Consultation nocturne Sur Clifton à 0h28 - 17/10/24 (Wendy)

14/10/2024

Consultation nocturne
— with @Wendy Bradford

Samuel jeta un rapide coup d'œil à l'horloge de la voiture, la lumière numérique rouge affichant 00h28. Il poussa un soupir tout en resserrant sa prise sur le volant, son visage habituellement calme marqué par une légère tension. À l’arrière, Lilou était assise, enroulée dans une couverture rose qu’il avait attrapée à la hâte en quittant la maison. Son regard fatigué et ses petites joues rougies par la fièvre lui rappelaient à quel point il se sentait impuissant quand elle allait mal. « Papa, mon ventre fait toujours mal… » murmura-t-elle doucement, sa voix teintée d’épuisement.
Samuel tourna brièvement la tête vers elle, lui offrant un sourire rassurant, bien que son inquiétude reste palpable. « On arrive, ma puce. Wendy va s’occuper de toi, ok ? Elle va te donner un médicament, et tout ira mieux. »
Il avait appelé Wendy quelques minutes plus tôt, son SMS rapide et presque désespéré ayant été suivi d’une réponse tout aussi rapide et efficace. Elle l’avait invité à venir chez elle, sachant pertinemment que Samuel n’avait plus d’antidouleur pour Lilou à la maison. Pas un instant d’hésitation. Wendy était comme ça, toujours là quand il en avait besoin. C’était l’une des raisons pour lesquelles il l’appréciait tant. Et là, en pleine nuit, elle prouvait encore une fois pourquoi elle était sa meilleure amie. Ils arrivèrent devant chez Wendy. Samuel coupa le moteur et, pendant quelques secondes, resta assis en silence, ses mains toujours agrippées au volant. Il jeta un coup d'œil à Lilou, qui s'était légèrement recroquevillée sous sa couverture. Un dernier regard sur elle, puis il sortit de la voiture en douceur pour ne pas la réveiller complètement.
Il ouvrit la portière arrière et s'accroupit pour être à son niveau, tapotant doucement son bras. « Lilou, on est arrivés, ma puce. Tu peux marcher ou tu veux que je te porte ? »
La petite secoua faiblement la tête, signe qu'elle préférait qu'il la porte. Sans hésiter, Samuel la prit délicatement dans ses bras, sentant la chaleur de son petit corps fiévreux contre le sien. En dépit de son gabarit imposant, ses gestes étaient incroyablement doux lorsqu'il s'agissait de sa fille. Il la tenait fermement, mais avec soin, veillant à ce qu'elle se sente en sécurité dans ses bras.
Le silence de la nuit était lourd, juste perturbé par la respiration lente de sa fille et l'écho lointain de quelques voitures dans la rue. Il espérait que Wendy ne se sentirait pas trop dérangée par leur arrivée tardive, mais en même temps, il savait qu'elle comprenait. Wendy avait toujours su lire en lui, même quand il essayait de cacher son inquiétude ou ses angoisses.
La porte s'ouvrit finalement, laissant apparaître la silhouette de sa meilleure amie.

20/08/1994

consultation nocturne
— with @samuel mitchell

Elle dort mal en ce moment. Très mal même. Mais elle fait avec comme on dit. Elle arrive, tout de même, à retrouver ses forces. Sans quoi, elle serait totalement crevée. Et elle ne pourrait pas vraiment bosser. Elle essaie de ne pas penser à cette histoire avec Arian. Et Max. Elle essaie de se dire que c'est juste un mauvais cauchemar et que ça va passer. Sauf que ... sauf que c'est pas vraiment le cas. C'est dur mine de rien. Elle aimerait pouvoir claquer des doigts et faire disparaître tout ce bordel. Ce qui est plus facile à dire qu'à faire.

C'était pas plus mal. Qu'elle dorme pas. Elle va pouvoir aider Samuel. Ca fait pas des années et des années qu'ils se connaissent. Elle était ça. Ca faisait quoi ? Une semaine, deux tout au plus. Qu'elle venait d'arriver sur Bristol. Elle était un peu perdue d'ailleurs la neurochirurgienne. Et elle est tombée sur Samuel qui l'a gentiment aidée. Ca a été comme une évidence. Comme un coup de foudre amical. Et ils s'entendent bien. Il pourrait être, entre autre, une des raisons qui la ferait rester sur Bristol. Oui, des fois, elle songe à retourner sur Londres. Mais elle a commencé à se faire une vie dans le coin également. A voir.

