mina + misery loves company

prénom(s) : Mina. C'est un diminutif, elle ne vous dira jamais de quoi. Elle a un second et un troisième prénom, bien sûr, comme tout rejeton de riche qui se respecte et qui se doit de porter sur ses épaules la pression de trois générations. Là aussi, vous ne saurez rien. nom de famille : Valerious, ça sonne comme le patronyme d'un méchant de Disney et ça colle plutôt bien à cette famille chaotique. âge : 27 ans. Son anniversaire se situe quelque part entre le 23 juillet et le 22 août (Lion, qui en doutait ?), mais elle donne une date différente dès que ça l'arrange, ou juste pour le plaisir de perturber son entourage. origines & lieu de naissance : Née à Bristol, comme le reste de la fratrie. Les parents étaient perfusés au thé, elle c'est plutôt le gin. statut civil ou amoureux : Célibataire, ce qui est une bénédiction pour tous. Elle ne sait pas s'engager et se fait une spécialité d'être une déception ambulante sur qui on ne peut pas compter. Montrer sa vulnérabilité n'est pas une option. C'est plus facile de garder le monde à distance que de lui donner l'opportunité de la blesser (ou qu'elle ne blesse les autres). emploi ou études : Chanteuse dans un club de jazz qui ne peut jouir de la vie de bohème que grâce à l'héritage de papa, il lui doit bien ça. Ancienne petite popstar tombée dans l’oubli (et les addictions) après deux tubes. Elle clamera qu'elle a la flemme de trouver un "vrai" travail, la vérité c'est qu'elle est persuadée d'être bonne à rien de toute façon. Mieux vaut endosser le rôle de la sale gosse que risquer de s'humilier en voulant prouver le contraire. orientation sexuelle : Pansexuelle. aspiration choisie : Créativité et liberté. faceclaim : Miley Cyrus.

Ton personnage a choisi une aspiration, autrement dit un souhait à long terme ou un but à poursuivre : que peux-tu nous dire sur ce qui l'anime ? Pourquoi cette aspiration et pas une autre, en quoi iel se retrouve dans celle-ci et en quoi cela influe aujourd'hui sur sa vie ?

Depuis son enfance, Mina s'est toujours sentie enfermée dans les attentes des autres, en particulier celles de son père, un homme autoritaire qui a imposé son contrôle sur chaque aspect de sa vie. Mais en grandissant, elle a trouvé une échappatoire dans la musique. La créativité est devenue son refuge, un moyen de s’exprimer et d’échapper à la rigidité de son environnement familial. Elle fut son unique arme dans une quête d'émancipation qui n'a jamais vraiment abouti, un souhait de vivre selon ses propres règles et de laisser sa sensibilité dicter ses choix. Cette vocation frustrée et mise à l'arrêt, encore une fois par son père, a enfoncé le dernier clou sur le cercueil de sa psyché, la menant vers d'autres échappatoires moins saines. La musique est aussi une des rares choses qui l’aident à canaliser son énergie débordante et à gérer son TDAH. Le reste du monde "normal" lui donne l'impression d'être une inadaptée sociale, vouée à être éternellement incomprise et prise pour plus stupide qu'elle ne l'est.

Son aspiration façonne sa vie quotidienne. Chaque jour, Mina se bat pour préserver son indépendance, son individualité, son droit de mener sa barque droit dans l'iceberg si c'est ainsi qu'elle le veut. Pour elle, la liberté est la clé de son épanouissement, même si cette quête la place souvent en porte-à-faux avec le besoin d'attention et de validation qu'elle ne peut complètement renier.

