(psalm) life is strange

prénom : psalm. un prénom très court et unique. il ne compte aucun ami caché si vous voulez tout savoir. il est seul au monde. nom de famille : connerad par la grâce de mon père, et collins en hommage à la femme qui m'a donnée la vie. vous mettez un trait d'union entre les deux et ça vous donne celui qui orne mes papiers d'identité. âge : vingt-sept ans, toutes mes dents et certainement un ou deux cheveux blancs. mais pas plus, promis. origines & lieu de naissance : d'origines italienne et franço-anglaise. je ne vais pas vous sortir mon arbre généalogique, ça me prend déjà la tête. mais si vous voulez savoir réellement, je suis née à Bristol, dans un hôpital dont j'ai peu de souvenirs grâce à des parents peu orthodoxes. statut civil ou amoureux : célibataire, je n'ai pas le temps de prendre des minutes à consoler ou rassurer une autre personne. emploi ou études : étudiante en droit, je suis à quelques mois de devenir notaire. après ça je pourrais profiter avant de me clouer derrière un bureau. orientation sexuelle : bisexuelle, mais j'ai une préférence pour les hommes à la mâchoire bien carré et qui me dépasse d'au moins une tête. soyons honnête, c'est beau à voir. aspiration choisie : « BORN TO BE WILD » faceclaim : alix desmoineaux.

infos en vrac[1] rêveuse, elle aime croire que toute sa vie a un sens et une possible fin de conte de fée. Même si elle ne l’avouera jamais. [2] fumer de la weed est une de ses obligations mentales. Elle adore ça et ne compte pas arrêter. Ça la calme quand tout va mal. [3] elle aime les cookies et pardonne pratiquement tout et n’importe quoi si on lui emmène une boîte entière. [4] son frère c’est sa vie, elle le protège contre vents et marées, même s’il l’a déjà trahi quelque fois. [5] le café, elle l’a en horreur. Rien que l’odeur au petit matin lui donne envie de vomir instantanément. [6] c’est une princesse. Alors elle veut être traité comme telle par les gens qui l’entourent. Même si c’est comme une princesse des bacs à sables, ça reste une princesse. [7] l’adrénaline, c’est sa passion. Elle n’a peur de rien et risque sa vie dès qu’elle le peut. [8] elle a un chat, qui n’est pas un chat, mais un gros savannah adorablement griffu.

Bonjour Psalm, asseyez-vous je vous pris, on va continuer la séance de la dernière fois. Il me semble que nous parlions de votre enfance.
Bonjour Monsieur Hightower. Oui effectivement, on essayait de comprendre mon besoin d'attention chronique et de rebellion sans failles qui ornent ma vie depuis toute petite. Et je vous disais aussi que je n'avais jamais eu ce genre d'attitude néfaste avec mon père. Allez savoir pourquoi d'ailleurs, c'est le seul de ma famille que je considère comme un être doux et capable de recevoir un amour inconditionnel. A contrario de ma mère qui n'a jamais été un pilier dans ma vie, ni quoi que ce soit d'autre en fait.

Selon vous, qu'est-ce qui vous pousse à les différencier autant ? Votre mère était-elle dure avec vous ? Votre père vous apportait quoi de plus qu'elle ?
Il m'apportait .. Ben je sais pas. En fait on a beaucoup vécu avec ma mère. Mon frère et moi on le voyait quand il nous rendait visite et je sais que j'ai beaucoup accaparé ces moments avec lui parce que le reste du temps je me sentais vide. Ma mère était une personne tellement .. chiante que j'en pouvais juste plus d'elle. Je me renfermais à chaque " conseils " déplacés qu'elle me donnait. Elle était étouffante, c'était horrible. Quand j'avais besoin d'elle, elle n'était jamais présente. Toujours au petit soin pour mon frère. Mais les fois ou je voulais qu'elle me foute la paix, elle pouvait pas s'en empêcher, elle venait, débarquait et me faisait la leçon sur la manière d'être pour une fille. C'est elle qui m'a poussée à être qui je suis.

Alors, je comprends que les relations entre mère et fille sont parfois difficile, mais c'est votre mère.
Et ? Elle l'était à ses heures perdues. Quand mon frère ne nécessitait pas ses petites attentions. Alors, ouais, ça pousse à réfléchir quand vous vous faites bousculer à l'école par des idiotes du village et que quand vous essayez d'en parler, on vous envoie dans votre chambre parce qu'on a pas le temps pour ces bêtises. Donc non docteur, nos relations n'étaient pas difficile, elles étaient superficielles. Et je n'en avais pas besoin. Je n'en ai pas besoin. Cette femme me révulse. Elle me donne envie de changer de famille.

Vous vous êtes faits martyriser pendante votre enfance à l'école ? Ça vous a fait quoi ?
C'est la seule chose que vous avez retenu ? Oui. Je me suis fait bousculer, on m'a tapé. On m'a même humiliée quand j'étais jeune. Et si vous voulez savoir c'est ce qui m'a rendu plus forte. Parce qu'un jour je suis retournée à l'école et j'en ai eu marre de me laisser faire par ces brutus des temps modernes. du coup dès qu'elles m'ont poussées, j'ai donné le premier coup de poing. Ma mère .. Pff. Bref, ma mère est venue au bureau du directeur pour s'excuser du comportement de sa fille. Elle en avait rien à foutre que je me renferme à son contact après ça. C'est comme si elle ne l'avait jamais remarqué.

Et suite à cela, qu'est-ce qui c'est passé durant votre jeune adolescence ? J'ai reçu une lettre disant que ça avait été un fort moment de perturbation.
*rire malsain* Vous pouvez me dire que ma mère vous a parlé de mes fréquentations qu'elle considérait d'un mauvais oeil. Et que par perturbation elle veut dire que j'ai perdu ma virginité à treize ans sur son canapé un jour de semaine en plein après-midi avec un mec plus âgé. Et que suite à ça, selon elle, elle a fait une crise d'angoisse. Chose que je ne comprend pas, parce que c'est tout à fait naturel de tomber amoureuse et de faire des conneries. Elle n'était pas plus une sainte que moi. Mais bon, bla bla bla, j'était sa déception sans fin. Besoin de plus de détails docteur ?

Non, merci. Je n'en prendrais pas considération. Aujourd'hui, à l'heure actuelle, vous vous décririez comment ?
Been, je suis grande. Je n'ai plus d'ordres à recevoir de qui que ce soit. Je suis enfin en dernière année de droit. Je vois mon frère tous les jours ou presque. Je suis bien. Bon, un peu conne sur les bords parce que je suis pas forcément la fille la plus sympa du coin, mais en tout cas j'ai enfin l'impression d'être moi et ça me remplie d'un sentiment de satisfaction en quelque sorte. Je ne saurais pas comment l'expliquer puis vu l'horloge j'ai pas envie de faire court. On verra ce point une prochaine fois.

D'accord Psalm. Mais promettez moi de continuer à venir me voir.
J'essaierai. Mais je vais d'abord essayer de vivre ma vie sans penser au conséquences que ça aura sur le moral des autres. Je vie pour moi aujourd'hui. Je ne vie pas pour l'approbation d'une tiers personne. Et pas même de la vôtre docteur. Merci pour l'écoute. Et à bientôt qui sait. Bonne journée.

Au revoir Psalm.