tell me all the ways you need me ;

02/09/2024

Carmen Amelia
Paulson Weitzel
Time is passin' like a solar eclipse
See you watchin' and you blow me a kiss

tw : mentions (non subies, en relation avec son emploi) de vss et de meurtres en série ;; pression maternelle, mère toxique ;; mention d'accident et de décès

nice to meet you

prénoms
Ne voyez pas en Carmen la moindre référence religieuse ; elle est la Carmen de Bizet - pas son personnage, non, mais le destin de son œuvre. Carmen a la gloire tant espérée. C'est Dad qui lui offre un second prénom légèrement moins ⁣prestigieux, Amelia sa propre mère qu'il aimait tant et tant encore ; le souvenir indélébile de son Allemagne natale que Carmen arbore quotidiennement.

noms de famille
Fière Weitzel dont elle ne connait que très peu l'histoire ; Dad ne lui a jamais fait découvrir ce pays qui ne lui a jamais beaucoup réussi. Faute de lignée paternelle, chaque dimanche, de son enfance - durant plus de dix-sept ans, Carmen a assisté au traditionnel déjeuner des Paulson ; dont elle connait tout, et bien plus encore - la famille que l'on ne choisit pas.

âge
Coincée pour l'éternité dans l'immaturité d'une gamine qui n'a pas réussi ; Carmen pourrait avoir quarante-trois ou soixante-sept années, elle n'en aura jamais que quinze aux yeux de Mom, qui n'accepte pas sa presque trentaine. Chaque anniversaire est le rappel amer d'un échec maternel, à ses yeux. Vingt-sept années de déception, qu'elle tente désormais d'apaiser ; Carmen n'a jamais été que fière de grandir - et aujourd'hui, de vieillir.

origines & lieu de naissance
Mom is from Bristol, of English descent ; Dad is German. Mama is from Italia. Mais Carmen ne partage pas le moindre sang avec cette dernière, à son grand dam. Mom & Dad divorcent aux trois ans passés de leur unique enfant. Iels ne s’aiment plus, l’acte administratif est simple ; l’acte physique et émotionnel l’est davantage. Mom & Dad n’ont jamais été que deux meilleur.e.s ami.e.s et n’ont jamais espéré qu’il en soit autrement, jusqu’à l'intervention des Paulson. Mama est arrivée alors que Carmen venait de souffler ses cinq petites bougies. Deux petites années d’ici et là ; une semaine sur deux, les activités à trois, parce qu’on s’aime néanmoins. Iels se sont rarement envolés en dehors de l'Europe (quelques vacances en Italie), papa n’est jamais rentré en Allemagne. Carmen n’a jamais été qu’anglaise, n'a jamais vécu qu'en Europe, n'a jamais souhaité qu'il en soit autrement.

statut civil ou amoureux
Il a promis de l'épouser et elle n'y croit pas encore ; she teases him - stop talking sh*t, we're just friends. Peut-être au fond espère-t-il qu’elle finisse par comprendre, peut-être au fond espère-t-elle qu'il ne lâche jamais l'affaire.

emploi ou études
She didn’t live up to Mom’s expectations. She pretty smart your little one y’a know. Mais elle n’a pas fait plus que ça, une belle carrière scolaire ; primaire et secondaire - qui ne lui a pas demandé le moindre effort - et puis plus rien. Une émission de télé-réalité dans laquelle elle est enrôlée à l’âge de dix-neuf ans, après avoir vécu aux crochets de ses parents pendant un an ; un cluedo géant qui n’aura pas tenu plus d’une saison. Sa brève notoriété s’éteint avec son élimination du jeu, semaine cinq. Après, elle s’inscrit enfin à l’université de Edinburgh ; quatre années d’études en criminologie qui ne mènent pas bien loin. Elle devient consultante dans un cabinet d’étude des violences sexistes et sexuelles - thanks to Mama. Elle se tient à carreau, ne donne pas son avis, fait ce qu’on lui demande de faire. En parallèle, elle lance son podcast, au début, elle parle de tout, surtout de rien ; de sa petite vie sans intérêt - parce que ses ami.e.s lui ont fait croire qu’elle en était à ce point intéressante. Et puis au cabinet, on la charge de faire un rapport sur l’intrication de la culture du viol dans le meurtre en série. Elle se dit qu’elle aussi, elle peut bien parler de ça ; de ce true crime dont tout le monde s’empare. Sauf qu’elle y donne un peu de sens, réalise quelques analyses crimino-sociologiques - ses quelques bases acquises à la fac. Elle gagne en notoriété, quelques milliers d’abonnés qui l’écoutent religieusement, un épisode toutes les deux semaines ; elle sait les tenir en haleine.

