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game of shadows + carlina

2 participants
Mina Valerious
la lumière evanescente
Mina Valerious
la lumière evanescente


PERSO
Présence  :
présent(e)
Âge  :
27 ans
Polaroid :
(c) cosmic girl
Statut  :
célibataire, , en quête d’elle-même plus que de quelqu’un d’autre
Orientation sexuelle :
pansexuelle
Métier  :
aimant à problèmes, chanteuse au jazz club
Adresse  :
#142 broad street, centre ville
Les petits détails  :
Née sous le signe du Lion ▬ A un chat roux, Jazz, sauvé d'une benne ▬ Forte en apparence, sensible à l'intérieur, à la fois volcan et iceberg ▬ style original et flamboyant, conçu pour attirer l'attention ▬ A souffert des abus psychologiques de son père autoritaire, il est décédé en été 2024 ▬ Ex-chanteuse pop avec deux tubes, sa carrière a sombré dans les excès et l'oubli en quelques mois ▬ TDAH ▬ Relations humaines difficiles, tendance à l’autosabotage affectif ▬ Cure de désintoxication en 2023 ▬ Hantée par l’absence de reconnaissance paternelle
Pronoms du perso  :
elle
Triggers  :
NC
Warnings  :
addiction, abus psychologique, relations toxiques, deuil
Code couleur rp  :
<d></d>
Intervention pnj  :
oui
Liens & sujets  :
Carl - Anwar - Jordan - Ned - Tybalt - April - Jill - [7/10]

En prévision : Marlow, Leroy, Terry

Messages  :
197
Pounds  :
2080
Date d'inscription  :
08/10/2024
Disponibilité rp  :
disponible pour de nouveaux sujets
Préférences rp  :
entre 300 et 1000 mots selon l'inspiration, le partenaire, le besoin d'aller vite ou encore les enjeux du sujet. troisième personne, temps passés. réponse en une semaine, dans l'ordre de réception.
Genre irl  :
Non-binaire
Faceclaim  :
Miley Cyrus
Crédits  :
avatar : loutre.
IRL

https://gettogether.forumactif.com/t1204-mina-misery-loves-company


game of shadows
@CARL FLANAGAN ☆ MINA VALERIOUS
gifs by (c) ammahcrellin et (c) cosmicgirl

Les rues de Bristol vibraient sous le rythme lourd des tambours, le ciel orange saignait de lumières crues et de néons. L’air avait ce goût métallique, entre la pluie qui menaçait, comme un jour sur deux en Grande-Bretagne, et les effluves d’alcool qui flottaient comme un nuage épais, collant aux murs de briques humides… comme un jour sur deux en Grande-Bretagne. La parade d'Halloween serpentait à travers les ruelles sombres et les grandes avenues de la ville, meute hurlante dans un bordel de rires, de grognements et de musique qui crachait des notes acidulées. Des monstres faits de paillettes et de faux sang déambulaient avec la désinvolture des âmes déjà bien imbibées. Mina, elle aussi, tanguait un peu, l’ivresse encore chaude sous la peau. Elle et ses quelques amis (non, sa Cour), sortaient d’un préquel de la soirée qui s’était déroulé chez l’un d’eux et où ils avaient abandonné quelques cadavres de bouteilles de bière, de vin, de gin, pour se mettre en jambe. L’alcool effaçait un peu les bords tranchants de son esprit, rendant tout plus flou, plus drôle, plus facile.

Elle avait enfilé une robe noire fendue, toute en dentelle déchirée et en tulle, laissant peu de place à l’imagination et flattant cette silhouette entretenue d’arrache-pied. Un corset ornait sa taille, si serré qu’il semblait la scinder en deux, ce qui soulevait une question aussi cruciale que perturbante ; comment faisait-elle pour respirer ? L’allure en valait la chandelle, toujours. Son masque représentait le visage d'une poupée en porcelaine brisée, au regard fixe, inquiétant, et au sourire figé, donnant des frissons. Elle-même ne saurait pas expliquer en quoi elle était déguisée, peut-être une sorte de jouet de collection hanté abandonné sur l'étagère de la baraque abandonnée d'une mamie étrange, un truc flou, mais suffisamment étrange pour ne pas avoir à se justifier. Elle aurait volontiers opté pour la reproduction fidèle d’une référence à un obscur film de série B comme elle les aimait, sauf que l’expliquer à son entourage, qui ne voyait en Halloween qu’une énième bonne raison de s’avancer un coma éthylique, l’aurait fait passer pour une intello snob à leurs yeux, et son besoin d’appartenance était plus fort que sa volonté d’offrir un hommage en bonne et due forme à sa fête préférée — aussi pathétique cela soit-il.

Les corps se frôlaient dans la foule, masques grotesques, rires gras, et effusions de cris, tout le monde voulait être le plus effrayant, le plus impressionnant, mais c’était plus grotesque que terrifiant. Les visages autour d’elle se fondaient dans une mosaïque de crânes blancs, de visages maquillés, de fausses plaies ouvertes, de masques grotesques aux sourires trop larges. Mina se sentait à sa place dans ce genre de foule chaotique, créative et laide. Les stands de boissons avaient déjà un air de champ de bataille, les verres en plastique jonchaient le sol. La jeune femme manquait de trébucher sur un d’eux, mais sa bande la rattrapa dans une clameur joyeuse. Ça sentait la bière renversée, les pétards mouillés, et les vêtements synthétiques trop proches d'une flamme. Ah, et ce foutu pumpkin-spice aussi. Elle avait des envies de meurtre à chaque fois qu’elle entendait une aspirante influenceuse du dimanche sur-maquillée dans ses yoga pants galbants articuler les mots “pumpkin spice”. Même l’odeur lui soulevait le cœur avec dégoût désormais.

