jorbir 162 x off the spa, go to elimbah

« I can free you if you need to pee. » Tu fais la moue que tu glisses contre son cou. “Jaipasenviedebouger.” T’es bien là où t’es. En plus, il te caresse le dos, ce qui aide encore moins à te déloger de ta place. T’as pas eu ton dû pendant deux pauvres jours, on a l’impression que ça fait trois semaines et bien c’est ton ressenti, clairement.

« Comme dormir. Ou manger. » “Aller aux toilettes ou se laver. Quoique…” Tu mords ta joue en caressant une partie de son épaule. “Nan, se laver, c’est cool. On prend soin de soi, on sent bon et on peut s’admirer tout nu tout mouillé.” Tu dis avec un petit sourire amusé. Ton amour pour les corps trempés ne s’évaporera jamais. A chaque fois, ce kink te revient comme si tu pouvais l’oublier alors qu’il est clairement tout là-haut dans la liste.

“Okay, I really need to go, uuuuuugh.” Tu te force à t’extraire parce que sinon, tu vas vraiment faire dans ton lit et t’as vraiment la flemme de changer tes draps - les priorités, hein. Tu lui lâches un joli baiser tout en sortant avant de partir en sautillant, aussi nue qu’Eve, pour aller dans la pièce d’à côté afin de t’alléger la vessie. Quand tu reviens, tu pousses un soupir de satisfaction en sautant dans le lit. “Je planifie de la larve, de la larve et… de la larve.” Tu t’exclames en t’étirant de tes quatre membres avant de te retourner pour être de nouveau sur Jordan, comme ta place est censée être. “Y’a des fois où je me demande pourquoi j’habite pas ici. Mais la ville me manquerait trop. Mes amis aussi. Enfin tout le monde, quoi.” Jordan sait. Et tu n’imposeras jamais Elimbah en demeure principale. C’est loin, très loin de Bristol pour quelqu’un qui aime pas conduire. Et puis, peut être qu’il aime cette maison car c’est signe de détente, de larvisme, de lâcher prise. “Elimbah m’a manqué aussi. Maintenant, j’ai compris la morale de l’histoire : y’a qu’un seul Elimbah et il est ici. Ça sert à rien de le chercher à Bristol. Il existera jamais.” Tu frottes ton nez contre son torse en soupirant avant de l’y embrasser. Ça fait tellement longtemps que tu n’es pas venue ici. Depuis la maison dans sa colline, tu avais radicalement diminué tes visites dans le coin. Sans t’en rendre vraiment compte. Et c’est encore mieux que Jordan s’y sente bien. Ça ajoute une saveur toute douce. Comme quoi, ce lieu est incroyable.

“Jaipasenviedebouger.” Alors tu resserres tes bras autour d’elle car t’es bien content qu’elle n’ait pas envie de bouger. Vos deux corps nus l’un contre l’autre c’est bien ça le bonheur. “Aller aux toilettes ou se laver. Quoique…” Elle réfléchit à ce qui lui vient en tête de son côté à elle. Vous avez vraiment pas la même vision de certaines choses, c’est toujours très drôle à voir. Fascinant. “Nan, se laver, c’est cool. On prend soin de soi, on sent bon et on peut s’admirer tout nu tout mouillé.” Ton sourire se fait plus large car tu sais son amour pour voir les gens mouillés. Tu l’oublierais presque parfois mais tu t’en souviens toujours au bon moment. Tu déposes des baisers ici et là sur sa peau quand elle est assez proche de tes lèvres car tu ne bouges pas d’un poil. “Okay, I really need to go, uuuuuugh.” Mais voilà que la vessie a parlé et tu la libères de tes bras pour qu’elle puisse se soulager. Toi aussi tu as bien envie d’aller pisser mais la flemme est pour l’instant plus grande. Tu peux tenir encore un peu.

“Je planifie de la larve, de la larve et… de la larve.” Qu’elle dit en revenant à tes côtés dans le lit. Elle se remet sur toi et tes bras retournent l’encercler. “Y’a des fois où je me demande pourquoi j’habite pas ici. Mais la ville me manquerait trop. Mes amis aussi. Enfin tout le monde, quoi.” Tu ne réalises pas que ces mots sont en direct lien avec ce que tu as dis juste avant sur Elimbah. “Elimbah m’a manqué aussi. Maintenant, j’ai compris la morale de l’histoire : y’a qu’un seul Elimbah et il est ici. Ça sert à rien de le chercher à Bristol. Il existera jamais.” Tu hoches la tête alors que cette phrase ci te fait cogiter un petit peu. Evidemment que tu penses à ta première maison. Est-ce que ça veut dire que tu ne trouveras plus jamais quelque chose qui te fait te sentir aussi bien que ton ancienne maison ? « Des fois je me demande si ma maison a été retapé et est en vente… Ou si quelqu’un habite dedans. Ou si elle a été démoli… J’hésite à passer devant mais j’ai pas osé j’ai peur que ça me fasse trop mal. » Tu laisses tes pensées sortir de tes lèvres. « Peut être que j’aurai pas dû vendre et la retaper moi… » Tu aurais toujours ton nid et peut être que Birdie n’aurait jamais été kidnappé car il y avait du monde dans la rue, vous aviez des voisins proches. Kristen Stewart pour ne nommer qu’elle par exemple. Tu secoues la tête en essayant de chasser toutes ces pensées. « Je me fais du mal pour rien. » Tu conclus en resserrant un peu mieux tes bras autour d’elle.

