hello mister, pleased to meet you (aj & eli)

13/05/1993

Il sait pas vraiment ce qu'il fout là, tout s'est enchaîné très vite et même s'il a bien failli complètement griller ses chances, les choses ont finalement dérivé à son avantage et il se retrouve maintenant devant une porte où il n'a plus qu'à toquer. Même s'il ne l'avouera jamais, il redoute un peu la suite ; que dire, que faire ? ça fait bien des années qu'il a pas joué à ce jeu-là - refusant d'exposer cette part de lui au grand jour dans un endroit où tant auraient pu voir ça comme une faiblesse, lui compris.

Il hésite un moment à sonner, ne sachant pas trop quoi faire de lui-même ; mais il se décide finalement, enfouissant ses mains dans ses poches comme pour se cacher un peu plus, tête baissée et regard fuyant. Parce qu'Eli, aussi courageux qu'il a été de s'inscrire sur cette appli de rencontre, il a honte de ce qu'il est, honte d'être là et honte de la soirée qui s'annonce alors il se fait petit, sûrement qu'il réalise pas vraiment que c'est ce qu'il est en train de faire, mais il le fait.

Quand la porte s'ouvre alors, il est pas surpris ; le mec ressemble à sa photo de profil, c'est déjà une victoire en soit. « Hey. » qu'il ose simplement dire, évitant de plonger son regard dans celui de cet inconnu ; ça ferait remonter un peu trop de trucs qu'il a pas envie de voir débouler là tout de suite. « J'peux entrer ? » qu'il se contente ensuite de demander, ne souhaitant pas spécialement passer trop de temps sur ce perron si proche de chez lui - sait-on jamais.

@AJ Buckley side eye

17/04/1988

Tu squattes ton appart’ depuis ton retour du Canada. Tu n’es pas encore retourné voir Naomi. Vous n’étiez pas en très bon terme et le temps autant que la distance t’a fait du bien. Vous allez devoir avoir une conversation avant de pouvoir reprendre les choses sur des bonnes bases. Tu sais pas trop comment elle est à présent dans sa tête à propos de tout ça mais là n’est pas le moment d’y penser. Y’a Eli qui va débarquer chez toi d’un moment à l’autre. La sonnette de l’immeuble retentit en premier, tu lui avais donné le numéro de ton appart’. Tu lui ouvres la porte d’en bas et puis le voilà déjà à sonner à ta porte. Ton coeur bat fort car c’est toujours une sacré étape de voir quelqu’un de nouveau pour la première fois juste pour une relation sexuelle. Tu ouvres. « Hey. » « Hey. » Tu le regardes de haut en bas. Ca va, il n’a pas menti sur les photos. « J'peux entrer ? » Tu fais oui de la tête et tu t’effaces pour qu’il puisse entrer dans ton appart’.

Il n’y a pas grand chose à l’intérieur, juste le minimum. Un canapé, une télé, pas de décoration. Tu fermes la porte derrière vous et tu vas un peu plus à l’intérieur de l’appart’ avec lui. « Tu veux boire quelque chose ou bien on peut aller dans ma chambre. Ou sur le canapé. » Tu dis en haussant une épaule parce que l’un ou l’autre tu t’en moques en fait. Il est canon, t’as bien envie de poser tes mains sur lui. Mais pas pour l’instant, tu attendras de voir le feu vert. Tu sais pas trop comment t’y prendre mais savoir que vous êtes tous les deux là pour les mêmes raisons ça aide déjà énormément.

13/05/1993

Quand Eli pénètre dans l'appartement, il ne peut pas s'empêcher de laisser son regard se poser tout autour de lui ; évitant toujours soigneusement de regarder celui pour qui il est venu. C’est pas qu’il le trouve moche maintenant qu’il le voit en vrai, bien au contraire, il est plus rassuré de constater que les photos ne mentaient pas, ça n’a rien à voir. Alors, refusant de laisser ses pensées vagabonder, il observe autour de lui ; c’est sobre, c’est le moins que l’on puisse dire alors qu’il est à deux doigts de comparer les lieux avec sa cellule de prison. « Tu veux boire quelque chose ou bien on peut aller dans ma chambre. Ou sur le canapé. » « Le canap’ c’est très bien. » qu’Eli répond du tac-au-tac, refusant d’entrer un peu trop dans l’intimité de ce mec qu’il ne connaît pas.

