I could eat that boy for lunch - Oliver&AJ (& Jonathan)

début octobre 2024
Chez Oliver, #514 (appartement) Hanbury Road ; Clifton
(outfit)  @Oliver Lewis  & AJ Buckley RP 2

T’as beaucoup rêvasser de Oliver et sa belle gueule depuis qu’il a quitté ton appartement au petit matin il y a plusieurs jours de ça. Vous avez échangé des messages hier et vous avez convenu de vous voir aujourd’hui. Il va te faire à manger, tu vas lui chanter un petit quelque chose. Un très bel échange de procéder qui sonne beaucoup trop beau pour être vrai. Avec lui y’a une dimension plus grande que juste un plan Tinder et tu l’as ressenti dès votre première fois. Cette dimension est très agréable et tu comptes bien profiter d’avoir l’opportunité d’y avoir droit tant que ça intéresse toujours Oliver de te voir. Tu n’oublies absolument pas qu’il en aime un autre et que c’est très compliqué de ce côté là pour lui. Tu es là pour le distraire de ses tourments et tu prends ce rôle avec plaisir. Tu ne t’étais pas senti choyé par un homme depuis longtemps. Toute cette tendresse qu’il t’a apporté en une visite chez toi, tu en veux encore.

Tu t’es fait beau. Tu supposes que tu vas garder tes vêtements un peu plus longtemps cette fois ci car tu vas le regarder faire à manger. Mais tu ne sais pas dans quel ordre tout va se dérouler. Tu verras bien sur le moment. L’important c’est que tu sois chez lui car tu vas pouvoir poser tes lèvres sur les siennes aussitôt que la porte sera ouverte. Ta guitare dans son etui que tu portes à la main. Tu es évidemment venu équipé. C’est bien plus simple de chanter avec sa guitare sans que ça soit trop malaisant dans une situation comme celle qui va arriver, c’est à dire, pas un concert. Juste pour une personne.

Tu arrives à l’heure. Il est 17h02 quand tu sonnes chez lui et qu’il ouvre la porte. « Hey… » Tu dis avec un large sourire. S’il ne vient pas lui embrasser tes lèvres c’est toi qui ira poser ta main sur sa joue afin de pouvoir entamer un premier baiser de cette soirée qui ne fait que commencer. Tu n’as même pas mis tes deux pieds dans l’appartement que tu as déjà ta langue qui cherche la sienne et ton petit coeur qui bat plus fort de savoir que tu vas passer une magnifique soirée.

I could eat that boy for lunch

@AJ Buckley ☆ Oliver Lewis

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octobre / 2024
chez Oliver

Il n’a pas tenu sa promesse ; il est habillé sous le tablier qu’il porte malgré tout pour éviter de ruiner sa jolie tenue (un simple t-shirt gris clair et un pantalon droit) mais il a une bonne excuse et ne pouvait décemment pas prendre le risque de se brûler quelque partie de son corps à coup d’huile chaude ou autre mésaventure qui pourrait arriver dans la cuisine. Le menu est soigneusement noté sur une feuille accrochée sur le mur de la cuisine ; pas besoin de noter la recette, mais les différents plats permettent au cuisinier de mieux se repérer dans ce qu’il doit préparer. Et il a déjà lancé les fourneaux : saint-jacques au lard et crème de potiron pour commencer, magret de canard rôti sauce miel et ses petits légumes pour continuer, avant de finir sur des verrines crumble chocolat mandarine. Presque un repas simple.

Quand la sonnette retentit, il est l’heure qu’ils se sont donné la veille ; quelqu’un de ponctuel donc, non pas que ça ait un quelconque impact sur le reste de la soirée ou de leurs entrevues. Après tout, même si cette soirée ressemble plus à un date qu’à un coup d’un soir, tous deux sont sur la même longueur d’onde quant aux attendus de cette relation. Mais pour ce soir, pas besoin d’y penser outre mesure et le téléphone qui vibre de temps en temps dans sa poche se fera ignorer le temps d’une soirée. « Hey… » Un sourire s’affiche sur le visage d’Oli. « Hey. » qu’il répond alors en miroir, une main maintenant la porte. Aucun d’eux ne semble hésiter et les deux garçons se trouvent ; Oli souhaitant se délecter d’un baiser avant même qu’AJ ne franchisse le seuil de la porte. Visiblement, ce dernier n’est pas contre l’idée. « Entre, entre ! » qu’il s’exclame finalement, impoli qu’il est avant de refermer la porte derrière eux. Pire encore, le voilà qui file à la cuisine attenante. « Je te laisse te débarrasser tout seul, j’ai des trucs sur le feu ! » Il laisse échapper un rire alors qu’il retourne à ses plats, attendant alors que AJ ne le rejoigne et vienne prendre place face à lui au comptoir de la cuisine. « ça me fait plaisir de te revoir, je te sers un truc à boire ? » une sincérité couplée à une question et ce sourire qu’il n’a de cesse d’afficher alors qu’il regarde le bel homme errer dans son appartement ; voilà qui annonce une belle soirée. « J’espère que tu as faim. » Est-ce qu’AJ remarquera par son regard qu’il ne parle pas que du repas ?

Tu ne t’attendais pas réellement à le voir à moitié à poil en ouvrant la porte, même si ça aurait été très plaisant. Rien que son beau visage ça te suffit amplement. « Hey. »  Et vous avez visiblement autant envie des lèvres de l’autre vu comme le mouvement s’est fait de manière parfaitement synchronisé. Tu pourrais rester sur le pas de sa porte à déguster sa bouche pendant de très longues minutes mais malheureusement le moment se coupe car il faut bien que tu entres chez ton hôte de la soirée.  