Et puis, au détour d'une rue, elle le vit. Un gars, un peu en retrait du flot de monstres, ses bras croisés. Il portait un costume qui la laissait perplexe, en cela qu’il avait peu de chances de filer les jetons à qui que ce soit. Mina n’arrivait pas à comprendre ce que cela était supposé représenter, encore moins ce que le garçon faisait là, sur le côté, mais ça elle s’en fichait bien. Il semblait s’être planté là par erreur, au milieu du bal des ombres. La Valerious s’approcha, se faufilant entre deux zombies qui titubaient. L’alcool l’avait rendue audacieuse, comme à chaque fois, et la nuit la pousse à oublier ses filtres. Bonne blague, elle était toujours ainsi. « Hé, toi, c’est censé être quoi, ça ? » elle demanda, une pointe de moquerie dans la voix, les mots légèrement flous. Elle se pencha vers lui, observant le moindre détail de son accoutrement, sans trouver la moindre trace de frisson. À côté des loups-garous ensanglantés et des sorcières aux rires stridents, il ressemblait plus à un enfant pris en flagrant délit de mauvais goût. La foule continuait de défiler autour d’eux, les ombres déformées par les lumières stroboscopiques, mais à cet instant, c’était lui le focus, le mystère de son costume ridicule, et cette étrange curiosité qui la piquait.

_________________
(devil's ball) I checked my coat and hat And started gazing at the merry crowd that came to witness the show; And I must confess to you, there were many there I knew

game of shadows + carlina DWJ49EiR_o
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game of shadows + carlina S5GDi5hW_o
game of shadows + carlina EL02nwZd_o
game of shadows + carlina T1pDeXMo_o

Carl Flanagan
STAFF l'agonie des utopies
Carl Flanagan
STAFF l'agonie des utopies


PERSO
Présence  :
présent(e)
Âge  :
23 années d'errance et de désillusions.
Date de naissance  :
04/01/2001
Surnom(s)  :
Carlito ou le weirdo sur les réseaux mais juste, épargnez-lui Carlyle.
Polaroid :
game of shadows + carlina 6kUhg0k0_o
Statut  :
il n'a plus à rougir de regarder Adèle avec les yeux en coeur ni à contenir son envie de l'embrasser car il peut enfin le dire : oui, il a une petite amie (pincez-le très fort, il croit encore rêver)
Orientation sexuelle :
les filles, c'est joli les filles, et c'est encore mieux quand il en rencontre une qui veut bien de lui.
Métier  :
valet de chambre plutôt maladroit au prestigieux Waldorf Hotel, il vient de reprendre ses études pour entamer un Bachelor en Mathématiques d'une durée de 3 ans – respire Carl, ça va aller.
Adresse  :
#41 Old Temple Street (BCC), la colocation s'éternise avec Adèle, Chelsea et son frère Keefe.
Les petits détails  :
irlandais à l'accent imperceptible ☆ famille disloquée dont il est le chat noir : père déserteur, mère mélancolique depuis sa naissance remariée avec une brute et frère victime d'un accident par sa faute (il parait) ☆ prêt à tout pour exister dans la vie de son père ☆ prisonnier du one-itis pendant des années, il tente d'en sortir à grand coup de thérapie ☆ une sombre réputation lui colle à la peau depuis que ses pratiques de stalker ont été dévoilées à la télévision ☆ victime de maltraitance infantile de ses 9 à 18 ans ☆ zéro confiance en lui et une paranoïa de tous les instants, rempli de doutes et de contradictions.
Pronoms du perso  :
il
Triggers  :
cruauté animale.
Warnings  :
maltraitance infantile, cyberstalking, autodépréciation & self-body shaming, psychothérapie, abandon, troubles obsessionnels, cyberharcèlement, prostitution (client), mention d'agression physique.
Code couleur rp  :
seagreen ; mediumseagreen
Intervention pnj  :
oui
Liens & sujets  :
(08) nova #1willow #1keefe #1coloc #3kieran #1mina #1 (event)adèle #15adèle #16 (event)

game of shadows + carlina 6b62860ebcec02471ac04a488b05b479b1871c92
flanagans : keefe #1 & kieran #1 ☆ can we work it out ? can we be a family ? i promise i'll be better, mommy i'll do anything, daddy please don't leave. i ran away today, ran from the noise, ran away. don't wanna go back to that place, but don't have no choice, no way. it ain't easy growin up in world war III.

game of shadows + carlina Fv4d
caele #15 & #16 ☆ and if somebody hurts you, i wanna fight, but my hand's been broken one too many times. so i'll use my voice i'll be so fucking rude, words, they always win but i know i'll lose. and i'd sing a song that'd be just ours, but i sang 'em all to another heart. and i wanna cry, i wanna learn to love, but all my tears have been used up. ☆ 124561314

game of shadows + carlina Bf856136892d2140a296a4fad242cb753ea18710
calsea #6 ☆ it must have been cold there in my shadow to never have sunlight on your face. you were content to let me shine, that's your way, you always walked a step behind. did you ever know that you're my hero, and everything i would like to be? i can fly higher than an eagle cause you are the wind beneath my wings.

game of shadows + carlina Cac8da6cd042ff02da5b98191018bdd33488f0e7
carlina #1 ☆ i didn't want to be the one to forget, i thought of everything i'd never regret. a little time with you is all that i get, that's all we need because it's all we can take. and we will never be alone again, 'cause it doesn't happen every day. kinda counted on you being a friend, can i give it up or give it away ?

game of shadows + carlina C4cee75559109cb1410d1fde9407239d3b03859c
willow #1 ☆ oh, who is she? a misty memory, a haunting face, is she a lost embrace? a mystery, oh, who is she? I call her name across an endless plain, she'll answer me where ever she may be. immortal she, return to me.

game of shadows + carlina 83ae9429e28a9bd8516966d49394d468b743fe47
nova #1 ☆ so no one told you life was gonna be this way, your job's a joke, you're broke, your love life's doa. it's like you're always stuck in second gear, when it hasn't been your day, your week, your month or even your year. but i'll be there for you, 'cause you're there for me too.