Il est pas à l’aise, ça se voit sûrement sur sa tronche ; il sait pas vraiment ce qu’il fout là, il se pose un milliard de questions et il pense un peu trop au dernier mec qui a touché ses lèvres. Pourtant, s’il est là, c’est bien pour une chose : oublier. Et pour oublier, y’a sûrement qu’un truc à faire. C’est comme ça qu’il se convainc de se bouger et qu’il se retrouve à attraper AJ par le col pour venir poser ses lèvres sur les siennes, l’électricité s’emparant directement de son corps alors que son cerveau se force à bloquer tous les souvenirs qui menaceraient de remonter à la surface.

Il l’embrasse et il ne réfléchit plus, sa main toujours fermement agrippée aux vêtements du garçon - signe d’une colère qu’il ne pourra jamais empêcher -, son autre main venant se poser sur les fesses d’AJ - car Eli n’a jamais été le genre à demander la permission pour chacun de ses faits et gestes, et c’est pas prêt de commencer aujourd’hui.

17/04/1988

tw :
« Le canap’ c’est très bien. » Ca se voit qu’il est nerveux et toi aussi mais pas à ce point là quand même. Il n’empêche que c’est lui qui vient prendre tes lèvres le premier et t’en es bien content. Il est un peu brute de décoffrage mais ça te dérange pas. Ta langue va chercher la sienne alors que tu sens qu’il se met à toucher tes fesses avec poigne. Tu vas faire de même, laissant échapper un gémissement au travers du baiser. Tes mains remontant ensuite bien vite sous son haut, dans son dos. Tu veux toucher sa chaire. Ton coeur bat à 3000 alors que tu tentes de lui ôter son haut, tu t’enlèveras le tiens à la suite, histoire de pas perdre trop de temps, tu veux qu’il te touche également.

13/05/1993

tw :
Ce baiser fait taire peu à peu toutes les pensées annexes qu'Eli pouvait avoir dans la tête, et il se souvient l'espace de quelques secondes pourquoi il aimait profiter de ce que le corps des autres pouvaient lui offrir ; le vide. Alors même si l'angoisse qu'il ressent à la simple idée d'être là avec un homme - ce qu'il n'a pas fait depuis si longtemps, ce qu'il n'a jamais vraiment apprécié chez lui -, il a besoin de ce moment et il a besoin de plus. Très vite, son t-shirt finit au sol et il ne perd pas de temps pour le faire suivre, profitant de sentir la peau de l'autre contre lui pour se rapprocher un peu plus. Torse contre torse, ses mains se baladent - ça fait si longtemps - et il peut sentir le coeur de AJ battre la chamade contre le sien et ça lui plaît, son corps peut en témoigner.

Il a plus besoin de réfléchir, son corps prend le dessus et réfléchit pour lui. Alors qu'il refuse de lâcher l'homme, il le mène peu à peu vers le fameux divan, le poussant pour qu'il s'y allonge avant de prendre sa dûe place à ses côtés, récupérant ses lèvres pour ne pas en perdre une bouchée mais pas avant d'avoir retiré chaussures et chaussettes, se retouvant désormais au même niveau qu'AJ.

17/04/1988

tw :

Il suffisait visiblement d’enclencher la première pour que tout s’enchaine assez vite. Vous voilà allongé sur le canapé, torse nu, sans aucune volonté de se détacher des lèvres de l’autre. Alors c’est tes mains qui l’explorent en même temps que tu lui baisses son pantalon. Tu vas masser son entrejambe que tu peux sentir réveillé. Tu l’es tout autant et ton coeur ne s’arrête pas de battre si fort. Tu as dans l’idée d’aller glisser ta main dans son sous vêtements pour déjà mieux le caresser par là bas. Car c’est bien là un des organes qui t’intéresse particulièrement pendant ce moment entre vous. Tu aimes les caresses mais tu as très envie de goûter à sa virilité dès que le moment sera un peu plus propice.

