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(joseph) leave my burdens at the door

2 participants
Anwar Zehri
STAFF le délit d'imprudence
Anwar Zehri
STAFF le délit d'imprudence

En ligne

PERSO
Présence  :
en présence réduite
Âge  :
42 ans, et les douleurs lombaires qui le prouvent
Date de naissance  :
20/06/1982
Surnom(s)  :
Annie s'est imposé par habitude, Grincheux lui sied plutôt bien également
Polaroid :
gif@drvgonqueen
Statut  :
les échecs et désillusions sentimentales s'accumulent, mais lui ont au moins donné deux beaux enfants (séparé, mais toujours pas divorcé)
Orientation sexuelle :
hétérosexuel, il ne tient pas (plus) les femmes en haute estime mais est malgré tout incapable de résister à leurs atouts.
Métier  :
Detective Chief Inspector (DCI) pour le département d'investigation criminelle, il a bossé de nombreuses années pour les stups. Il est co-propriétaire du Majestic Horn, un jazz club majoritairement géré par son associé
Adresse  :
un duplex d'Harbouside situé au #145 Merchants Quay, qu'il partage avec son perroquet Ibis et son bonsaï Pepito, et où sa fille teste les limites de l'autorité une semaine sur deux
Les petits détails  :
deux enfants de deux mères différentes, un fils (Tarek) né en 2000 et une fille (Alma) née en 2020 › végétarien › né à Lahore (Pakistan), parachuté à Bath en 1989, installé à Bristol depuis 2000 › un voilier amarré à Pooles Wharf, le "Borealis", à la fois refuge et garçonnière › musicien dans l'âme, pratique le piano et la batterie › il écrivait aussi des textes, mais ça c'était avant › musulman de culture, athée de religion › collectionneur de casquettes › conduite de sauvage et addiction aux bonbons › il lève le coude un peu trop facilement, mais jure n'avoir aucun problème d'alcool
Pronoms du perso  :
il
Triggers  :
gaslighting, violences verbales, cancer et fin de vie (ce ne sont pas des no go, mais j'aimerais être consultée en amont)
Warnings  :
milieu policier, mention de crimes, stress post-traumatique, banalisation de la consommation d'alcool, adultère, abandon parental
Code couleur rp  :
#D2691E (chocolate)
Intervention pnj  :
oui
Liens & sujets  :
(08/06, oopsie)


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lennon 01 › pushed to the edge of my reason, everywhere around me it's treason, I don't want to do that to you. Kamikaze airplanes in the sky, are we going down or will we fly ?

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leroy 01 › there was a boy, a very strange enchanted boy, they say he wandered very far, very far over land and sea, a little shy and sad of eye, but very wise was he

Préliens attendus  :
(joseph) leave my burdens at the door E087bc20df53868a1c393ea1d8c7f31bd2ebca18
riley › once again i'm settling for second best, turn the page and skip to the end, to where i swore that i would try, since the last time i crossed that line in the back of my mind, i know it only hurts when that door gets opened, dreams are lost and hearts are broken

(joseph) leave my burdens at the door 356af401b3abd2a3e0bc955f6a79ffac456898fb
victoria › metropolis has nothing on this, you're breathing in fumes, I taste when we kiss. take my hand, come back to the land, where everything's ours for a few hours, let me see you stripped down to the bone

Sujets terminés  :
2024vivian 01jordan 01
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Date d'inscription  :
25/07/2024
Disponibilité rp  :
pas disponible pour de nouveaux sujets
Préférences rp  :
500-1500 mots de moyenne, troisième personne, français & anglais, je réponds majoritairement dans l'ordre chronologique sauf besoin exceptionnel, je suis ouverte aux flashbacks et aux univers alternatifs mais ces derniers ne seront pas une priorité dans mon ordre de réponse.
Genre irl  :
Féminin
Faceclaim  :
Riz Ahmed
Multicomptes  :
Harlan, le barbapapa
Crédits  :
avatar @suskind / sign @soeurdelune / userbars @ladyfame / leroy @quillsandink / riley @leejiuen / lennon @keetika / victoria @keetika
IRL