Préliens attendus  :
sujets futurs : desmond

préliens à venir
psychologue clinicien(ne)
› house of secrets (télé-réalité) ‹

game of shadows + carlina 83ea9080b010f8d73674c457bc6087f9c854485f
naomi ☆ running fast through a fairy tale, dark woods, starless night. feel cold air in my lungs, full moon, you follow me. pierce me like an arrow, beneath the blanket of night, longing for flight. when u fall into me it feels so sweet, like dreaming. press yourself into me, let me feel your breathing.

Sujets terminés  :
(2024) adèle #13chelsea #6cody #1adèle #14

(nostalgie) adèle #1adèle #2adèle #4adèle #5adèle #6

game of shadows + carlina Mk1s

Messages  :
1039
Pounds  :
2595
Date d'inscription  :
25/08/2024
Disponibilité rp  :
disponible pour de nouveaux sujets
Préférences rp  :
mes réponses tournent autour de 800-1500 mots en moyenne, tout comme il m'arrive de faire beaucoup plus. je suis généreuse mais je m'adapte aussi à mes partenaires ☆ j'écris à la troisième personne du singulier et au présent ☆ dialogues en français principalement ☆ je ne m'impose pas d'ordre de réponse et privilégie mes intrigues importantes, ce qui ne m'empêche de répondre à tout le monde dans des délais équivalents ☆ je me laisse volontiers tenter par les rp flashbacks et les univers alternatifs, n'hésitez donc pas à m'en proposer ♡
Genre irl  :
Féminin
Faceclaim  :
fionn whitehead.
Multicomptes  :
eddie yang (ft. lee know) & mickey reeves (ft. abel tesfaye)
Crédits  :
@homemade (avatar) & @pickers (gifs), @bleeding-light (gif caele), @keroppigifs (gif willow) VAW. (dessin)
IRL

https://gettogether.forumactif.com/t150-carl-merry-crisis-and-happy-new-fearhttps://gettogether.forumactif.com/t208-carl-one-thousand-lonely-stars-hiding-in-the-coldhttps://gettogether.forumactif.com/t213-carl-flanagan-instagramhttps://gettogether.forumactif.com/t259-carl-flanagan


☾ game of shadows
@Mina Valerious ☆ CARL FLANAGAN
gifs by (c) mileeycyrus et (c) nuooage


10/2024 Spooky Parade

C'est qu'il y croyait, Carl, en commandant son costume d'Halloween il y a un mois sur le net et en s'assurant surtout que les délais de livraison lui permettraient de le recevoir pour le grand jour. Il n'y avait aucune raison qu'un colis provenant d'Europe ne parvienne pas à lui dans les temps, et les chances étaient encore plus minimes que ledit colis se retrouve finalement au fin fond de l'Italie entre les mains d'un autre client injoignable, dont il ne parle évidemment pas la langue. S'il voulait encore y croire ces derniers jours, animé d'un optimisme qui lui ressemble bien peu, Carl doit à présent se rendre à l'évidence : il ne pourra pas compter sur son si beau costume inspiré du Baron Nashor pour se démarquer cette année, lui qui espérait enfin briller par autre chose que sa médiocrité. Son projet tombe à l'eau, oui, mais Carl a promis à son frère qu'ils feraient un tour à la parade et sans costume, cela n'est pas envisageable. Le garçon doit alors se rabattre sur son option de secours... avant de réaliser qu'il n'a jamais vraiment réfléchi à celle-ci, et qu'il ne dispose pas non plus de tellement de ressources pour confectionner un accoutrement en urgence. Et puis Adèle est prise au refuge, pile quand il aurait eu besoin de ses conseils et de son bon goût alors bien vite, Carl comprend qu'il ne pourra compter que sur lui-même et une bonne dose d'improvisation. Ce n'est pas son truc, il ne sait pour ainsi dire pas par où commencer et reste dans un premier temps planté au milieu de sa chambre avant de supposer que quelques vieilles fringues lui donneront peut-être l'apparence qu'il recherche.

Mais sait-il vraiment ce qu'il veut, Carl, quand son idée originelle était en tous points éloignée de ce qu'il tente à présent maladroitement de bricoler ? Il voudrait se donner un air mystérieux et inquiétant, acquérir enfin un peu de prestance, mais il n'a plus rien du monstre imposant issu de son jeu favori. Son costume, s'il mérite toutefois d'en porter le titre, le rapproche plus d'un vagabond inoffensif que du moindre zombie, sorcier ou vampire qui aurait pu lui permettre de rebondir. Quant au maquillage très approximatif dans lequel le garçon s'illustre sans conviction aucune, c'est certainement le détail dont sa pauvre panoplie n'avait pas besoin et la poudre parsemée grossièrement dans ses cheveux pour les rendre gris fait à peine meilleur effet. Dans quel but, au juste ? Il n’en sait rien, c’est à peu près tout ce qui lui est passé sous la main et le résultat lui arrache sans attendre une grimace face au miroir, devant lequel Carl tente désespérément de trouver un bon côté à sa création. C’est… original ? Ce n’est surtout pas assez à l’entendre, car voilà que le bonhomme ajoute en toute dernière minute un masque noir sur ses yeux, gardé du dernier nouvel an. Plutôt zéro que Zorro, pour le coup. Il ne fait en tout cas pas du tout peur, se trouve même être plutôt ridicule dans son genre et son frère a beau lui promettre que cela fera l'affaire, le mensonge de Keefe se ressent à des kilomètres. Alors non, ce n'est pas encore cette année que Carl raflera quelques points de confiance en lui à l'occasion d'Halloween et c'est même sans doute son plus mauvais costume depuis longtemps, mais ce n'est pas comme s'il pouvait encore s'étonner de sa poisse légendaire et des plans qui ne tournent jamais comme il faudrait avec lui. Résigné, le garçon compte malgré tout se fondre dans la parade où il espère finalement qu'il n'attirera pas trop l'attention.

