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Lose control - [ft. Marlene Stewart]

Arian Lloyd
newbie in bristol
Arian Lloyd

En ligne

PERSO
Présence  :
présent(e)
Âge  :
35 ans
Date de naissance  :
05/11/1988
Surnom(s)  :
Ari ♦ Lloyd ♦ Boss ♦ Patron ♦ Le parvenu
Polaroid :
Lose control - [ft. Marlene Stewart] 73108e35ca9e7892cd5545d7109b426c
Statut  :
Divorcé
Orientation sexuelle :
Hétérosexuel
Métier  :
Gérant d'une société écran, expert en blanchiment d'argent.
Adresse  :
Clifton, #175 Regent Street
Pronoms du perso  :
il
Triggers  :
Aucun.
Warnings  :
Violence physique et/ou psychologique. Alcoolisme.
Code couleur rp  :
#666669
Intervention pnj  :
non
Préliens attendus  :
Garde du corps (f/m/nb)
Arian, de par son influence, sa fortune et son activité, se doit de toujours surveiller ses arrières. Vous êtes chargé de le protéger lorsqu'il vous le demande lors de ses déplacements. Arian n'est pas toujours accompagné, le contrat est à la carte le concernant. Votre personnage doit se rendre disponible lorsqu'il le demande et pour la durée voulue. L'assistante de direction (PNJ) se charge des prises de rendez vous pour lui. Mais en cas d'urgence il peut très bien être amené à vous contacter lui même sur votre numéro privé. Pour vous, il n'est qu'un entrepreneur comme un autre, vous n'avez pas connaissance de ses activités illicites. Pas dis que vous ne vous interrogiez pas cependant.

Messages  :
114
Pounds  :
1695
Date d'inscription  :
13/09/2024
Disponibilité rp  :
disponible pour de nouveaux sujets
Préférences rp  :
Personnellement j'ai tendance à écrire à la troisième personne du singulier (il). Mes RP font en moyenne entre 500 et 800 mots, mais tout dépends de l'inspiration. En principe je réponds par ordre chronologique. Je n'exige pour autant rien de la part de mes partenaires de RP et n'ai aucune préférence quant à leur style.
Genre irl  :
Féminin
Faceclaim  :
Richard Madden
Multicomptes  :
Aucun
Crédits  :
@eunoia sur BAZZART / @Cavillheugh sur Pinterest
IRL

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tw : Possible IVG / Handicap mental (autisme) / Parents toxiques

“Lose control .” Arian Lloyd & Marlene Stewart : Encore une fois, la journée d’Arian n’avait pas été de tout repos. Pourquoi l’aurait-elle été? En dehors de ses instants d’évasion en dehors de la ville, voire du pays, il avait toujours eu beaucoup à faire. Mais pour une fois, sa journée n’avait pas tourné autour d’affaires financières, de pots de vin ou de menaces en tout genre. Tôt dans la matinée, sa mère l’avait appelée. Elisabeth, sa jeune sœur de quinze ans sa cadette, n’était pas au plus haut de sa forme. Elisabeth. Arian n’en parlait jamais. Il avait été conditionné pour ça. Sans trop se demander pourquoi il ne contourne pas cette règle là. De fait, la jeune femme, désormais âgée de 20 ans avait été déclarée “probablement autiste” in utero, par des tests qui n’étaient même pas encore ni viabilisés, ni prouvés, ni commercialisés à cette époque. La fortune a du bon…Ou pas. Devant la faible fiabilité de ces tests, Madame Lloyd avait mené la grossesse à son terme. N’ayant pas de possibilité immédiate de savoir si la prédiction était vraie (parce qu’à cette époque, nous ne pouvions pas encore franchement parler de science tant elle en était à ses prémices), la famille Lloyd, par sécurité, avait fait le choix de nommer Elisabeth “Shawn” et de ne pas divulguer sa naissance publiquement. Née dans le plus grand des secrets, elle suivi une scolarité en “homeschooling”. Un professeur venait chaque jour pour elle afin de lui dispenser malgré tout un excellent enseignement.