https://gettogether.forumactif.com/t129-anwar-just-like-i-predicted-we-re-at-the-point-of-no-returnhttps://gettogether.forumactif.com/t271-anwar-smells-like-white-spirithttps://gettogether.forumactif.com/t171-anwar-zehri-instagram

leave my burdens at the door
And you bring me to my knees again, all the times that I could beg you please in vain, all the times that I felt insecure for you and I leave my burdens at the door, but I'm on the outside, I'm looking, I can see through you, see your true colors, 'Cause inside you're ugly, you're ugly like me, I can see through you, see to the real you. ★★
gifs @harleystuff & @ungiffed


07/2019 brock's bridge (temple meads, city center)

J’ai du retard, qu’elle lui avait dit. Et lui de demander le plus naturellement du monde : pour aller où, sa perspicacité d’inspecteur visiblement évaporée à la seconde où il remisait son holster et sa paire de menottes pour enfiler l’une de ses innombrables casquettes à logo. Il y repensait en laçant ses converses usées ce matin-là, à cela et à la façon dont elle s’était vexée lorsqu’il avait mentionné la “liste des autres candidats” – comme si la nuit qu’ils avaient passé ensemble le mois précédent ne pouvait pas laisser à penser que Lene écartait les cuisses sans trop faire la difficile. « Cette semaine je peux pas, mais tiens moi au courant. » lui avait-il finalement concédé lorsqu’ils étaient passés des SMS au coup de téléphone, le timing lui donnant l’air de mentir quand pourtant il n’en avait pas eu besoin : cette semaine il avait d’autres chats à fouetter qu’un retard de règles qui ne voulait probablement rien dire. Cette semaine il n’était pas (plus) lui, et les tracas d’Anwar seraient remisés le temps de s’occuper de ceux de Vijay – “Jay” – peut-être pour la dernière fois. A cela aussi il pensait, quand après avoir terminé de lacer ses chaussures il avait enfilé le même sweat informe que (presque) tous les jours depuis presque cinq mois, passé une main machinale dans sa tignasse décolorée, vérifié plutôt deux fois qu’une la sécurité de son arme à feu avant de la glisser sous le dit sweat, et débranché le téléphone qui semblait sortir tout droit d’une capsule temporelle des années 2000 pour le glisser dans sa poche droite.

L’arrêt de bus était coincé entre une casse automobile et le Feeder Canal, et le Brock’s bridge couvert des mêmes tags depuis la première fois qu’il s’y était aventuré. Une centaine de mètres en amont, un petit brun à la mâchoire de bouledogue et à la peau olive avait demandé à Anwar – pardon, à Jay – s’il avait du feu, et jouant l’indifférence sans avoir à se forcer face à celui qui partageait son bureau depuis l’année précédente, le brun lui avait tendu un briquet sans un mot. Chacun était à sa place, chacun savait ce qu’il avait à faire, et glissant une oeillade jugeante sur la paire de chaussures de son collègues – des Salomon ? Autant enfiler tout de suite son brassard “police” – le brun avait fait disparaître dans sa poche le briquet avant de tourner les talons. Dans quelques heures tout ce cirque prendrait fin, et il n’aurait plus à prétendre que le goût et l’odeur de la cigarette ne lui filaient pas la gerbe. Ou bien était-ce les scrupules ?