piliers

[VALERIOUS] Famille-spectacle, tragicomédie où les apparences règnent, et, on le sait, sont souvent trompeuses. Chaque apparition publique relevait de la représentation face à une audience prestigieuse. Pas étonnant que deux des rejetons se soient tournés vers les métiers de la scène. Tout semblait parfait en surface, mais à huis clos, les violences psychologiques étaient subtiles mais dévastatrices. Manipulations et humiliations rythmaient un quotidien ponctué de cris et de portes qui claquaient. Enfant-marionnette, pensées contrôlées, actions supervisées, Mina se souvient surtout du sentiment d'impuissance et d'injustice grandissant d'année en année tandis qu'on lui rabachait qu'elle n'était pas à la hauteur du patronyme. Encore aujourd'hui, elle lutte contre l'idée qu'elle n'est jamais "assez", macérant dans la colère et la peine. La jeune femme a fait siennes les critiques acerbes de son père et s'est fait une spécialité d'être la déception qu'il a toujours pointé du doigt. [RICHARD] Il sentait le cigare, le Scotch et les billets fraîchement imprimés. Un homme puissant et influent, un baron de l’immobilier respecté en public. Respecté ou craint ? Il dirait que l'un n'allait pas sans l'autre. Quand Mina ferme les yeux et imagine son visage, elle revoit immédiatement ses dents d'une blancheur éclatante. Elles étaient dans les grands sourires de son faciès charismatique autant que dans les rugissements qui faisaient trembler ses os. Elles représentent, pour elle, toute la dualité de cet homme qui l'a irrémédiablement brisée. [MONICA] Artiste passionnée, mère aimante, épouse passive. Mina n'a jamais su la cerner. Etait-elle naïve ou pleinement stupide ? Comment pouvait-on rester avec un mari pareil ? Elle disait toujours que tout allait bien se passer. Que leur père les aimait à sa manière. Un discours perturbant pour une Mina qui en a conclu que, sous couvert d'aimer quelqu'un, on pouvait s'autoriser les cris et les coups. Aimer est liberticide, aimer est exigeant, aimer est le fouet du dompteur de fauves. Elle ne lui pardonnera sans doute jamais de ne pas avoir su assez les protéger. [MARLOW] Si aucun de ses grands frères n'avait été un enfant de choeur avec elle durant son enfance, Marlow était le moins pire des deux. Abruti méprisant, il avait probablement reproduit avec elle la manière dont Henrik l'avait traité auparavant, lui-même inspiré par le patriarche. C'était leur normalité, après tout. Néanmoins, si l'aîné avait décidé de marcher dans les pas du paternel, ce n'était pas le cas de Marlow, et c'était de là qu'était né ce brin d'admiration pour lui dans le coeur de Mina. Leur relation est pleine de paradoxes. Une partie d'elle est remplie de rancoeur à son encontre et jalouse sa carrière, son succès mettant en lumière les échecs de la jeune femme. L'autre est contrainte d'admettre qu'il n'est pas une mauvaise personne, et qu'elle l'aime à saine distance. Elle ne sait jamais quoi ressentir lorsque son nom apparaît sur son téléphone, et lors de ces appels, elle parle peu. Au moins, elle décroche pour lui, et peu de gens peuvent s'en vanter. [HENRIK] Son autre frère, figure protectrice mais destructrice dans sa vie. Il semble avoir absorbé les comportements de leur père comme une éponge, mais les applique chaotiquement. En tout cas, concernant Mina, il avait parfaitement assimilé que tout pouvait se justifier par "c'est pour ton bien", ce qui a bâti une influence, une emprise sur elle année après année. Adolescent, ses accents possessifs et violents l'ont parfois terrifiée. Il arrivait que Mina le trouve pire que Richard. Aujourd'hui, elle l'aime et le méprise autant qu'elle le craint, ce qui est définitivement la formule magique du parfait Valerious. [CARL] Dans une longue liste de relations toutes plus toxiques et abusives les unes que les autres pendant lesquelles Mina avait adopté le cliché de fillette blessée en quête de miroirs de son père, et rendant Freud si fier, le nom de Carl apparaît comme un cheveu sur la soupe. Garçon fragile, naïf, maladroit, Mina l'aurait aisément écrasé sous son talon comme une vieille clope si quelque chose chez lui n'avait pas résonné en elle. Peut-être ses airs de chiot abandonné faisant écho à ses cicatrices de gosse en mal d'amour. Peut-être l'affection, l'amour qui exhultait de lui, une aura comme une étreinte, plus douce et tendre que tout ce dont elle avait fait l'expérience jusqu'à présent. Elle était enfin vue, valorisée, choyée, adorée. Et la jeune femme avait fermement l'intention de profiter de ce fuel pour l'âme jusqu'à essorer Carl comme un torchon mouillé. Cela n'avait pas l'air de lui déplaire : tout ce qu'il voulait, c'était être avec elle. Deux beaux parasites codépendants. Leur complicité lui plaisait, et tout ce qu’il était prêt à faire pour elle l'amusait. Parfois, elle lui faisait miroiter plus, brouillait les frontières entre l’amitié et quelque chose de plus ambigu. Jusqu'à ce que le flou qu'elle avait elle-même instauré ne la gagne à son tour. Un attachement qui la terrorisa. Voilà qu'elle réalisa qu'elle aussi avait été une digne Valerious, manipulatrice vampirique jouant cruellement avec les émotions de celui qui l'aimait. Elle savait qu’elle finirait par lui faire du mal. Et c’est exactement ce qu’elle a fini par faire lorsque, après le passage à tabac de Carl par Henrik, Mina profita d'être jetée en cure de désintoxication par ce dernier pour entièrement couper les ponts. Il fallait mettre fin à cette relation avant que tout ne devienne encore plus destructeur.

