une boule d'amour (koby)

18/01/1993

une boule d'amour

@COBY MONAGHAN ☆ @KENNEDY SWANN-MONAGHAN

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C’est une journée un peu particulière qui s’engage. Kennedy exulte de joie parce que Coby lui a dit oui pour adopter un animal. Ils ont déjà commencé à acheter du matériel, notamment une litière, des croquettes, des jouets, un panier… enfin, beaucoup trop, probablement. Ils ont même entrepris de construire eux-même un arbre à chat avec de vieilles planches, de grosses branches trouvées dans les bois et du tissu molletonné pour que cela soit tout doux pour le futur locataire de leur loft. Il est heureux, et il sait qu’ils vont aller le chercher alors qu’il sortira du travail. Kennedy doit rejoindre Coby au refuge à la fin de sa journée, il est en moto tandis que lui sera en voiture. Deux véhicules sont nécessaires, il en a conscience, surtout vu que Ken doit beaucoup voyager aux alentours de Bristol et parfois faire des allés-retours jusqu’à Londres dans le cadre de son travail.

Pourquoi un animal ? C’est une question qu’il s’est longtemps posé. Notamment quand il était seul chez eux. Jacob doit faire beaucoup de voyages pour son groupe de musique, et il se retrouve isolé, combien même il y a la famille, le soir, à la maison, il se sent mal et avoir de la compagnie lui permettrait d’être plus actif, de moins broyer du noir. Il a ensuite réfléchi à ce qu’il désirait, un chat, un chien ? Et son choix s’est porté sur le félin. Plus indépendant, plus libre et capable de s’occuper tout seul, ce qui n’est pas le cas d’un chien. Et puis, quand il partira en mer, il sait qu’il peut prendre le petit matou avec lui, il y a des protections pour éviter qu’il ne se sauve sur les portes et fenêtres. Choix réfléchi, choix assumé et choix accepté des deux côtés.

Il éteint son ordinateur, dit au revoir à ses collègues et file en quatrième vitesse sur le parking, enfile son casque, met de la musique en fond dans le système intégré à ce dernier et grimpe sur sa moto pour mettre le contact et foncer. Il ne lui faut qu’une vingtaine de minutes pour arriver à bon port et il retrouve son mari qui attend, son téléphone à la main.

La tête dénudée, il vient pour l’embrasser tendrement. Kennedy met son casque dans la voiture de son époux afin de ne pas le garder à la main et il sourit, comme un enfant qui sait qu’un cadeau arrivera bientôt. C’est probablement le cas en plus. Peut-être qu’ils ne trouveront pas la perle rare, peut-être qu’aucun des chats qu’ils verront ne les choisira, mais il a bon espoir.

— J’ai hâte, t’imagine pas.

Kennedy exulte, Kennedy ne tient pas en place, il attrape la main de son mari et le tire derrière lui pour rejoindre les portes du bâtiment qu’il ouvre, d’un pas conquérant. Une fois entrés, un des responsables arrive pour les accueillir et leur demander ce qu’il peut faire pour eux.

— Nous souhaitons adopter un chat, peu nous importe son âge, on veut que ce soit l’animal qui nous choisisse.

Il pose les bases, il veut que ce soit clair, et surtout, que l’agent puisse les aiguiller au mieux, et il sait bien sûr que des questions vont arriver, sur le lieu où ils vivent, leurs habitudes, comment ils organisent leur quotidien, des questions auxquelles Coby et lui pourront répondre facilement.