une journée de détente ; arian

“Une journée de détente” Arian Lloyd & Wendy Bradford : Le trajet s’était déroulé dans le calme. Et pour cause. Wendy s’était en fait rapidement endormie. Arian s’était presque attendu à l’entendre ronfler. Mais non. Bientôt, le sentier rocailleux de la demeure de ses grand-parents se fit sentir sous les larges roues du Range Rover. Signe que l’arrivée était proche. Wendy dû s’en rendre compte puisqu’elle émergea à ce moment là. Le véhicule se stoppa dans la cours, devant la maison. Arian s’était tournée vers la jeune femme, presque moqueur. « Bah alors la marmotte? Enfin réveillée? Tu n’as pas été d’une compagnie extraordinaire je dois dire. » Avait-il prononcé, un brin taquin, tout en descendant du véhicule. Bien évidemment qu’il ne lui en voulait pas. A vrai dire, il ne pouvait que la comprendre. Lui même n’était pas au mieux de sa forme. « Tu vas pouvoir te reposer. » Avait-il finalement prononcé en glissant discrètement son arme dans son dos, la camouflant sous son pull. Il avait finalement contourné la voiture pour ouvrir le coffre afin qu’ils puissent récupérer leurs affaires. Les lumières de la cour s’étaient soudainement allumées. Actionné par une télécommande qu’il venait de récupérer dans sa boite à gant. « Il n’y a personne a des miles à la ronde, nous serons tranquilles ici. » Avait-il finalement assuré en se dirigeant vers la porte d’entrée qu’il déverrouilla à l’aide d’une clé présente sur le trousseau de ses clefs de voiture. Au décès de ses grands parents, il avait récupéré les clefs. Ses parents également, mais il savait que son père avait horreur de cette maison, ils ne risquaient pas de l’y trouver.

Parvenu dans l’entrée, il s’effaca quelque peu pour laisser Wendy entrer. Appuyant sur l’interrupteur pour allumer la pièce. La maison, bien que meublée de meubles quelque peu anciens, semblait malgré tout empreinte d’une rusticité coûteuse. Bien qu’inhabité, il régnait une douce chaleur dans le lieu. Il était indéniable que les services d’entretien faisaient bien leur boulot pour conserver l’âme de la maison dans laquelle Arian jouait, étant enfant. Il pouvait presque encore, entre le rire d’Elisabeth se répercuter en écho entre ses murs. Instantanément, il se senti chez lui. Et un sentiment d’apaisement l'envahit. Bien aidé par la fatigue. Il n’était pas revenu depuis leur disparition. Mais ça ne l’affectait pas. Il se contente de savourer l’instant présent.  « Fais comme chez toi. Je vais te montrer ta chambre » Avait-il finalement indiqué.

« Tu veux boire quelque chose avant d’aller te coucher? Je suis presque sûr qu’il doit y avoir du thé et du café ici. » Avait-il finalement proposé en s’avançant dans la cuisine après avoir laissé son sac dans l’entrée. Ouvrant les placard, il constata que tout le nécéssaire était là. Comme si la maison vivait encore. Ce n’était évidemment pas de vieux restes. Les agents d’entretien avaient pensé à tout. Remarque, vu le prix qu’ils étaient payés, un service impeccable était de rigueur. « Il y a tout ce qu’il faut à l’étage si tu veux prendre une douche également. » Compléta t-il en véritable hôte. Il est vrai que cette maison n’était pas louée, mais clairement, elle aurait pu l’être. Arian n’y était pas prêt. Il préférait garder ce petit coin de paradis pour lui.

 

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“Une journée de détente” Arian Lloyd & Wendy Bradford : La jeune femme, à juste titre, préférait aller se coucher immédiatement. C’était compréhensible. Arian lui donna donc simplement quelques explications sommaires. Elle était assez grande pour se repérer dans une maison. Même si en fait, celle-ci était quand même assez conséquente avec ses cinq chambres et ses trois salles de bain. Nul doute qu’elle trouverait où dormir. Arian avait sa chambre. Mais de toute façon, elle ne risquait pas d’y entrer puisque la pièce était probablement la seule qui soit demeurée close à la mort de ses grand-parents. Il avait toujours eu ce don de fermer sa chambre à double tour. Déjà chez ses parents, mais également dans cette maison. Un toc peut-être.