chronologie

[BANCS D'ECOLE] Elle a douze ans, la classe l'ennuie mais la cour de récréation est pire. Mina était souvent la cible des autres filles à l'école. Cet établissement auprès duquel ses parents avaient fait des pieds et des mains pour l'intégrer, malgré des notes loin des standards imposés par le prestige du lieu. Elle avait du mal à s’adapter au système scolaire. Impossible d'apprendre par coeur, difficile de se concentrer, de tenir en place. C'était avant tout la jalousie de ses camarades qui faisait d'elle leur victime. Les autres élèves voyaient les Valerious comme une famille riche et distante, et certains se moquaient d’elle pour sa prétendue vie parfaite. Mina n’a jamais su comment répondre, alors elle a développé une attitude froide et distante, cachant ses insécurités sous une façade indifférente. Un mystère et une confiance feinte qui lui permirent en renverser la tendance au fil du temps, jusqu'à prendre des airs de reine des abeilles. Finalement, si tu n'étais pas dans l'entourage de Mina Valerious, est-ce ta scolarité valait la peine d'être vécue ? [ETOILE MONTANTE] À 20 ans, Mina avait cru que ce nom de famille qu'elle tentait d'embrasser serait sa clé pour ouvrir les portes du monde de la musique, du succès, et de l'approbation de papa. Elle pensait que ce nom, si puissant dans les cercles influents, pourrait l’aider à gravir rapidement les échelons d'une carrière qu’elle espérait grandiose. Et elle avait tout pour l'être. Le premier tube fut un succès, puis le second, et l'album qui en découlait. Tout ne semblait être que glamour et paillettes. Oh, comme toute cette attention, cette admiration, lui allait bien au teint. Vivre de sa passion : check. Le succès : check. La fierté paternelle ? Bien loin d’admirer les ambitions artistiques de sa fille, Richard voyait ses efforts comme une déchéance, une honte personnelle. Toujours à l'affût de la réputation familiale, il ne supportait pas l’idée que sa fille s'expose sur scène comme une simple "starlette" plutôt que de poursuivre une voie plus respectable. Un "vrai" travail, comme on dit chez les cols blancs. Ce rejet a été un choc pour Mina, plus douloureux qu’elle ne l’aurait imaginé. Elle voulait désespérément prouver sa valeur, mais ce manque de soutien l'a laissée démunie, fragile. [COMETE MOURRANTE] La douleur de ce désaveu l’a rendue vulnérable et elle s’est rapidement laissée happer par l’envers du décor de la célébrité. Les fêtes somptueuses, remplies de personnes influentes et d’excès en tout genre, se sont transformées en pièges où les addictions, l’alcool et les substances illicites étaient omniprésents. L’ivresse du succès qu’elle cherchait s’est peu à peu muée en une descente aux enfers, tandis que son besoin de fuir la déception et l’échec devenait de plus en plus intense. Ce qui avait commencé comme une carrière prometteuse s'est très vite désintégré, laissant place à un vide toujours plus grand. Sa notoriété éphémère s'est évanouie en quelques mois seulement. Rapidement, Mina est retournée dans l'ombre, oubliée, mise dans un placard d'où elle pouvait regarder son avenir se désagréger sous ses yeux. La carrière s'est arrêtée, les addictions sont restées. [CHAOS] S'en suit une période de dérive, aussi longue que floue dans ses souvenirs. Une chute libre teintée de mensonges, d’excès et de fuites constantes. Travailler pour l’entreprise familiale, comme son père le lui ordonnait presque, était une option qu’elle rejetait avec violence. L’idée même de se retrouver enfermée dans un bureau, au service des affaires de Richard Valerious, la dégoûtait au plus haut point. Pourtant, chaque semaine, les mêmes scènes se répétaient. Son père, inflexible et autoritaire, la convoquait, exigeait qu’elle rejoigne la société immobilière pour se donner une "vraie" vocation. Mina promettait à demi-mot, des paroles vides, et ne s’y