Quoi qu'il en soit, elle lui a proposé de venir. Elle a un peu de tout dans son placard à pharmacie. En même temps, elle est médecin. Certes, elle n'est pas une généraliste. Mais elle a de quoi faire. Et depuis qu'elle connaît Samuel, elle a appris, également, à mettre quelques petites choses dans son placard pour la petite Lilou. Juste au cas où. Il faut croire qu'elle a bien pris ses précautions. Une chance pour Samuel. La première étape et de faire tomber la fièvre. Et elle a justement quelque chose qui pourrait l'aider. Et puis, elle veut quand même l'ausculter. Voir si ça ne cache rien de plus. On sait jamais avec les enfants comme on le dit si bien.

Wendy est descendue, comme elle était à l'étage. Elle a vu la lumière des phares. Et elle est quasi sûre que c'est son ami qui vient d'arriver avec la petite. Elle n'a pas pris le temps de se rhabiller. Un tee-shirt, un jogging, c'est bien suffisant. C'est pas comme s'ils allaient sortir et se retrouver en boîte de nuit ou quoi que ce soit dans le genre. Elle ouvre la porte avant même qu'il n'ait sonné. Buddy dort à l'étage mais elle sait très bien que dès qu'il entendra parler, le chien viendra voir qui ose perturber son sommeil. Il dira pas grand chose, bien sûr. Mais oui, il fera son curieux. "Salut." Elle se pousse quelque peu. "Rentre." Elle referme la porte derrière eux. "Alors ma puce, t'es pas bien ?" Wendy a pris une voix toute douce. Elle sait que les enfants sont bien plus réceptifs de cette manière. "Tu peux la mettre sur le canapé, on va regarder tout ça." Oui, bon, elle est pas généraliste Wendy. Mais elle peut quand même regarder un peu ce qui se passe.

14/10/2024

consultation nocturne
— with @Wendy Bradford

Samuel sentit immédiatement le soulagement l’envahir lorsqu’il vit la porte s’ouvrir avant même qu’il n’ait eu le temps de sonner. Wendy, dans sa tenue décontractée, lui fit un signe de tête pour entrer. Il appréciait ce genre de simplicité entre eux. Pas de formalités, juste une entraide naturelle, comme si c’était quelque chose d'évident. Leur amitié, bien qu'encore récente, semblait s’être installée comme une évidence dans leur quotidien respectif.
« Salut, Wendy », murmura-t-il en entrant, Lilou toujours blottie contre lui. Il fit un effort pour ne pas paraître trop inquiet, mais ses yeux trahissaient une certaine tension.
Lilou, à moitié endormie, s’agita un peu en entendant la voix douce de Wendy. Samuel la déposa délicatement sur le canapé, veillant à la garder bien couverte sous sa petite couverture rose. La petite leva un regard fatigué vers Wendy, sa respiration un peu plus lourde que d’habitude.
« Oui, elle a mal au ventre et de la fièvre, 38.9 », expliqua Samuel en regardant Wendy, espérant qu'elle aurait de quoi soulager sa fille.
Il s’écarta légèrement pour laisser Wendy s’approcher, observant avec attention comment elle interagissait avec Lilou. Il y avait quelque chose de rassurant dans la manière douce qu'elle avait de parler à sa fille, comme si elle savait exactement comment faire pour qu’un enfant se sente en sécurité.
« Avec ça je n’ai même pas pris le temps de te saluer » dit-il en se rapprochant de sa meilleure amie venant déposer un baiser sur sa joue droite , son visage toujours marqué par l’inquiétude.
Même s’il avait l'habitude de gérer beaucoup de choses, quand il s'agissait de Lilou, il se sentait parfois perdu. Il était protecteur, mais face à la maladie, il détestait cette sensation d'impuissance. Wendy, elle, semblait avoir tout sous contrôle, et il lui en était profondément reconnaissant.
La petite commença à fermer les yeux, épuisée, alors que Samuel restait près d’elle, une main sur son front brûlant.