13/05/1993

tw :

Et voilà qu’il est lâché, fini de réfléchir et de penser à trop de choses ; s’il sent AJ sur ses lèvres en premier, sur son torse en deuxième, il le sent bien vite tout autour de lui ; s'enivrant de toutes les sensations que ce moment peut lui faire ressentir. Il avait presque oublié mais ça lui revient en pleine face et il prend tout ce qu’il y a à prendre. Son corps s’embrase à mesure que ses baisers se font plus violents - il attend pas, il prend sans s’arrêter ; laissant ses mains explorer ce corps masculin puis bien vite sa bouche. Il ne faut que quelques minutes avant que tous deux ne se retrouvent nus, car il a pas de temps à perdre Eli, pas maintenant et jamais. Son corps contre le sien, il halète, cherche l’oxygène dans les baisers d’AJ, mord sa peau et caresse son corps ; il est en extase.

Le canapé n’est pas grand, c’est sûrement la raison pour laquelle ils se retrouvent par terre, la tête d’Eli sur le sol, sa main ne quittant pas la hanche de l’homme ; ses yeux fixent le plafond alors qu’il tente de regagner ses esprits, le plaisir bouillonnant encore tout à l’intérieur de lui. Cinq années de rien, et maintenant il ne sait plus ni quoi dire ni quoi faire, son esprit encore trop embué par le trop-plein de sensations, son doigt caressant encore un bout de peau.

17/04/1988

tw :

Y’a pas un seul mot d’échanger, vous avancez d’un rythme qui vous convient à tous les deux visiblement. En tout cas à toi, ça te va parfaitement. Quand tu as enfin sa masculinité en pleine bouche tu en profites comme si c’était le meilleur bonbon que tu as jamais eu. Tes mains vont un peu partout sur son corps et tes lèvres aussi quand elles ne sont pas là bas en bas. Tu sais plus trop qu’est ce qui se passe de manière spatio temporel, vous finissez sur le sol, heureusement t’as un tapis pour pas être sur le carrelage froid.

Vous avez pris votre pied tous les deux sans pour autant explorer certains tréfonds dont vous aviez au préalable posée les limites. C’était parfait à tes yeux, c’était de ça que tu avais envie aujourd’hui. Nu, allongé par terre tous les deux, y’a sa main qui te caresse encore et y’a tes yeux qui sont sur son corps. Tu veux profiter de l’avoir encore sous ton nez tant qu’il est encore là. Tu remarques le bracelet et y’a un léger sourire qui te vient aux lèvres suite du quiproquo. Tu ne feras pas de remarque parce que tu ne veux pas le contrarier. Si jamais y’a moyen d’un deuxième round dans quelques minutes, tu prends. « Tu veux boire quelque chose avant qu’on remette ça ? » Oui tu poses ça comme ça. C’est une façon comme une autre de dire que tu as aimé le moment.

13/05/1993

Et maintenant quoi ? La question commence doucement à germer à mesure qu’il reprend ses esprits mais il ne la laisse pas le déranger pour le moment, laissant ses yeux se fermer sans arrêter les mouvements de ses doigts ; ça fait si longtemps qu’il n’a pas été aussi proche de qui que ce soit qu’il ne peut s’empêcher de vouloir profiter un peu de l’instant. Sûrement que c’est plus facile parce qu’il ne le connaît pas ; et qu’ils se reverront peut-être jamais. Ouais, ça l’aide Eli, à se laisser aller à ses envies les plus primaires - et les plus idiotes. « Tu veux boire quelque chose avant qu’on remette ça ? » Il pourrait rire mais la voix de l’homme le ramène face à cette réalité qu’il ne peut que rarement supporter ; c’est un homme. S’extirpant de ses bras sans le regarder, il attrape son jean et le tire à lui pour récupérer son téléphone. Il regarde l’heure, le temps défile vite. « J’veux bien de l’eau. » qu’il concède alors, se relevant et l’aidant à en faire de même.