Ses bras autour de toi reviennent comme un voile protecteur dont tu ne te lasseras jamais. Ce n’est pas pour rien que tu ne marches quasiment pas sans lui depuis des mois. T’es son ombre, ou il est le tien, présence rassurante à chaque instant et même jusqu’ici. Elimbah n’est pas très grand mais le cottage est grand. Le terrain est immense, la forêt qui la borde encore plus. C’était effrayant d’y mettre un orteil ici mais là, tu te sens bien. T’as l’impression qu’il y a du progrès dans ton évolution et t’apprécies ces petites victoires que tu vois et que tu notes.

« Des fois je me demande si ma maison a été retapé et est en vente… Ou si quelqu’un habite dedans. Ou si elle a été démolie… J’hésite à passer devant mais j’ai pas osé j’ai peur que ça me fasse trop mal. » Tu caresses son torse en réfléchissant à ses paroles. Sa maison était son Elimbah, t’en as bien conscience. Egoïstement, tu as été contente de déménager ailleurs mais il faut bien avouer que ça a été plutôt rocky depuis l’inondation. « Peut être que j’aurai pas dû vendre et la retaper moi… » Tu mords ta joue, ses paroles se jouant dans ta tête. Tu te demandes aussi ce que le jorbir de cet univers parallèle est en train de vivre en ce moment. « Je me fais du mal pour rien. » Tu redresses la tête pour embrasser sa mâchoire qui se trouve à ta portée. “Si l’univers est clément, elle peut même être en vente.” Tu émets juste l’hypothèse. D’y retourner ? C’est clairement l’idée. Plus d’un an et demi après, tu ne sais pas trop. Mais à la refaire, tu aurais pu y mettre un peu plus de ta patte. “On pourrait aussi faire ça. Reprendre une maison et la retaper. Non ?” T’en sais rien, tu ne veux pas imposer alors que t’as dit que tu ne voulais pas avoir la responsabilité du choix. Tu émets des options. “Je sais que c’est pas évident depuis plus d’un an. Mais ça va aller, Jor. J’ai envie d’y croire fort fort fort.” Tu dis, tes bras autour de sa tête avant la descendre pour l’embrasser tendrement. Ton fiancé a besoin d’une stabilité niveau logement, contrairement à toi qui n’est pas dérangée de devoir changer de piaule tous les quatre matins.

Ton humeur est considérablement descendu avec tes pensées et tu sais que t’es peut être en train de gâcher cette matinée. Mais t’y es pour rien, c’est ton cerveau qui te joue des tours et tu sais pas trop à quoi t’attendre comme réaction de la part de ta fiancée. Elle est imprévisible ces derniers mois et tu es de moins en moins en phase avec tes humeurs donc toi aussi tes réactions ne sont pas prévisible. Un joli combo dont tu te passerais bien… Mais tu la sens toujours aussi douce contre toi. Ses lèvres sur ton visage, ça te fait beaucoup de bien. “Si l’univers est clément, elle peut même être en vente.” Tu fronces un petit peu les sourcils. Est-ce qu’elle est en train de dire ce que tu penses qu’elle est en train de dire ? En tout cas ça aura eu don de te faire rouvrir les yeux. “On pourrait aussi faire ça. Reprendre une maison et la retaper. Non ?” Non. C’était donc pas ce qu’elle disait. Non ? Tu sais pas. Ou bien c’est ta maison qu’elle veut retaper ? Car tu l’as mentionné juste avant. “Je sais que c’est pas évident depuis plus d’un an. Mais ça va aller, Jor. J’ai envie d’y croire fort fort fort.” C’est toi d’habitude qui dit ces mots là mais les temps sont durs et tu n’y arrives plus.

Tu la laisses t’embrasser les lèvres mais toi t’as les méninges qui ne font que réfléchir à ce qu’elle vient de dire. « Tu le penses vraiment ? Si ma maison est en vente… On la reprend ? » Tu sais que si elle n’est pas en vente ça te brisera le coeur peu importe l’état dans laquelle elle se trouve. Elle sera toujours ta maison et ton attachement à celle ci est immense.