« Entre, entre ! »  L’appart’ est dans un quartier vraiment cher mais l’intérieur est plutôt simple. Tu réalises seulement maintenant que Oliver doit avoir beaucoup d’argent pour vivre ici et c’est un détail qui te plait. « Je te laisse te débarrasser tout seul, j’ai des trucs sur le feu ! »  Tu hoches la tête alors que tes yeux sont encore en train d’explorer son appartement. Tu poses ta guitare sur le canapé alors que tes yeux retournent sur Oliver du côté cuisine. Tu le mates ouvertement tout en ôtant ta veste que tu laisses aussi sur le canapé. « ça me fait plaisir de te revoir, je te sers un truc à boire ? »   « Ouais, ce que tu as. De l’alcool si t’as. » Tu n’es pas nerveux mais ça t’aide à passer une meilleure soirée. Et puis au moment de lui pousser la chansonnette là oui tu auras besoin de courage liquide.  

Tu te rapproches du côté cuisine où les fourneaux sont tous bien utilisé. C’est impressionnant à regarder quand on cuisine pas pour un sou. « J’espère que tu as faim. »  Tu captes son regard alors que t’es à présent de l’autre côté du comptoir où il s’affaire tel le chef qu’il est pour toi ce soir. Y’a un sourire en coin bien large qui s’affiche sur ton visage car tu as saisi le message. Tu l’as tellement saisi que tu fais le tour du comptoir et va te coller à son dos pour ne pas - trop - le déranger dans l’élaboration de ses recettes de ce soir. Tu vas passer tes bras autour de lui, tes mains se retrouvant sur son torse que tu caresses avec envie et ta bouche qui se place au niveau de son oreille - même s’il est plus grand que toi de quelques centimètres. « J’ai très faim… » Et il n’y a aucun doutes sur le genre de faim que tu as vu tes mains sur lui et tes lèvres qui vont se poser sur sa nuque. Tu murmures tout contre. « Ca me fait aussi très plaisir de te voir… » Ton torse bien collé à lui, tu aimes sentir son corps contre le tien. Tu déposes un baiser de plus sur sa nuque et tu te détaches pour ne pas trop l’embêter non plus. Tu vois bien qu’il y a plein de truc qui cuisent ici et là. « Ca sent super bon c’est quoi le menu ? » Car tu ne saurais dire, mais ça se voit que c’est un pro. Qu’il gère et qu’il aime ça en plus.

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@AJ Buckley ☆ Oliver Lewis

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octobre / 2024
chez Oliver

Le baiser doit s’arrêter bien trop vite si Oli ne veut pas que son appartement finisse en flammes mais il sait que ce n’est que partie remise et compte bien remettre ces talents à profit pour la fin de soirée ; laissant donc cette idée vagabonder dans son esprit alors qu’il reprend sa place favorite : derrière les feux.

AJ ne tarde pas à le suivre et même s’il garde une certaine concentration sur son repas, il se laisse également l’observer dans ce nouvel élément qu’est son appartement. Il veut qu’il soit à l’aise, veut que la soirée soit bonne pour tous les deux. « Alexa, mets-nous un peu de musique. Pas trop fort s’il te plaît.  » Commande lancée en direction de l’appareil pour ne pas avoir à utiliser ses mains, voilà que la demande permet de lancer spotify et ajoute une petite ambiance sonore qui se trouve être la bienvenue avant qu’il demande à AJ ce qu’il souhaite boire. « Ouais, ce que tu as. De l’alcool si t’as. » Posant son couteau, il se tourne alors vers le réfrigérateur. « Une bière ça te va ? » qu’il demande alors avant de les sortir, s’attelant à les décapsuler avant de les poser sur le comptoir, laissant tout le loisir à AJ de récupérer la sienne avant de se réinstaller à son poste de travail.

Du coin de l’oeil, Oli l’observe - et peut-être qu’il ne se gêne pas pour le reluquer un peu au passage. AJ contourne le bar et bien vite, il n’est plus en mesure de le voir mais peut le sentir autour de lui. L’espace d’un instant, il ferme les yeux, appréciant la chaleur du corps d’AJ contre le sien ; un moment de douceur inattendu et apprécié bien vite suivi par une chaleur qui ne se fait pas prier pour monter dans son corps alors qu’il ne peut que sentir les lèvres du garçon s’amuser contre sa peau. « J’ai très faim… » « Si tu continues comme ça, on va être obligés de passer direct au dessert. » Pour autant, le cuisinier ne fait aucun mouvement pour se dégager de son étreinte, n’appréciant que trop cette chaleur contre lui et ce moment d’intimité qui se fait sûrement trop rare dans sa vie. Il se détache finalement, et Oli ne peut qu’afficher une moue en perdant son contact. « Ca sent super bon c’est quoi le menu ? » Il retrouve le sourire, il n’est pas bien compliqué  comme garçon ; il suffit de lui parler cuisine et le voilà qui se relance dans une explication joyeuse de sa préparation de ce soir. « Alors ! » il claque des mains et regarde les différents ingrédients et préparations autour de lui avant de lui énumérer le menu. « En entrée, saint-jacques au lard avec une crème de potiron. » C’est la saison. « Le plat ça sera un magret de canard rôti avec sa sauce miel et ses légumes. » Il pointe chaque ingrédient du doigt pour appuyer ses dires. « Et pour finir, des verrines crumble chocolat mandarine. » Il montre cette fois une préparation qui se trouve un peu plus loin avant de se tourner vers AJ. « Si on arrive jusque-là, bien sûr. » Son regard le détaille un peu ; faut dire qu’il le trouve toujours aussi sexy et agréable à regarder. Petit clin d’oeil avant qu’il ne retourne à ses fourneaux. « Comment tu vas ? » qu’il demande finalement simplement. « Tu veux m’aider ? » qu’il propose alors, peut-être une excuse pour le garder près de lui.