20/08/1994

consultation nocturne
— with @samuel mitchell

La petite est un peu pâle. En même temps, c'est normal quand on est malade. Wendy le sait très bien. Elle même, quand elle est pas bien, elle perd un peu de ses couleurs. Pas bien parce qu'elle est malade. Ou parce qu'elle a appris une nouvelle des plus désagréables. Elle en a déjà fait l'expérience y'a pas si longtemps que ça d'ailleurs. Quand elle a appris que Max pouvait être celui qui la faisait surveiller. Peut-être qu'il la surveille pour de bonnes raisons. C'est à dire s'assurer qu'elle est en sécurité. Ou peut-être que c'est un grand malade et que c'est pas pour son bien. Wendy n'en sait rien. Et elle ne veut pas ... Elle ne souhaite pas y penser. Non. Là, tout de suite, elle reste inquiète pour Lilou. C'est pas sa fille, c'est vrai. Pour autant ... pour autant, c'est normal qu'elle s'inquiète. Qu'elle voit si elle va bien. Et qu'elle s'assure que y'a rien de trop grave. Même si, avec un mal de ventre et de la fièvre, on peut supposer tout et n'importe quoi.

Samuel dépose sa princesse sur le canapé tandis que Wendy avait déjà préparé, plus ou moins, ce qu'il lui faudrait sur la table basse. "Ca fait longtemps qu'elle est comme ça ?" lui demande-t-elle. Wendy a pris son stéthoscope. Elle doit écouter, quand même si elle respire ben. Ou bien si, justement, c'est pas la joie à ce niveau. Même si sa respiration est lourde, Wendy n'entend rien de grave en ce qui concerne le poumons ou bien son coeur. Samuel semble désolé de ne pas avoir saluer Wendy. "Je crois qu'il y a plus grave." Il a pourtant déposé un baiser sur la joue de Wendy. Elle a attrapé le thermomètre auriculaire et elle l'a mis dans une des oreilles de la petite. "39.5°. Mais la hausse peut s'expliquer par le fait qu'elle a sa veste." Et Wendy entreprend délicatement de lui enlever. Parce qu'il fait bon dans la maison et qu'ils cherchent, avant tout, à faire baisser la température. "Et que tu l'aies portée." Comme elle était serrée contre son père, oui, ça peut ... Et bien, ça n'aide pas forcément. Mais c'est pas grave.

Avant toute chose, histoire quand même de calmer un peu la fièvre mais aussi que la petite ait un peu moins mal, Wendy a attrapé le doliprane enfant. En espèce de sirop. A donner avc une pipette. "Tu veux bien ouvrir la bouche pour moi ?" Qu'on se le dise, ça reste loin de son domaine de compétence à la base. Encore plus les enfants. Elle intervient plutôt auprès d'adultes. Même si c'est déjà arrivé. "Elle a mangé ? Elle a été à l'école ?" Oui, petit interrogatoire de la part de Wendy. Mais c'est normal après tout. Elle doit en savoir un peu plus dans la mesure du possible.