orientation sexuelle
Elle a cherché et n'a pas trouvé ; elle ne saura jamais et ça n'a rien d'une tragédie. Carmen s'est épanouie - l'espace de quelques semaines tout au plus - auprès de deux hommes et d'une femme, sans en garder la moindre préférence, elle a aimé les relations avant les corps. Elle n'a jamais vraiment aimé, n'a jamais qu'adoré ces quelques âmes comme on adore une œuvre d'art. La vérité, c'est qu'elle n'est très certainement jamais tombée amoureuse - c'est ce dont elle se convainc néanmoins.

aspiration choisie

If I can dream

faceclaim

Cailee Spaeny

tell me more about you

sens de la famille

quête de l'amour

soif d'aventure

énergie créative

recherche d'attention

désir de puissance

Carmen n'a jamais qu'espéré vivre sa propre vie ; celle qu'elle aura choisie, celle qui la fera vibrer. À distance de la volonté d'autrui, elle a toujours voulu plus, trop loin des volontés de certain.e.s. On ne lui a jamais donné la chance de choisir et, des années durant, elle a peiné à le faire. Tant d'expériences et si peu à la fois. L'espoir maternel d'une gloire qu'elle n'envie à personne. Ses quelques auditeurices, ne lui donnent en rien l'impression d'avoir percé. Elle aime enfin ce qu'elle fait et ne voudrait faire plus que cela. Se documenter, lire, lire pendant des heures, des articles, des témoignages, des essais de sociologie ; elle fait le lien entre tout ça avec la facilité qu'a une étoile à se mouvoir sur les planches d'un opéra. C'est le genre de chose qui anime et qui donne envie de poursuivre, l'ambition qui n'est jamais trop grande, les rêves jamais vraiment inatteignables.

in real life

cam (elle)
prénom : cam. âge : plus proche de 30 que de 20. pays : France. fréquence de connexion : tout dépend de mon emploi. comment as-tu découvert Get Together ? The Roleplay Place. type de personnage : inventé. multicomptes : nope. crédits : pinterest - Houdini, Dua Lipa. un petit mot pour terminer ? ici.

02/09/2024

It's your moment, baby, don't let it slip
Come in closer, are you readin' my lips?

tw : pression maternelle, mère toxique ;; mention d'accident et de décès

loud › bavarde (trop) › orange cat energy › verseau › curses a lot › indépendante › priviledged › fidèle › bad sport › épuisante › busy › joviale › center of the party › admirative › hard worker › vaguement écolo › sarcasm › aventurière à l'abri derrière ses écrans › chaotic good › aucun sens de la mode › no makeup › sûre d'elle › arrogant › se confie facilement › dark humor › déteste qu'on la touche › little miss idgaf

