we will scream. or not ; addison

20/08/1994

we will scream. or not
— with @Addison Fitzgerald

Ces derniers jours ont été assez compliqués pour Wendy. Très compliqués même. Depuis qu'elle a assisté au gala de charité organisé par Arian, elle n'a plus vraiment l'esprit tranquille. Et sa dernière conversation avec le trentenaire n'a pas vraiment arranger les choses. C'est même tout le contraire. Non, Wendy ne dira pas qu'elle est terrifiée. Mais elle est pas bien, c'est vrai. Et en plus, c'est peut-être elle ... qui a mis sans le vouloir en danger Arian. qu'est-ce qu'elle a pas fait ? Elle regrette. Elle regrette surtout d'avoir parlé à Arian ce soir là. Sans ça, elle aurait sans doute moins l'impression que ... Et bien moins l'impression que c'est la merde. Ca va s'arranger. Elle a envie de croire que ça va aller mieux. A un moment ou à un autre. Que ça soit pour Arian ou bien pour elle.

Afin de se changer les idées, elle a décidé de participer à quelques évènements qui sont en cours à Bristol. Halloween, c'est pour bientôt. Et elle essaie de s'imprégner de l'ambiance, histoire de penser à autre chose que cette épée de Damoclès qu'elle a sur la tête. Et histoire de ne pas faire ça toute seule, elle a contacté Addison. Elle lui a demandé si elle voulait venir. Après tout, la brune avait bien dit à Wendy qu'elle serait prête à faire quelques sorties en dehors du travail. Donc, là voilà attendre que son amie et collègue chirurgienne arrive. Elle a attrapé son téléphone pour lui envoyer un sms. Et lui indiquer qu'elle est déjà là. Wendy passe une main dans sa nuque. Elle a besoin ... Elle a besoin de décompresser, c'est vrai. Un peu de terreur, ça ne lui fera sans doute pas du mal. Bien au contraire même. Elle est quasi sûre que ça lui fera le plus grand bien. Si elle voit des trucs terrifiants et qu'elle se met à crier, ça peut ... lui permettre d'extérioriser un peu. A espérer que ça fonctionne. Parce qu'elle n'a aucune envie de s'anesthésier le cerveau avec de l'alcool. Pas qu'elle n'en aime pas le goût. Mais avec le job qu'elle fait, oui, elle peut avoir à intervenir en urgence. Et si elle a quelques verres dans le nez, oui, ça sera bien plus compliqué d'exercer.

Wendy sort de ses pensées par une voix qui finit par l'interpeller. Elle tourne la tête en direction de ladite voix. "Salut Addison !" Elle s'approche d'elle pour venir lui faire la bise. "C'est gentil d'avoir accepté de venir." Parce qu'elle ne se voyait pas faire le tour du donjon toute seule.

03/08/1991

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@WENDY BRADFORD ☆ ADDISON FITZGERALD

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Habituellement, la fête d’Halloween n’était pas la fête que suivait le plus Addison mais elle s’était dit pourquoi pas. L’automne avait largement fait son apparition depuis quelques semaines et l’ambiance à Bristol se prêtait à cette célébration des morts. C’est pile à ce moment-là que sa collègue neurochirurgienne l’avait contacté pour passer un peu de temps en dehors de l’hôpital. La dernière fois qu’elle avait passé du temps avec Wendy, elles opéraient ensemble -opération qui s’était d’ailleurs solvée en succès pour le plus grand bonheur des deux jeunes femmes. Addi avait donc répondu positivement à l’invitation de Wendy pour aller se promener un peu dans le centre-ville, sans se soucier du travail, à moins qu’elle soit appelée pour une urgence car elle était d’astreinte ce soir. Alors qu’elle commençait à sortir de son loft, son iPhone émit un son lui signifiant l’arrivée d’un message. S’activant dans la cage d’escalier, elle consulta son téléphone et plus précisément le message que venait de lui laisser Wendy. Elle venait d’arriver sur les lieux et heureusement, Addi n’habitait pas très loin du rendez-vous, ce qu’elle lui signifia dans un texto. Pendant ces quelques minutes de trajet, elle repensait aux dernières semaines écoulées et surtout à son entrevue avec Bowie. Cela l’avait beaucoup perturbée mais laisser son visage flotter dans son esprit la faisait sourire. Elle leva les yeux au ciel comme pour éviter de passer pour une idiote à sourire toute seule en pleine rue. « Coucou toi. » s’exclama-t-elle à l’adresse de sa collègue qui se retourna instantanément. Elle lui adressa un joli sourire et répondit à sa bise. Se reculant de leur étreinte, Addison la trouva épuisée, comme si quelque chose la tracassait. Peut-être qu’elle se confierait dans la soirée mais elle avait réellement l’impression qu’elle traversait une difficulté. « Tu rigoles ou quoi ? Toujours partante pour faire peur aux gens pendant cette période ! » blagua-t-elle alors qu’elles se mettaient toutes deux à marcher en direction du fameux donjon. A priori, ça faisait vraiment flipper là-dedans et Addison n’allait sans doute pas faire la fière longtemps. Dans le pire des cas, elle attraperait Wendy par le bras pour se rassurer. Pour le moment, elle n’en était pas encore là. « Prête pour voir des fantômes ? » Des collègues l’avaient prévenu qu’elle aurait peur, serait-ce le cas ?