Il avait retrouvé Joseph à cet endroit des dizaines de fois. Cinq mois cela suffisait pour prendre des habitudes, pour peu que l’on ait besoin de se rassurer en se créant des repères, et Joseph semblait être de ceux qui en avaient cruellement besoin. Il y a bien des choses dont le bonhomme avait besoin, à dire vrai, et que leur rencontre sur fond de patrouille de flics à laquelle il l’avait aidé à échapper ne soit pas le fruit du hasard qu’il prétendait ne signifiait pas pour autant qu’il y était aveugle. Jo’ n’était pas un mauvais bougre, tout comme une partie de ses camarades de fortune, mais ne pas être une mauvaise personne ne vous immunisait pas à la possibilité de faire de mauvaises choses, et à travailler pour les stups depuis si longtemps voilà bien une chose qu’Anwar n’ignorait plus. A l’arrière du pont, la friche n’en serait bientôt plus une ; Parait-il qu’une société immobilière avait racheté le terrain pour y planter un immeuble. Encore un. Un petit bout de ghetto supplémentaire croqué par la gentrification, et les âmes égarées comme celle de Jo’ n’auraient plus qu’à aller crécher ailleurs. « Tu tires une de ces gueules, mate. T’as pas dormi cette nuit ? » Assis sur l’un de ces blocs de béton qui empêchait l’accès du pont aux voitures, Joseph fixait un point invisible devant son nez, suffisamment perdu dans ses pensées pour que la voix de nouvel (éphémère) ami lui arrache un bref sursaut. « Tu veux une clope ? Les autres peuvent bien attendre cinq minutes. » Sans attendre la réponse, il s’était installé à côté de lui et avait sorti le paquet entamé de la poche kangourou de son sweat, le lui tendant comme un offrait une main serviable à quelqu’un.

_________________
Will the faithful be rewarded when we come to the end ? Will I miss the final warning from the lie that I have lived ? Is there anybody calling ? I can see the soul within and I am not worthy, I am not worthy of this. ★★


Joseph Keegan
STAFF le canif en plastique
Joseph Keegan
STAFF le canif en plastique


PERSO
Présence  :
présent(e)
Âge  :
Trente-six ans à recommencer encore et encore, le corps vieillissant plus vite que l'esprit.
Date de naissance  :
24/04/1988
Surnom(s)  :
Jo, un classique passe-partout qui lui permet d'oublier que son prénom figure trop souvent dans la Bible.
Polaroid :
(joseph) leave my burdens at the door C8d616ce702f25566bb29fdf9d65a474bbf8834c
Statut  :
Pas une trace d'oasis dans ce désert.
Orientation sexuelle :
Il ne se pose pas de questions, il est trop occupé à ne pas mourir. Dans le passé, il n'a senti le courant électrique qu'avec des femmes.
Métier  :
Formation professionnelle oblige ; il apprend à couper des légumes plutôt que des doigts.
Adresse  :
#313, au Bristol City Center. Un trou à rats où s'entassent deux rats : Joseph et Eli.
Les petits détails  :
Il paraît qu’il n’est pas bien dans sa tête mais il fait de son mieux pour ne pas être le méchant de l’histoire. Il a de bonnes valeurs, Joseph, seulement, il n’est pas né dans un monde fait pour lui. Les punitions que lui infligeaient son père tambourinent encore dans son crâne – il essaye d’oublier en s’entourant de bonnes personnes sans jamais réaliser qu’il brise tout ce qu’il tient dans ses mains. Il craint de mourir seul, comme tout le monde, mais la mort en elle-même ne l’inquiète pas. Il croit que sa dernière chance n'est pas encore arrivée.
Pronoms du perso  :
il
Triggers  :
Idées noires ; suicide.
Warnings  :
Violence ; maltraitance infantile ; agression sexuelle ; drogues ; religion
Code couleur rp  :
Je mets en gras parce que flemme
Liens & sujets  :
4/5. Caleb

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Anjo - 02- Just a mine you stepped on.
(joseph) leave my burdens at the door SFeGg
Eli - 03 (FB) - Things changed, for the better and the worst.
(joseph) leave my burdens at the door GJi3ZSk6_o
Mickey - 01 (FB) - The first blow struck.
(joseph) leave my burdens at the door 8bf1d62332944d09cc4d58a9e2c371ee44422e9b
Anwar - 01 (FB) - At times, you wonder... why the fuck did you trust his face ?