« Alexa, mets-nous un peu de musique. Pas trop fort s’il te plaît. »  Y’a un doux sourire qui se forme sur ton visage car au fur et à mesure que tu entres dans cet appart’, tout est encore mieux que tu ne l’avais imaginé. « Une bière ça te va ? »  Tu confirmes d’un hochement de tête. Une bière c’est parfait. Pour commencer. Tu réalises que tu aurais peut être dû venir avec quelque chose et pas les mains vides. Mais dans ta tête c’était pas dans la case « soirée » de ce type là. C’était un plan cul et un repas en premier lieu. Et une chansonnette. Il ne faut pas l’oublier celle ci. Tu as apporté ta guitare pour ça.

Et puis te voilà - trop brièvement à ton goût - collé à son dos pour répondre à sa question avec les gestes en plus de la parole. « Si tu continues comme ça, on va être obligés de passer direct au dessert. »  Ca te fait sourire bien plus largement de l’entendre dire ça. Tu as vraiment très envie de lui et ne dirait pas non pour commencer par le dessert. Mais tu tentes d’être poli, surtout quand tu vois tout ce qui est en train de se préparer sur les fourneaux. C’est très impressionnant. Tu lui fais un baiser de plus sur la nuque avant de te défaire pour écouter le repas à l’ordre du jour pour vous deux ce soir.

« Alors ! »  Tu essaies vraiment vraiment de te concentrer sur les mots qu’il dit mais damn que tes yeux sont sur lui comme s’il était le plat principal. Ce qui est un petit peu le cas en réalité. « En entrée, saint-jacques au lard avec une crème de potiron. »  Ses lèvres se mouvant de la plus délicieuse des manières que tu imagines sur les tiennes de nouveau. « Le plat ça sera un magret de canard rôti avec sa sauce miel et ses légumes. »  Tu lèches tes lèvres alors que tes yeux sont sur sa gorge à présent. « Et pour finir, des verrines crumble chocolat mandarine. »  Tu vois qu’il se tourne vers toi et tu remontes tes yeux aux siens. « Si on arrive jusque-là, bien sûr. »  Ton sourire se fait un peu plus large de voir son clin d’oeil. Tu aimes le voir tenter de te séduire alors que tu es déjà tout entier dans sa poche. « On a tout le temps… » Ou du moins, toi tu l’as. Tu verras bien si c’est son cas aussi.

Tes yeux vont sur ses fesses alors qu’il se remet à ses fourneaux. « Comment tu vas ? »  Une question toute simple mais qui te fait chaud au coeur. « Tu veux m’aider ? »  Tu te rapproches pour te poster à côté de lui, une main qui va se poser sur le bas de son dos. « I’m good… » Tu murmures avant d’aller déposer un baiser sur sa joue qui peut se traduire par un ’Thanks for asking.’ « Very good. » Parce que cette soirée promet beaucoup. « Et je préfère te mater cuisiner, je sais pas si j’arriverai à suivre une seule instruction alors que j’ai juste envie d’avoir mes lèvres partout sur toi. » Tu ajoutes, très sincèrement alors que ta main descend sur ses fesses. « Tu me dis si je te déconcentre je m’arrête. » Parce que tu veux vraiment pas le déranger mais tu n’arrives pas à t’empêcher non plus. « Et toi comment ça va ? »

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@AJ Buckley ☆ Oliver Lewis

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octobre / 2024
chez Oliver

C’est comme la dernière fois, facile et agréable et Oli n’est pas là à se poser un milliard de questions comme il peut parfois le faire. Concentré sur sa cuisine, il laisse tout le loisir à son invité de vagabonder dans le séjour pour en observer les moindres recoins ; ce qu’il ne fait pas, préférant visiblement rester proche de lui ce qui est bien loin d’être une chose dont Oli compte se plaindre, bien au contraire. Sa main vient trouver son dos et chaque geste provenant d’AJ lui procure un bien-être dont il profite sans aucune honte, et sans penser au reste du monde qui continue de tourner autour d’eux. Pourquoi s’en soucier pour le moment. « I’m good… » C’est tout ce qu’il souhaitait entendre. « Very good. » La tension n’est jamais trop loin entre eux deux, chargée en électricité tout autour d’eux. « Yeah? » qu’il se contente alors de souffler, son sourire satisfait scotché sur le visage.