14/10/2024

consultation nocturne
— with @Wendy Bradford

Samuel observait Wendy avec attention, notant sa méthode précise et douce. Il appréciait vraiment qu'elle prenne les choses en main, d'autant plus qu'il se sentait parfois dépassé lorsqu'il s'agissait de la santé de Lilou. Le baiser rapide qu'il avait déposé sur la joue de Wendy avait été un simple réflexe, un geste de gratitude instinctif, mais il savait qu'il aurait dû prendre plus de temps pour la saluer correctement. Pourtant, dans l'immédiat, son esprit était entièrement concentré sur sa fille.
« Ça a commencé en début de soirée », répondit-il doucement, son regard se posant sur Lilou allongée sur le canapé. « Elle se plaignait de maux de ventre, mais ça ne semblait pas si grave au départ. C’est en la mettant au lit que je me suis rendu compte qu’elle avait de la fièvre. » Il soupira légèrement, se sentant coupable de ne pas l’avoir remarqué plus tôt.
La voix douce de Wendy apaisait un peu ses inquiétudes, surtout lorsqu'elle enleva délicatement la veste de Lilou pour aider à faire baisser la température. 39.5°. Il serra un peu plus fort la mâchoire en entendant le chiffre. La chaleur corporelle de Lilou avait probablement augmenté du fait qu'elle était collée contre lui, mais malgré tout, ce n’était pas quelque chose à prendre à la légère.
Samuel regarda Lilou, épuisée mais obéissante, ouvrir doucement la bouche pour que Wendy puisse lui administrer le sirop. Il posa une main sur la petite épaule de sa fille, essayant de la réconforter par ce simple contact.
« Elle a mangé un peu ce soir, mais pas grand-chose. Elle n’avait pas vraiment faim », répondit-il à Wendy. « Et oui, elle a été à l’école. Elle semblait un peu fatiguée en rentrant, mais j'ai mis ça sur le compte d'une journée longue. » Il se sentait à nouveau coupable de ne pas avoir vu venir ces signes plus tôt.
Il croisa les bras et se laissa tomber dans le canapé à coté de sa fille, toujours inquiet. Cette dernière se blotti contre son père de façon à chercher du réconfort. Ses yeux se posèrent sur Wendy, qui continuait de s'occuper de Lilou avec la même précision que si c'était un de ses patients habituels. Même si les enfants n'étaient pas son domaine de compétence, elle semblait gérer ça comme une professionnelle.
« Merci de t’occuper d’elle », souffla-t-il finalement, reconnaissant.

20/08/1994

consultation nocturne
— with @samuel mitchell

Wendy le questionne tandis qu'elle s'occupe de Lilou par la même occasion. Elle pourrait, bien évidemment, poser les questions directement à la fillette. Mais elle n'est pas certaine que ça serait assez précis. Et surtout, que la fillette aurait la force de tout lui dire. Donc oui. Autant y aller à la source. Ca fait peut-être intrusif. Elle en a conscience, c'est vrai. Pourtant, elle doit savoir. Histoire de poser un diagnostic. Même si elle ne pourrait pas en être totalement certaine d'ailleurs. Tout ce qui est rhume et tout ça, c'est pas trop son domaine. Elle, son domaine de prédilection, ça reste ... et bien, ça reste le cerveau. Mais elle va faire de son mieux. Elle va voir, déjà, ce qu'elle décèle. Et la petite va passer la nuit sous surveillance. Pas question de renvoyer la patiente et Samuel chez elle. Wendy va passer une nuit blanche, mais c'est pas grave à dire vrai.

Quoi qu'il en soit, Samuel lui raconte donc ce qu'il sait. Six heures au max. De la fatigue. Des maux de ventre. De la fièvre. Wendy donne du sirop à la petite. Pas du sirop pour la toux, bien sûr. Mais elle sait que c'est parfois plus facile à avaler, le doliprane, en sirop pour les enfants qu'un cachet. Et puis, ça a un petit goût de fraise. Donc, en règle générale, ils ne rechignent pas trop. Elle a mangé. A peine. Elle a été à l'école aussi. "Ca devait aller quand elle était à l'école sans quoi, je pense qu'ils t'auraient appelé pour que tu viennes la chercher." Parce que la petite aurait pu se plaindre. Parce que la maîtresse aurait pu remarquer, justement, qu'elle était pas bien.

Samuel la remercie. "On va voir si la fièvre tombe un peu. Si jamais ça va pas mieux au matin ..." Elle a envie de croire que ça ira, bien évidemment. Elle a envie de croire que tout ça, au petit matin, ça sera terminé. Mais si jamais ... Si jamais ce n'est pas le cas, elle lui suggèrera qu'ils puissent se rendre à l'hôpital. Ca pourrait être les symptômes d'un rhume. Tout comme ça pourrait être autre chose. En vrai, ce mal de ventre, ça ne l'inspire pas. Si on peut dire ça ainsi. "Tu préfères l'installer dans la chambre d'amis ?" Mais il semblerait que la petite se soit endormie, comme ça, tout contre son père. En même temps, avec la fatigue, la fièvre, tout ça, ça crève mine de rien.