Préliens attendus  :
Soeur Keegan - Le démon qui se prétend ange.
Sujets terminés  :
Eli 01 - Eli 02 (FB) - Angie 01
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Préférences rp  :
J'écris entre 500 et 1000 mots, à la troisième personne du singulier. Il m'arrive de prioriser certains sujets plus cruciaux à l'évolution de mon personnage, mais de manière générale je réponds dans l'ordre le plus possible. J'apprécie de faire des dialogues en anglais, mais j'emploie naturellement le français. Les rps FB liés à l'enfance/l'adolescence c'est ma drogue.
Genre irl  :
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Archie Kwanteen et Sami Cadburry
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https://gettogether.forumactif.com/t147-from-zero-to-zero-joseph

TW : mention de consommation de drogues, émétophobie


Le cerveau de Joseph est en train de fondre. La ligne d’horizon soutien ses pupilles qui risquent de faire un tour dans sa boîte crânienne. Les édifices qui encadrent la rue sont tout droit sorti d’un film de Tim Burton. De nombreuses enseignes sont crochies, la rouille se répand comme une maladie contagieuse le long des lampadaires et des feux de circulation. Quand le vert vire au rouge, Joseph sursaute. Il se frotte les paupières en grimaçant. La migraine lui roule dessus, marteau-piqueur qui creuse et creuse et creuse ses tempes pour ramener à la surfaces les souvenirs qu’il auquel il voudrait foutre le feu. Hier soir, ça avait fonctionné. Le départ d’Angie avait été balayé par la poudre, puis il avait glissé l’aiguille afin d’arracher un plus gros morceau de sa mémoire. Tout foutre à la poubelle. Gerber son dîner, et toutes les emmerdes qu’il supporte sur son dos à l’image d’une tortue et sa maison.

Il s’est réveillé vers huit heures ce matin-là. Non, neuf… Ce n’était peut-être pas avant midi, tout compte fait. Les rideaux du bain-douche l’étranglaient. Le fond orangé et pourri de ce même bain-douche avaient déteint sur ses vêtements, et il a inspiré une grande bouffée de mort quand il s’est remis à respirer, à revivre. Il s’est demandé pourquoi il existait encore. Il a remarqué qu’il avait perdu une chaussette et que son t-shirt était déchiré, mais il ne s’était pas posé plus de questions. Ni en découvrant le sang sous ses ongles, ni en cassant la seringue sous ses fesses en se redressant. Il avait essayé de vomir une autre fois mais son ventre était complètement vide. Un choc électrique. C’est ce qu’il a senti lui rôtir les vertèbres lorsqu’il a réussi à se lever sur ses deux jambes. C’est la vibration de son téléphone qui lui a rappelé son rendez-vous avec Jay. Puis Simon, qu’il a croisé juste après dans le salon, et qui mangeait des coco pops sans l’intention de partager. Ça faisait huit mois (non cinq…) qu’il voyait Jay de temps en temps. Il était de bonne compagnie. Une âme perdue comme toutes les autres récoltées dans le creux de sa main, auxquelles il a promis une maison, une famille, sans jamais trahir sa parole. Comme les autres, il voyait un frère chez lui, un peu de réconfort sur cette planète qui ne cessait de tenter de l’envoyer valser dans la stratosphère.  

Le feu vire au rouge à nouveau. Il ne sursaute pas cette fois. Pas pour cette raison. Non ; c’est la voix de Jay qui lui vire son cœur dans sa poitrine, puis la migraine lui renvoie un coup de feu dans la tempe. Il grimace. « Mmm… Ça dépend d’ta définition du verbe dormir. » Dormait-il lorsque la drogue submergeait sa conscience jusqu’à la noyer ? Dormait-il quand il frôlait la mort à chaque tentative d’oublier ? « Tu veux une clope ? Les autres peuvent bien attendre cinq minutes. » Il esquisse un sourire, tend la patte pour recueillir son don de nicotine. Rien de mieux, pour soigner les maux de tête. « Merci mec. T'es un ange tombé sur ciel. » Il a la voix d’une momie, sûrement la prononciation aussi. Clope allumée, il la porte à ses lèvres et s’empoisonne. Encore, toujours, plus, jamais assez, spirale infernale, appétit impossible à assouvir. « Un jour j’me teindrai les ch’veux comme toi. T’as tellement l’air badass. » Il a dû le dire trois fois depuis qu’ils se connaissent. Il ne se lasse pas des compliments. Maman ours qui prend soin de ses oursons. Même si cet ourson-là est plus âgé que lui. « T’as la gueule d’un type qui sait c’qui fait, et qui a un flingue dans la poche pour tirer sur ceux qui diront qu’tu sais pas c’que tu fais. » S’il savait. Ha. Ha.