20/08/1994

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— with @Addison Fitzgerald

Elle ose espérer que cette soirée va la sortir un peu ... Et bien, disons qu'elle pense que ça va lui permettre de penser un peu à autre chose. Elle en a bien besoin à dire vrai. Même si, c'est vrai que ça va un peu mieux. Disons que ça pourrait être pire, c'est bien vrai. Mais elle a toujours l'impression d'avoir cette épée de Damoclès au dessus de la tête. Et nul doute qu'elle va devoir faire quelque chose mine de rien. Elle ne sait pas quand. Elle ne sait pas comment non plus. Mais passons.

Quoi qu'il en soit, ce soir, elle ne va penser à rien. Ce soir, elle va s'amuser un peu. Ce soir, elle va profiter de l'ambiance des fêtes d'Halloween. Ca approche à grands pas. Elle ne sait pas vraiment ce qu'elle va faire le 31. Est-ce qu'elle va travailler ? Est-ce qu'au contraire, elle sera à la maison pour accueillir les enfants qui pourraient venir sonner à sa porte ? Ou bien est-ce qu'elle ira à une fête costumée ? C'est une bonne question. Elle pourrait avoir le temps de faire les deux. C'est à dire d'être un moment à la maison mais également d'aller à une fête. Si jamais elle le désire. Peut-être qu'il faudrait qu'elle pose la question à Scarlet. Elles pourraient se faire un petit quelque chose. Sam, elle aurait pu également. Mais faudrait qu'il trouve quelqu'un pour garder sa petite, c'est pas évident. Mais elle a bien envie de faire ... une sortie à plusieurs. pourquoi pas après tout. Ca pourrait être chouette, non ?

En tout cas, Addison vient d'arriver. Et elles se font la bise. "Mais c'est peut-être les autres qui vont nous faire peur." Elle lui sourit. Bien sûr, ça peut fonctionner dans les deux sens. Peut-être qu'elles vont être terrorisées, qui sait ? Ou peut-être qu'elles vont traumatiser d'autres personnes. Va savoir. Elles s'avancent en direction du donjon. L'aventure va commencer. "Prête à voir surtout ce qu'ils nous réservent." Elle hoche la tête. "Si ça se trouve, ça sera des trucs bien plus effrayants que des fantômes." Genre des zombies ou des trucs dans le genre. "T'es déjà venue à des précédents Halloween ?" Wendy, ça reste sa première puisqu'elle n'était pas sur Bristol avant tout ça.