Son frère ne devait jamais être vu publiquement avec elle. Aux yeux de tous elle était soit inexistante, soit une pupille, adoptée par charité, pour plus de crédibilité lorsqu’elle était vue dans la maison, ou simplement pour justifier son adresse auprès de l’administration. Arian, lui, avait des consignes strictes la concernant: Il pouvait passer tout le temps qu’il voulait avec elle à l’intérieur de la propriété familiale. En dehors, ils ne se connaissaient pas. Et il l’appliquait, la consigne. Son père était un homme dur et froid. Qui avait pris le pli de punir Elisabeth lorsqu’Arian n’écoutait pas. Une stratégie imparable.

Quant à elle, on lui expliquait qu’elle avait été adoptée. Qu’elle devait rester discrète. que l’enseignement à la maison lui permettait de gagner du temps et de ne pas prendre le bus. Arian lui indiquait que lui-même avait fait la même chose pour qu’elle ne se pose pas trop de question. Comment pouvait-elle en douter, il avait déjà quinze ans à sa naissance, elle n’avait pas suivi son cursus.

Ses troubles se manifestèrent assez rapidement. Elle montrait quelques signes évocateurs dans l’enfance, étroitement suivie par ses parents qui avaient connaissance des risques. Mais en réalité, ils mirent malgré tout un certain temps avant de la faire suivre par un professionnel de Londres qui se déplaçait chaque semaine à leur domicile pour évaluer les troubles. Sans aucune certitude à vrai dire. Elisabeth était une enfant joyeuse. Pétillante, la plupart du temps. Mais elle supportait très mal le changement et était très souvent sujette aux crises d’angoisses. Il faut dire que ses parents n’étaient pas forcément les plus doués pour parvenir à la calmer. Elle s’exprimait bien la plupart du temps. Mais sortir était très compliqué pour elle. Probablement lié au fait qu’elle n’a pas été beaucoup préparée au monde. Lorsque Arian habitait encore dans la demeure familiale, il lui arrivait de passer des heures à ses côtés. A jouer avec elle pour l’occuper. Lui apprendre le piano, la peinture (bien qu’il soit très piètre peintre), le sport. Quand elle ne dormait pas, ils sortaient dans le jardin et ils comptaient les étoiles. Jusqu’à ce qu’elle s’endorme. Aujourd’hui encore, même lorsqu’elle n’est pas là, il lui arrive souvent de sortir sur son balcon pour compter le peu d’étoiles apparentes malgré la pollution lumineuse de la ville.

En grandissant, il se mit à faire beaucoup d'aller et retour entre Londres et Bristol, au cours de sa formation pour reprendre les instituts de sa famille. Il était moins présent. Et l’état d’Elisabeth sombrait. Le lien qui les unissait comptait à priori beaucoup pour sa stabilité. C’est pourquoi même après son mariage, il n’était pas rare qu’elle passe plusieurs jours chez le couple. Toujours dans le plus grand secret, simplement pour ne pas être trop loin d’Arian. Lorsqu’il s’installa à Bristol, les jours s'étaient transformés en semaines. La séparation était toujours difficile. Mais parfois, il ne pouvait pas se permettre de l’avoir trop prêt de lui, pour son bien à elle. Il faut dire que la vie d’Arian n’a rien d’un berceau sain malgré l’illusion qu’il sait très bien donner.

Rapidement, les parents d’Arian, insatisfaits des résultats du psychologue de Londres (sans se remettre eux même en question bien évidemment) décidèrent de faire appel à un nouveau praticien dans la région de Bristol. Ainsi, c’était à Arian de s’occuper des rendez-vous, ce qui les arrangeait bien aussi. Sans compter sur le fait que Madame Stewart leur avait été chaudement recommandée par Monsieur Stewart père, qui avait été longtemps leur avocat. Croyant bien plus au fait qu’elle sache rester discrète qu’au fait qu’elle aiderait Elisabeth; Pour eux, le combat était perdu d’avance. Pas pour Arian.