« Très bien, je te laisse monter. Prends la chambre que tu veux. » Avait- il simplement indiqué. Là haut, la plupart des pièces se ressemblent. En fait, sur les cinq chambres, seules trois servaient de manière régulière. Celle de ses grands-parents, évidemment. La sienne, lorsqu’il venait à l’époque. Et celle d’Elisabeth. Mais lorsqu’ils avaient grandi, tous les signes distinctifs avaient été peu à peu retirés. Laissant les pièces sans âme. Neutre. Impossible aujourd’hui de savoir qui avait occupé laquelle. Même celle qu’Arian s’était réservé ne présentait pas franchement de signes distinctifs, à la différence qu’elle donnait sur la prairie où se trouvaient autrefois les chevaux et les moutons.

« Bonne nuit. » Avait-il simplement prononcé. Faisant le tour de la maison avant d’aller lui même se coucher. Il avait emmené son sac de voyage à l’étage. Et après avoir soigneusement verrouillé la porte d’entrée, il était monté se coucher. Il ne dormit néanmoins pas très longtemps. Il voulait être là le lendemain matin pour accueillir D.D. Le Groom devait l’emmener au levé du jour à 8h.

Il s’était donc levé tôt. A 7h, il était déjà sous la douche. A 7h30, il avait préparé le petit déjeuner: des fruits, du pain frais que le groom avait eu la bonne idée d’apporter, du chocolat, du café, du thé, de la confiture, du beurre, des œufs, du bacon et du jus de fruit. Il avait posé le tout sur la table rapidement avant de sortir. Le van venait d’arriver. C’est vêtu d’une tenue de randonnée qu’il sorti l’accueillir. Faisant descendre la jument précautionneusement du vent, il la salua comme une vieille amie. « Bonjour ma belle, heureux de te revoir ici. » Avait-il prononcé à l’attention de l’animal qui demeurait calme. Elle avait l’habitude de voyager. Remerciant l’homme qui l’avait emmené, il le laissa repartir après avoir dételé le van de la voiture. Ainsi, il pouvait laisser les affaires de la jument dans le van. Ils ne partiraient pas tout de suite.

Conduisant la jument dans le paddock juste en face de la maison, il la laissa se dégourdir les jambes, retournant rapidement à l'intérieur. Wendy s’était peut-être levée. Ne sachant pas vraiment ce qu’elle mangeait le matin, il n'avait pour le moment rien cuisiné. Mais une chose était sûre, ils auraient besoin d’un bon petit déjeuner.

 

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“Une journée de détente” Arian Lloyd & Wendy Bradford : Alors qu’il revenait dans la cuisine, il ne tarda pas à entendre quelqu’un dans son dos. Terminant de se laver les mains, il se retourne tout en les séchant. Esquissant un sourire à l’adresse de la jeune femme qui était visiblement déjà fin prête. « Je vois que tu n’as pas eu besoin de moi pour trouver la salle de bain. » Lança t-il en guise de salutation. Déduction pas franchement difficile compte tenu des cheveux trempés de Wendy. Comme à son habitude, il n’avait pas franchement répondu à la pique lancée. Ceci dit, maintenant qu’il avait dormi, il avait l’air moins fatigué, de fait.

Il semblait également plus détendu que la veille. Il faut dire qu’ici, il n’avait pas franchement de raison d’endosser la stature du Directeur. Cette maison, c’était une maison d’enfance. Il avait grandi ici. Bien qu’il n’y habitait pas, il rendait souvent visite à ses grands-parents. Après tout, ils n’étaient pas bien loin de Londres. « Oui, bien dormi. Je dors toujours bien ici. » Avait- il amorcé tout en remettant le sèche-main à sa place. « Et toi? Tu es bien matinale. » Avait-il souligné, plutôt surpris de la voir debout à cette heure à vrai dire. Ceci dit, en temps que chirurgienne, probable qu’elle soit habituée aux nuits courtes, bien que réparatrices. « Tu tombes bien, il est tout chaud. » Avait-il simplement indiqué tout en servant deux tasses. Inutile de lui demander si elle en voulait un, son annonce précédente l’avait quelque peu trahie.