03/08/1991

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@WENDY BRADFORD ☆ ADDISON FITZGERALD

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La vie d’Addison n’avait rien de trépidant en ce moment. À part l’hôpital où elle était de nombreuses heures par semaine, elle passait le plus clair de son temps chez elle avec sa chienne pour se reposer. D’autant plus qu’elle guérissait doucement de l’entorse qu’elle s’était faite il y a quelques semaines. Un homme dénommé Arian l’avait aidé alors qu’elle s’était foulée cette cheville en plein milieu des collines de Bristol, preuve qu’il existait encore des personnes capables d’épauler leur prochain. Depuis, Addi ne l’avait jamais revu et elle trouvait cela bien dommage, ne serait-ce que pour le remercier. Au moins ce soir, elle se permettait cette petite sortie avec son amie et collègue à l’un des événements de Bristol. La ville s’était vêtue aux couleurs d’Halloween et finalement, la jeune femme trouvait cela sympa. Alors qu’elle était arrivée à la hauteur de Wendy, Addison fit mine de trembler. « A deux, on devrait pouvoir se défendre. » Et elle l’espérait fortement. Elle essayait de faire bonne figure mais elle finirait par avoir peur très bientôt. Rien que d’y penser, Addi déglutit. D’ailleurs, elle se tourna vers Wendy qui commençait à croire que toutes deux se retrouveraient à la limite d’une série télévisée là-dedans. Elle n’avait pas pensé au fait qu’ils puissent aller si loin. « Tu crois que ce seront de vraies personnes qui vont nous sauter dessus ? Purée je commence à flipper finalement ! » Et pourtant, la jeune femme n’était pas branchée Halloween de base, mais si tout s’y prêtait … cela changeait la donne. Toutes deux, elles entrèrent dans le donjon et continuèrent pour le moment une conversation normale. Avant qu’elles soient terrorisées sans doute. A sa question, Addison réfléchit un instant et haussa les épaules. « Non c’est ma première fois. Je suis partie pendant deux ans faire le tour de l’Angleterre et avant ça je terminais mon internat donc autant te dire que j’avais pas trop le temps de m’amuser. » Pour le coup, Wendy devrait assurément comprendre ce qu’elle avait vécu avec ses études de médecine : elles étaient très longues et éprouvantes. « J'imagine que te concernant, c’est une première aussi ? Quoi qu’à Londres tu as dû te régaler. » Dans la capitale, les animations étaient superbes et elle avait eu l’occasion d’y assister pendant son road trip. Addi jetait quelques regards autour d’elle, découvrant de superbes décorations mais aucun screamer pour le moment. « Comment tu vas toi ? On s’est pas trop croisées à l’hôpital récemment. » En effet, ce lieu était très grand et il arrivait parfois de ne pas de se voir pendant des jours. Surtout quand on passait sa vie au bloc.

20/08/1994

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— with @Addison Fitzgerald

Elle a envie ... peut-être que se faire peur pour Halloween, c'est la seule manière de penser à autre chose que l'épée de Damoclès qu'elle a sur la tête. Peut-être que ça va lui permettre d'oublier un peu. Et surtout, d'arrêter de culpabiliser par rapport à Arian. Mine de rien, elle les a mis dans cette merde. C'était pas fait exprès. Mais s'il leur arrive quelque chose, elle ne pourra que ... elle ne pourra que s'en vouloir. Elle ne sait pas trop, encore, comment ils peuvent s'en sortir. Wendy ne dira pas que c'est à elle, absolument, de trouver une solution. Mais nul doute qu'elle va devoir trouver quelque chose. Ou laisser Arian imaginer un plan qui leur permettra d'éviter quelques ennuis. Ouaip.

Quoi qu'il en soit, elle ne va pas penser à tout cela. Elle va passer la soirée avec Addison. Ou du moins, une partie. Et elles vont bien profiter. Voilà tout. "Si ça se trouve, ça va plus nous faire rire qu'autre chose." Elle glousse. Elle se doute que ça ne sera pas le cas. Mais on ne sait jamais après tout. "Ca va dépendre un peu de ce qu'ils ont préparé pour terrifier les gens." Si c'est du sang, des tripes, des trucs dans le genre, comme elles sont médecins toutes les deux, ça risque de ne pas coller. Mais elles vont bien voir ce qu'on leur réserve. Addison lui pose une question. Et Wendy se contente d'hausser les épaules. "A dire vrai, je ne sais pas vraiment." Elle penche la tête légèrement sur le côté. "C'est sûr ça. Soit ils ont prévu d'autres trucs bien plus tordus." Elle ne sait pas. Elle n'en sait rien. Elle ne sait pas de quoi ils sont capables. D'autant qu'il semblerait que Addison n'ait pas eu l'occasion de participer à des animations d'Halloween sur Bristol. "Je ne peux que te comprendre." Elle a un hochement de la tête. "Etudier ou faire la fête ... le choix est vite fait." En vrai, c'est pas comme si elles avaient véritablement un choix d'ailleurs. Enfin, elles l'ont choisi, ce métier qui demande concentration et ne pas partir dans tous les sens. "J'avoue que quand j'étais jeune, ouais, y'avait des fêtes assez démentes pour Halloween sur Londres." Elle a un hochement de la tête. "Je ne pouvais pas toujours y aller avec mes entraînements et mes compétitions de tennis." Parce que ça restait le tennis la priorité après tout. "Mais quand ça se goupillait bien, j'avoue que c'était pas mal."