Il lui propose alors de le rejoindre, ne s’attend à rien de spécial si ce n’est le fait de le garder autour de lui, profitant de la proximité qui fait monter une chaleur en lui et fait battre son coeur un peu plus rapidement - alors pourquoi s’en priver ? « Et je préfère te mater cuisiner, je sais pas si j’arriverai à suivre une seule instruction alors que j’ai juste envie d’avoir mes lèvres partout sur toi. » Oli grogne, fermant les yeux l’espace de quelques secondes. AJ tente-t-il de lui faire abandonner l’idée de lui cuisiner ce repas ? Car il est en bonne voie, le cuisinier pas loin d’envoyer tout valser pour mener AJ jusqu’à sa chambre directement. La main d’AJ descend le long de son dos pour rejoindre son postérieur et Oli le regarde ; son sourire ne l’a toujours pas quitté, pas sûr qu’il finisse par le faire, scotché sur sa face comme si c’était là sa place. « Tu me dis si je te déconcentre je m’arrête. » Non, ce n’est pas ce qu’il souhaite, loin de là. « Tu me déconcentres. » qu’il reconnaît néanmoins parce que c’est la vérité. « Mais je veux pas que tu t’arrêtes. » qu’il rajoute rapidement, son regard s’ancrant dans celui de son invité alors que sa main vient s’essuyer sur son tablier avant de venir se placer sur la hanche d’AJ. Il s’avance, pose un baiser sur ses lèvres - qu’il veut plus long que les précédents, plus pressant ; un baiser qui peut vouloir dire j’ai hâte de te déshabiller complété par un regard qui en dit long avant qu’il ne reprenne ses activités ; parce que le repas se doit d’avancer. « Et toi comment ça va ? » S’ils se connaissaient un peu plus, y’aurait sûrement beaucoup de choses à dire et à raconter, sûrement qu’il parlerait de son travail un peu plus, des yeux tristes de sa soeur qu’il tente tant bien que mal de soutenir ; peut-être qu’il évoquerait John mais AJ n’est pas là pour ça, alors Oli ne peut qu’afficher un sourire des plus sincères malgré tout - car il n’est pas malheureux ce soir, loin de là - et hocher la tête. « Très bien, beaucoup de taff cette semaine alors ton message est plutôt bien tombé. » qu’il explique alors. « J’allais t'écrire aussi. » qu’il ajoute, ne souhaitant pas qu’AJ puisse penser qu’il n’avait pas l’intention de le recontacter ; il ne savait juste pas vraiment comment faire. « D’habitude, je m’en tiens à une rencontre alors je savais pas ce que je devais dire ou faire. » Il rigole, son excuse semble ridicule mais pourtant vraie. Heureusement, seulement deux jours se sont passés avant que AJ ne lui envoie son numéro de téléphone ; le chef n’a pas eu à réfléchir trop longtemps.

« Yeah? »  T’es clairement bien trop sous le charme de ce mec parce qu’un simple ’yeah?’ te fou un petit frisson, et de ceux qu’il est bon d’avoir.

Tu as beaucoup de mal à rester loin de lui et même à ne pas le toucher. Tu en as totalement conscience et tu le dis à voix haute. « Tu me déconcentres. »  Il confirme que tes mains sur lui n’aident en rien avec sa cuisine. « Mais je veux pas que tu t’arrêtes. »  Ouf. Un petit coup de chaud qui te prend au corps après ses mots et puis y’a ses yeux dans les tiens. Y’a un large sourire sur ton visage. Ravi de cette réponse mais ton sourire est vite dissimulé car ses lèvres viennent sur les tiennes pour ton plus grand plaisir. Tu réponds à son baiser et damn ce que c’est palpable que vous avez envie l’un de l’autre. C’est dur de se détacher mais il le faut bien car les fourneaux n’attendent pas.

Tu tentes une conversation normale pour pas retourner l’engloutir trop vite. Pour tenter de montre que tu sais te tenir même si c’est pas évident. Y’a ta main toujours posée dans son dos. Tu te retiens de la descendre à ses fesses déjà. Même si tu sais que ça va se reproduire à un moment ou un autre. T’as peut être l’air con avec ta main dans son dos mais tu t’en moques bien. L’envie de le toucher est bien trop grande. Il est si attirant et adorable sous tes yeux. Il te fait à manger, ça c’est pas adorable c’est incroyable. C’est un niveau si haut d’attention pour toi à tes yeux que tu n’as pas vraiment les mots. La bouffe c’est important et lui il cuisine pour toi. « Très bien, beaucoup de taff cette semaine alors ton message est plutôt bien tombé. »  Tu apprécies de l’entendre dire que tu as aidé à alléger sa semaine avec un timing imprévu mais qui était bien là. « J’allais t'écrire aussi. »  Ca aussi ça fait plaisir à entendre.

« D’habitude, je m’en tiens à une rencontre alors je savais pas ce que je devais dire ou faire. »  Et ça, tu l’ignorais. Vous ne vous connaissez pas beaucoup et tu apprends de lui à chaque secondes que vous passez ensemble. Ces mots là te donnent l’impression d’être spécial. Ton petit coeur bat plus fort et y’a un petit moment de flottement alors que tu vas lui faire un hug par derrière. Tes bras autour de lui, ton torse contre son dos, tu embrasses sa nuque doucement. Tu murmures alors qu’il ne peut pas voir ton visage. « D’habitude les mecs restent pas toute la nuit… » Tu veux lui montrer que pour toi aussi c’est pas comme avec les autres. Tes lèvres restent sur sa nuque sur laquelle tu parsèmes des baisers. « I Super-Liked you if I need to remind you. I could feel you would be good in lots of ways… And not just because you are terribly hot. » Ta respiration qui se fait un peu plus forte sur ces mots là. Tu tentes de pas trop le toucher de tes mains sur son torse mais ça se sent que t’as du mal à rester sage.  

I could eat that boy for lunch

@AJ Buckley ☆ Oliver Lewis

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octobre / 2024
chez Oliver

« D’habitude les mecs restent pas toute la nuit… » C’est différent de la dernière fois, c’est moins pressé et Oli peut apprendre à connaître un peu plus AJ - plus que physiquement, cela va sans dire. Il le regarde quelques instants, ils sont tous les deux sur un terrain qu’ils ne maîtrisent pas alors et ça lui convient bien ; c’est bizarre et chouette à la fois mais Oliver refuse de laisser ses pensées se poser trop de questions, il risquerait de vouloir partir en courant et malheureusement… il se trouve aujourd’hui chez lui et apprécie beaucoup son appartement. Et la compagnie, de toute façon. Les baisers d’AJ lui font rapidement oublier les maigres inquiétudes qui auraient pu commencer à perler tout autour de lui. « I Super-Liked you if I need to remind you. I could feel you would be good in lots of ways… And not just because you are terribly hot. » Un sourire fier vient s’afficher sur son visage ; ce serait mentir que de dire que ces mots ne font pas le plus grand bien à son égo. Oli n’est pas le genre à se déprécier mais l’entendre de la bouche d’un autre homme fait tordre son ventre et il garde son sourire sans pouvoir le retirer. « Perfect match then. » qu’il répond en guise de compliment, renvoyant ainsi la balle car il ne peut pas mentir ; il le trouve vraiment canon également, si ça n’avait pas été le cas, ils ne seraient pas là aujourd’hui.

