Help me please, even if I don’t need it. feat. Alexandra

Help me please, even if I don’t need it.

@Alexandra Anderson ☆ Alessia Ruggiero

gifs by (c) crédit et (c) crédit

Voilà maintenant environ un mois que j'avais enchaîné les tests de grossesse pour être bien sûre que j'étais enceinte. Que j'avais rejoint Cody dans notre restaurant favori pour lui annoncer. Vraiment peu de personnes étaient au courant de cette grossesse et c'était bien mieux ainsi. Sauf que bébé poussait et que bientôt, d’ici quelques mois, ça allait se voir que j’avais un polichinelle dans le tiroir. Je n’allais pas pouvoir cacher tout ça pendant longtemps. Un mois que j’étais enceinte, mais pour le moment, il était hors de question que j’arrête le sport. Ce jour-là était ce qu'on appelle un jour de repos pour moi. Même si avec le métier que je faisais, il n'y avait pas vraiment de jour de pause. Sans arrêt, les méninges étaient en marche. Les idées pouvaient venir assez rapidement. Les créations pouvaient être pensées à tout moment. Pour le moment, la naissance de bébé n'était pas à l'ordre du jour. J'avais envie d'aller un peu à la salle de Cody pour faire une petite séance de boxe. Je m'étais levée assez tôt, j'avais pris un petit déjeuner assez consistant. Scott dormait encore, je le laissais faire et me faisais discrète autant que possible. J'enfilais un bas de survêtement noir et un débardeur. C'était calculé, le noir ça amincit, et en ce moment j'en avais besoin. À chaque fois que je me croisais dans une glace, j'avais le sentiment d'être énorme déjà. Qu'est-ce que ça allait être dans les mois à venir ?

Je me dirigeais en direction de Totterdown, au Overthrown Boxing Club, au volant de ma petite voiture. Quelques longues minutes à rouler pour enfin me retrouver devant la salle de boxe. Je pris le sac de sport qui était dans le coffre et je prenais le soin de le refermer. Pour ensuite poser la lanière de mon sac sur l'épaule. Je me dirigeais vers la salle, j'entrais à l'intérieur. Une fois à l’intérieur, je croisais de nombreuses têtes connues. Je saluais chacun d’eux d’un signe de main bref et d’un léger sourire. Je me dirigeais en direction des vestiaires pour y déposer mon sac dans un casier. Je pris ma bouteille d’eau. Par la suite, j’attachais mes cheveux en une queue de cheval. Pour finir, je saisis une bande de tissu que je commençais à m’entourer tout autour de mes deux mains, en guise de protections sous les gants. Une fois fin prête, je jetais un dernier coup d'œil dans le miroir. Définitivement, je ne sais pas si ce sont les hormones ou simplement mon cerveau, mais je me trouvais tellement gonflée. Je lâchais un dernier soupir et m'en allais de devant ce renvoyeur de reflets de malheur.

Me voilà sur un côté de la salle. Là où de gros sacs de boxe étaient suspendus. Je me plaçais devant l'un d'eux et commençais à donner de petits coups afin de faire un petit échauffement, tout en m'étirant sur le côté entre deux coups. C’est alors que soudainement je sentis comme un regard sur moi. Un homme ne rodait pas loin d’ici. Il m’observait. Je tapais de plus en plus fort, sentant ce regard de gros lourd sur moi. « Ola faut pas s’énerver comme ça ma jolie ! » Une voix rocailleuse s'adressa à moi, accompagnée d'un rire moqueur et d'un sifflement. Je me stoppais un instant en prenant une grande respiration, puis roulant les yeux au ciel et frappais de nouveau de toutes mes forces en ignorant la voix. « Hey oh ! Jte parle ! » Un crochet du gauche, puis un autre du droit, un coup de pied, puis l’autre. Une petite pause, une respiration poussée. « Et moi j’ai pas envie de te répondre, ça se voit non ? » « Oulala ma petite dame, il va falloir redescendre un peu et surtout libérer le sac, j’en ai besoin. » J’enchainais encore les coups, puis m’arrêtais finalement en relevant les sourcils et scrutant le bonhomme qui avait décidé de venir m’embêter. « Si tu cherches les problèmes, tu vas les trouver » le prévenais-je une première fois. Il s’approcha plus près de moi « Tu sais t’es bien jolie, mais tu devrais penser à maigrir un peu. Mes poings se resserrent à l’intérieur des gants, mes dents se serraient. S’en était trop. L’envie de lui foutre mon poing dans la gueule se faisait sentir. Je me retenais de l’intérieur de toutes mes forces.

Help me please, even if I don’t need it.

@Alexandra Anderson ☆ Alessia Ruggiero

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Mon cousin et ma meilleure amie partis en mission humanitaire en Afrique, c'est une période délicate pour moi et mes émotions sont parfois un peu imprévisible et je dois prendre sur moi pour réussir à garder le contrôle. Ce n'est pourtant pas si grave, j'ai eu des nouvelles de Nate, je sais qu'il va bien, mais cette peur que j'ai en moi semble avoir du mal à disparaître et même en essayant de réfléchir de manière rationnelle, je n'y arrive pas vraiment. Caleb est là pour moi, il m'aide, me soutient, m'écoute et prends le temps pour m'aider à surmonter cette période un peu compliquée pour moi au niveau de la gestion de mes émotions, mais je ne peux pas me reposer exclusivement sur lui. Je ne veux pas qu'il soit constament inquiet pour moi surtout que finalement mes réactions sont excessives et je dois apprendre à gérer les choses. C'est ce que j'essaye de faire en retrouvant le chemin de la salle de boxe, une activité que j'ai découvert et pratiqué avec Nate à New York et que j'avais arrêté ces dernières années, mais aujourd'hui j'ai besoin de me défouler, d'évacuer le trop pleins d'énergie et de pensées négatives que je ressens, je dois réussir à gérer la situation et la boxe est la méthode que je choisis. J'aurais pu augmenter ma charge de sport, courir plus longtemps mais la course ne semble plus suffire pour faire taire mes pensées alors me voilà à repartir sur une activité qui avait pu m'aider par le passé.

