i feel everything from my body to my soul → bowie

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@BOWIE ☆ ADDISON

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La fin de journée avait été rude et éprouvante. Depuis son retour à l’hôpital, il n’était jamais simple pour Addison de retrouver ses marques et de maintenir sa concentration au maximum après des heures d’opération. Bien sûr, le chef de service ne l’avait pas remise dans le grand bain en charge d’une opération seule, elle était toujours accompagnée d’un autre chirurgien pour le moment. Grinçant des dents, Addi comprenait, du moins elle faisait de son mieux. Brillante et sérieuse, elle s’était bien doutée que reprendre la confiance de ses pairs n’était pas aussi simple.
Le soleil avait déjà bien décliné et elle avait regagné son appartement à quelques pâtés de maisons de l’hôpital. Pas fan de son quartier actuel, elle s’estimait tout de même heureuse d’avoir pu trouver un loft aussi rapidement après avoir redéposé ses valises ici, comme si elle n’était jamais réellement partie. Et pourtant. Tout était différent. Soupirant de fatigue dans l’ascenseur, elle tourna les clés dans la serrure avant de pénétrer à l’intérieur de son appartement. A part des cartons jonchant le sol dans toutes les pièces, il n’y avait encore pas grand-chose, et aucun semblant d'âme ne venait égayer ce lieu. Ce soir, elle s’était tout de même décidée à sortir un peu, acceptant de boire un verre avec l’anesthésiste de l’opération du jour. Heureusement, l’ablation de l’estomac qu’elle avait mené ce soir s’était solvée en succès et elle se sentait de bonne humeur pour affronter la nuit. Dans le cas contraire, elle s’effondrait dans ses draps sans trouver le sommeil.
Vêtue d’une petite robe à fleurs légère, un nœud accroché au niveau de la taille qui lui donnait l’air plus jeune, la mincissant davantage, Addison était fin prête à donner une chance à cet homme. Il l’avait fait rire en sortie de bloc, bien qu’à part cela, elle ne lui trouvait pas d’autres qualités majeures comme elle en avait trouvé à … Bowie. Levant les yeux au ciel, elle se promit de ne pas penser à lui ce soir, surtout en présence de quelqu’un d’autre. Ce serait tricher. La tâche s’avérait compliquée étant donné le lieu de rendez-vous : leur lieu de rencontre, comme si quelqu'un lui jouait un mauvais tour.
Elle s’installait enfin au bar du fameux pub de Harbourside, se faufilant jusqu’à James qui l’attendait déjà une bière à la main. L’ayant vu il y a quelques heures à peine, Addi lui adressa un petit signe de main ainsi qu’un sourire gêné. Elle n’avait participé à aucun rencard depuis des lustres et ne savait absolument pas comment s’y prendre. D’ailleurs, elle se demandait encore si elle avait réellement envie d’être ici. « Je t’ai déjà commandé une bière. Tu es magnifique d’ailleurs. » Esquissant un sourire timide, elle le remercia et prit le verre qu’il lui tendait. Bon, il ne savait pas qu’elle n’était pas une grande fan de bière mais comment aurait-il pu le savoir ? Bowie, lui, l’aurait su instantanément. Merde. On avait dit : ne pas penser à lui. Après ce bref instant perdue dans ses pensées, elle s’installa sur la chaise haute tandis que James s’approchait de son oreille pour lui dire quelque chose. « Je te trouvais déjà belle avec ta tenue de chirurgien mais tu es encore plus bluffante dans cette robe. » Grand dieu, elle n’était pas habituée à de tels compliments alors elle se recula pour reprendre un peu d’air et d’espace vital. « Je … Merci James c’est vraiment gentil. » Ne lui laissant le temps de répondre, elle avala une longue gorgée du liquide brun, se demandant pourquoi en tant qu’Irlandaise, elle n’en raffolait pas du tout. L'autre question qui la turlupinait était de savoir comment elle allait survivre à cette soirée…

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@Addison Fitzgerald  ☆ Bowie Laurier