Il tourna son regard vers la baie vitrée qui donnait sur le paddock encore assombri par le jour à peine levé. D.D broutait tranquillement le long de la barrière en bois. « Oui, elle est là bas. » Avait il signalé en lui indiquait la direction de l’animal d’un signe de tête. Il faisait trop frais pour prendre le petit déjeuner dehors, mais ils pouvaient néanmoins profiter de la vue sur la campagne depuis la cuisine/ salle à manger. « Tu mange des œufs? » Avait il finalement proposé en allumant la gazinière. Lui-même en mangeait de toute façon alors quelle que soit sa réponse, il pouvait déjà se mettre aux fourneaux.

« Une chance que tu aies apporté ta tenue de sport, il ne reste plus aucun vêtement ici je crois. » Reprit finalement Arian tout en préparant quelques œufs. La matinée s’annonçait bien moins houleuse que leurs journées précédentes. D'extérieur, on aurait simplement dit un couple en vacances. Absolument pas deux connaissances fuyant un type dangereux autant qu’un quotidien exténuant.

 

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“Une journée de détente” Arian Lloyd & Wendy Bradford : A priori, la quiétude de la maison n’avait pas de l’effet que sur Arian. Satisfait du fait qu’elle ai pu se reposer, il se mit au fourneau. Arian n’a jamais été un cordon bleu. Pas l’envie. Pas le temps. Trop d'alternatives. Pour autant, il savait quand même cuisiner des choses basiques. Comme les œufs et le bacon. Il s’était retourné alors qu’elle évoquait le fait qu’il aurait pu lui prêter une chemise. « Je ne crois pas que monter à cheval sans pantalon soit une bonne idée. » Nota t-il simplement, restant pragmatique. Il avait forcé le trait. Volontairement. Riant brièvement, il laissa glisser deux œufs dans l’assiette posée sur la table en face de Wendy; Il fit de même pour lui. Coupant quelques tartines de pain frais qu’il mit à griller, il finit par s’asseoir, servant deux verres de jus de fruit d’un geste machinal. Il ne lui avait même pas demandé si elle en voulait.

Portant son café à ses lèvres, il reporta son regard clair en direction de Wendy. « Une balade dans le coin. Tu prends D.D, moi je marche. On a plusieurs kilomètres à parcourir, ça m'étonnerait que tu tiennes le coup sans l’aide de D.D. » Précisa t-il simplement. Peut-être avec un gros manque de délicatesse. C’était tout lui, d’ailleurs il ne s’en était même pas rendu compte. « Peut-être que nous ferions bien d’emmener un pic-nique. On pourrait en avoir pour un moment. » Remarqua t-il. Lui qui planifiait tout ordinairement, les contours de la journée demeuraient néanmoins assez vagues. A vrai dire, s’il y avait un truc sur lequel il pouvait se montrer imprévisible, c’était bien les destinations lors de ses balades. Randonneurs chevronnés, il ne comptait plus franchement les bivouac improvisés.

Le grille-pain venait de se déclencher. Arian regroupa les tartines dans une assiette qu’il pose sur la table. « Sers toi. » Précise t-il en prenant lui même une tartine qu’il garnit de beurre. Il avait quand même faim mine de rien. « Tu connais un peu la région? » Questionna t-il simplement sans trop se demander s' il lui avait vraiment dit où ils se trouvaient. Pas dis, en fait.

Son regard se porta vers l’extérieur alors qu’il mangeait. Double Delight broutait tranquillement. Le ciel semblait dégagé. Le soleil se levait et la maison sentait bon le pain grillé et le café chaud. L’espace d’un instant, il avait l’impression de retrouver ses jeunes années. Quand la maison vivait encore. Sur le buffet à côté de la baie vitrée trônait une photo de famille regroupant Arian, ses parents, ses grand-parents et Elisabeth. Elle n’avait pas été retirée. Arian ne l’avait pas vue, sans quoi il l’aurait probablement mise ailleurs.