miscellaneous

De ses trois parents, est - bien - plus proche de sa Mama ;; N’a plus le moindre souvenir de ce qu’elle a - durement - appris en cours de piano ; elle avait entre sept à treize ans et n’en a pas apprécié une seule seconde ;; Parle - plus ou moins couramment - l'italien grâce à Mama, bafouille en allemand grâce à Dad, a quelques notions d'écossais depuis ses quatre années à Edinburgh - apparemment, on parle d'accent, pas de dialecte ;; N’a jamais eu de vraies passions, parce que sa mère lui en a toujours imposé, et elle n’en a apprécié aucune ;; Terrifiée par les insectes ;; A adopté un cocker quelques mois après son arrivée à Edinburgh, Angus ne la quitte jamais plus de deux heures d’affilée ;; N’a jamais beaucoup bu, makes her dizzy ; makes her cry like a baby ;; Mange beaucoup de bonbons, après plusieurs dizaines d’années de privation, elle peine désormais à s’en empêcher ;; Déteste les boissons chaudes, ne boit que froid, glacé ;; Ne supporte pas les surnoms, de personne ;; Préfère le sucré au salé ;; N’a aucun mal à se passer de viande pendant plusieurs jours, voire semaines ;; Lit peu - de littérature -, essentiellement des articles sur les réseaux sociaux, dans la presse ;; Écoute beaucoup de podcasts, regarde beaucoup de film, a toujours été abonnée au cinéma de son quartier ;; N’a jamais utilisé la moindre application de rencontre ;; Est très active sur Instagram, both her podcast account and her own private one ;; Est très à cheval sur l’ordre - malgré son apparence - seule bonne chose qu’elle a hérité de sa mère - naturelle. Aime que les choses soient rangées, propres et claires ;; Ne redoute absolument pas les démarches administratives, ni l’indépendance, en a toujours crevé d’envie ;; Son père l'a initiée à l'équitation gamine, elle a surtout aimé les chevaux, moins la maltraitance animale, elle offre parfois un peu de son temps au refuge équin de la ville ;; Her favourite color is green ;; son grand-père maternel a toujours été rude avec elle, à l'image de sa mère ;; pratique depuis toujours le badminton avec Mama, est plutôt jouée - a évité de peu qu'on lui impose une carrière pro ;; écrit toujours beaucoup à la main, au moins ses idées, qu'elle organise en mind map ;; des centaines d'échanges chatoqies avec Mom, a pris la mauvaise habitude de se détourner des sentiments d'autrui et des siens, et de faire comme si de rien n'était.

(tiny) girls gang

Elles se regardent d’une marche à l’autre de l’échelle. La petite échelle du petit toboggan où elles se pressent. Please hurry. Les petites voix s’élèvent, miaulent d'impatience. Chacune savoure, et chacune se fait - gentiment ? - reprendre par un hurry now véhément ! À force de se crier au visage d’aller plus vite, elles finissent par ne plus en profiter une seule seconde. À force de se crier au visage, jour, après jour, après semaines, après mois ; elles finissent par échanger, sur les marches, quelques secondes à la fois, les prénoms, les années sur les doigts. Fate made them class' besties. Elle se suivent jusqu'au lycée ; on pourrait les séparer, mais personne ne le fait - elles ont eu l'intelligence de ne jamais se faire remarquer en cours. Found family trope. Elles passent le plus clair de leur temps chez les unes et chez les autres. Parce qu'à la maison, tout ne donne pas toujours très envie d'y rester. Carmen y trouve des sœurs comme elle n'en aura jamais d'autres. Sûrement bien plus que tout cela. L'amimour qui ne se décrit pas. À l'école il n'y a qu'elles, dans la vie il n'y a qu'elles. Elles se sont trouvées malgré le petit reste et le grand ; les belles maisons des unes, les modestes des autres. Les traditions de certaines et la vie de l'ignorance des autres. Carmen y trouve le réconfort de n'être qu'une parmi les autres, d'être un élément du groupe qui n'est pas plus que les autres. On ambitionne, pour chacune, on se gonfle de fierté des petites et grandes réussites, on console bien plus fort encore. Elles s'épient, se détaillent ; rien n'est vraiment secret - et parfois, rien n'est plus tout à fait personnel. Elles s'éloignent lorsque c'est trop, de confidences, penser à cinq plutôt qu'à une. Carmen est très certainement celle des cinq qui en pâtit le moins. Tout pour s'éloigner de cette vie qui ne devrait qu'être égoïste. Ne penser à rien sauf à soi, sa grandeur, son éclat. Elles assistent à ses essais et aux échecs qui suivent. Carmen fait mine d'aller bien, de bien s'en foutre de tout ça, du poids de sa mère, des exigences qui ne sont plus les mêmes ; le poids de la déception dans ses yeux ; le poids de l'éloignement, lent, progressivement, de ce père n'avait rêvé de l'être, et qui se sent peu à peu débarrassé du poids de ce statut à mesure que Carmen grandit - il l'aimera toujours, mais sa présence ne sera plus que superficielle. Alors Carmen n'a qu'elles, qu'elles à tout confier, qu'elles qui ne répéteront pas, qui ne prendront pas le parti de sa mère ou le parti de la (ré)conciliation. Elles qui ne lui demandent pas d'être mesurée, de prendre sur elle, de réfléchir stop messing everything up.