C'est du coup un peu raté, s'il en croit cette sombre silhouette qui l'approche alors que son frère n'a de son côté pas tardé à disparaître – Keefe a encore trouvé le moyen d'aller socialiser quelque part, et Carl n'a pas eu le réflexe de le suivre comme le grand timide et complexé qu'il est. Ainsi, il ne reste au moins pas seul bien longtemps mais tient-il réellement à justifier ce choix de costume des plus curieux ? Il aurait bien du mal, et c'est pourtant la première chose que la mystérieuse inconnue pointe chez lui comme si l'on pouvait seulement remarquer autre chose. « Hé, toi, c’est censé être quoi, ça ? » S'il se redresse avec surprise, c'est parce qu'il s'étonne vraiment d'intéresser quelqu'un, qui plus est dans cette tenue. « Moi ?.. » Et le ça en question est de toute évidence ce déguisement qu'il serait bien le premier à avoir du mal à nommer, de quoi l'amener à hausser doucement les épaules pour s'avouer tout aussi dubitatif qu'elle. « Bah, euh, je suis pas très sûr moi-même. » Il sait ce qu'il aurait voulu être au départ, avec sa commande jamais arrivée et probablement perdue pour l'éternité, mais il sait beaucoup moins ce qu'il a fini par être. C'est un concept, sûrement très bancal, et il devine que son interlocutrice n'est pas le moins du monde impressionnée. « C'est que.. c'est pas du tout le costume que j'avais prévu à la base, j'ai improvisé quelque chose mais.. ça doit se voir que je suis pas très manuel. » Si son maquillage n'en donne pas déjà une idée très claire, l'assemblable malheureux de ses vêtements ne peut qu'appuyer l'évidence. Rien ne va ensemble, Carl en est au moins très conscient. « Remarque, aucun enfant partira en courant en me voyant alors que toi, par contre.. » Il fait un petit pas en arrière, juste pour mieux admirer la tenue à l'allure presque vampirique de la jeune femme. Étrangement, Carl ne s'attarde pas plus que ça sur son visage, ni sur l'étrange masque qu'elle porte. « Je sais pas trop ce que tu représentes mais je trouve ça stylé. On doit juste pas paraitre très assortis tous les deux. » Laissant échapper un petit rire, le garçon en vient bien vite à se demander ce qui peut encore retenir cette inconnue à ses côtés. La parade regorge de costumes à contempler et de rencontres à faire, l'ambiance est clairement à la fête mais elle est là, auprès du type le plus quelconque de cette ville. « T’es pas obligée de rester tu sais, j’veux dire.. y’a forcément mieux à faire dans le coin et puis j’ai égaré mon frère, j’ai pas le choix que de l’attendre ici. » Promis, Carl ne cherche pas du tout à se débarrasser d'elle, uniquement à préserver son temps qu'elle pourrait bien mieux investir ailleurs, car il doute d'être le meilleur partenaire qui existe pour une telle soirée. Pourtant, un petit quelque chose en lui s'anime en croisant très brièvement le regard de la jeune femme, avant qu'il ne précise : « Hum.. un rouquin déguisé en Joker, si jamais. » et ce, pour tenter de faire taire cette perturbante sensation qui le prend au ventre, sans qu'il ne sache pourquoi. Il ne dirait pas qu'il se sent mal, mais il dirait par contre que cette présence le trouble d'une façon qu'il aurait du mal à définir. Pourquoi est-ce que son corps chercherait à le mettre en alerte, au juste ?

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☾ closest to heaven
And you can't fight the tears that ain't coming or the moment of truth in your lies when everything feels like the movies.Yeah, you bleed just to know, you're alive. And I don't want the world to see me 'Cause I don't think that they'd understand. When everything's made to be broken I just want you to know who I am










sweet:

Mina Valerious
la lumière evanescente
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PERSO
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@Carl Flanagan