rendait jamais. Elle préférait passer le plus clair de son temps à traîner avec d’autres enfants de familles riches, jeunes héritiers perdus qui, tout comme elle, cherchaient à fuir la pression familiale dans des soirées interminables où l'excès était la seule constante. Ils vivaient tous dans une bulle de privilèges, n’ayant jamais eu à s'inquiéter des réalités du quotidien. Mina se construisait une existence parallèle, fabriquant de toutes pièces un personnage qui ne correspondait pas à la réalité de sa vie. Elle mentait compulsivement à propos de projets artistiques en préparation, de collaborations secrètes, de rendez-vous professionnels, de contacts prestigieux dans l’industrie musicale et de voyages d’affaires qu’elle ne faisait jamais. Elle ne pouvait supporter l'idée que même ces jeunes débauchés la considèrent comme une ratée. Alors elle tissait, avec une certaine habileté, un voile de mensonges pour cacher sa réalité : celle d’une jeune femme sans but, complètement déconnectée d’elle-même. Cette détresse, Richard appelait ça de la paresse, de l'égoisme, de la susceptibilité. Et puisqu'elle n'était plus à ça près, elle décida d'être tout ça aussi. [POUR TON BIEN] C'est ce qu'avait argué Henrik lorsqu'il lui avait sommé de ne plus fréquenter Carl. Ce fut sa justification quand il le frappa si fort, encore et encore, que le visage tuméfié du pauvre garçon était devenu méconnaissable. Il l'employa à nouveau pour faire entrer Mina en cure de désintoxication, ce qui n'était pas tant pour lui tendre la main sincèrement que pour s'assurer qu'elle resterait enfin tranquille quelques mois. Et pour qu'elle ne soit définitivement pas un embarras pendant ce temps, il l'envoya dans un établissement à la campagne. Trop paisible, trop silencieux, trop vide, rien à faire à part se faire face à soi-même ; Mina avait envie de se taper la tête contre les murs. Le sevrage lui donna une bonne raison de le faire. Les thérapeutes lui rappelaient constamment qu’elle devait accepter de plonger dans ce vide, de faire face à ce qui se cachait derrière ses addictions. Mais la jeune femme, réfractaire à tout ce qui ressemblait de près ou de loin à une autorité, opposait une résistance féroce. Elle sortit au bout de trois mois, et rien n'avait véritablement changé. [MAJESTIC HORN] Le jazz, quel drôle de refuge inattendu. Mina avait passé la porte du club sans conviction le jour des auditions. Elle fut surprise d'être retenue, prise au dépourvu par la simple idée d'être assez bonne pour ça. L'endroit est intimiste, introspectif. Les propriétaires ne cherchent pas à la mener par le bout du nez (ils seraient déçus), l'équipe est potable, mais surtout, l'attention est agréable. Bercée d'illusions, la jeune femme est persuadée qu'un jour quelqu'un d'influent, un producteur, quelque chose comme ça, passera les portes du club et verra son talent. Que ce jour sera la clé pour renouer avec la notoriété. Alors, en attendant, armée de cet espoir, elle déverse son coeur, son âme et ses rêves sur le micro, sur la scène, sur le public, sans réaliser que sa vulnérabilité, c'est là qu'elle la met. [LE CRABE] La seule chose capable de venir à bout de Richard Valerious depuis le début était sans nulle doute son propre corps. Autant dire que l'annonce du cancer de son père m'émut pas nécessairement Mina. En revanche, l'image forte et invulnérable de celui-ci s'étiola totalement, réduisant en poussière la peur et la crainte qu'il inspirait à sa fille. Il s'éteint en août, laissant un vide. Non pas de chagrin, mais de mots qui ne furent jamais prononcés. Mina espérait, au fond d'elle, recevoir un jour une forme de reconnaissance, même minime. Mais cette validation ne viendra jamais. Néanmoins, un secret refit surface ; la fille illégitime de Richard. Ce jour-là, Mina comprit que sa famille était encore plus brisée qu'elle ne le pensait.