Elles avancent. Rien de bien terrifiant pour le moment. Addison lui demande un peu de ses nouvelles. "C'est vrai. On travaille au même endroit mais on n'a pas toujours l'occasion de se croiser." Elle lui offre un sourire. "Ca va. Un peu la course tu sais des fois. Mais ça va." Ca va pas du tout en réalité mais elle ne peut pas vraiment lui parler des problèmes qu'elle a. Wendy refuse d'impliquer une tierce personne dans ces histoires. Elle a un léger sursaut quand on leur jette de fausses toiles d'araignées dessus si bien qu'elles sont obligées de s'en dépatouiller un peu avant de pouvoir avancer. [color=darkblue][b]"Faut pas être arachnophobes mine de rien !

03/08/1991

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@WENDY BRADFORD ☆ ADDISON FITZGERALD

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Peut-être qu’elles s’attendaient en effet à des situations terrifiantes et qu’il n’en serait rien. Addison n’était pas de nature peureuse mais elle était bon public quand cela concernait une apparition d’un coup sans prévenir. De toute manière, le ville avait pu mettre en place des dizaines de happening mais il fallait que ça reste abordable pour tout le monde car même des enfants venaient visiter les lieux hantés. « Qui vivra verra. » Elle arqua les sourcils avant de s’attaquer au donjon avec sa copine. Peut-être que la fête d’Halloween allait vraiment lui plaire cette année. Il fallait qu’elle arrête de penser à Bowie car depuis leur rencontre il y a plusieurs semaines, c’était le silence radio… il n’avait tout simplement plus envie de la voir et il fallait qu’elle s’y fasse. Elle aussi elle l’avait abandonné. Addi était heureuse de retrouver sa compère ce soir et elle avait hâte de se changer les idées. « Maintenant que tu es presque titulaire, tu vas pouvoir lâcher un peu de lest. » Ou pas d’ailleurs. Addi rit à sa propre vanne car en tant que chirurgien, il ne fallait pas trop déborder sur les à-côtés de la vie, et constamment garder un certain contrôle. Wendy lui raconta brièvement ses jeunes années quand elle vivait à Londres et cela lui rappela qu’elle avait été joueuse de tennis pro. Ou quasi professionnelle elle ne se souvenait plus exactement. C’était quand même sacrément la classe. « On pourrait aller se faire une boîte de nuit à Londres un de ces jours ! » s’exclama-t-elle tout en continuant de marcher dans le donjon. Oui, Addi avait besoin de se vider la tête et une bonne soirée lui ferait le plus grand bien qui sait. « Tu joues encore au tennis parfois ? » C’est vrai qu’elle n’en parlait pas beaucoup alors la jeune irlandaise espérait que ce n’était pas un sujet tabou. Finalement, elle se permit tout de même de lui demander comment elle allait. Vraiment. Elle avait l’air triste mais Addison n’osa pas insister pour autant. Leur travail était tellement prenant que cela pouvait être une raison de broyer du noir. « T’es sure ? En tout cas hésite pas si besoin. J’espère qu’on réussira à déconnecter un peu du bloc ce soir. » Elle lui attrapa doucement l’épaule en lui adressant un petit sourire, relâchant son étreinte quand elles se firent surprendre par des toiles d’araignée. « On va devoir laver nos cheveux en rentrant, superbe ! » Si ce n’était que ça, elles ne risquaient pas grand chose. Mais au moment où elle se sentait en grande confiance, un intermittent se rua sur elles tel un zombie, Addi sursauta en attrapant le bras de Wendy. Elle explosa de rire après avoir repris son souffle. « Putain c’était quoi ce truc ?! » Alors que l’homme déguisé en zombie disparaissait pour faire de nouvelles victimes…