« T’avais b’soin d’quoi aujourd’hui ? » Il demande après avoir avalé une gorgée de fumée. « On a récup le bon stock, c’est finito, la came de merde. »

@Anwar Zehri  smirk

_________________


La fin du show
L'instinct de mort toujours plus fort ☽ Qu'elle soit extra ou ordinaire, chaque vie finit de la même manière. C'est la seule justice sur la Terre ; tous égaux dans le cimetière.  

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Anwar Zehri
STAFF le délit d'imprudence
Anwar Zehri
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Âge  :
42 ans, et les douleurs lombaires qui le prouvent
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Statut  :
les échecs et désillusions sentimentales s'accumulent, mais lui ont au moins donné deux beaux enfants (séparé, mais toujours pas divorcé)
Orientation sexuelle :
hétérosexuel, il ne tient pas (plus) les femmes en haute estime mais est malgré tout incapable de résister à leurs atouts.
Métier  :
Detective Chief Inspector (DCI) pour le département d'investigation criminelle, il a bossé de nombreuses années pour les stups. Il est co-propriétaire du Majestic Horn, un jazz club majoritairement géré par son associé
Adresse  :
un duplex d'Harbouside situé au #145 Merchants Quay, qu'il partage avec son perroquet Ibis et son bonsaï Pepito, et où sa fille teste les limites de l'autorité une semaine sur deux
Les petits détails  :
deux enfants de deux mères différentes, un fils (Tarek) né en 2000 et une fille (Alma) née en 2020 › végétarien › né à Lahore (Pakistan), parachuté à Bath en 1989, installé à Bristol depuis 2000 › un voilier amarré à Pooles Wharf, le "Borealis", à la fois refuge et garçonnière › musicien dans l'âme, pratique le piano et la batterie › il écrivait aussi des textes, mais ça c'était avant › musulman de culture, athée de religion › collectionneur de casquettes › conduite de sauvage et addiction aux bonbons › il lève le coude un peu trop facilement, mais jure n'avoir aucun problème d'alcool
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Triggers  :
gaslighting, violences verbales, cancer et fin de vie (ce ne sont pas des no go, mais j'aimerais être consultée en amont)
Warnings  :
milieu policier, mention de crimes, stress post-traumatique, banalisation de la consommation d'alcool, adultère, abandon parental
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07/2019 brock's bridge (temple meads, city center)

tw. insulte homophobe

Joseph avait l’air d’un zombie.
Il ne s’agissait pas là d’un jugement de valeurs, mais bien d’un constat objectif, tiré par le regard de quelqu’un qui côtoyait les stups depuis suffisamment d’années pour savoir de quoi il parlait. Jo’ était sur la pente descendante, il y avait des jours pires que d’autres mais au bout du compte, la situation n’allait jamais en s’améliorant et Anwar parvenait presque à se convaincre que l’électrochoc qui l’attendait d’ici peu serait peut-être de nature à lui sauver la vie. Mais qu’en savait-il, au fond ? Trouvait-on réellement le salut depuis le fin fond d’une cellule de prison ? Car c’est probablement ce qui attendait Joseph, à moins d’un commis d’office plus vorace que les autres … sauf qu’ils ne l’étaient jamais, et ne s’en donnaient que rarement les moyens. Ils étaient payés au lance-pierre, et c’était les âmes égarées qu’on leur jetait dans les pattes qui en faisaient souvent les frais : le système était mal foutu, aussi simple que cela. La fatigue et la came creusaient sous les yeux du bonhomme des cernes violacées, le genre qui lorsque la lumière s’en mêlait faisait ressortir l’ossature du visage, et donnait à celui qui les portait l’air d’un cadavre vivant. Un cadavre dont les dents abîmées par la came se découvraient d’une grimace, la remarque « Mmm … Ça dépend d’ta définition du verbe dormir. » prononcée en pure rhétorique tandis qu’Anwar allait s’avachir à ses côtés avec la nonchalance qu’il associait depuis le début au Jay qu’il incarnait. « Tant qu’on se réveille au bout. » Le haussement d’épaules accompagnant sa remarque trahissait un brin de fatalité qu’il n’avait pas eu besoin d’improviser pour être sincère. Il en fallait bien quelques touches au milieu du reste – de sincérité.