 

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“Une journée de détente” Arian Lloyd & Wendy Bradford : Arian hausse un sourcil. La police des vêtements? Mais où va t-elle chercher tout ça. Comme à son habitude, il ne répond pas. Ne voyant pas franchement quoi répondre en réalité. Il esquisse malgré tout un sourire alors qu’elle évoque le café. Ce n’était pourtant pas le meilleur café. Il n’avait même pas fait installer un percolateur dans cette maison. « Tant mieux s’il te convient, mais je ne sais pas si le fait de faire quelque chose de meilleur qu’à l'hôpital est vraiment une bonne chose. » Nota t-il alors. Même lui qui côtoyait les hôpitaux privés savait que la nourriture des hôpitaux était souvent médiocre. Il ne doutait pas que dans le public, ça ne pouvait pas être mieux. D’ailleurs, il n’était pas certain de sa dernière visite à l'hôpital. Dernièrement, lorsqu’il était blessé, il valait mieux ne pas trop s’y aventurer s’il ne voulait avoir de questions gênantes quant à l’origine de ses blessures.

« Ne t’en fais pas pour moi. J’ai l’habitude, ce n’est pas comme si je ratais quelque chose. » Avoua t-il en haussant les épaules. Et puis à ses yeux, il n’avait pas besoin d’être sur le dos de D.D pour s’évader avec elle. « C’est vrai ça tiens, fais attention, je vais finir par croire que tu m’es redevable. » Nota t-il quelque peu moqueur. « Et bien disons que nous sommes quelque part dans la campagne entre Londres et Bristol. C’est la maison de mes grands-parents, j’y venait plus jeune, mais je n’y suis pas venu depuis au moins un an. » Admit-il finalement, prenant soin de ne pas évoquer leur décès. Il manquait de délicatesse, mais était conscient du fait que ça jetait toujours un froid de parler de ce genre de choses.

Terminant tranquillement son petit déjeuner, il finit par se lever pour ranger la vaisselle dans le lave-vaisselle. Préparant rapidement de quoi grignoter si jamais ils partaient loin. « Nous allons pouvoir préparer Double Delight. Tu sais comment faire? » Avait-il simplement demandé. Il ne s’était pas trop soucié de savoir si elle savait monter. A vrai dire, même si elle n’avait jamais mis les fesses sur un cheval, il était à côté et D.D était la douceur incarné. Il n’y avait pas grand risque.

 

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“Une journée de détente” Arian Lloyd & Wendy Bradford : Ils terminèrent tous deux leur petit déjeuner avant de s’attaquer à la préparation d’un pic-nique rudimentaire. Il valait mieux prévoir, même si les contours de la journée se dessinaient à peine dans la tête d’Arian qui, pour une fois, n’avait pas prévu grand-chose.« Tu as raté quelques occasions depuis que je t’ai rencontrée, c’est vrai. » Admit Arian, taquin, quant au fait qu’elle aurait mieux fait de se taire. Sans doute que sa remarque pouvait sembler acerbe, mais le ton léger qu’il avait employé trahissait le fait qu’il ne lui en voulait pas. Ou plus. En fait, il ne savait pas trop s’il lui en avait déjà voulu. Ce n’était pas le moment de se poser la question, ils n’étaient pas là pour ça. « Et effectivement, parfois, c’est mieux quand tu parles. » Assura t-il en référence à l’idée du jour off. Ce dernier était plutôt bien venu. Il était très probable qu’Arian n’aurait pas prit cette décision en l’absence de Wendy.

Le fait qu’il se détende quelque peu le prouvait d’ailleurs. Il était déjà bien loin du Arian qu’elle avait pu entrevoir lors de leur rencontre à la salle de sport. « Tu as l’air bien partie pour l’organisation du pic-nique, alors si ça te va, je te laisse finir les préparatifs, je vais préparer D.D. » Proposa t-il simplement sans forcer quoi que ce soit. Il se dirigea vers la baie vitrée, se retournant avant de sortir. « Ne t’embête pas avec un sac à dos, le tapis de selle de Double Delight est équipé de sacoche, nous pourrons tout mettre dedans. » Assura t-il alors avant de disparaître pour récupérer la jument.