Les minutes et les heures passent, le repas avance ; le cuisinier s’agite dans la cuisine, gardant quelques gestes tendres pour AJ dès qu’il le peut, conservant une conversation sur tout ce qui peut bien lui passer par la tête ; la ville, les dernières actualités, un film récent au cinéma. Il apprend à le connaître et ça change de tous les hommes qu’il a pu rencontrer - sauf lui, son exception toute faite. « Allez ! » il claque dans ses mains avant de donner une petite claque sur les fesses d’AJ. « C’est bon tu peux aller t’installer, j’arrive avec le dîner ! » Il est fier, il sait que ce qu’il a cuisiné est bon et qu’ils vont se régaler. La table est déjà mise et il ne tarde pas à poser les assiettes devant leurs places et à s’installer à son tour, une bouteille de vin à la main qu’il ouvre pour en remplir les verres. « Et t’as toujours vécu à Bristol ? » qu’il demande une fois que le repas est attaqué, verre de vin à la main et serviette sur la cuisse. Il a pas l’habitude de ça, mais il fait de son mieux. « J’ai écouté ta musique, au fait. » Petit sourire en coin, il laisse l’information planer ainsi, petit suspense au bout des lèvres.

« Perfect match then. »  T’as vraiment trop hâte que le repas soit plus au milieu de vos pattes car il t’attire beaucoup trop pour ton bien. Non, c’est pas trop, tu mérites de profiter, d’avoir du bon temps avec un autre homme qui est gentil, tendre, beau et qui en plus te fait un repas de A à Z dans sa cuisine. C’est beaucoup d’attention et ça augmenter toute ton envie de lui. Ton coeur bat plus fort et tu tentes bien de ne pas trop le déranger mais tes mains sont toujours un peu sur lui, ou bien tes lèvres quand sa nuque t’appelle bien trop. Il te rend tes gestes et tout ça est terriblement simple et tu profites du moment autant que tu le peux.

Oli pourra apprendre que tu n’es pas très cinéma. Que tu regardes des films sur Netflix quand tu t’ennuies mais que depuis que tu t’es mis à la guitare il y a un peu plus d’un an, c’est dans la pratique de celle ci que tu te perds quand tu veux faire passer le temps. Tu lui dis que ça te fait t’évader du moment présent laissant tes états d’âmes s’envoler via les notes et ça fait du bien. Vous gardez les sujets léger. La dernière fois vous avez été bien au coeur de certaines choses bien vite et tu ne mentionneras pas le mec qu’il aime et qu’il tente d’oublier quand il voit des autres, comme toi.

« Allez ! »  Tu le regardes faire et tu gagnes une claque sur les fesses. Ca te fait sourire très largement. « C’est bon tu peux aller t’installer, j’arrive avec le dîner ! »  Tu hoches la tête, ton sourire toujours rayonnant sur ton visage parce que maintenant y’a de la très bonne nourriture qui va aller dans ton gosier. C’est mieux qu’un orgasme à tes yeux parce que ça demande moins d’efforts. Y’a plein de restaurant partout et il n’y a pas d’agence Tinder à tous les coins de rue par contre. C’est seulement une fois que t’es assis à la table et que tu le vois s’installer en face avec vos assiettes sous vos nez que tu réalises combien cette fois ci, vous deux, c’est bien plus qu’un plan cul. Ca ressemble à un rendez vous. Repas en tête à tête si bien préparé c’est pas rien. C’est pas vos deux pizza sur le comptoir de ta cuisine. Il remplit vos verres de vin et encore une fois, le fait qu’il boive aussi te fait du bien. « Merci. Ca a l’air délicieux. » Et tu ne mets pas longtemps avant d’attaquer et gémir de plaisir tellement c’est réellement très bon.

« Et t’as toujours vécu à Bristol ? »  Tu fais non de la tête alors que tu avales ce que tu as dans la bouche. « J’ai passé pas mal d’années à Manchester. C’est là bas que j’ai commencé avec mon premier groupe. Et toi ? Toujours Bristol? » Tu demandes en retour.   « J’ai écouté ta musique, au fait. »  Tu as un sourire amusé surtout de voir l’air qu’il a sur son visage. « Est-ce que ça veut dire que tu vas avoir des demandes précises pour ce soir ? » Tu n’as pas oublié que tu dois lui chanter une chanson. Tu as ta guitare sur son canapé après tout. « J’avais prévu de te jouer la prochaine chanson qui va sortir le premier novembre. Une petite exclusivité. » Un petit peu de stress aussi au passage mais du bon stress. Tu aimes cette chanson, tu en es fier et tu veux qu’elle soit entendu. « Mais je peux en jouer plusieurs si tu veux. Si ma musique t’a plu. » Tu demandes enfin car il n’a rien dit à ce propos. Est-ce qu’il a écouté les paroles et il a pu voir ton mal être sans vraiment savoir toute ton histoire ? A-t-il juste profiter de ta voix sans vraiment faire attention au sens de ce que tu chantes ? Tu sais pas, mais c’est quand même une partie de toi supplémentaire qui est dévoilé à lui et ça ne te dérange pas. Au contraire.