mama said

Elle la regarde d’un air désapprobateur. Pas la moindre réussite, not enough. Elle a toujours aimé sa fille, peut-être l’aurait-elle aimé davantage, si elle avait cessé d’être la seconde ; pire encore, la dernière, une simple participante - l’éternelle oubliée de l’Histoire. Elle en a toujours attendu beaucoup - more than that ; more than you could imagine. Ce destin merveilleux, ç'aurait dû être le sien. Mais on ne lui en a pas donné la chance ; pas assez d’argent, quatre bouches à nourrir, on ne peut te suivre en compétition, violin's too expensive - trop de trop et beaucoup de pas assez. Alors, elle a tout offert à Carmen qui n’en a rien fait. Et elle n’en éprouve pas le moindre remord ; c’est sûrement ce qui l’excède le plus. Elle ne la regarde plus que d’un air désapprobateur. Pas la moindre inscription à la fac ; pas même en Angleterre. I don’t care about it, leave me alone for f*ck sake. Une porte qui claque, une gamine qui ne s’en fait pas plus, pas même une larme, elle est vaguement en colère, elle s'en fout ; une mère qui pourrait tout aussi bien défoncer la porte. Jamais la moindre violence, ni physique, ni -. Elle a réalisé plus tard - trop tard, toujours trop tard ; la torture mentale. Carmen n’en faisait rien, Carmen ne faisait rien ; et elle continuait, elle abusait parfois, elle voulait la voir, quoi ? changer ? Carmen a toujours eu Mama, qui a tempéré. La jalousie, le ressentiment. Parce qu’à côté, c'était la femme la plus généreuse du monde, et ça dépendait de son humeur ; on a fini par la pousser en thérapie, elle s’y est tenue. Elle a renoué avec Carmen à son retour d'Edinburgh. Wasn’t easy, wasn’t peasy. Carmen ne se confie pas, n’évoque pas ce qu’elle fait, ce qu’elle vit. Mom sait tout de Mama. C’est surement d’elle dont elle n'a jamais été jalouse ; elle en a voulu à la terre entière, jamais à l’amour de sa vie - et partout, elle a eu toutes les raisons de l'être. Et surement aurait-elle aimé Carmen fort et si fort ; si elle s’était, elle aussi, donné la chance d’y arriver.

(how to be) famous (for a month)