« Merci mec. T’es un ange tombé du ciel. »
La remarque lui arrachant un rire aussi bref que narquois, le (faux) blond avait imité son comparse comme si le simple fait d’avoir la clope entre ses lèvres ne le dégoûtait pas, et laissé le silence s’installer entre les volutes de fumée qu’ils produisaient l’un et l’autre. « Un jour j’me teindrai les ch’veux comme toi. T’as tellement l’air badass. » Un sourire amusé s’étirant autour du bâton de nicotine, le malhonnête avait libéré une volute de fumée par ses narines, et demandé « Tu me fais du pied, Jojo ? » en gloussant légèrement. « Mon dernier dealer disait que ça me donnait surtout l’air d’un PD. J’préfère ta version. » Certains mensonges, comme celui-ci, n’en étaient qu’à moitié : remplacez le dealer par le tocard de collègue lui ayant demandé du feu le long du canal, et vous y trouviez un fond de vérité. La farandole des compliments ne s’arrêtant pas là, Joseph avait repris du même ton de mec qui en faisait volontairement des caisses mais sans y voir de souci « T’as la gueule d’un type qui sait c’qui fait, et qui a un flingue dans la poche pour tirer sur ceux qui diront qu’tu sais pas c’que tu fais. » A peine perceptible, le rictus passé sur les lèvres du policier anonyme trahissait le dépourvu par lequel Joseph venait de le prendre, et dardant ses iris noirs sur ceux du jeune homme il avait rétorqué « Peut-être bien que c’est le cas. » d’un ton égal comme on tentait un coup de poker. Les quelques secondes de silence qui avaient suivi semblaient avoir duré des heures, et éclatant finalement d’un rire tonitruant Anwar avait secoué la tête « Parait que y’en a qui ont perdu une couille comme ça, en gardant leur flingue dans une poche. J’tiens à mes valseuses. » Mais peut-être bien qu’il y tenait moins qu’à sa couverture, à cet instant ; allez savoir.

Sa cigarette diminuait à vue d'œil, comme celle de Joseph, et enfin ce dernier avait questionné d’un ton plus sérieux, mais toujours empreint de cette absence qui caractérisait les lendemains d’abus « T’avais b’soin d’quoi aujourd’hui ? On a récup le bon stock, c’est finito, la came de merde. » La révélation allumant dans le regard de Jay autant que d’Anwar une lueur d’intérêt, le faux blond avait néanmoins pris le temps d’écraser son mégot contre le plot de béton sur lequel ils étaient assis. « La totale. J’ai déjà de la demande pour le Harbour Festival ce week-end, le stock a intérêt de tenir la route. » Il était là, le pourquoi du comment. La raison pour laquelle tout cela devait se terminer avant l’arrivée du dit week-end, avant que le flot de poudre et de cachetons ne se déverse sur les milliers de festivaliers en mal de sensations fortes et de nouvelles expériences. « On bouge ? » Se remettant debout, le policier avait glissé les mains dans la poche kangourou de son sweat-shirt et jeté un nouveau regard sur Joseph avant de détourner les yeux, ces derniers glissant vers le caillou contre lequel venait de cogner le bout de sa converse usée.