Quand AJ revient, le jean n’est plus au sol mais bien sur son propriétaire et il passe sa tête dans le col de son t-shirt avant de l’abaisser le long de son torse. Il n’ose toujours pas regarder celui avec qui il vient pourtant de passer un moment intime ; il ne dira rien, bien sûr, mais il est pas fier, le sera jamais et il refuse de regarder la vérité - sa vérité - en face. « Bon. » qu’il laisse suspendre. « C’était chouette. » C’est la vérité ; c’était même plus que chouette mais Eli n’est pas le genre à s’étendre en compliments. « Tu prends mon numéro ? » qu’il demande, laissant une porte ouverte pour une prochaine fois ; il évite de lui dire que ça fait tellement longtemps qu’il a clairement épuisé toute l’énergie qu’il pouvait avoir, il se sent tellement con.

17/04/1988

Tu le vois récupérer son jeans et tu te dis qu’il va le remettre. Mais non, il regarde juste son téléphone. « J’veux bien de l’eau. » Et tu prends ça comme un bon signe. Il veut boire avant que vous remettiez ça, comme tu viens de le proposer. Une fois sur vos pieds, tu files, à poil, dans la cuisine qui est ouverte donnant sur le salon où vous avez profité des festivités charnelles. Tu vas prendre deux verres que tu remplis. Tu lui en donnes un. Tu remarques qu’il n’est plus nu. Dommage. « Bon. » Il est même en train de remettre son t-shirt. Il est clairement sur le départ. « C’était chouette. » Tu remarques aussi qu’il ne t’a jamais regardé et tu n’as même pas besoin de demander pourquoi. « Ouais. » Tu peux pas dire le contraire, tu viens de lui proposer un deuxième round en plus.

« Tu prends mon numéro ? » « Je préfère qu’on continue via l’app pour se contacter. » Tu ne donnes pas ton numéro à tout le monde. Peut être plus tard si y’a une confiance qui se sera installé entre vous. Il reste un parfait inconnu avec une belle queue pour l’instant, ça ne suffit pas pour passer ton numéro. « Mais ouais si tu veux qu’on remette ça c’est quand tu veux. » Tu marques une pause. « T’as l’air d’habiter dans le coin en plus. » Autrement dit c’est pratique et tu espères eu vous allez profiter de cette situation. Tu bois une longue gorgée de ton verre d’eau. Ca fait du bien, même si t’aurais eu envie de profiter de lui un peu plus longtemps. Tu commences à être gourmand AJ.

13/05/1993

C’est pas quelqu’un de courageux Eli, ça a jamais vraiment été le cas et c’est pas aujourd’hui que ça va changer ; c’est pas un bon coup qui va le changer, c’est une certitude. Alors il décide d’échanger quelques banalités, se prend un refus concernant le numéro de téléphone mais ne s’en formalise pas le moins du monde, il peut comprendre. Lui n’est pas aussi prudent mais peut-être qu’il devrait l’être, que ça lui ferait pas de mal.

Il descend le verre à vitesse grand V, c’est que ça donne soif ces conneries-là, encore une chose qu’il avait oubliée et qui lui revient en mémoire. « T’as l’air d’habiter dans le coin en plus. » c’est pas faux, il lui faut littéralement 4 minutes à pied pour arriver jusque chez lui - enfin, jusque chez Joseph. « Ouais. » qu’il répond avant d’ajouter. « Mais j’peux pas chez moi. » C’est pas si important en vrai, ils sont pas en train de se planifier le prochain rdv mais il ne peut s’empêcher de le mentionner ; se cachant encore une fois derrière des barrières invisibles.

Il est là et il ose pas partir, sait pas trop comment se comporter alors que quelques minutes seulement auparavant, il profitait des bras réconfortants d’un homme, ce qu’il n’avait pas fait depuis longtemps. Il se force à sortir de sa rêverie et lève le poing en guise de check - oui, il est ridicule, il avait la bouche de cet homme partout sur lui y’a pas si longtemps -, prêt à foutre le camp.