Pour la première fois depuis des années, j'ai ressorti mes gants de boxe et après avoir déposé les filles à l'école et Mael à la crèche, je profite de cette journée de repos pour retrouver le chemin de la salle de boxe. Nate m'a parlé de cette salle et c'est ainsi que je me retrouve à l'Overthrown boxing club à observer l'intérieur de la salle de boxe et à redécouvrir l'ambiance de ces salles. Je n'ai jamais vraiment quitté les salles de sport, même si j'ai beaucoup moins de temps désormais pour y aller, mais les salles de boxe ont quelque chose de différentes et après avoir fait mon inscription, et m'être changé, je rejoins la salle en commençant par quelques échauffements, non sans ressentir le besoin de frapper dans les sacs placés un peu partout dans la salle. C'est ce que je recherche en venant ici, le besoin de me défouler, d'évacuer, d'extérioriser dans un contexte protégé et ou je ne pourrais faire de mal à personne. Le sac de frappe ne renvoi pas mes coups, il ne peut pas être blessé, ni par mes coups, ni par mes mots, et c'est bien la raison pour laquelle je suis ici. Mais avant ça, même si l'envie se fait de plus en plus forte de laisser mes poings venir frapper le sac, je reste prudente et je m'échauffe musique sur les oreilles, dans ma bulle c'est ainsi que j'aime faire du sport. Et après un échauffement plus ou moins long, j'enfile mes gants et je commence à frapper. Doucement d'abord, les quelques premiers coups, mais bien vite les coups deviennent plus francs, plus directes et laissent témoigner du besoin que je ressens d'évacuer mes émotions. Je frappe le sac et au bout de quelques minutes, mon attention est attirée par une scène au fond de la salle, d'abord perturbée par ce visage si familier mais que je n'arrive pas à distinguer réellement de là ou je suis, c'est le comportement d'un mec envers cette femme mec qui m'alerte ensuite. J'observe la scène, l'enlève mes écouteurs et je me rapproche doucement, les sourcils froncés en sentant que la situation est en train de prendre une tournure peu agréable. Et c'est en avançant que je reconnais enfin ce visage familier que je voyais mal d'aussi loin. Alessia, l'ex de Nate, que je n'ai pas vu depuis quelques temps maintenant et je découvre en même temps, la lourdeur de ce type qui s'adresse avec une condescendance et un ton qui me déplaisait autant qu'il semblait déplaire à Alessia. Le ton monte entre eux, et je suis désormais assez proche pour voir l'homme s'approcher d'elle et surtout pour voir le regard et l'attitude d'Alessia qui ne semblait pas propice à faire baisser la tension, bien au contraire. J'ai déjà vu ce genre de situation, j'en ai été témoin mais j'ai aussi été à la place d'Alessia, je travaille depuis des années dans un milieu très masculin et machiste aussi, et si j'ai appris à ne plus réagir à toutes ces remarques, aujourd'hui l'envie de me défouler sur le sac de frappe semble se transférer vers ce type, sauf que je sais que ce n'est pas une bonne manière de réagir alors je me contiens. « Je savais que les salles de boxe étaient remplis de musclés sans cervelles, mais toi tu sembles avoir atteint un niveau encore supérieur. » Je sais que je risque de l'énerver, mais je crois que je n'ai pas peur de lui, ce genre de gars sont en général con mais pas dangereux. En général. Je reprends la parole avant qu'il n'ait le temps de réagir, j'utilise l'effet de surprise pour garder la parole. « Maintenant si tu le veux bien, tu vas laisser les dames tranquilles et aller jouer avec tes muscles plus loin. » Je reprends ses termes, je ne me laisse pas démonter et je sais qu'Alessia n'a pas réellement besoin de moi, mais à deux on est plus fortes non et entre femmes il faut se soutenir dans des environnements qui n'ont pas toujours été favorables pour nous.

Vert : Il soupire lourdement, dévisage les deux femmes, s'approche du duo l'air menaçant et après s'être arrêté à quelques centimètres d'elles, se met à rire avant de tourner les talons sans un mot laissant les deux femmes tranquilles.

Je regarde Alessia après m'être assurée qu'il était loin et que nous étions enfin seule. « Vraiment je m'habituerai jamais à ces gros lourds. » Je soupire, j'ai pourtant l'habitude dans mon métier et dans le milieu que je fréquente mais je ne m'y fais pas. « Ca fait longtemps que tu fais de la boxe ? » Comme première question après quelques années sans se voir c'est peut être étrange

Orange : (en cas d'orange, je relance dans le lancé de dés)

Rouge: Il soupire lourdement, dévisage les deux femmes, s'approche du duo l'air menaçant et après s'être arrêté à quelques centimètres d'elles, il ne bouge pas, son regard est menaçant et il ne semble pas avoir apprécié que les deux femmes lui parlent ainsi et son attitude ne semble pas propice à l'apaisement. Je me rapproche d'Alessia comme pour faire front face à lui au cas ou il devienne violent, ce que je ne pense pas mais sait-on jamais.