20/08/1994

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— with @Addison Fitzgerald

Elle hausse les épaules. "Je n'ai jamais été très fêtarde tu sais." Elle secoue la tête. "Oui, il m'arrive de faire quelques sorties, c'est vrai. Ca serait dommage de ne pas un minimum profiter de la vie. Mais y'a toujours eu quelque chose qui était plus important." Le tennis avec ses entraînements dans un premier temps. La médecine à présent. Oui, elle va devenir titulaire bientôt. Et oui, elle aura sans doute moins de travail. Façon de parler. Elle aura peut-être un peu de temps, enfin, pour ... Et bien, pour essayer de trouver chaussures à son pied. Faut dire que ça fait plus de deux ans, maintenant, que sa relation avec Max s'est terminée. Pas de la meilleure des manières. Faudrait qu'elle se remette en scelle. Seulement, y'a Arian. Qui l'énerve autant que ... Et bien, autant qu'elle peut l'apprécier. C'est trop bizarre. Elle ne sait pas trop ce qu'elle doit ressentir à son égard. Est-ce qu'elle peut avoir des sentiments ? Elle ne sait pas trop. Il ne serait pas l'ex mari de Marion, elle pourrait tenter sa chance. Mais ça reste l'ex mari de Marion. Et puis il a une vie compliquée. Au moins, elle est au courant.

Addison propose qu'elles aillent en boîte de nuit sur Londres. "Si loin ?" C'est vrai que ça fait une trotte quand même juste pour aller en boîte de nuit. "Y'en a sur Bristol. Mais je sais pas trop ce qu'elles valent à dire vrai." Elle secoue la tête. "Tu les connais peut-être toi ?" Ouais. Sans doute qu'elle a déjà dû y aller. Du moins, elle le suppose. "J'aimerais beaucoup. Mais c'est assez sollicitant. Et c'est compliqué." Très compliqué même. "Au moins, j'suis pas bloquée avec des béquilles ou dans un fauteuil. J'ai pas trop à me plaindre. Et surtout, j'peux quand même faire quelques treks." Elle ne pourrait pas marcher non plus durant des jours et des jours. Mais bon. "Ca me manque quand même, c'est vrai. Mais j'en ai fait mon deuil depuis longtemps." C'est pas comme si elle avait le choix de toute façon. Elle aurait pu très mal tomber. Elle était mal dans sa peau à l'époque et elle savait pas vraiment si ça valait la peine de continuer. Fort heureusement, c'est passé. Et elle a su remonter la pente. Voilà tout.

Wendy ne peut pas vraiment évoquer ce qui la travaille. Faut dire, après tout, qu'elle est ... Disons que c'est compliqué actuellement. Elle ne sait pas quoi penser de tout ça. Et elle ne peut pas impliquer d'autres personnes. Elle ne peut pas parler de ces choses. Arian lui en voudrait. Et puis, Wendy a donné sa parole. Donc, ça sera motus et bouche cousue. "T'es mignonne." Elle en profite pour lui faire un câlin. "Promis, je n'hésiterais pas." Elle lui sourit. Même si c'est vrai qu'elle ne pourra rien en faire. Les deux brunes se prennent la tête dans des toiles d'araignées. Et franchement, c'est pas cool. "Ouais, grave." Elle secoue la tête."Ca aurait pu être pire. Ils auraient pu jeter ... des trucs bien dégueulasses." Et encore, ce n'est pas fini. Quelque chose en vient à les surprendre. Et elles poussent un cri toutes les deux. "Oh bordel ..." Elle en a le coeur qui bat la chamade à tout rompre, ou presque. "Sérieusement, c'est pas pour les cardiaques mine de rien." Elle a posé sa main sur son coeur. "Ca commence bien en tout cas !" Elles sont là pour un peu d'épouvante après tout, non ? Elle sursaute quand elle entend des cris qui surgissent de nul part. Est-ce qu'ils sont déjà en train de mettre les bouchées doubles ?