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@AJ Buckley ☆ Oliver Lewis

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octobre / 2024
chez Oliver

Les deux hommes passent rapidement à table et si Oliver prend conscience de ce à quoi cette soirée ressemble, il n’en dit rien - et s’il prend plus tard ses jambes à son cou l’espace de quelques jours, personne ne pourra lui en vouloir, si ? Faut dire qu’on est tout à coup bien loin du coup Tinder dont il a l’habitude, une soirée sous les draps qui s’éternise parfois jusqu’au matin sans promesse de lendemain, puis des numéros effacés et des prénoms oubliés. C’est différent aujourd’hui, et peut-être que ça l’inquiète un peu ; faudrait pas que le gars s’attende à quelque chose que lui n’est pas capable d’offrir, mais ça ne semble pas être le genre d’AJ alors il chasse bien rapidement ces pensées parasites pour se concentrer sur le moment. Au mieux, il peut gagner un ami, on a toujours besoin d’amis !

Le repas commence et les discussions s’enchaînent, Oli pose quelques questions, il n’a pas l’intention de rester silencieux tout le long du repas ; la discussion est toujours aussi fluide et facile. « Ouaip, toujours Bristol ! Je bouge pas mal pour le travail mais je suis jamais parti m’installer ailleurs. » Il a la discussion facile avec AJ. « Mes parents, mes frères et ma soeur sont là et puis j’ai 2 nièces alors vraiment je me vois pas partir trop loin d’elles. » Oliver est beaucoup trop proche de sa soeur et des petites pour avoir l’idée de déménager loin d’elles et de ne plus pouvoir les voir autant qu’il le souhaite - à défaut de souhaiter se poser et avoir des enfants, il est un excellent tonton, sûrement un peu trop gaga par moments mais c’est ce qui fait son charme, n’est-ce pas ? Rapidement, il avoue à AJ avoir écouté ses musiques, il a forcément remarqué les paroles et a pris le temps de se poser avec certaines de celles qu’il a préféré mais ne se voit pas s’attarder sur le sujet et approfondir quand ils passent un moment plus simple et léger - il ne veut pas gâcher le reste de la soirée. « Une exclusivité, c’est parfait ! » C’est même encore mieux, et il est ravi de constater qu’AJ lui fait autant confiance. « Tu essaies de faire de moi une de tes groupies c’est ça ? » qu’il taquine alors, passant sa main près de ses cheveux pour placer une mèche imaginaire derrière son oreille comme le ferait une jeune fille devant son idole. « Si ça peut te rassurer, t’es vraiment pas loin. » qu’il s’aventure à dire avec un clin d’oeil, laissant son pied cogner le sien sous la table alors qu’il continue son assiette un air de rien scotché sur le visage.

« Ouaip, toujours Bristol ! Je bouge pas mal pour le travail mais je suis jamais parti m’installer ailleurs. »  Vous êtes deux à bouger pas mal pour le boulot du coup. Même si t’as pas tournée depuis l’an passée. 2024 aura été une année de pause. De repos. De transition, d’ajustement à cette nouvelle vie que tu as, celle de cet homme ouvertement gay aux yeux du monde. Tu n’en es pas encore totalement habitué mais à chaque fois que tu remarques que tu fais des choses que tu n’osais pas avant, tu sens comme une bouffée d’air frais qui te fait le plus grand bien. Et tu te dis à chaque fois que Jenny, ta défunte soeur aurait été fière de toi et t’aurais soutenu à chaque pas dans cette nouvelle direction. « Mes parents, mes frères et ma soeur sont là et puis j’ai 2 nièces alors vraiment je me vois pas partir trop loin d’elles. »  Il est donc très famille et ils ont l’air de s’entendre ou du moins assez pour se tolérer. Ces informations sur les autres te font toujours réaliser combien tu es seul mais tu te forces à lister toutes les personnes qui font parti de la famille que tu t’es composé. Des gens qui t’aiment pour qui tu es, contrairement à tes parents.

Le sujet de la musique arrive assez vite et tu lui mentionnes ton plan pour l’après. « Une exclusivité, c’est parfait ! »  Même si t’es en train de manger y’a un large sourire sur ton visage de le voir enthousiaste. « Tu essaies de faire de moi une de tes groupies c’est ça ? »  Bordel, quand Oliver te taquine de la sorte ça te laisse jamais indifférent, que ce soit par messages ou là comme ça, juste une petite phrase si simple. Il joue le rôle de la groupie à fond et ça te fait rire. « Si ça peut te rassurer, t’es vraiment pas loin. » Et son clin d’oeil, et son pied contre le tiens. Damn…   « Tu sais que t’as pas besoin de me séduire pour m’avoir dans ton lit mais continue je t’en prie. » Tu dis en laissant ton pied aller contre le sien car tu veux le toucher davantage et il t’a ouvert une première porte. Et c’est que y’a tes joues qui sont roses car il te fait de l’effet. Y’a un véritable coup de chaud qui s’est emparé de toi. Ca n’aide en rien que tu sais que la suite de la soirée va sûrement se passer avec tes lèvres partout sur lui et vice versa. Vas-tu dormir chez lui comme il a dormi chez toi l’autre fois ? Tu ne sais pas. Vous n’en avez pas parlé.

Oliver est parti du côté cuisine pour préparer les desserts et tu le mates depuis la table pendant quelques secondes. Pas plus. Tu te lèves et tu n’as pas la présence d’esprit d’être un bon invité à ramener vos assiettes sales, non là tout ce que tu veux c’est l’embrasser de nouveau. Tu le fais se détourner délicatement de ses préparations. Un bras dans son dos, l’autre sur sa joue… « Dessert can wait a little… » Tu annonces alors que tu vas prendre ses lèvres. Tu le serres fort contre toi. Ta main dans son dos qui est déjà sur ses fesses et ta langue qui trouve la sienne pour un baiser rempli de toute l’envie que tu as de lui.