14/10/2024

consultation nocturne
— with @Wendy Bradford

Samuel regarda Lilou, blottie contre lui, ses petites mains crispées sur le tissu de son pull. Elle avait finalement trouvé le sommeil malgré la fièvre, sa respiration un peu plus régulière maintenant qu’elle avait pris le sirop. Il se sentit légèrement soulagé de la voir s’endormir, mais l’inquiétude ne disparaissait pas pour autant. Wendy continuait de gérer la situation avec calme et assurance, même si, comme elle l’avait mentionné, ce n’était pas son domaine de prédilection.
Quand elle lui proposa d'installer Lilou dans la chambre d'amis, Samuel hésita. Rester ici pour la nuit ? L’idée lui traversa l’esprit, mais une part de lui détestait l’idée d’imposer sa présence et celle de sa fille à Wendy, surtout à cette heure tardive. Il savait qu’elle ne dormirait probablement pas de toute façon, mais cela ne lui plaisait pas de la déranger. Wendy avait déjà tant fait pour eux.
Il passa sa main dans les cheveux blonds de Lilou, pensif, avant de lever les yeux vers Wendy.
« Je veux pas te déranger, » murmura-t-il, presque embarrassé par la situation. « T’as déjà fait beaucoup en nous accueillant à cette heure... » Il marqua une pause, ses doigts caressant doucement la tête de Lilou, comme pour la rassurer.
Il se passa la main sur le visage, réfléchissant. Lilou était paisible dans ses bras et, malgré son instinct protecteur, il savait qu’elle serait mieux ici pour la nuit.
« Si tu es sûre que ça ne te dérange pas, on va rester », finit-il par concéder, sa voix plus douce, reconnaissante.
Wendy, dans son tee-shirt et son jogging, affichait cette attitude détendue mais résolue qui faisait qu’il se sentait toujours à l’aise avec elle. Elle ne semblait pas inquiète à l’idée de passer une nuit blanche, et Samuel savait qu’il pouvait compter sur elle, même si ça allait au-delà de la simple aide.
Il ajusta Lilou dans ses bras, prêt à la porter jusqu’à la chambre d’amis si Wendy confirmait qu'ils pouvaient rester.

20/08/1994

consultation nocturne
— with @samuel mitchell

Les enfants, les rhumes, les maux de ventre, tout ça, c'est pas son truc. Oh, bien sûr, elle a des fois à intervenir sur le cerveau d'un enfant. Ceux qui ont subi un traumatisme dans un accident. Mais ça reste ... ça reste du cerveau. Le reste, même s ça peut lui arriver de filer un coup de main, elle est ... un peu dépassée. Mais bon. Elle fait de son mieux. Là, pour l'heure, elle veut voir si la fièvre baisse. Elle veut voir si ça va un peu mieux pour la petite. Ou bien si ça n'a pas servi à grand chose. Elle ose espérer que ça sera la première option. Que Lilou ira bien mieux. Même si ... même si des fois, quand ça va mieux, il peut y avoir une rechute peu de temps après. Mais si jamais ça ne va pas mieux, elle ne prendra pas de risque. Elle leur conseillera d'aller aux urgences. Quitte à devoir les emmener d'ailleurs.

Samuel semble pas surpris qu'elle lui propose de rester. Mais en même temps, il hésite un peu. "Tu déranges pas. Si c'était le cas, je proposerais pas." Après oui, elle a pris soin de lui répondre et de l'inviter à venir pour que ça soit plus simple pour elle. "T'as eu de la chance aussi que j'étais pas encore couchée." Ou plutôt, qu'elle ne dormait pas. Parce qu'elle était dans son lit. Elle laissait encore ses pensées traîner à droite à gauche. Principalement vers Max et Arian. Il faut qu'elle trouve le moyen de se détendre. Mais c'est plus facile à dire qu'à faire. Elle a fait un tour en ville pour essayer de participer un peu à toutes les choses festives autour d'Halloween. Mais ça la détend pas. Peut-être un tour au spa. Ouais. Un bon massage et des choses dans le genre. Peut-être que ça pourrait l'aider, qui sait ?

Finalement, Samuel accepte de rester. Ce qui fait sourire Wendy. Et qui la rassure par la même occasion. "Mais non banane. Si je te le propose, c'est que ça me dérange pas." Et puis, au moins, ça lui permettra de garder un oeil sur la petite. Même si elle est quasi sûre que Samuel fera ça très bien d'ailleurs. "Comme elle dort bien, tu veux la bouger ou alors j'vous apporte un plaid ?" Et des coussins. Bon, c'est pas un clic-clac son canapé. Mais il reste confortable. Elle s'est assoupie à de nombreuses reprises sur ce dernier.