Iels la regardent derrière l’écran. Mom a préféré ne pas s’infliger ce genre d’idiotie. Mama ne rate pas un seul épisode. Dad is too busy to care. Donc iels, c’est surtout sa famille de cœur, sa mère de cœur, ses ami.e.s de toujours, ce cœur a King's College qui l’a toujours observée de loin. Elle les fait rire ; she’s hilarious tbh. Elle ne prend pas l’émission au sérieux ; au début, la production s’en amuse ; elle est bonne actrice, mais elle finira bien par se prêter au jeu. Elle devra se prêter au jeu. Elle ne le fait pas, donc on l’emmène gentiment vers la sortie. Carmen n'a pas beaucoup brillé, n'a pas été remarquée ; mais elle a profité des quelques semaines, hors du temps. On la disait déjà gagnante, elle éliminait les concurrant.e.s un.e à un.e ; ça n'a pas duré. Un changement de dernière minute dans le trame, elle s'est ridiculisée. Le monde ne retriendra sûrement cette seule image de son bref passage sur les écrans télévisés. On ne la voit jamais sur ses réseaux sociaux pro, on l'entend, on connait sa voix parfois par coeur, mais on ne la voit pas. Elle n'a pas d'âge, pas d'origine, pas de visage, pas de diplôme, pas de métier, pas de parents, pas d'ami.e.s, pas de frère ou de soeur. Elle n'est que CTCV ; ambitieuse référence à CCTV que personne n'a remarquée, Carmen True Crime + a random V

be together

Il la regarde du fond de la salle. Tatiana arranged their prom date. After he picked her up from her moms’ house, he drove through the night, silent as ever. Carmen l’a toujours remarqué sans même le voir. L’a vu sans le regarder. L’a regardé sans l’observer. De Tatiana elle connait tant de sa vie ; surement bien plus que Tia en sait elle-même, parce qu’elle en a déjà oublié la moitié. Il la regarde du fond de la salle et elle fait de même. Il est le meilleur ami du petit ami de Tia, il parle beaucoup d’elle ; elle parle beaucoup de lui. Rien de plus. Iels n’échangent que quelques mots à chaque interaction, iels ne s’effleurent jamais, ne s’épanchent jamais ; se connaissent bien plus que deux personnages fictifs, bien moins que deux personnes réelles. Elle rêve de lui comme il rêve d’elle - litteraly. Pas des rêveries éveillées, ou peut-être si, parfois. Mais des rêves, la nuit, dont on se souvient à peine, dont tout est flou sauf ellui. Il est le fantôme qui hante sa vie depuis le Year 7. Et elle est le fantôme qui hante la sienne. Tout le monde en parle dans leur dos, tout le monde comprend qu’il ne faut pas vraiment leur en parler, frontallement. C’est sûrement trop délicat. Ce n'est pas le moment. Il quitte Bristol à la suite du secondaire ; il quitte Bristol alors qu’elle ne sait pas quoi faire - ni de son corps, ni de sa vie, encore moins de ses propres affaires. Il la regarde à la télévision, cinq semaines ; il anticipe chacun de ses pas, chacune de ses actions, chaque mot qu’elle prononce ; il la connait comme on connait sa propre jumelle. Iels échangent vaguement, elle s’exile à Edinburgh, lui profite d’une occasion pour rejoindre père et mère à Bristol où il poursuit un doctorat, brillant, brillant doctorat, brillant garçon. Il la regarde du bout de la pièce ; de cette petite pièce dont iels sont plus ou moins propriétaires ; locataires, presque propriétaires. Iels le sont à deux, lui et elle, elle et lui ; à deux, à deux ensemble, together. They set them up. Iels leur ont dit you’d do so well living together. Et c’est le cas, iels ne se dérangent pas. Parlent un peu, quelques fois. Marchent sur des oeufs parfois ; ça fait six mois, un an puis deux - c'est le quotidien d'un couple qui n'en est pas un ; celui des confidences, de la cuisine à deux, des nuits d'orage passées quasiment l'une au creux de l'autre. Mais jamais leurs peau ne s'effleurent. Sur un pari idiot il dit i love you, elle ne le croit pas. Il n'y croit pas - de le dire, pas de le ressentir ; il n'a jamais cessé de le faire. Alors pour la blague, il réitère, running joke. Elle n’y croit pas parce qu’il ne semble pas y croire lui-même. Il fait bien semblant, et elle ne veut pas tomber si facilement dans une blague aussi idiote. Les garçons lui disent stop joking bro, be for real this time. Alors, il dit marry me, she says try me. Il la regarde du bout de la pièce. Il ne parle pas ; elle rit, à sa plaisanterie - il ne dit rien cette fois ; c’est fini. Mais elle l’encourage lorsqu’il baisse les bras ; et lui relance, lorsqu’elle semble oublier. Alors, pour la dixième fois, il dit marry me ; son regard se perd dans la pièce, les yeux et les joues gonflés par la blessure d'une blague qui la ramène à tout ce qu'elle n'aura jamais - elle ne répond pas.

