(John) Dark star crashes, pouring it's light into ashes

âge : 34 ans, né le 22 février 1990. origines & lieu de naissance : Né en Pennsylvanie, aux Etats-Unis, mais a grandi à Bristol. statut civil ou amoureux : Marié depuis quelques années, son cœur vacille entre le devoir conjugal, cette apparence maintenue, et la passion qui le consume en secret dans les bras de son meilleur ami. emploi ou études : Pilote de chasse à la Royal Air Force. orientation sexuelle : Là, il ne sait pas trop et la question le gêne, le dérange. Formaté pour entrer dans un cadre, une norme, il s'est longtemps détesté pour son attirance pour les hommes et a tout tenté pour se débarrasser de cette honte qui, désormais, fait partie d’un quotidien en dents de scie, quelque chose de secret. Il est homosexuel, mais préférerait que personne n’en sache jamais rien. aspiration : Born to be wild. faceclaim : Miles Teller.

infos en vrac [First step ; décousu] Famille cassée de l'intérieur, principes rigides enseignés avec rigueur. Pas de main levée, quelques claques de temps en temps, rien de méchant (à cette époque). Une mère occupée, absente, un père exigeant, impatient. Tu n'as jamais trouvé ta place - tu as essayé, vraiment essayé. Enfant turbulent, inattentif, distrait, tu as mal vécu ce premier (et unique) déménagement ; un déracinement qui t'a enlevé ton quotidien, tes repères, qui t'a jeté dans une vie nouvelle. Angoisses achevées dans les pleurs, remontrances dures, difficiles à entendre, tu n'es pas une fille, arrête de chialer. Ne pas pleurer, principe ancré au fer rouge dans ta chair ; pas d'émotions, pour les hommes,  sensibilité arrachée, jetée sur le bas côté, piétinée. Le jour de la rentrée, donc, tu n'as pas pleuré, larmes avalées et remplacées par des ongles rongés. Une figure amicale, main tendue, Oliver, ancre dans la foule de jeunes élèves, éclats de rires, premier copain d'enfance dans cette nouvelle vie. [just a child ; fragmenté] Chez toi, il n'y eut jamais de croyance, pas de place place pour rêver, pas de mythes, pas de contes, tu n'as jamais cru ni à la fée des dents ni au Père Noël. Ton enfance fut pourtant bien entourée ; tu te souviens encore des anniversaires où toute ta classe était invitée, de ces festivités qui s'éternisaient l'après-midi toute entière, des bricoles achetées en cadeau, de l'apple pie jalousée de ta mère. Une enfance parsemée de rires, de bêtises émouvantes, de dimanches ensoleillés à faire du vélo dans les rues du quartier, de la cours de récré où tu raflais habilement les cartes pokemon de tes petits camarades. L'année de tes dix ans tu devins aussi un grand-frère, attention volée que tu ne récupéras jamais vraiment, volée par les sourires attendrissants d'un bébé. Une sœur, on cède à ses caprices, on cède à ses sourires, à la manière dont elle touche du doigt la sensibilité silencieuse d'un père. Tu n'as jamais vraiment accepté cette facilité là où tu as dû, toi, toujours te battre. [teenage dream ; éparpillé] l'adolescence fut compliquée. Un conflit perpétuel, des cris qui emplissent un foyer. Tu cherchais l'approbation d'un père trop exigeant, un mérite, l'étincelle d'une fierté. Ta mère, effacée, apaisait secrètement tes blessures ; ce n'est pas grave, ça va passer. C'est dans la violence, d'abord, que tu trouvas un exutoire à des démons qui commençaient à peine à te ronger. Des angoisses nées d'une relation qui s'ignore, d'une attirance brûlante, d'un désir impétueux, une tête emplie de corps d'hommes, les lèvres d'un meilleur ami contre les tiennes. Quoi ? La honte et la culpabilité. Tu en parles un soir, à ta mère ; le silence accueille tes propos. Elle te regarde - et tu sens qu'elle a peur (pour toi). Le lendemain, la question est réglée. Tu ne te rappelles pas vraiment des événements qui se sont succédés mais tu sais à quoi tu as participé. Une Thérapie de reconversion. Tu