Il revint environ trente minutes plus tard. La jument était brossée, sellée, prête à embarquer. Tellement prête qu’elle avait suivi Arian sur la terrasse alors qu’il revenait vers la baie vitrée pour voir si Wendy avait terminé ses préparatifs. « Double Delight est prête, elle t’attends. » Avait il indiqué en posant sa main sur l’encolure de l’animal qui avait presque glissé sa tête dans la maison, curieuse de voir ce qu’il s’y passait. « Je te laisse m’attendre avec elle le temps que je fasse le tour pour fermer la maison? » Lança t-il alors, sans trop savoir si elle sentait suffisamment à l’aise pour rester seule avec l’animal. « Comme tu peux le voir, elle n’est pas sauvage. Je l’ai bien éduqué.  » lança t-il, amusé, comme s’il parlait de sa fille.


 

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“Une journée de détente” Arian Lloyd & Wendy Bradford : S’il s’ennuirait? Pas dit, en fait, elle ne mesurait pas franchement à quel point il aurait aimé s’ennuyer en fait. Il avait bien saisi l’aspect second degré de l’annonce. Mais il y répondit avec son premier degré habituel. « Hum…Non, je ne crois pas, non.. » Avait-il simplement prononcé en esquissant un sourire, lui laissant carte blanche sur le pic-nique alors qu’il retournait dehors pour préparer sa jument. Sans doute prendrait-il le temps une autre fois pour lui expliquer, si ça l’interessait.

Confiant par la suite l’animal aux bons soins de sa cavalière le temps d’aller fermer la porte, il revint peu de temps après, se stoppant à l’angle de la maison qu’il venait de contourner; Il avait entendu la voix de Wendy qui, semble t-il, s’adressait à l’animal. Elle ne semblait pas l’avoir vu. Aussi, il s’était stoppé, croisant les bras sur son torse, positionné à une quinzaine de mètres de là. Il l’observait. Il constata qu’il n’était pas le seul à parler aux animaux alors. C’était aussi rassurant qu’inquiétant, en fait. Il esquissa un sourire amusé, presque attendri par la scène. Cela pouvait sembler anodin, mais D.D avait une place spéciale dans sa vie. Aux yeux du plus grand nombre, il ne s’agissait que d’un cheval. A ses yeux, elle était sa plus grande amie.

Il faut dire qu’ils avaient traversé le temps ensemble. Elle était à ses côté depuis plus de 8 ans désormais. Et, tout comme Bastet, la chatte angora qui profitait de son Loft en ce moment même, elle était très forte pour garder les secrets. Et des secrets, il en avait. Un tas.

« Prise la main dans le sac…. » Lança t-il tout en s’avançant. Riant brièvement. Il est bien vrai que donner du sucre à un cheval n’était en réalité pas une très bonne chose. Mais ce n’était pas deux petits morceaux qui la tuerai. Aussi, il ne fit aucune remarque. Il se contenta de glisser une main dans sa poche afin d’en sortir une poignée de friandises pour chevaux à base de diverses céréales. « Je vois que tu sais où se trouve le coeur des chevaux. » Nota t-il alors. L’estomac. Bien entendu. Comme beaucoup d’animaux en fait. « Prends ces friandises là, elle en raffole. » Assura t-il en lui donnant la poignée d’aliment. D.D le prouva immédiatement, son regard avait suivi l’échange, fortement intéressée par cette passation.

« Je t’aide à monter? » Avait il questionné simplement. Conscient du fait que monter à cheval depuis le sol demandait un effort. Il n’avait en fait aucune idée de si la jambe de Wendy l’en empêchait ou pas. Son regard s’était tourné vers le sac à dos qu’elle avait préparé. Il était largement assez petit pour entrer dans les sacoches du tapis de selle. Aussi, il mis le sac dans l’une des sacoches, le pic-niques dans l’autre. Ainsi, tous deux seraient bien plus libres de leur mouvement.

« Une fois en selle, je te ferai un cours accéléré. Tu ne crains rien, de toute façon, elle va me suivre. » Assura simplement Arian qui avait toute confiance en sa jument. Elle était habituée à toutes les situations et savait se montrer étrangement pédagogue avec les débutants. Bien que c’est vrai, il n’en avait pas mis beaucoup sur son dos.


 

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