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Fumée à l'herbe néfaste qu'il recrache sous cette nuit voilée en ce mois de septembre. Le masque pour dissimuler ses émotions, jouant l'indifférant face aux défis de la vie. Une douce soirée, ce soir-là, qui réchauffe son coeur. La nostalgie regagne son esprit lorsqu'il pénètre le bar. Le lieu de rencontre avec Addi. Il y a tout qui remonte à la surface ; sa beauté étrange et fascinante, presque sauvage, son regard noisette provocateur, sa grâce, son charme mystérieux. Mais cette nuit, ça sera entre Bowie et le whisky.
Alors que les corps se dispersent aux quatre coins du bar, une silhouette attire son attention. Il l'a observé durant plusieurs minutes. Elle a su attirer son regard et son myocarde accélère, s'affole bien plus que la normale. La muse de ses rêves est là. Addi, avec une robe à fleurs et un nœud. Et si ce n'était qu'une hallucination ? Ce n'est pas la première fois que ses songes l'entraînent dans une danse psychédélique, mélangeant ténèbres et illusions. L'immensité du passé s'impose à lui quand l'air vient à lui manquer. Son corps libère une forte dose d'adrénaline, comme pour faire face à un danger imminent. Elle n'est pas seule, entourée d'un homme, et ça lui torpille le coeur, comme un craquement qui se brise en lui. Et s'il l'ignore ? Bien sûr, qu'il peut l'ignorer. Bien sûr, qu'il peut la faire languir encore un peu, la faire tourner en bourrique. Bien sûr, elle peut ramer des jours, des semaines, mais jamais trop longtemps pour la décourager. Bowie s'est toujours imaginé des mondes, des vies, des futurs toujours très court, mais en toile de fond, les yeux d'Addi. Mais il ne peut consentir à la voir disparaître continuellement. Il hésite, quelques secondes, à traverser la foule pour la rejoindre, lui demander des explications. Elle est revenue, sans l'avoir prévenu. Coïncidence ? Destin ? Ce sont là des questions auxquelles il est impossible de répondre. Et connaître la réponse n'avance pas grand chose, après tout. Pourquoi perdre son temps avec ça de toute manière ? La réponse la plus adéquate est tout simplement de ne pas se poser de questions et de suivre son intuition : La déranger, elle et cet homme. C'est plus fort que lui. Plus fort que ça.
Sonne l'opportun instant.
Le voilà presque derrière eux, un groupe les séparant. Néanmoins, il n'a plus le temps d'y réfléchir. Bowie doit improviser. Ça risque d'être du grand n'importe quoi. « Je vois que t'es pas encore morte. » lance-t-il, en guise de salutation. Constatation lancée, le sourire malicieux aux lèvres. Immédiatement, l'homme se tourne, dévisageant Bowie. « La moindre des choses, c'est de commander quelque chose qu'elle aime. La bière ce n'est pas son truc. » ajoute-t-il, pointant du doigt le verre. « Enfin, j'dis ça, j'dis rien. » Puis Bowie, il sourit, volontairement provocant, espérant ainsi qu'il se décourage rapidement, qu'il s'extirpe de ses griffes d'Addi. Le destin semble s’amuser avec eux, comme deux foutues marionnettes, comme des pantins guidés l’un vers l’autre, pour constamment se retrouver.

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@BOWIE ☆ ADDISON

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En quelques minutes seulement, Addison se trouvait déjà prise au piège d’une situation dans laquelle elle s’était lancée sans réfléchir. Elle ne savait même pas pourquoi elle avait accepté ce rendez-vous au bout du compte. C’est vrai que James était plutôt bel homme, d’ailleurs il plairait sans doute à beaucoup de femmes, mais lui plaisait-il vraiment ? A côté de ce qu’elle avait ressenti pour Bowie il y a quelques années, tout cela lui semblait fade. Encore une fois perdue dans ses pensées, alors que l’anesthésiste la regardait comme s’il allait la dévorer sur place, Addi sortit de sa rêverie quand elle entendit une voix. La sienne. Ce n’était pas possible, si ? Elle serra si fort son verre de bière qu’elle crut qu’il allait se briser en mille morceaux entre ses doigts. Peut-être que cela aurait été une bonne chose pour s’échapper de la conjecture actuelle. Constatant réellement la présence de Bowie après s’être pincée pour vérifier qu’elle ne rêvait pas, elle remarqua qu’il n’avait pas changé. Du moins, au premier abord, car elle constata rapidement ses traits tirés et ses yeux fatigués. Malgré l’air qu’il arborait aujourd’hui, elle ressentit exactement la même chose que la première fois qu’elle l’avait vu, dans ce bar, quasiment au même endroit. En revanche, la manière qu’il eut de s’adresser à elle lui retourna instantanément l’estomac. Elle sentit comme un coup de poignard s’infiltrer tout droit dans sa chair. Comme si son cœur venait de rater un battement. Elle ne savait pas comment réagir face à de telles paroles mais elle savait qu’au fond, elle les méritaient. Son caractère de feu reprenant le dessus, elle déglutit pour planter son regard dans ses yeux bruns qui l’avaient tant fait chavirer. Que c’était difficile. « Et je vois que tu n’as pas pris beaucoup en maturité. » Piquée au vif, elle l’était oui, et elle ne pouvait s’empêcher de le blesser à son tour alors qu’elle aurait juste voulu se jeter dans ses bras. Addi avait même oublié la présence de James jusqu’à que ce dernier dévisage Bowie, le visage plein d’incompréhension et d’agacement. « C’est quoi ton problème ? » Elle ferma les yeux brièvement après ces paroles, serrant la mâchoire, désirant par-dessus tout éviter une bagarre ou autre chose du genre. Avant que Bowie ne puisse rétorquer quoi que ce soit, elle se leva de sa chaise haute, se sentant plus forte debout. Bien entendu, cela était complètement inutile compte tenu de la taille du beau brun posté devant elle.  « De quoi tu te mêles Bowie ? S’il te plaît ne rends pas la situation impossible. » Essayant de rester de marbre face à lui, elle fut malheureusement contrainte de fuir son regard, il lui était impossible de le soutenir une seconde de plus. Addi croisa les bras sur sa poitrine, ne sachant pas du tout quoi faire pour se sortir de ce pétrin. Le meilleur moyen était sûrement de congédier James, mais à cet instant, son corps était figé et elle était incapable de quoi que ce soit de rationnel. La seule chose qu’elle réussit sans trop de mal, c’est d’attraper sa bière et de la boire d’une traite, d’un air de défi. Tout ce qu’elle voulait, c’était sentir son esprit s’enivrer pour que tout soit plus facile. Si seulement.