14/10/2024

consultation nocturne
— with @Wendy Bradford

Samuel écouta Wendy avec un léger sourire en coin lorsqu'elle le rassura, l'appelant affectueusement "banane". Cela allégea un peu la tension qui pesait sur ses épaules. Elle avait cette façon de rendre les choses plus simples, plus détendues, même dans des moments stressants. C'était bien pour ça qu'il l'appréciait tant. Elle ne dramatisait pas, elle ne se plaignait pas, elle était juste... là, présente, toujours à veiller à ce que tout le monde soit à l'aise.
« D’accord, d’accord... Tu m’as convaincu, » répondit-il, un sourire sincère aux lèvres cette fois. Il jeta un coup d'œil à Lilou, profondément endormie, ses petites mains toujours agrippées à sa couverture. Il savait qu’elle avait besoin de repos, et bien qu’il soit un peu réticent à l'idée de la déplacer, il ne voulait pas non plus la laisser sur le canapé toute la nuit.
Il hésita un instant en caressant doucement les cheveux de sa fille avant de répondre à Wendy.
« Si elle dort bien comme ça, je préfère ne pas la bouger pour l’instant."
L’idée de rester là, sur le canapé, à veiller sur Lilou ne le dérangeait pas le moins du monde. En fait, il savait qu’il ne dormirait probablement pas très bien de toute façon, trop inquiet de vérifier sa température et son état. Mais au moins, ici, sous la surveillance de Wendy, il se sentait moins seul dans sa responsabilité.
« Toi ça va ? Tu m’as l’air un peu fatiguée. T’arrives à dormir ces derniers temps ? »

20/08/1994

consultation nocturne
— with @samuel mitchell

Elle ne va pas les laisser partir. Elle ne peut pas les séquestrer, bien évidemment. Mais elle n'a pas envie qu'il se retrouve sur la route et qu'il se passe quelque chose. Et puis, surtout, Wendy serait pas sereine. Donc, elle préfère qu'ils restent. Après, elle ne va pas lui mettre un couteau sous la gorge, c'est vrai. Mais s'il peut entendre la voix de la raison et rester, c'est pas plus mal. "Bien. De toute façon, j'ai refermé derrière tout quand t'es rentré tout à l'heure. Et j'ai jeté la clé très loin." Ce qui n'est pas vrai, bien sûr. Mais c'est pour bien lui faire comprendre qu'il est coincé avec elle. Façon de parler, bien sûr. Elle ne va pas le séquestrer.

Pour le moment, il ne souhaite pas trop déplacer la petite. Ce qu'elle comprend. "J'vais quand même aller te chercher un oreiller ou deux. Et peut-être un plaid aussi." Elle doit pas avoir froid avec la fièvre. Quoi que, des fois, même avec de la fièvre, on peut avoir l'impression de gêler. Elle va sans doute ramener aussi de l'eau et des verres. Si jamais ils ont envie de boire. Elle y posera sur la table basse. Et si ça se trouve, en plein milieu de la nuit, ils déménageront à l'étage.

Samuel lui fait une remarque. Sur le fait qu'elle a l'air fatiguée. Elle passe une main dans sa nuque, un peu ennuyée par le fait qu'il l'ait remarqué d'ailleurs. "J'dors un peu mal." Elle a un hochement de la tête. "Octobre, c'est pas mon mois. Mais c'est pas que cette année." Elle peut pas lui dire pourquoi de toute façon. Parce qu'il va vouloir s'en mêler. Et elle peut pas. Elle veut pas. Il a une fille. Il serait seul, peut-être qu'elle pourrait lui en toucher deux mots. Et encore ... Non, c'est pas sérieux. Elle veut pas qu'il soit impliqué. Et qu'il se retrouve en danger. Elle peut pas leur faire ça. Elle veut que Lilou perde son père par sa faute. Oui, bon, c'est vrai, tout pourrait bien se passer pour lui. Mais elle prendra pas le risque. "Et ça se passe mal aussi avec Mason. j'ai envie de l'assommer." Elle soupire. Elle lui a déjà parlé de son frère. Mais oui, ça se passe pas super bien avec lui.