Tu ne fais pas vraiment attention à l'air songeur de Jordan. Tu es dans ta petite fierté de trouver du positif et de retrouver la place de celle qui essaie de remonter le moral d'un cran. Ça te fait du bien. « Tu le penses vraiment ? Si ma maison est en vente… On la reprend ? » tu le regardes en lâchant un bref rire. “Je sais que j'ai dit que j'étais contente de trouver une maison à moi... Pour le bien que ça a fait…” tu finis ta phrase en grommelant dans ta barbe surtout. “Mais la situation a changé et…” tu hausses une épaule en caressant ses cheveux, la partie brune, ça lui va bien. “Si on peut la retaper, je pourrai y mettre ma patte donc ça me dérangerait pas.” puis tu as un petit sourire. “Avec le local, j'ai remarqué que ça a été la partie fun, la rénovation. Et puis, si ça te permet d'aller mieux aussi… Pourquoi se priver ?” tu le fixes dans les yeux en tortillant un bout de mèche autour de ton doigt. “Tant que j'ai Elimbah et tant que je t'ai toi, je m'en fous du toit qu'on a sur la tête.” contrairement à lui pour qui c'est essentiel. Tu ne veux plus te soucier de cette partie là. Donc s'il faut repartir totalement à zéro, ça ne te dérange pas non plus. Même si c'est dans son ancienne maison. Au moins, vous retrouverez vos marques rapidement. Enfin, sauf s'il y a des travaux à faire. “Et puis, la rénovation d'une maison peut bien m'occuper vu que je vais sûrement avoir de longues journées libres devant moi.” tu t’esclaffes avant d'embrasser furtivement ses lippes une nouvelle fois.

Tu entends son rire et tu comprends pas pourquoi elle rit ? Ta question est très sérieuse. “Je sais que j'ai dit que j'étais contente de trouver une maison à moi... Pour le bien que ça a fait…” Elle est clairement en train de dire ce que tu penses qu’elle est en train de dire ? “Mais la situation a changé et…” Elle passe une main dans tes cheveux et tu attends la suite de sa phrase, les yeux remplis d’espoirs. “Si on peut la retaper, je pourrai y mettre ma patte donc ça me dérangerait pas.” Tu as l’impression que ton plus grand souhait est en train de se réaliser et tu oublies presque que tu ne sais pas encore si la maison est disponible à la vente. “Avec le local, j'ai remarqué que ça a été la partie fun, la rénovation. Et puis, si ça te permet d'aller mieux aussi… Pourquoi se priver ?” Tes espoirs sont grands. Immense même. “Tant que j'ai Elimbah et tant que je t'ai toi, je m'en fous du toit qu'on a sur la tête.” Tu vas finir par te mettre à chialer mais ton esprit te fait réaliser aussitôt que ça ne veut pas dire que vous avez la maison de nouveau. “Et puis, la rénovation d'une maison peut bien m'occuper vu que je vais sûrement avoir de longues journées libres devant moi.” Elle t’embrasse et toi t’es pas mal sous le choc, mais dans le bon sens du terme.

« Si on peut ravoir ma maison je… » Tu en perds tes mots tellement ça t’émeut. « Je vais téléphoner pour voir tout à l’heure si elle est en vente. » Car impossible pour toi d’attendre plus longtemps afin d’avoir le fin mot de l’histoire. « Je commence les prières. » Tu dis en étant tout à fait sérieux dans tes mots. Tu la veux ta maison. Tout a commencé à partir en couille depuis qu’elle est devenu inhabitable et que vous avez du partir sans préavis.

« Si on peut ravoir ma maison je… » Jordan a l’air surpris, choqué mais ému par ce que tu racontes. Ça s'est vu quand t’as parlé et ça se sent quand il ouvre la bouche à son tour. Tu continues à caresser ses cheveux avec tendresse. T’as l’impression que ça fait une éternité que vous n’avez pas eu de moment calme comme celui-ci. La puissance d’Elimbah, c’est sûr. « Je vais téléphoner pour voir tout à l’heure si elle est en vente. » Tu souris alors que ton doigt descend sur son front pour suivre la courbe de son nez. « Je commence les prières. » Il passe sur sa bouche avant d’atterir à son menton. C’est là que tu te penches pour l’embrasser de nouveau. “J’ai jamais été croyante mais je vais essayer de faire un effort. C’est bien parce que c’est toi.” Tu murmures.

Puis tu commences à rouler sur le côté tout en l’emportant contre toi. T’aimes être sur lui mais ton matelas est quand même plus confortable. Et puis, ça te permet d’enrouler ta jambe aussi autour de sa forme et d’avoir sa tête contre la tienne, tes yeux se fermant de nouveau. Tu as la paresse dans le sang, aujourd'hui, tu n'as vraiment envie de rien faire.