n'en gardes aucun souvenir, parfois secoué par le voile ténu qui maintient la mémoire scellée. Ca n'a pas marché, mais tu n'en parlas plus jamais. Ce sont alors des va-et-vient vers Oli qui garde lui aussi le secret. Le désir, la culpabilité, des sentiments mitigés, le haine de soi ; tout se mélange, mais aucune larme n'est versée. [a young man ; espoir] L'école militaire ; c'est, pour toi, une révélation. Tu as comme l'impression de trouver ta place quelque part, d'appartenir à quelque chose, de faire partie d'un tout. Rien n'est facile mais la difficulté et le challenge te plaisent, tu te fais des amis (des frères) et tu te découvres à travers la boue, sous la pluie, dans le froid. Tu es loin de ton père, loin des regards étouffants de ta mère, loin de lui, loin de celui que tu croyais être. Tu te prends de passion pour les sports extrêmes, tu t'entraînes sans relâche et tu sais ce que tu veux - enfin ! Pilote de chasse. L'expérience simulée a été un coup de foudre. Tu passes les concours dès que possible, l'espoir dans le cœur. [it's hard to grow up ; perdu] Tu n'as pas de place pour grand-chose et, si tu te maries, c'est avant tout pour que ta vie soit en ordre. C'est une femme que tu as aimé, comme une meilleure amie, quelqu'un à qui tout confier (ou presque). Un mariage que tes parents ont approuvé, dont ils en ont parlé des mois entiers. Tu retrouvais un semblant de normalité. Mari peu exigeant, et trop peu romantique, tu sais, depuis le temps, que le couple bat de l'aile. Tu ne fais pas beaucoup d'efforts, tu te montres distant et égoïste, parfois parti des semaines pour le travail à la RAF ce n'est pas ton épouse que tu cours retrouver en premier mais bien lui, Oli. Ce meilleur ami, celui que tu appelles un frère là où les draps froissés témoignent d'un lien bien différent. Un amant désavoué, caché ; un secret depuis tant d'années que la question ne se pose plus. Il est ton péché que tu prends, que tu jettes sans culpabilité, sans vraiment te rendre compte (sans vouloir te rendre compte). Et puis, ta femme, à qui tu ne dis rien (comment lui dire ? Personne n'a envie d'être le sale type de l'histoire) [here and now ; stabilité] Tu aimes ton métier avant tout, les amis que tu t'es fait au fil des années ; tu es heureux de ta vie, lorsque tu la contemples d'un regard lointain, sans zoomer sur les détails qui restent incertains. Tu es toujours marié, tu vois toujours Oli en secret, mais cela convient à tout le monde - non ? Alors pourquoi trop y penser ? Ta vie quotidienne te plaît ; tu as des projets, tu ne t'arrêtes même jamais de bouger : du sport, des implications dans la ville, des sorties, ton métier, les repas de famille le dimanche entouré de ta femme, tes parents, ta sœur. Tu ne veux pas que les choses changent - et pourtant, parfois, tu aimerais tout envoyer balader, grimper dans un avion et partir à l'autre bout du monde, sans préavis. Tu t'enlises dans un bonheur factice et tes œillères n'ont jamais été aussi efficace qu'à l'âge de tes trente-quatre ans. [Les détails qui ont leur charme] adepte de sensations fortes, tu fais de la moto depuis tes vingt ans ; tu as sauté plus de trente fois en parachute en dehors de ton métier ; tu aimerais faire du parapente à White Corries où les paysages sont à couper le souffle ; tu rêves de visiter plusieurs pays pour faire des trek ; tu as été diagnostiqué avec un TDAH ; tu pratiques différents sports comme l'escalade, le parkour, le VTT et le CrossFit ; tu n'as pas envie d'avoir d'enfant, fonder une famille ne t'intéresse pas ; tu es engagé dans une association contre l'enfance maltraitée ; tu aimes boire avec modération, tu as peur de toute forme d'addiction, tu ne veux surtout pas perdre ton métier ; tu as besoin d'avoir beaucoup d'amis et de connaissances ; tu es très égoïste avec tes proches et as tendance à penser à toi avant de penser à eux.