orphan

Elle la regarde d'un coin à l'autre de la table. Elle est c'que Carmen a de plus proche d'une sœur. Ce que ses meilleur.e.s ami.e.s, aussi fantastiques soient-iels ne seront jamais vraiment ; biologiquement. Elle a débarqué dans leurs vies à toustes alors que Carmen avait sept ans. Elle est sa soeur, parce qu'elle partage une mère ; une mère qui n'en sera jamais tout à fait une, but she's the best they both have. Gloria est l'enfant d'un accident qui a coûté la vie à ses deux parents ; dont son père qui était le benjamin de Mama. No close relatives ; c'est aux Paulson qu'elle a rapidement été refourguée. Elle a brusquement quitté Londres, où ses parents vivaient depuis quelques années - d'abord longtemps attendu vers l'Angleterre tant rêvée depuis le propre départ de Mama. Elle a brusquement perdu tout ce qu'elle avait, tout ce qu'elle possédait. Carmen voit premièrement en Gloria l'opportunité de reporter l'attention de Mom vers quelqu'un d'autre. Mais cette dernière n'aimera jamais Gloria autrement qu'une tante aimante et présente. Elle n'a jamais été sa fille, et n'a jamais placé en elle les moindres de ses ambitions. Gloria a deux ans de moins que Carmen, elle est minuscule, elle parle peu, bafouille toujours comme une petite enfant. Carmen l'aime quasi immédiatement. Depuis quelques années, elle n'est, plus jamais, seule, et elle n'a jamais vraiment envie de l'être. Elle se sent vide. Gloria n'est pas aussi rapide à s'accoutumer, à ces nouvelles mères, à cette nouvelle sœur, à cette grande petite fille qui la traîne partout et ne lui laisse pas une seule seconde de répit. Carmen regarde Gloria et ne voit en elle qu'une petite version d'elle-même, et ce la raison très certainement, pour laquelle Gloria lui en veut quelques fois, ne lui parle plus des jours durant, parfois. Gloria dont tout a été arrachés, ses parents, sa vie, et parfois même son identité.

13/05/1993

bienvenue par ici loves

c'est une jolie fiche qui promet déjà, j'ai hâte de découvrir Carmen au travers de l'histoire mais je suis déjà très intriguée par ce que je lis rire

je n'ai plus qu'à retourner à mes podcasts de true crime, je tomberai peut-être sur le sien smirk

bon courage pour la suite de ta fiche heart

01/04/1988

bienvenu parmi nous

15/01/1990

oh j'aime beaucoup le début de fiche ! Ca semble prometteur et intéressant tout ça ! Bon courage pour la suite de ta fiche et bienvenue sur GT !! heart

02/09/2024

@Eli Cash @Birdie Cadburry @Alexandra Anderson hiiiiiii, merci beaucoup ! j'espère que la suite ne vous décevra pas globu

04/01/2001

quel beau début de fiche yaay

en plus des références true crime qui me parlent beaucoup, ta demoiselle s’est laissé embarquer dans une télé-réalité au même âge que mon Carlito drama

en tout cas, on ne peut qu’avoir envie d’en lire plus filou

bienvenue parmi nous et bonne suite de rédaction trognon

nous sommes là en cas de question, n’hésite pas heart

11/10/1981

Bienvenue sur GT
Hâte de voir la suite heart

07/04/1991

Oh la la, le début de ta fiche fait tellement envie. Ta plume a l'air incroyable, j'ai hâte de la lire dans son entiereté.
Dans tous les cas, bienvenue chez toi.
En cas de problème, n'hésite pas à contacter le staff. I love you