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@Addison Fitzgerald  ☆ Bowie Laurier

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Cette pointe de jalouse qui le titille, il ne l'a ressenti qu'avec Addi. La jalousie injustifiée a tendance à provoquer ce qu'elle redoute. Il ne saurait comment l'expliquer, s'il n'arrive pas à se l'expliquer lui-même, il a seulement ce foutu trou dans l'estomac qui l'embête. Cette foutue envie de la laisser aller, comme de l'enchaîner à ses côtés. Boum. Boum. Boum. Son myocarde accélère, s'affole, comme s'il allait se décrocher pour se fracasser au sol et se briser en mille morceaux, semblable à du verre qui s'éclate à terre. Mutisme mélangé au vacarme. Face-à-face tant redouté, mais tant recherché. Du rêve à la réalité, il appréhende la suite de la soirée. Doit-il récupérer son verre de whisky et disparaître en un tour de magie ? Où simplement l'ignorer ? Elle et tout le reste. Il a déjà envisagé leurs retrouvailles, sous un parfum d'été, l'sourire aux lèvres, les yeux dans les yeux. Avec elle, il avait croisé le bonheur, sans se douter, que putain, il part vite. Ce qu'elle lui balance en pleine poire lui donne des bleus au cœur. Sa gorge se serre, son regard devient morose. Comment ose-t-elle parler de maturité alors qu'elle s'est envolée pour lui offrir un silence radio pesant. « T’es partie en retraite chamanique et t’es revenue avec cette conclusion ? » qu'il rétorque, l'ironie au bout des lèvres. Froid et peu avenant, pourtant l'étincelle provoquée par sa simple présence est bien là, nichée au creux de lui. Il y a ses prunelles qui l'accrochent et qui refusent de la lâcher. « En parlant de maturité, je constate que tu n'as même pas eu de bons sens pour m'avertir de ton retour. » Aussitôt, il se pince les lèvres avec un regret qui lui explose à la gueule. Son regard se baisse, ses bras se croisent telle une barrière protectrice anti-Addi. Putain, tu m'as manqué, qu'il aimerait lui crier. Son foutu palpitant le martèle douloureusement. Bowie a peur. Il le savait, Addi devait partir, c'était pour son bien. Mais bordel, il aurait souhaité avoir de ses nouvelles. La voix du type tape dans ses oreilles, le reconnectant à une réalité qu'il n'aurait pas voulu retrouver. Il n'eut même pas le temps de répliquer que la jolie brune se plante face à lui, comme pour l'empêcher de faire quoi que ce soit. Bowie ignore la question du type. Loin de lui l'envie de se battre, on lui avait appris amour et paix, mais si l'individu tente de le toucher, il se défendra. Ses pupilles jonglent entre Addi et cet homme. « C'est moi qui rends la situation difficile ? » soulève-t-il dans un sourire ironique. « Depuis quand tu es revenue et pourquoi tu ne m'as pas averti ? »  Il déteste cette sensation. Manque, sentiments et colère à la fois, un cocktail explosif qui va l'envoyer dans les roses. Horrible. Les années sans elle avaient été horribles et étrangement, sa présence n’arrange pas les choses. Addi le savait qu'en venant ici, elle avait une chance de le croiser. « Et c'est qui, lui ? » ose-t-il demander sans gêne, dans un hochement de tête dans sa direction. Au même instant, sous son regard rempli d'étonnement, il observe la brune s'enfiler sa bière, cul-sec, d'une traite. L'homme s'approche, se place à côté d'elle, cherchant à démontrer sa présence. Et une tempête de silence s'empare de Bowie. Il a l'impression qu’il va défaillir, que ses jambes vont l’abandonner et partir sans lui.