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Joseph Keegan
STAFF le canif en plastique
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PERSO
Présence  :
présent(e)
Âge  :
Trente-six ans à recommencer encore et encore, le corps vieillissant plus vite que l'esprit.
Date de naissance  :
24/04/1988
Surnom(s)  :
Jo, un classique passe-partout qui lui permet d'oublier que son prénom figure trop souvent dans la Bible.
Polaroid :
(joseph) leave my burdens at the door C8d616ce702f25566bb29fdf9d65a474bbf8834c
Statut  :
Pas une trace d'oasis dans ce désert.
Orientation sexuelle :
Il ne se pose pas de questions, il est trop occupé à ne pas mourir. Dans le passé, il n'a senti le courant électrique qu'avec des femmes.
Métier  :
Formation professionnelle oblige ; il apprend à couper des légumes plutôt que des doigts.
Adresse  :
#313, au Bristol City Center. Un trou à rats où s'entassent deux rats : Joseph et Eli.
Les petits détails  :
Il paraît qu’il n’est pas bien dans sa tête mais il fait de son mieux pour ne pas être le méchant de l’histoire. Il a de bonnes valeurs, Joseph, seulement, il n’est pas né dans un monde fait pour lui. Les punitions que lui infligeaient son père tambourinent encore dans son crâne – il essaye d’oublier en s’entourant de bonnes personnes sans jamais réaliser qu’il brise tout ce qu’il tient dans ses mains. Il craint de mourir seul, comme tout le monde, mais la mort en elle-même ne l’inquiète pas. Il croit que sa dernière chance n'est pas encore arrivée.
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Triggers  :
Idées noires ; suicide.
Warnings  :
Violence ; maltraitance infantile ; agression sexuelle ; drogues ; religion
Code couleur rp  :
Je mets en gras parce que flemme
Liens & sujets  :
4/5. Caleb

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Anjo - 02- Just a mine you stepped on.
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Anwar - 01 (FB) - At times, you wonder... why the fuck did you trust his face ?

Préliens attendus  :
Soeur Keegan - Le démon qui se prétend ange.
Sujets terminés  :
Eli 01 - Eli 02 (FB) - Angie 01
Messages  :
369
Pounds  :
1280
Date d'inscription  :
25/08/2024
Préférences rp  :
J'écris entre 500 et 1000 mots, à la troisième personne du singulier. Il m'arrive de prioriser certains sujets plus cruciaux à l'évolution de mon personnage, mais de manière générale je réponds dans l'ordre le plus possible. J'apprécie de faire des dialogues en anglais, mais j'emploie naturellement le français. Les rps FB liés à l'enfance/l'adolescence c'est ma drogue.
Genre irl  :
Féminin
Faceclaim  :
Sebastian Stan
Multicomptes  :
Archie Kwanteen et Sami Cadburry
Crédits  :
leejiuen + itconsumesyou + lostwhum (gif profil) + Rossressource (signa) + Alzimi (dessin signa) + ladyfame (ubs)
IRL

https://gettogether.forumactif.com/t147-from-zero-to-zero-joseph

TW : Mention de drogues et armes, insulte homophobe

« Tant qu’on se réveille au bout. » L’ironie du sourire de Joseph est palpable dans l’air pollué de la rue industrielle. Joseph n’est pas celui qui craint la mort. Il voit en sa fatalité une sorte de réconfort indescriptible, comme si, au bout du chemin, il pourrait enfin sortir son cerveau de sa boite crânienne et en découper les morceaux qu’il ne tient plus à garder. La drogue lui permet de flotter dans un juste milieu où réalité et rêves se confondent, se transforment en un nuage opaque. Le retour sur Terre est toujours regretté, coup de masse dans sa nuque qui s’accompagne d’une migraine et du goût de la bile. Et si ce retour sur Terre n’était plus jamais la prochaine étape du processus d’autosabotage ? Il se la pose souvent, la question, sans pour autant fantasmer à l’idée de ne plus être ici. « Yep. Tant qu’on s’réveille. » Mots partagés avec un pincement au cœur, rapidement étouffé par la fumée toxique qui ne risque pas de l’endormir tout de suite.