Contrarié. C'est le seul mot qui te vient en tête, lorsque tu penses à ce que tu ressens depuis quelques jours. Mais contrarié par quoi, au juste ? Rien d'inhabituel ne s'est produit ; tout va bien. C'est peut-être là que le bât blesse. Il ne se passe rien. Tu as beau vivre à cent à l'heure, sortir du matin au soir, faire du sport, aller voir des amis.es, tu ne fais qu'attendre, passer le temps. Une parenthèse, un semblant de vie normale avant de repartir quelques jours en mission. Et puis, bien sûr, même si ça n'a rien à voir, il y a Oli qui ne répond pas vraiment à tes messages, qui te laisse des vus ; et ses signes de vie sont tellement vagues qu'ils pourraient aussi bien être inexistants. Mais ce n'est bien sûr pas cela qui te contrarie. Chacun vit sa vie, après tout. Vous avez vos propres occupations, ce n'est pas un problème - ça ne l'a jamais été.

Ce n'est pas du tout ce qui t'a poussé à prendre les clés de ta moto, ce soir. Pas du tout pour ça que tu te gares devant chez lui. Pas du tout pour ça non plus que tu montes les escaliers qui mènent à son appartement. Pas du tout pour ça que tu glisses les clés dans la serrure, comme tu l'as si souvent fait, ces dernières années. Tu as juste agi sur un coup de tête, comme ça t'arrive souvent. Tu es venu dire bonjour, parce que les messages c'est pénible, c'est flou, ça ne sert finalement qu'à garder un lien vague et ténu alors que vous pourriez tout simplement vous voir en vrai, prendre une bière, manger un morceau, passer par la chambre.

Tu entres dans l'appartement, cet endroit où tu t'es toujours senti un peu chez toi même sans y être invité. Il y a dans l'air l'odeur d'un repas et tu te glisses dans la cuisine pour le-

-voir se faire aspirer la langue par un inconnu.
Oh. Awkward.
Tu restes planté là comme un piquet pendant quelques secondes. C'est sûr, tu ne t'attendais pas à ça. Et, au fond de toi, quelque chose bouillonne.

"Ohla, pardon !" t'exclames-tu parce que tu ne sais pas quoi dire d'autre, témoin de cette scène. Tu fais un pas en arrière, un rire nerveux t'échappe. "Je savais pas du tout que t'avais invité quelqu'un. My bad." La bienséance voudrait très sûrement que tu t'en ailles - et c'est ce que t'as envie de faire. Te barrer, parce que tu interromps clairement autre chose. Mais une autre partie de toi, plus mesquine, peut-être, plus revêche, plus enfantine, n'a pas vraiment envie de partir. Pourquoi devrais-tu partir ?

Derrière ton sourire gêné, tu es contrarié.

I could eat that boy for lunch

@AJ Buckley ☆  @Jonathan Barrow

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octobre / 2024
chez Oliver

Le repas s’achève et si Oli s'attelle à préparer le dessert pour achever ce dîner en beauté, il semblerait que son invité de marque ait d’autres plans en tête qui ne soient pas pour lui déplaire. Le maître des lieux n’a pas le temps de dire un mot qu’il se retrouve happé par les lèvres d’AJ, son corps pressé contre le sien alors que ses baisers viennent compléter la soirée de la meilleure des façons ; et tant pis pour le dessert, franchement, AJ a bien raison, ce dernier peut attendre. Quelques secondes seulement et le voilà qui se perd sous les caresses du chanteur, laissant quelques soupirs entendus s’échapper d’entre ses lèvres. Il n’entend ni la clé qui s’insère dans la porte, ni cette dernière qui s’ouvre, encore moins les pas de chaussures sur le sol ; trop absorbé par la scène qui se passe et dont il est l’un des protagonistes principaux, loin d’imaginer qui peut s’être invité de la partie.

Il s’en veut quand il lui semble entendre la voix de John, regrette de ne jamais pouvoir être à 100% avec une autre personne, le fantôme de son meilleur ami lorgnant toujours dans un coin de la tête et dans son cœur entier ; il s’en veut sans pouvoir le contrôler. « Je savais pas du tout que t'avais invité quelqu'un. My bad. » La scène se passe au ralenti - une impression de vivre le moment d’au-dessus, fantôme qui observerait le tout d’un air compatissant. Les étapes se découpent comme suit : 1. Il s’arrête un instant, reculant sa tête alors qu’il pense entendre une voix qu’il ne reconnaît que trop bien. 2. Il ne peut qu’observer une ombre du coin de l'œil et il tourne la tête. 3. Il sursaute, posant une main sur le cœur au même moment où son cerveau se décide à faire fonctionner la réalité et à enclencher les pièces de puzzle ensemble. 4. Il pousse le pauvre AJ pour l’éloigner rapidement de lui alors que ses yeux s’écarquillent, biche prise dans les phares d’une voiture qu’il est. Quelques secondes s’écoulent et son regard s’amuse à virevolter entre les deux hommes ; aucun ne bouge mais Oli sent la chaleur monter jusqu’à ses joues, son cou, son dos - et ce n’est pas une chaleur agréable mais bien la honte et la gêne s’emparant de tout son être pour s’amuser de lui et se moquer. Quelques secondes supplémentaires, John est toujours là - pourquoi est-ce qu’il est toujours là ? Une seconde supplémentaire, les yeux d’AJ semblent remplis de questions mais Oliver est bien incapable d’entamer un semblant de réponse. Au loin, son téléphone vibre et ça semble le ramener à la réalité, ses mains se placent devant lui alors que ses yeux clignent d’incompréhension ; y’a rien qui va dans cette situation. « The fuck you doing here? » qu’il demande alors, question brute dirigée vers le nouvel arrivant avant qu’il ne se retourne vers AJ, une main vers lui, une main vers l’intrus. « Sorry I- he’s- I don’t know what he’s doing here. » Il avance un peu, une main depuis lui qui continue de pousser si AJ en venait à se trouver devant lui ; il a besoin d’espace là, il lui semble qu’il va suffoquer, ou s’évanouir, ou crier ou pleurer ou un mélange des 4 à la fois et il n’a évidemment aucune envie qu’une telle chose se produise devant aucun des deux autres hommes présents dans cette pièce. Pas croyant mais il ne peut s’empêcher de fermer les yeux. Pitié, faites que je me réveille qu’il réclame alors à qui voudra bien l’entendre.