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@BOWIE ☆ ADDISON

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Il ne faisait pas si chaud ce soir. Pourtant, la sueur commençait à perler au creux de sa poitrine, dans son dos, et même ses mains commençaient à devenir moites. Était-ce l’angoisse de se retrouver face à Bowie ou uniquement car elle se sentait coupable de tout ce qu’elle lui avait infligé ? Un peu des deux sûrement. A maintes reprises, Addison avait pensé à lui pendant son périple, de jour comme de nuit. Il avait rongé son âme jusqu’à ce qu’elle n’en dorme plus. Elle avait tant à lui dire, en commençant notamment par s’excuser de ne pas lui avoir donné de nouvelles durant ses deux -longues- années. Sa fierté étant bel et bien présente ce soir, et elle ne pouvait malheureusement pas se décider à sortir ces mots. Ces mots qui l’apaiseraient. Ces mots qui lui feraient du bien. Ces mots qui lui permettraient de la regarder différemment, peut-être même comme avant. Alors qu’elle sentait son sang bouillir dans toutes les parcelles de son corps, elle leva les yeux au ciel en écoutant ce que Bowie avait à lui dire. Comment pouvait-elle réagir face à tant de cruauté ? Qu’elle méritait qui plus est. A vrai dire, elle n’avait pas été en mesure de lui donner de ses nouvelles pendant tout ce temps. Elle lui avait dit avoir besoin d’espace, qu’elle ne lui promettait rien, et pourtant le beau brun ne semblait pas le comprendre. « Je viens de rentrer Bowie. Tu n’es pas le centre du monde à ce que je sache. » Autrement dit, « mon temps ne t’est pas entièrement dévoué ». D’autant plus qu’il savait pertinemment quel métier elle exerçait, et que revenir comme une fleur dans le monde hospitalier après deux ans d’absence ne se réalisait pas en un claquement de doigts. Addison commençait à se sentir nauséeuse, comme si elle allait régurgiter son dîner, il ne lui avait jamais parlé ainsi. Dans ses souvenirs, Bowie était le mec gentil dont elle s’était éprise, celui qui lui faisait comprendre n’importe quoi avec un simple regard. Depuis de longues minutes, tout ce qu’elle apercevait dans ses iris, c’était de la rancœur. Et pourtant, il était encore là à lui demander des comptes. Peut-être qu’il tenait encore à elle finalement. Cette fois, elle inspira une grande bouffée d’air avant de se tourner vers James, qu’elle avait quasiment oublié depuis que Bowie était entré en jeu. « James je suis désolée c’était pas prévu tout ça. » Coup de poignard pour Bowie. Comment le résumer d’une manière des plus désagréables. Oui, ses mots allaient le piquer mais elle ne savait plus quoi faire pour toucher terre. « Ça te dérange si… on se voit demain ? Au boulot. » Elle précisait. Pourquoi se sentait-elle obligée de dire ça ? Finalement, cela répondait à la question de Bowie et ce n’était pas plus mal. De plus en plus gênée, elle regarda James se lever de chaise haute, plutôt très énervé et peut-être même vexé. « C’est ça… à demain. » Sur ces mots, il disparut de son champ de vision. Addison ferma les yeux alors que le goût âpre de la bière lui donnait des aigreurs. Quelle idée de boire son verre cul-sec. « Ça y est t’es content ? » répliqua-t-elle d’un ton vif, un sourire jaune accroché à ses pommettes. Elle était très énervée contre Bowie, et à la fois rassurée que l’anesthésiste soit parti. Malgré tout, elle essayait d’éviter son regard un maximum, bien que son cœur lui crie le contraire, comme aimanté. Maintenant qu’ils se retrouvaient tous les deux, au milieu de ce bar bondé qui lui rappelait tant de souvenirs, Addison se laissa tomber sur sa chaise. Prenant sa tête dans ses mains, elle essayait tant bien que mal de trouver les mots, de chercher à apaiser son cœur qui martelait dans sa poitrine. « J’ai aucun compte à te rendre tu sais. » Sur ces mots, Addi se tourna de nouveau vers Bowie, basculant la tête en arrière pour capter son regard. Il semblait ailleurs mais elle n’arrivait pas à cerner où exactement. Où est-ce que son cœur vacillait en ce moment ? D’un signe de main, elle capta le barman pour lui demander de lui servir un gin tonic. C’était toujours mieux qu’une bière.