pourrai inviter quelqu'un ? » Tes sourcils se levèrent d’eux-même. C’était très rare qu’il te fasse cette requête, en général, il était plutôt loup solitaire qui repartait bien accompagné, comme toi en somme. Commencer la soirée libre était un must have à tes yeux. Attrapant deux verres, tu les déposais sur la table avant de t’asseoir en face de lui. « Ça dépend, tu veux inviter qui ? Je la connais ? » La réponse était bien entendu oui. Tu étais le seul maître des invitations et tu n’allais pas refuser cela à ton ami, au contraire. Mais ce serait plus drôle de le voir se débattre avec cette question et la curiosité était de ton côté bien réelle. « Pour ce qui est des préparatifs, faut qu’on réfléchisse aux activités qu’on peut proposer. Je me dis qu’on pourrait s’inspirer de jeux des années trente mais en les rendant plus amusants si jamais c’est devenu trop ringard depuis. » Dis-tu en haussant les épaules. Les activités, c’était ce qui différenciait tes fêtes après tout. Tu remis ton téléphone sur la table, il allait falloir faire quelques recherches probablement.