17/04/1988

Il t’écoute mais il ne dit rien. Il boit le verre que tu lui as passé d’un trait et toi y’a tes yeux qui se baladent de nouveau sur sa peau, même si tu en vois moins qu’un peu plus tôt. Cette mâchoire que tu as embrassé même mordillé juste avant. C’est dommage que tu ne puisses pas continuer encore un peu. « Ouais. » Il parle. Il confirme. Il habite pas loin. « Mais j’peux pas chez moi. » Tu hoches la tête. « Ici on est tranquille. » Tu confirmes verbalement quelque chose qu’il sait déjà. Tu te dis que ça fait du bien de l’entendre.

Tu t’avances de quelques pas vers lui même si le moment est bel et bien fini. Tu vois qu’il est toujours là malgré qu’il soit prêt à partir. Y’a ta main qui va dans son dos que tu caresses doucement dans un geste réconfortant. « Envoie moi un message quand t’as envie de revenir. » Tu annonces verbalement histoire que les choses soient bien claire. Par message ça n’était pas facile avec Eli mais t’es content qu’en personne, tête à tête ça se passe bien. Faut dire que vous n’avez plus envie de parler dans cette configuration là, vous avez d’autres chose à faire.

13/05/1993

Il est pas parti encore, et y’a pas de raison spécifique à ça ; il a passé un bon moment et il profite des secondes qui s’écoulent pour revenir un peu sur terre, parce qu’ici il est lui et qu’il sait pertinemment que quand il franchira la porte de chez lui, il devra remettre ce masque invisible et faire mine de rien. Dehors, il est quelqu’un d’autre et ça a toujours été ainsi, c’est pas aujourd’hui que ça va changer.

La main de AJ dans son dos et ses mots dans son oreille, tout ça commence à devenir un peu beaucoup pour Eli ; c’est la honte qui commence à monter en lui et il s’extirpe de son toucher, le regrettant tout autant qu’il a pu l’apprécier. Tout ça devient un peu trop et alors qu’il se perd peu à peu dans ses pensées, il n’y a plus qu’une chose à faire. « Ouais, cool. » qu’il répond alors d’un air détaché avant d’attraper sa veste et de faire ce qu’il fait de mieux.

Il claque la porte sur son passage et ne perd pas une minute avant de descendre les escaliers à la hâte. Il ouvre et ferme la porte du bas, retrouve la fraîcheur de cette journée de septembre, il resserre la veste autour de lui et rentre chez lui ; il fuit.

17/04/1988

Le silence de ton salon est presque pesant mais tu le vois qu’il est en train de débattre avec lui même dans sa tête. Tu as été lui à une époque. Tu l’es encore un peu parfois. Y’a des choses que tu n’oses pas encore. D’où l’avertissement dans les messages pour ne pas qu’il y ait de mauvaise surprise. Mais il n’y en a pas eu. Eli s’est contenté d’autre chose et il y a un beau panel de possibilité faut dire. Vous êtes pas du tout resté sur votre faim même si tu es un peu frustré de pas avoir un deuxième round. Oui tu es trop gourmand. Les Canadiens c’était cool, mais c’est terminé. Tu aimes être chez toi à Bristol, mais tu n’as pas fuck friend comme là bas. Ou pas encore en tou cas. « Ouais, cool. » Il n’a que ce mot « ouais » à la bouche et tu te dis que c’est mieux que rien. Que c’est mieux que « non » aussi.

Et puis voilà qu’il file. Il sort de ton appartement et tu sais déjà que tu lui enverras un message un jour futur s’il ne le fait pas lui. Tu ne vas pas l’unmatched de l’application Tinder. T’es même bien content qu’il ait like ton profil. T’as pu tirer un coup aujourd’hui, ce n’était pas au programme et ça rend la journée bien meilleure. Après avoir fermé la porte d’entrée à clé, tu files dans la douche et continuer ta journée.

Eli be like: