bombshell news (ft. marlow 1)

09/03/1995

bombshell news

1er octobre 2024. Tu étais en place depuis quelques semaines, tu avais retrouvé du travail, de quoi subsister à tes besoins et quitter le nid maternel. Suite à ton aventure d’un an en France, tu étais revenue à Bristol pour de nouvelles aventures. Il était difficile de te maintenir dans un seul et même endroit très longtemps, tu avais la bougeotte et tout ceux qui te connaissaient, savaient très bien à quel point tu pouvais vite t’envoler quand tu avais une idée en tête. En tout cas, tu étais revenue courant juillet, et tu recommençais une certaine vie ici, tu repartais à zéro.

Depuis ton retour, tu avais déjà fait quelques nouvelles rencontres. Comme lors d’une soirée où tu avais rencontré un certain Marlow. Au début, il n’avait pas été très commode, il semblait dans un mauvais état et alors que tu avais fini par laisser tomber, tu étais revenue vers lui plus tard dans la soirée, constatant bien qu’il était mal en point. Vous aviez pas mal parlé au final, toi aussi tu t’étais livrée à quelques confidences, te disant qu’avec l’alcool ingéré, il ne se souviendrait plus de toi de toute manière. Tu t’étais trompée parce qu’hier soir, il t’avait envoyé un DM pour prendre de tes nouvelles. C’est vrai que vous aviez échangé vos Instas, plus par politesse que par réel désir de maintenir un lien, en tout cas c’était ce que tu avais pensé. Quelques semaines étaient passées depuis cette rencontre et voilà aujourd’hui que tu te retrouvais dans ce café après ton shift à la crèche où tu avais terminé à 14h. Tu te commandas alors un petit sandwich, un grand café latte et une bouteille d’eau. Tu t’installas au bord d’une fenêtre en intérieur, il te verrait forcément en arrivant. Marlow avait insisté pour te voir, même si c’était à l’une de tes pauses, il ne voulait pas trop tarder, tu te demandais bien ce qui valait autant de précipitation mais bon, ta préoccupation principale pour le moment était de croquer dans ton sandwich et de ne pas perdre trop de temps entre tes deux shifts.

Moses.

23/02/1992

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@April Feather ☆ @Marlow Valerious

gif by (c) mandown

Le british pub, le lieu de rencontre avec April. Le point de départ de cette relation avant d'apprendre une vérité fracassante, qui a consumé l'intérieur de son être. Assimiler que la brune est sa demi-soeur a été un choc brutal. Le temps que tout se tasse, il n'avait pas osé reprendre contact avec elle. En même temps, la dernière fois qu'ils se sont vus, il a sûrement laissé une mauvaise image de lui. Non, ce n'est pas à elle qu'il en veut, mais à son père, le menteur et le manipulateur. April n'est qu'un dommage collatéral de plus. Partageant le même sang, il se doit d'aller la voir, de lui poser certaines questions qui lui brûlent les lèvres mais surtout, de lui annoncer une chose importante. Savait-elle tout ça avant leur rencontre ? Avait-elle fait semblant d'être son ami ? Après tout, les cartes sont redistribuées, comme s'il ne la connaissait plus vraiment. Pincement au coeur malgré tout, c'est plus fort que lui, la compassion l'envahit et il s'est attaché à elle, depuis un moment déjà. Est-ce que tout va changer ? S'améliorer ? Va-t-il pouvoir construire et établir une vraie relation soeur/frère ? Il est le seul à connaître la vérité d'un secret qui peut hanter toute une vie, toute une famille. Il sait bien que sa soeur, ou son grand frère seraient capables de lui en vouloir pour ça. Marlow, il cherche juste à protéger sa nouvelle soeur, April. Parce qu'en pénétrant dans l'antre des Valerious, on n'en ressort jamais indemne.
Après une prise de contact sur les réseaux sociaux, le brun se contente de pointer le bout de son nez sur le lieu de rendez-vous. Il hésite, quelques secondes à pénétrer le café pour la rejoindre, rongeant nerveusement l'ongle de son pouce. Finalement, il prend son courage à deux mains, à deux pieds et se faufile à l'intérieur, repérant la brune, assise près d'une fenêtre. « Salut, toi. » lâche-t-il simplement en posant sa sacoche sur la chaise vide à côté de lui, faisant comme chez lui, prenant de la place. Il manque de s'étrangler avec sa salive, puis entremêle ses doigts entre eux. Putain, il se sent nerveux. C'est assez étrange comme situation. « Comment ça va ? » demande-t-il, encore hésitant à tout lui révéler d'un seul coup, ou alors en prenant des pincettes. Mais Marlow, il a comme cette fichue envie de bien faire, de ne rien faire foirer cette fois. Car aujourd'hui, ça ne sera pas un de ces soirs où il se laisse aller, non. Il est là pour April et seulement elle.

09/03/1995

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ft @Marlow Valerious

1er octobre 2024. Ton retour en ville te faisait du bien, tu reprenais contact avec tes amis, tu revoyais ta famille, un quotidien déjà bien rondement mené. Tu étais à des années lumières de t’imaginer ce que voulait réellement Marlow avec cette rencontre. Dans ta tête, tu étais nature peinture, même parfois naïve, tu ne voyais que rarement le mal dans ce genre de prise de contact. C’était souvent tes amis qui t’ouvraient les yeux sur l’intention des gens. Ton sandwich à la main, tu regardais l’heure espérant que Marlow ne te pose pas un lapin – ou bien même qu’il soit trop en retard pour que vous puissiez réellement avoir un échange concluant…

Pour l’instant ce n’était pas ton principal intérêt puisque toute ton attention était portée sur ton repas. Tu mangeais souvent sur le pouce quand tu enchaînais tes deux shifts, heureusement ce n’était pas tous les jours mais il fallait bien entretenir le foyer comme ta mère aimait dire. « Salut toi. » Oh – tu levas la tête, il te sortit de tes pensées alors que tu ne l’avais même pas vu arriver. « Comment ça va ? » Tu mis ta main devant la bouche, terminant ta bouchée rapidement, le suivant des yeux alors qu’il s’installa en face de toi. « Hey, ça va et toi ? Désolée, je mange rapidement, je n’ai qu’une pause avant de prendre mon poste. » Tu ne savais même pas s’il se rappelait de ce que tu faisais dans la vie. Tu en avais parlé, il te l’avait demandé mais peu importait en réalité, c’était juste pour lui justifier du pourquoi du comment tu avais déjà pris une commande et tu ne l’avais pas attendu. « Tu ne veux rien boire ? » demandas-tu finalement en prenant ton café latte en main pour en boire une gorgée.

Moses.