Ses yeux détaillaient le costume approximatif du jeune homme. Un mélange maladroit de tissus et de maquillage lui donnait un air de… rien de bien effrayant, en effet, mais c’était l’effort qui l’amusait. Mina, qui ne comptait pas s’éterniser initialement, s’arrêta, amusée par la réponse du jeune homme. Il n’avait pas vraiment d’identité claire, pas d’explication prête à sortir pour justifier ce qu’il portait. C’était plutôt rare. En général, ceux qu’elle croisait à la parade arboraient un costume qui leur donnait un air de dévotion absolue, comme si leur choix de déguisement était tout ce qu’ils avaient de sérieux à offrir. Lui, par contre, semblait presque honteux de son improvisation hasardeuse. Il ne l’avait d’ailleurs pas envoyé paître, avec sa question somme toute peu agréable. Ses épaules étaient légèrement rentrées, et il jetait des coups d'œil furtifs autour de lui, comme s’il ne se sentait pas vraiment à sa place au milieu de ce défilé macabre. « C'est que.. c'est pas du tout le costume que j'avais prévu à la base, j'ai improvisé quelque chose mais.. ça doit se voir que je suis pas très manuel. » Du bout du nez, la blonde souffla un ricanement ironique. “No shit.” lâcha-t-elle en haussant les sourcils, mi-railleuse, mi-complice. Elle lui trouva un côté étrangement touchant dans sa façon de ne pas vouloir attirer l'attention, en dépit de la parade chaotique qui les entourait. Elle nota aussi la petite nervosité de ses gestes, cette manière de se tenir légèrement en retrait, comme s’il voulait se fondre dans les ombres de la parade tout en étant affreusement conscient qu’il ne s’y intégrerait jamais vraiment. Une brume légère venait de tomber, effleurant le sol de la rue d’un voile grisâtre, et elle songea à quel point il se démarquait dans cette scène lugubre. Avec ses vêtements un peu dissonants et son masque sans éclat, il avait l’air du dernier des résistants dans une foule de créatures avides de spectacle. « Remarque, aucun enfant partira en courant en me voyant alors que toi, par contre... » Gaffe à toi, brindille. Elle croisa les bras en le regardant d’un air de défi derrière son masque. Il n’avait pas intérêt à prononcer autre chose qu’un compliment compte tenu du ratage ambulant qu’il imposait à la vue des pauvres hères de la ville venus s’amuser. Sinon, elle pourrait lui faire regretter de lui avoir accordé l’honneur de son attention. « Je sais pas trop ce que tu représentes mais je trouve ça stylé. On doit juste pas paraitre très assortis tous les deux. » Les mots du garçon s’égrenèrent dans le chaos de la parade, presque effacés par les vagues de sons qui déferlaient, mais Mina les avait entendus, et elle laissa échapper un rire bref, presque tranchant, avant de s’interrompre, surprise par elle-même. Ce parfait exemple de DIY raté se tenait là, encore plus maladroit que la plupart des autres participants à cette procession déchaînée, mais, malgré tout, il avait une manière d’être – ou de ne pas être – qui captait son attention. Son explication hésitante et ce sens de l’autodérision maladroit provoquèrent une once de sympathie qu’elle n’aurait pas voulu admettre. « T’es pas obligée de rester tu sais (j’sais), j’veux dire.. y’a forcément mieux à faire dans le coin (sans aucun doute) et puis j’ai égaré mon frère (abrège), j’ai pas le choix que de l’attendre ici. Hum.. un rouquin déguisé en Joker, si jamais. » Rien à cirer, néanmoins la Valerious hocha la tête presque poliment. Avec un petit soupir, elle tourna le regard vers le tumulte lumineux et les silhouettes dansantes qui défilaient en aval de la rue. La parade semblait avancer comme un serpent géant, animé d’une vie propre. Chaque hurlement, chaque cri de joie ou de frayeur résonnait dans la nuit, comme autant de notes d’une symphonie étrange. Les lumières orangées et violettes découpaient des ombres sur les façades de brique, et les échappées de musique électro s’infiltraient entre les cris et les rires. C’était tout ce qu’elle aimait, cette atmosphère de folie douce. Elle n’avait pas de raison de s’en priver. Non, aucune. Ses yeux se rivèrent à nouveau sur lui, analysant chaque détail sans lui en laisser paraître. Elle aimait se dire qu’elle perçait les gens à jour d’un seul regard, mais avec un masque sur le nez, difficile de lire en qui que ce soit. Cependant, le langage corporel des chiens égarés était un message universel, et Mina n’avait jamais su combattre la sympathie teintée de pitié qu’elle avait pour les losers en bonne et due forme. « Laisse tomber, il t’a largué. » Triste vérité, pas la peine de prétendre autre chose. Elle avança, lentement, feignant l’indifférence alors qu’elle prenait soin de rester dans son champ de vision, provocante sans trop en faire. Elle fit quelques pas autour de lui, plissant les yeux en exagérant son inspection, sous le masque de poupée brisée qui, lui, était bien plus impressionnant que tout ce qu’il portait. Puis, elle s’était arrêtée, faisant soudainement taire cette partie d’elle qui aurait préféré continuer sa route, rejoignant sa Cour et leurs rires faciles. Mais elle aussi, elle avait des frères qui la faisaient sentir seule. Et elle trouvait cette sensation trop épouvantable pour laisser qui que ce soit la subir si elle pouvait l’empêcher, même un soir d’Halloween. « Ton frère te laisse souvent en plan comme ça ou c’est juste qu’il a eu honte ? » Mina força un souffle amusé, comme une précision tacite que derrière ses commentaires acerbes se cachaient une plaisanterie, consciente qu'il pouvait comprendre la question comme une invitation – ou comme une moquerie.

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Statut  :
il n'a plus à rougir de regarder Adèle avec les yeux en coeur ni à contenir son envie de l'embrasser car il peut enfin le dire : oui, il a une petite amie (pincez-le très fort, il croit encore rêver)
Orientation sexuelle :
les filles, c'est joli les filles, et c'est encore mieux quand il en rencontre une qui veut bien de lui.
Métier  :
valet de chambre plutôt maladroit au prestigieux Waldorf Hotel, il vient de reprendre ses études pour entamer un Bachelor en Mathématiques d'une durée de 3 ans – respire Carl, ça va aller.
Adresse  :
#41 Old Temple Street (BCC), la colocation s'éternise avec Adèle, Chelsea et son frère Keefe.
Les petits détails  :
irlandais à l'accent imperceptible ☆ famille disloquée dont il est le chat noir : père déserteur, mère mélancolique depuis sa naissance remariée avec une brute et frère victime d'un accident par sa faute (il parait) ☆ prêt à tout pour exister dans la vie de son père ☆ prisonnier du one-itis pendant des années, il tente d'en sortir à grand coup de thérapie ☆ une sombre réputation lui colle à la peau depuis que ses pratiques de stalker ont été dévoilées à la télévision ☆ victime de maltraitance infantile de ses 9 à 18 ans ☆ zéro confiance en lui et une paranoïa de tous les instants, rempli de doutes et de contradictions.
Pronoms du perso  :
il
Triggers  :
cruauté animale.
Warnings  :
maltraitance infantile, cyberstalking, autodépréciation & self-body shaming, psychothérapie, abandon, troubles obsessionnels, cyberharcèlement, prostitution (client), mention d'agression physique.
Code couleur rp  :
seagreen ; mediumseagreen
Intervention pnj  :
oui
Liens & sujets  :
(08) nova #1willow #1keefe #1coloc #3kieran #1mina #1 (event)adèle #15adèle #16 (event)

game of shadows + carlina 6b62860ebcec02471ac04a488b05b479b1871c92
flanagans : keefe #1 & kieran #1 ☆ can we work it out ? can we be a family ? i promise i'll be better, mommy i'll do anything, daddy please don't leave. i ran away today, ran from the noise, ran away. don't wanna go back to that place, but don't have no choice, no way. it ain't easy growin up in world war III.