Vos souffles et gémissement se mélangent au milieu du baiser torride. Ce n’est que le début, tu le sais et tu as bien hâte de la suite, tu veux tes lèvres partout sur lui, mais sa bouche est un très bon début. Tu pourrais embrasser son beau visage pendant des heures et puis y’a tes mains qui s’éparpillent sur lui car il est beaucoup trop à ton goût pour ton bien. "Ohla, pardon !" Pardon ? Tu l’entends mais t’es pas sûr de ce qu’il se passe ? "Je savais pas du tout que t'avais invité quelqu'un. My bad. » Là t’es un peu plus sûr qu’il y a bien une tierce personne dans la cuisine. Pardon ? Car le baiser s’interrompt. Oliver a carrément l’air sous le choc de ce qui est en train de se passer. Il te repousse alors que tu étais si bien contre son corps chaud. A présent, il fait bien frais et tu ne comprends pas du tout comment ce type a pu arriver à l’intérieur. Il habite avec quelqu’un ? Il t’avait semblé qu’il vivait seul de ce que vous avez échangé comme informations au travers de messages.

Ton visage va de Oliver à ce type. Tu entends le téléphone mais t’en as rien à faire là, t’es limite figé, contre le plan de travail dans cette cuisine où tout à coup il y a beaucoup trop de monde. « The fuck you doing here? »  Tu te poses la même question bien que tu te gardes bien de l’ouvrir. Il y a l’air d’y avoir un sacré malaise et ton intuition te dit que c’est sûrement le mec qu’il t’a avoué aimer, mais qui a toute une vie à lui avec une famille, une femme et tout ce qu’il y a de plus standard aux yeux de tous.

« Sorry I- he’s- I don’t know what he’s doing here. »  Ton visage tout aussi rouge que celui de Oliver mais c’est le résultat de la chaleur de vos corps joint, pas du malaise ambiant. Oliver te fait reculer davantage dans sa cuisine. Tu as bien saisi le message, il vaut mieux pas le toucher de nouveau pour l’instant. « Do you want me to leave ? » Tu espères que la réponse sera à la négative mais tu sens la tension dans l’air et si les rôles étaient inversés et que Levi venait d’entrer, tu sais que c’est lui avec qui tu voudrais passer ton temps. Intérieurement tu sens que la soirée est en train de toucher à sa fin pour toi… Tu espères juste que Oliver ne finira pas tout seul dans son appartement pour la nuit alors qu’il est très nettement sous le choc de ce qu’il vient de se passer.

@Oliver Lewis @Jonathan Barrow

Tu restes planté là, sans savoir pourquoi – tu devrais juste partir en lançant une excuse par-dessus ton épaule, ce serait plus simple. Et puis, pourquoi cela devrait-il te déranger ? Ton meilleur ami avec une conquête, c'est plutôt rare (ou alors il ne t'en parle jamais), et c'est bien pour lui ! Tant mieux ! Et pourtant, tu ne bouges pas d'un pouce, plus perplexe qu'autre chose alors que cette contrariété bouillonne toujours.

C'est la sonnerie d'un téléphone qui rompt le silence dans lequel la pièce est plongée et vous anime à nouveau. La question d'Oli est brute, mais tu ne la prends pas vraiment mal – étant donné que, oui, qu'est-ce que tu fous là ? Tu te poses exactement la même question. "Uh, sorry. I just came to bring you something... But uh... Yeah, sorry." est tout ce que tu parviens à déblatérer alors qu'Oli a clairement l'air... Choqué ? Énervé ? Bon, tu comprends : tu viens d'interrompre abruptement son date. Tu aurais été énervé aussi, à raison. Mais comment étais-tu censé le savoir, hein ? Tu fais un autre pas en arrière alors qu'Oli semble clairement avoir besoin d'espace, et poses enfin tes yeux sur l'autre type – que tu as inconsciemment ignoré. Il semble mal à l'aise, et un peu inquiet, peut-être – tu n'en sais rien, et tu dois bien avouer que tu t'en fiches un peu, aussi méchant que cela puisse paraître. Tu n'es d'ordinaire pas hostile aux inconnus, au contraire, tu es même quelqu'un de plutôt amical, mais tu as un mauvais feeling – quelque chose d'inexplicable. Tu ne sais pas pourquoi, il t'agace. Peut-être par la manière dont il se tient là, lui aussi, dans un lieu qui te semblait jusque-là... Intime. Mais, bon, c'est chez Oli, après tout, tu te doutes bien que d'autres personnes y viennent – famille, amis... Conquêtes aussi, apparemment. Alors, lorsque l'autre type demande à Oli s'il doit partir, tu lèves les mains devant toi pour apaiser la situation. "Oh, no, no, don’t bother! I’ll leave you... to your business." Un petit rire t'échappe, plus de gêne qu'autre chose, et tu recules avant de faire un signe maladroit de la main, "Sorry again. Bye!" et de repartir comme tu es venu, oubliant les clés de chez Oli sur le meuble près de l'entrée. Tu dévales les escaliers et remontes sur ta moto, casque posé sur ta tête à la va-vite avant de démarrer, le cœur battant d'émotions contradictoires.

Good for him.