Mais ce soir-là, il faut dire que le combat n’était pas gagné. Elle était arrivé le matin même au Loft du #175 Regent Street à Clifton. Elle avait reprit ses marques dans la chambre spécialement aménagée à son attention. Elle s’était montrée calme. Arian ne s’était pas absenté de la journée, préférant le télétravail pour rester avec elle. A vingt ans, ce n’était plus une enfant, elle savait s’occuper. Lire, jouer du piano (qu’elle affectionne particulièrement d’ailleurs), écouter de la musique (mais pas trop fort, les sons assourdissants ne lui convenaient pas). Elle avait même entrepris d’embellir le balcon et avait passée une bonne partie de sa journée à rempoter des fleurs qu’Arian avait fait livrer pour qu’elle puisse constituer de belles jardinières. Ils avaient déjeuné ensemble dans la pièce de vie de l’appartement. Tout allait pour le mieux. Mais Arian avait eu ce coup de fil. Ce coup de fil qui lui avait fait perdre patience et il avait haussé le ton, oubliant la présence de sa sœur non loin de là. Croyant que les échanges cinglants lui étaient adressés, elle était angoissée. Arian avait gérée la situation, comme il le fait à chaque fois. Il croyait.

A 17h, elle avait enchaîné trois crises d’angoisse successive. Ce n’était pas normal. Il la connaissait par coeur, elle aurait déjà dû se calmer. La situation était entrain de lui échapper. Et là, il n’avait pas la solution. Pas d’étoiles à 17h, il ne pourrait pas se servir de ça. Et puis elle avait commencé à s’enfermer dans un mutisme qu’il ne connaissait que trop bien. Annonciateur d’une tempête qui ne tarda pas à arriver. C’est sans un mot qu’elle se mit à attraper les pots de fleurs savamment composés sur le balcon, les jetant dans la rue sans trop se soucier de savoir si quelqu'un passait en dessous. Devant la dangerosité de la situation, Arian dû saisir la jeune femme, bien qu’il sache parfaitement que le contact physique n’était vraiment pas la solution dans ces moment là. Elle avait crié. Un cri strident. Hurlant à son frère de la lâcher, il était parvenu à la ramener dans le séjour, fermant la porte fenêtre du balcon d’un geste avant de la lâcher. Elle s’était mise à le frapper, de ses bras frêles, de ses petits poings. La colère rendait les coups douloureux malgré tout. Il est évident qu’il ne répliquait pas, se protégeant autant que possible. « Elisabeth, regarde moi. Tu es en colère, je comprends, mais regarde moi. Je ne suis pas en colère contre toi.  »  Tenta t-il de tempérer d’une voix le plus calme possible. “Tu as crié” Répéta-t-elle. “Tu as crié” lança- t-elle de nouveau. “Tu as crié, pourquoi tu cries?” répéta-t-elle le souffle court. Les iris bleuté de la jeune femme avait finalement trouvé ceux de son frère et elle avait laché prise, s’asseyant par terre là où elle était, devant la baie vitrée. Elle s’était alors enfermée dans un mutisme qui, Arian le savait, durerait probablement longtemps. Ou pas. Il ne pouvait pas franchement prendre le risque qu’elle fasse une nouvelle crise.

C’est alors qu’il prit la lourde décision d’appeler la psychologue qui la suivait à Bristol depuis un moment déjà. Il composa le numéro de Marlène Stewart. Et lorsqu’elle décrocha, c’est avec une voix grave mais calme qu’il s’adressa à elle. Ses parents n’approuveraient pas ce choix. Tant pis. Il ne pouvait pas la laisser se blesser ou blesser quelqu’un d’autre. D’un geste il constata qu’elle lui avait éraflé la joue avec ses ongles. Il essuya le peu de sang d’un revers de main, rien de bien grave. « Madame Stewart, je me permets de vous contacter au sujet d’Elisabeth Shawn. Elle traverse…Une période difficile, voire dangereuse et il ne m’est pas possible de l’emmener jusqu’à votre cabinet. Je pense qu’elle n’est pas suffisamment stable pour être transportée.Êtes vous en mesure de vous rendre au #175 Regent Street sur Clifton d’ici la fin de journée? J’honorerait bien évidemment les frais de déplacement. » Il ne s’était pas présenté, volontairement. Mais nul doute que Madame Stewart connaissait le dossier. Remarquez, à 17H30, c’était la fin de journée pour beaucoup de monde. Mais Arian était trop habitué à ne pas avoir d’horaires il faut croire.

 
code by solosands / Icon by Zuz' & Paperweight

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Darkness is your candle.
Arian Lloyd ☽Les empires ne se conservent que comme ils s'acquièrent, c'est-à-dire par la vigueur, par la vigilance et par le travail.