game of shadows + carlina Fv4d
caele #15 & #16 ☆ and if somebody hurts you, i wanna fight, but my hand's been broken one too many times. so i'll use my voice i'll be so fucking rude, words, they always win but i know i'll lose. and i'd sing a song that'd be just ours, but i sang 'em all to another heart. and i wanna cry, i wanna learn to love, but all my tears have been used up. ☆ 124561314

game of shadows + carlina Bf856136892d2140a296a4fad242cb753ea18710
calsea #6 ☆ it must have been cold there in my shadow to never have sunlight on your face. you were content to let me shine, that's your way, you always walked a step behind. did you ever know that you're my hero, and everything i would like to be? i can fly higher than an eagle cause you are the wind beneath my wings.

game of shadows + carlina Cac8da6cd042ff02da5b98191018bdd33488f0e7
carlina #1 ☆ i didn't want to be the one to forget, i thought of everything i'd never regret. a little time with you is all that i get, that's all we need because it's all we can take. and we will never be alone again, 'cause it doesn't happen every day. kinda counted on you being a friend, can i give it up or give it away ?

game of shadows + carlina C4cee75559109cb1410d1fde9407239d3b03859c
willow #1 ☆ oh, who is she? a misty memory, a haunting face, is she a lost embrace? a mystery, oh, who is she? I call her name across an endless plain, she'll answer me where ever she may be. immortal she, return to me.

game of shadows + carlina 83ae9429e28a9bd8516966d49394d468b743fe47
nova #1 ☆ so no one told you life was gonna be this way, your job's a joke, you're broke, your love life's doa. it's like you're always stuck in second gear, when it hasn't been your day, your week, your month or even your year. but i'll be there for you, 'cause you're there for me too.

Préliens attendus  :
sujets futurs : desmond

préliens à venir
psychologue clinicien(ne)
› house of secrets (télé-réalité) ‹

game of shadows + carlina 83ea9080b010f8d73674c457bc6087f9c854485f
naomi ☆ running fast through a fairy tale, dark woods, starless night. feel cold air in my lungs, full moon, you follow me. pierce me like an arrow, beneath the blanket of night, longing for flight. when u fall into me it feels so sweet, like dreaming. press yourself into me, let me feel your breathing.

Sujets terminés  :
(2024) adèle #13chelsea #6cody #1adèle #14

(nostalgie) adèle #1adèle #2adèle #4adèle #5adèle #6

game of shadows + carlina Mk1s

Messages  :
1039
Pounds  :
2595
Date d'inscription  :
25/08/2024
Disponibilité rp  :
disponible pour de nouveaux sujets
Préférences rp  :
mes réponses tournent autour de 800-1500 mots en moyenne, tout comme il m'arrive de faire beaucoup plus. je suis généreuse mais je m'adapte aussi à mes partenaires ☆ j'écris à la troisième personne du singulier et au présent ☆ dialogues en français principalement ☆ je ne m'impose pas d'ordre de réponse et privilégie mes intrigues importantes, ce qui ne m'empêche de répondre à tout le monde dans des délais équivalents ☆ je me laisse volontiers tenter par les rp flashbacks et les univers alternatifs, n'hésitez donc pas à m'en proposer ♡
Genre irl  :
Féminin
Faceclaim  :
fionn whitehead.
Multicomptes  :
eddie yang (ft. lee know) & mickey reeves (ft. abel tesfaye)
Crédits  :
@homemade (avatar) & @pickers (gifs), @bleeding-light (gif caele), @keroppigifs (gif willow) VAW. (dessin)
IRL

https://gettogether.forumactif.com/t150-carl-merry-crisis-and-happy-new-fearhttps://gettogether.forumactif.com/t208-carl-one-thousand-lonely-stars-hiding-in-the-coldhttps://gettogether.forumactif.com/t213-carl-flanagan-instagramhttps://gettogether.forumactif.com/t259-carl-flanagan


☾ game of shadows
@Mina Valerious ☆ CARL FLANAGAN
gifs by (c) mileeycyrus et (c) nuooage


No shit. Face à la confirmation de son interlocutrice, Carl ne peut s’empêcher de chercher le premier reflet de vitre qui pourrait lui donner un nouvel aperçu de son costume – ou plutôt un rappel de combien ce dernier est affreux. Bien sûr qu’il l’est puisque c’est lui qui l’a réalisé, et qu’il y a bien longtemps que le garçon a abandonné l’idée de se trouver le moindre talent, manuel ou non. S’il semblait dans tous les cas condamné à y gagner des complexes, et cela dans son éternelle tendance à se comparer aux autres, c’est la tenue de cette fille qui le fait sentir plus minable encore car de quoi peut-il bien avoir l’air à ses côtés ? Oh, Carl n’a aucun mal à admettre qu’il souffre de la comparaison et il l’accepte même, mais un petit quelque chose meurt malgré tout en lui en songeant à l’espoir qu’il avait de se sentir enfin à sa place dans cette parade. Ce qu’il voulait, c’est être remarqué pour un costume aussi réussi qu’original, et non pas susciter autant de regards intrigués que de grimaces, pour ne pas nommer aussi les petits rires arrachés à sa nouvelle partenaire. Carl aurait d’ailleurs du mal à dire si celle-ci se moque, sans doute un peu dans le fond, mais il constate en revanche qu’elle ne semble pas pressée de repartir quand à la place, la jeune femme continue de l’observer et de lui témoigner une bien étrange attention. Est-ce qu’elle a fait un pari avec un ami et doit à présent tenir le plus longtemps possible près de lui sans se lasser ou prendre un air dégoûté ? Ou bien est-ce qu’elle attend quelqu’un elle aussi, à l’image de ce frère que Carl a réussi à perdre dans la foule quand il devait encore être dans la lune ou chercher son téléphone dans la mauvaise poche ? Il s’interroge comme un garçon un peu trop habitué à n’être qu’une bête de foire, et pas franchement une personne assez intéressante pour donner envie à quiconque de lui faire la conversation.

