dream on but don't imagine they all come true (oliver)

âge : Il a déjà 34 ans, né le 2 septembre 1990 origines & lieu de naissance : Il est né et a grandi à Bristol, il a quitté son pays de nombreuses fois pour aller découvrir le monde mais Oli finit toujours par revenir chez lui. statut civil ou amoureux : Il est l'amant de son meilleur ami depuis tellement d'années qu'il a arrêté de les compter, fou amoureux et cultivant l'espoir que l'histoire finisse bien (spoiler: les histoires d'amour finissent mal, en général) emploi ou études : Associé de son père, il oscille entre deux casquettes : cuisinier dans le restaurant familial quand il arrive à se poser ; business man tentant d'exporter la franchise au monde entier quand il est en vadrouille.orientation sexuelle : rhomosexuel, il ne s'est jamais posé la question, ça ne veut pas dire qu'il s'en vante aspiration : fortune & réussite faceclaim : jack falahee

infos en vrac [le tout-début, début du début] Le tout premier souvenir d'Oliver est heureux alors qu'il entend la douce voix de sa mère leur chanter une chanson des Beatles ; il se souvient fermer les yeux, un sourire aux lèvres qu'il ne perdra pas quand le sommeil le gagnera. Dans sa petite main d'enfant, celle encore plus petite de Zoya. Alors qu'il la serre pour la sentir un peu plus fort près de lui, le petit garçon qu'il est s'endort au son de la voix de celle qu'il aime tant. Oliver est heureux, et c'est ainsi qu'il commence sa vie. Des parents aimants, une fratrie joyeuse, un bonheur tout tracé. [le début, milieu du début] Il a 10 ans mais c'est le grand, l'aîné de tout ce beau petit monde et il en est fier. Le sapin brille de mille feux derrière eux et papa et maman ont des sourires qui atteignent leurs oreilles. Zoya et Cameron sont debouts, Cameron vient juste de perdre une dent, ça lui donne un air rigolo, Zoya a coiffé ses cheveux, c'est une vraie princesse et Dex, il gigote tellement dans les bras de son grand frère qu'Oliver n'est pas sûr de réussir à le tenir plus longtemps. « Viiiiite maman ! » qu'il s'exclame alors devant la moue rieuse de son paternel. La photo sera loin d'être parfaite mais on l'accrochera quand même dans le salon et ensemble, ils vivront des tas et des tas d'autres Noël comme celui-ci. [la fin du début]S'il y a bien une chose qui anime Oliver depuis son plus jeune âge, c'est la cuisine et le restaurant familial ; il marche fièrement dans les pas d'un père qu'il adule - et ne comprend pas que les autres ne souhaitent pas en faire de même ! Tant pis pour eux, lui a bien l'intention de suivre une carrière toute tracée et il se voit déjà dans les cuisines, une toque sur la tête et le regard fier de son paternel sur lui. Oui, il s'y voit déjà et il donnera tout pour parvenir à ses fins. Mais les études sont difficiles, jongler un double cursus n’est pas de tout repos. La première pilule qui prend doit être la dernière mais elle lui permet d’enchaîner des heures de révision sans faillir alors forcément, elle ne devient que le début d’une longue série. [le milieu] Il ose pas trop en parler ; il pense pas que ses parents le rejeteraient, loin de là, mais il sait pas trop comment s'y prendre, c'est jamais le bon moment. Alors il écrit une lettre, puis la jette, passe à autre chose et oublie qu'il faut le dire, que y'a un truc officiel à faire pour se déclarer homo, annoncer fièrement devant tout le monde, faire son coming-out. D'abord, il y pense plus, puis c'est pas le moment, puis ça sert à rien et de fil en aiguille, il a rien dit. Y'a qu'une seule personne qui sait qu'il est tombé fou amoureux de son meilleur ami et que ça a l'air d'être réciproque, c'est Zoya ; y'a qu'elle qui sera là pour l'écouter et sécher ses larmes, et il en fera de même pour elle. Pour le reste... les années passeront et il n'aura rien dit. [le début de la fin] Les larmes continuent de couler sur son visage à un intervalle un peu trop régulier mais ça ne l’empêche pas de retourner dans ses bras. Il est amoureux, c’est aussi simple que ça et peu importe si ce prétendu meilleur ami se moque de lui, s’il peut avoir un bout de son cœur en cachette, alors Oliver décide de le prendre ; et ça devra suffire. Il sera là quand Jake se mettra en couple, il offrira son plus beau sourire et n’en parlera pas quand ils seront nus sous les couvertures. Quand l’annonce des fiançailles arrivera, il placardera son plus beau sourire, et l’embrassera un peu plus fort le lendemain dans la voiture. Quand il sera son témoin au mariage, personne ne verra combien son cœur se brise en mille morceaux et il sera encore et toujours là au retour du voyage de noces, le cœur en miettes mais les bras ouverts. [le milieu de la fin] Son visage fermé, il voit et entend ce que les autres pensent et disent tout haut à son sujet. Il sait pertinemment qu’il est loin de faire l’unanimité, il sait que ses mots sont trop durs, ses idées trop arrêtées. Il n’a jamais eu pour objectif d’être apprécié, préférant que le monde autour de lui s’adapte ; c’est ce qu’il attend de ses frères, peut-être un peu trop, ce qui fait que leurs relations ne sont pas celles qu’on pourrait espérer. Il a plus de défauts que de qualités, c’est certain, mais il avance dans la vie sans se soucier de ceux qui se trouvent au bord de son chemin. C’est sa vie et il en est le personnage principal, le reste attendra. [la fin] Il est et sera toujours l’autre personne, le plaisir coupable, le secret honteux. Les années ont passé mais il n’a toujours pas réussi à arrêter cette relation toxique, se convaincant encore et toujours qu’un peu vaut mieux que rien du tout. Alors il se plonge dans son travail et fait quelques rencontres, tente d’enfouir tout ça sous un agenda bien rempli mais la vérité, c’est qu’il sent qu’il est proche de craquer et de tout envoyer valser. Le point de rupture n’est pas loin et il fait tout ce qui est possible de faire pour retenir l’explosion. Pour le moment, ses techniques fonctionnent mais pour combien de temps encore ? Telle est la question.