infos en vrac

[ARMURE] Mina n'est jamais passée inaperçue. Elle a adopté des tenues flamboyantes, souvent des mélanges inattendus, du vintage, du provocant, des couleurs vives, des matières coûteuses et des accessoires excentriques. Ses vêtements sont un moyen d'affirmer sa personnalité en dépit des jugements extérieurs. C'est aussi une manière de détourner l'attention de son vrai moi, de ses vulnérabilités qu’elle préfère garder cachées. Jeter de la poudre aux yeux empêchera les gens de voir l'ordinaire et le pathétique en elle. [OUTSIDER] Elle s'est toujours sentie attirée par ceux qui vivent en marge, les marginaux, les incompris. Elle trouve que ces personnes, souvent écorchées par la vie, possèdent une sensibilité et une profondeur qu'elle ne retrouve pas chez les autres. Ou, en tout cas, dans l'entourage dans lequel ses parents l'ont fait baigner. Mais même avec ces âmes perdues, elle sabote souvent ses relations, incapable de maintenir un équilibre entre son besoin de proximité et sa peur d’être blessée ou déçue. [TDAH] Diagnostiquée TDAH (trouble déficitaire de l'attention avec hyperactivité) très jeune, il a rapidement été très clair que le système scolaire traditionnel ne serait jamais fait pour elle. Elle n'arrivait pas à rester concentrée et était souvent jugée comme une enfant difficile, turbulante et perturbatrice qui n'avait, de toute façon, aucune volonté de faire le moindre effort. Aujourd'hui, elle se canalyse dans le sport et alimente sa créativité. Son esprit est constamment en mouvement, débordant d’idées, et elle tire parti de cette agitation pour nourrir son art. Pour elle, l’ennui est un ennemi, mais le chaos est une muse. [TATTOOS] Le goût des tatouages, des marques indélébiles, et de la sensation cathartique provoquée par le passage de l'aiguille. En effet, Mina porte plusieurs tatouages, chacun ayant une signification personnelle. Chacun raconte une partie de son histoire, des souvenirs qu’elle immortalise sur sa peau. Ne lui demandez pas de vous en faire le topo. De toute façon, ça ne vous regarde pas. [PRESQU'ÎLE] Le sentiment de solitude est une compagne difficile, et Mina se sent constamment profondément seule même lorsqu'elle se rend le centre le l'attention. La jeune femme a des "amis", des connaissances à la pelle, quelques admirateurs parmi les habitués du jazz club, mais peu de relations véritablement profondes. Pour elle, il ne vaut jamais mieux être seule que mal accompagnée : toute compagnie est bonne à prendre. Tant que le lien demeure superficiel. Mina, intérieurement, souffre de cette distance qu'elle impose aux autres, du vide qu'elle fait autour d'elle, du sabotage de ses relations. Pourtant, elle se persuade que c'est ce qu'elle veut : être regardée, mais jamais vue. [JAZZ] Il pleuvait le soir où Mina a entendu des couinements près des poubelles de son bâtiment. Un sac plein de chatons. Elle en a gardé un, qu'elle a nommé Jazz, en hommage à ce qu'elle espère être une nouvelle chance de vivre de la musique. Les autres, elle les a confiés à un refuge. Son aîné lui a dit de commencer à prendre soin d'elle avant d'essayer de s'occuper d'un animal, elle lui a répondu avec le majeur. Jazz est son confident, et probablement le seul être avec qui elle se sent totalement en sécurité.

loutre. (elle/they)
prénom : Léa. âge : 30   pays : France. fréquence de connexion : passages 7/7, rp 3/7 en moyenne. comment as-tu découvert Get Together ? par la team de choc de la PA. type de personnage : c-c-c-combo de préliens de @Marlow Valerious (ici), @Carl Flanagan (ici) et @Anwar Zehri/@Leroy Kersey (ici) multicomptes : nada crédits : cosmic girl (tumblr) un petit mot pour terminer ? il était temps   .