Tout autour, la parade n’en finit plus de s’animer et Carl attend tout bonnement le moment où cette fille retrouvera ses semblables, autrement dit ces gens cochant toutes les cases en terme de costume pendant que lui n’en coche objectivement aucune. « Laisse tomber, il t’a largué. » Si ses mots le surprennent, c’est surtout parce que le garçon n’a pas envie de les entendre. Non, son frère ne l’aurait pas abandonné comme ça, pas lui. Keefe sait qu’il tenait à cette parade et au fait de partager ce moment tous les deux, c’est tout du moins ce que Carl se répète pour que cette idée ne devienne pas une triste possibilité. « Non euh.. c’est pas volontaire de sa part il.. il est juste plus sociable que moi, j’ai un peu de mal à le suivre parfois. » Oui, Keefe est le genre de papillon s’ouvrant volontiers à des rencontres qu’importe la situation et il lui envie cette capacité à aller vers les autres, tout comme il rumine aussi le fait d’être bien moins cool que lui. Des deux frères, il n’est pas difficile de dire qui n’a aucun mal à se faire apprécier de tous et qui, au contraire, court désespérément après l’attention des autres. « Mais il voulait sûrement pas me faire de peine alors il m’a dit que mon costume était chouette. » Nerveusement, Carl réajuste son haut avant de remarquer qu’un morceau est à deux doigts de se faire la malle car la couture non plus n’est pas son fort. À ce rythme, il perdra peut-être bien une manche avant la fin de cette parade. « Moi non plus je l’ai pas cru, hein. » qu’il finit par souffler, un maigre sourire au coin des lèvres. Keefe voulait bien faire, conscient du mal que son aîné s’est donné pour un bien pauvre résultat à l’arrivée, mais lui mentir n’équivaut pas forcément à lui rendre service… surtout quand une jeune femme à l’honnêteté tranchante se charge de le mettre face à l’évidence, derrière. « Ton frère te laisse souvent en plan comme ça ou c’est juste qu’il a eu honte ? » Cette fois, malgré le trait d’humour qu’il croit percevoir, Carl a un peu plus de mal à soutenir son regard. C’est perturbant de ne pas savoir ce qu’elle pense exactement de lui, de se demander s’il s’agit d’une véritable moquerie ou bien d’un code qu’il ne maîtrise pas. Que cherche-t-elle, à lui tourner autour comme elle le fait ? Est-ce un jeu, un moyen de combler son temps ou bien autre chose encore, qui pourrait donner raison à cette innommable sensation qui le gagne ? Cette fille est une énigme, voilà au moins ce qu’il peut en dire. « Et toi tu t’attardes souvent sur les pauvres gars mal fringués ? C’est quoi, un genre de pitié ? » Il est peut-être un peu piqué par cet humour qui le déstabilise, oui, parce qu’il sait un peu trop bien ce qu’il peut inspirer aux autres. La pitié n’est même pas la pire chose, mais ce n’est pas pour autant que Carl en redemande. Son regard revenant trouver celui de son interlocutrice, il s’y perd le temps d’une ou deux secondes avant d’ajouter, dans un soupir. « Tu vas aller raconter à tes amis que t’as réussi à approcher le gros craignos de la soirée et bien rigoler avec eux, je suis sûr. » Après tout, ridicule est écrit en lettres capitales sur son front ce soir, alors il doit bien y avoir un enjeu au fait de rester avec lui.

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☾ closest to heaven
And you can't fight the tears that ain't coming or the moment of truth in your lies when everything feels like the movies.Yeah, you bleed just to know, you're alive. And I don't want the world to see me 'Cause I don't think that they'd understand. When everything's made to be broken I just want you to know who I am










sweet:

Mina Valerious
la lumière evanescente
Mina Valerious
la lumière evanescente


PERSO
Présence  :
présent(e)
Âge  :
27 ans
Polaroid :
(c) cosmic girl
Statut  :
célibataire, , en quête d’elle-même plus que de quelqu’un d’autre
Orientation sexuelle :
pansexuelle
Métier  :
aimant à problèmes, chanteuse au jazz club
Adresse  :
#142 broad street, centre ville
Les petits détails  :
Née sous le signe du Lion ▬ A un chat roux, Jazz, sauvé d'une benne ▬ Forte en apparence, sensible à l'intérieur, à la fois volcan et iceberg ▬ style original et flamboyant, conçu pour attirer l'attention ▬ A souffert des abus psychologiques de son père autoritaire, il est décédé en été 2024 ▬ Ex-chanteuse pop avec deux tubes, sa carrière a sombré dans les excès et l'oubli en quelques mois ▬ TDAH ▬ Relations humaines difficiles, tendance à l’autosabotage affectif ▬ Cure de désintoxication en 2023 ▬ Hantée par l’absence de reconnaissance paternelle
Pronoms du perso  :
elle
Triggers  :
NC
Warnings  :
addiction, abus psychologique, relations toxiques, deuil
Code couleur rp  :
<d></d>
Intervention pnj  :
oui
Liens & sujets  :
Carl - Anwar - Jordan - Ned - Tybalt - April - Jill - [7/10]

En prévision : Marlow, Leroy, Terry

Messages  :
197
Pounds  :
2080
Date d'inscription  :
08/10/2024
Disponibilité rp  :
disponible pour de nouveaux sujets
Préférences rp  :
entre 300 et 1000 mots selon l'inspiration, le partenaire, le besoin d'aller vite ou encore les enjeux du sujet. troisième personne, temps passés. réponse en une semaine, dans l'ordre de réception.
Genre irl  :
Non-binaire
Faceclaim  :
Miley Cyrus
Crédits  :
avatar : loutre.
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@Carl Flanagan