Autant prétendre savoir encore s’amuser à jeun. Joseph ne peut s’empêcher de ponctuer l’échanges de quelques boutades, et son naturel bavard reprend le dessus, entre chaque latte tirée. Il se demande s’il aurait le courage de se teindre les cheveux, ou si le rendu ne serait pas aussi efficace que sur la tête de Jay. « Tu me fais du pied, Jojo ? » C’est étrange comme ce n’est pas le genre de vanne que les garçons font entre eux, à l’appartement. Il y a quelque chose chez son ami qui est différent des autres. Ils viennent du même monde, mais pas vraiment ? Plissant les paupières, Joseph se contente de glousser, trop surpris pour répondre. « Mon dernier dealer disait que ça me donnait surtout l’air d’un PD. J’préfère ta version. » Oh, voilà une injure qu’il connait un peu mieux. Ça ressemble davantage aux termes entendus dans son univers. Masculinité toxique tatouée sur les corps, éviter à tout prix l’inconfort de la proximité. Se baffer plutôt que s’enlacer. Ça n’aura jamais sorti Joseph de ses habitudes, bien que ça n’ait jamais été naturel pour lui d’aimer en blessant. Il est une machine programmée pour s’adapter. « Peut-être bien que c’est le cas. » Cigarette entre les lèvres, il fixe Jay avec de grands yeux quand ce dernier prétend se trimbaler avec une arme. Ça ne le surprendrait pas vraiment, pour un type comme lui qui s’entoure d’autres types comme lui, mais ça le rend curieux de savoir pourquoi il s’armerait dans les circonstances de leur échange. Il lève les yeux au ciel lorsque son ami éclate de rire, mettant fin à sa comédie. « On est jamais trop prudent. » Il ricane en relâchant les épaules, signe qu’il s’est détendu encore plus (si c’est vraiment possible).

La journée de Joseph vient de commencer – très tard, certes. Il n’a pas que ça à faire aujourd’hui. À quinze heures, on l’attend à la gare, alors dès que sa clope commence à lui brûler les lèvres, il interroge Jay quant à ses besoins journaliers. Un sourire ravi étire ses lèvres quand il dévoile son plan de fournir la masse de gens qui se présenteront au festival ce week-end. La transaction sera donc conséquente. Proche des quatre zéros, peut-être ? Ils verront bien, sur place, quand le poids des sacs sera pesé. « Yep, on bouge. » Il bondit de son bloc de béton, ses chaussures sales rencontrant le pavé, lacets déjà défaits, mais il ne le remarque même pas tant ses esprits sont flous. Quand il ouvre la marche en direction de sa caverne d’Alibaba, il botte le caillou que Jay avait mis en jeu.


À l’appartement, deux nouvelles têtes sont arrivées. Le bol de céréales de Simon traine encore sur la table basse du salon, cerné de lait caillé. Ce dernier s’est avachi devant le téléviseur et a lancé une partie de Fifa. Dans la cuisine aux fenêtres recouvertes de rideaux épais, Rob et Bobby classent des sacs de munitions. Une odeur de pourriture, de laquelle Joseph s’est habituée, flotte dans l’air. Il conduit Jay à travers la cuisine jusqu’à la salle à manger bordélique. Pas besoin de le présenter. Son visage est connu dans le coin. Une tapisserie beigeasse et obsolète leur rappelle que l'appartement a déjà appartenu à un couple de l'âge d'or.

À la place d’un tiroir à ustensiles dans le bahut, il y a un coffre-fort. Joseph compose le code machinalement, reniflant, frissonnant, peut-être fiévreux, puis il y soustrait un grand sac en plastique enroulé de tape gris et une boîte en plastique divisée en plusieurs compartiments où s’entassent pilules en tout genre. Il pose le tout sur la table à manger, près d'une balance qui n'avait pas encore été rangée. « Tout est là. C't'ait quoi ton budget ? »      

@Anwar Zehri I love you        

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La fin du show
L'instinct de mort toujours plus fort ☽ Qu'elle soit extra ou ordinaire, chaque vie finit de la même manière. C'est la seule justice sur la Terre ; tous égaux dans le cimetière.  

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