Le vent frais d’octobre caressait doucement les mèches blondes de Mina, effleurant son masque qui laissait paraître juste assez de peau pour montrer son rictus amusé. Pour un instant suspendu, elle se demanda pourquoi elle se trouvait là, plantée en face de lui, fixant cet être si différent d’elle avec une attention étrange. Elle n’avait aucun mal à lire l’hésitation, l’incertitude dans le ton du jeune homme. Lui qui, visiblement, ne s’attendait à rien d’autre que des moqueries. Ce qu’il dégageait n’était pas de la maladresse, pas seulement. C’était une hésitation, un besoin presque palpable d’être ailleurs. Mina s’y retrouvait bien plus qu’elle ne voulait l’admettre, et pourtant, ce type de vulnérabilité la mettait toujours un peu sur la défensive.
En l’entendant parler de son frère, quelque chose dans ses propos avait éveillé en elle une réminiscence bien enfouie, une mémoire floue d’elle et Marlow dans un autre temps, un autre contexte, quand il lui arrivait de la traîner, plus jeune, dans des fêtes et des rassemblements de ses amis qu’elle observait de loin, impressionnée et frustrée à la fois de ne jamais pouvoir vraiment s’intégrer. Elle comprenait d’un coup cette sensation que l’inconnu lui avait vaguement expliquée, ce mélange d’admiration et de recul volontaire, cette ombre dans laquelle il semblait évoluer malgré lui, celle de ce frère dont la présence imposante le dépassait peut-être.

La parade continuait de gronder autour d’eux, les ombres des participants s’étirant sur le bitume humide comme autant de spectres avides de s’insinuer dans les interstices du monde réel. Mina, pourtant, continuait de se concentrer sur cet étrange garçon, mi-effaré, mi-résigné, qui semblait ne pas savoir où poser son regard. Il se détournait, gêné, ses épaules voûtées sous le poids d’une gêne trop familière. Ce n’était pas la première fois qu’elle croisait ce genre de personnage. Des égarés, il y en avait à tous les coins de rue, et elle, sans trop savoir pourquoi, les attirait comme un phare. Ou c’était elle qui était attirée vers eux comme autant de petites parties d’elle oubliées, ses Horcruxes personnelles. Elle soupira en elle-même. Peut-être qu’elle ferait mieux de passer son chemin.

« Et toi tu t’attardes souvent sur les pauvres gars mal fringués ? C’est quoi, un genre de pitié ? Tu vas aller raconter à tes amis que t’as réussi à approcher le gros craignos de la soirée et bien rigoler avec eux, je suis sûr. » Il la fixait de nouveau, et elle continuait de jouer les inaccessibles. Le masque de poupée brisée, son accoutrement provocant, tout ce qu’elle portait comme une armure sociale pour détourner l’attention de ses propres failles, tout cela avait quelque chose de dérisoire face à cet autre masque, plus simple, plus fragile, qu’il s’efforçait de porter. Le garçon venait de déballer ses doutes comme on laisse tomber un fardeau, sans fard ni artifices. Elle leva un sourcil, surprise, et quelque peu désarçonnée, malgré elle. « T’sais, si tu veux que j’me casse, faut juste me le dire. Ou tu fais passer pour un monstre toutes les personnes qui ont le malheur de te parler ? » Sa voix était légèrement rauque, un ton plus bas que ce qu’elle aurait voulu, comme si elle-même hésitait à se montrer moins tranchante. La jeune femme se trouvait irritée par ses mots – cette idée qu’elle pourrait courir raconter à ses amis qu’elle avait trouvé « un loser pour rire ». Elle n’avait jamais aimé la pitié, ni la fausse compassion. Ce n’était pas dans sa nature de manipuler pour se moquer, bien que si cela avait été son intention, elle n’en aurait pas été à son coup d’essai. Si elle voulait rester ici, c’était par choix. Choix alcoolisé, mais Mina considérait qu’être ivre était le summum du libre arbitre. Croisant les bras dans une posture de défi calculée, elle reprit ; « Si j’avais envie de poser avec un quelconque trophée, ça s’rait pas toi. Va pas te croire passionnant à c’point. »

Les mots étaient sortis plus durs qu’elle ne l’avait voulu. Il y avait quelque chose dans son attitude, une manière de s’auto-saboter, qui la renvoyait brutalement à son propre reflet. Se voir à travers quelqu’un d’autre n’était jamais agréable, et c’était d’autant plus difficile quand ce miroir était un sombre inconnu, avec son air perdu et son désarroi mal dissimulé. Un peu d’orgueil, merde. Elle ravala sa hargne, consciente de son emportement, avant de s’adoucir légèrement. « Écoute, j’ai pas de compte à te rendre. Je reste pas là parce que j’ai pitié de toi, c’est tout. » Mina détourna son regard, cherchant dans la foule l’esquisse d’une échappatoire pour échapper à cette vulnérabilité qui s’installait, un brin dérangeante. Elle laissa ses doigts jouer avec une mèche de ses cheveux, une habitude qui trahissait sa nervosité. Pourtant, quelque chose dans cette conversation lui semblait presque agréable, une parenthèse inattendue au milieu de la parade. Elle finit par soupirer, acceptant finalement de lâcher prise. « Bon, allez. C’est Halloween, non ? Y'a sûrement mieux à faire que de te morfondre ici. » Elle esquissa un sourire ironique, un peu plus léger cette fois. « On va te trouver quelque chose de mieux que ce… bricolage. » Elle l’entraîna doucement vers la foule, un sourire en coin, prête à relever le niveau de la soirée du brun esseulé.

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(devil's ball) I checked my coat and hat And started gazing at the merry crowd that came to witness the show; And I must confess to you, there were many there I knew

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