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summer is gone ♡ lou

2 participants
Marlene Stewart
newbie in bristol
Marlene Stewart


PERSO
Présence  :
présent(e)
Âge  :
33 ans
Date de naissance  :
08/11/1990
Polaroid :
summer is gone ♡ lou 6c03a8145ebb9d04fe7d4581f451fa05208de809
Statut  :
célibataire
Orientation sexuelle :
Elle préfère ne pas trop se prononcer, mais si elle devait le faire, elle se dirait sans doute pansexuelle.
Métier  :
Psychologue, elle pratique dans une clinique du centre-ville associée au Bristol Royal Infirmary..
Les petits détails  :
lle aime la mode et le maquillage, les jolies robes et les bijoux. Elle adore courir les friperies pour essayer de dénicher de nouvelles pièces vintage ou originales. ♡ Elle a un faible pour les comédies musicales depuis qu’elle est toute petite. ♡ Son petit plaisir coupable, ce sont les histoires de crime réelles. Elle adore se plonger dans la psychologie des meurtriers et des victimes, comme si ça pouvait lui permettre de trouver la clef pour décoder l’incompréhensible. ♡ Elle ne se considère pas comme une personne très compliquée : pour faire son bonheur, il suffit d’un verre de vin, d’un bon repas et d’un bain moussant extra chaud. ♡ Elle a toujours été fascinée par les reptiles. Quand elle était gamine, elle s’amusait à chercher les couleuvres dans le jardin. Elle a d’ailleurs adopté il y a quelques années une petite tortue qu’elle a nommée Freud. ♡ Sa couleur préférée est le rose. ♡ Elle a compris il n’y a pas si longtemps que les femmes lui plaisaient autant que les hommes, mais elle n’a pas encore eu l’occasion de creuser cet intérêt. C’est qu’elle n’a pas l’impression de savoir flirter avec une femme, elle qui n’est déjà pas forcément douée pour le faire avec un homme. Alors elle attend le bon moment, sans savoir comment elle le reconnaîtra…
Pronoms du perso  :
elle
Triggers  :
à discuter en privé, au besoin
Warnings  :
santé mentale, mort d’un parent, sexualité
Code couleur rp  :
#69A2B0
Intervention pnj  :
oui
Liens & sujets  :
ariankailou
Messages  :
27
Pounds  :
255
Date d'inscription  :
03/09/2024
Disponibilité rp  :
disponible pour de nouveaux sujets
Préférences rp  :
J’écris au présent et à la troisième personne. J’ai tendance à m’adapter à mon ou ma partenaire en terme de longueur, même si j’écris rarement moins de 500 mots par message. ♡ Je préfère les rps qui ont de la substance et qui débouchent sur des relations intéressantes et complexes. ♡ Je suis une tortue du rp et je réponds aux gens selon l’inspiration plutôt que l’ordre des réponses (même si je veille quand même à ne pas trop faire attendre une personne en particulier).
Genre irl  :
Féminin
Faceclaim  :
Nicola Coughlan
Crédits  :
alegria (avatar), plumegifs (gif de profil), orion-lake (gif de signature)
IRL


summer is gone

Oh-oh-oh, c'est la vie, sometimes you've gotta let things be. You can fight it if you want 'til there's nothing you can do. Let it go and love will set you free. Oh, let it go and love will set you free. • bobby bazini

Le bureau est chic. Moderne et lumineux, il respire le luxe et lui rappelle celui de son père où elle est allée quelquefois quand elle était petite. Ça n’a rien à voir avec la pièce étroite et renfermée, remplie à craquer de gros meubles encombrants qu’elle imaginait. Le personnel, quant à lui, incarne à la perfection la politesse bienveillante qui plaît à une clientèle fortunée. Elle a beau y être habituée, le sourire éclatant de la réceptionniste qui l’a accueillie l’a heurtée. Comment peut-on être d’aussi bonne humeur quand on gère les testaments et les souhaits de fin de vie de ses clients ? En même temps, elle a conscience que bien des gens pourraient se poser la même question au sujet de sa propre profession et ça ne l’empêche pas d’aller travailler avec le sourire aux lèvres presque tous les jours. Non, vraiment, son malaise n’a rien à voir avec la réceptionniste. Si elle se sent aussi mal, c’est qu’elle voudrait être ailleurs, n’importe où, plutôt qu’ici entre ces murs vitrés où elle s’apprête à découvrir les dernières volontés de sa mère.

Elle est arrivée trop tôt, rongée par l’angoisse inexplicable d’être en retard. Comme si c’était possible qu’elle se pointe chez le notaire seulement pour constater que le testament avait été lu des semaines auparavant. Comme elle a appris des semaines après Lou que sa mère souffrait d’un cancer déjà trop avancé pour être guéri. Bien entendu, ce n’est pas le cas. Personne n’a encore décacheté l’enveloppe qui protège les dernières volontés de Clara, et voilà que Marlene attend, seule dans ce bureau. Le notaire, un vieil ami de son père aux traits vaguement familiers, lui a offert de patienter là plutôt que dans la salle d’attente. Elle se doute bien que, si l’homme l’a prise en pitié ainsi, c’est à cause des cernes et de ses yeux rougis que même le maquillage n’a pas réussi à camoufler. C’est qu’elle dort mal depuis les funérailles, hantée par le souvenir du visage blafard de sa mère et son regard sans vie. Elle ne mange pas beaucoup non plus. Elle a accepté la proposition du notaire malgré son égo malmené, mais elle n’a pu se résoudre à s’asseoir. Une énergie nerveuse circule dans son corps, la pousse à faire les cent pas tel un de ces jouets pour enfants qu’on remonte et qui ne peut s’arrêter tant qu’il ne s’est pas rendu au bout de la tension qui l’anime.

La porte du bureau s’ouvre juste comme elle a l’impression qu’elle va vomir toutes ses émotions là, à ses pieds, sur le tapis persan qui a dû coûter une petite fortune. Mais ce n’est pas Maître Lewinsky qui revient. C’est plutôt une jeune femme à la tignasse blonde qui entre. Lou, bien sûr. Elle s’arrête net dans sa trajectoire, l’observe sans rien dire. Elle se doute qu’elle ne doit pas avoir l’air très futée comme ça, les bras croisés sur sa poitrine et les yeux ronds. Pourtant, sa surprise est tout ce qu’il y a de plus sincère. Elle n’avait stupidement pas envisagé la possibilité tout à fait logique que sa demi-sœur ait elle aussi été conviée à la lecture du testament. « Oh, c’est toi, » lance-t-elle en guise de bonjour, sans vraiment y réfléchir. « Je ne pensais pas que tu viendrais. » Elle se mord la lèvre, regrette déjà son ouverture, qui ressemble à une version déformée des reproches que Lou lui a faits durant la maladie de Clara. Elle soupire, dénoue ses bras croisés pour mieux placer ses mains sur ses hanches. Le regard rivé sur le motif géométrique du tapis, elle demande d’une voix sourde : « Comment vas-tu ? » La réponse la préoccupe véritablement, mais elle ignore si elle a vraiment le droit de poser la question. Advienne que pourra…

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I know how to speak and I know where I'm going. I wanted to seek, but I got distracted. It's a mirage, one that leaves me embarrassed 'cause no one knows me like you.

Lou Addams Stewart
newbie in bristol
Lou Addams Stewart

En ligne

PERSO
Âge  :
29 ans
Date de naissance  :
28/12/1994
Surnom(s)  :
C'est difficile de faire plus court que LOU
Polaroid :
...
Statut  :
En couple avec Ezra, l'amour de sa vie. Sa moitié. Pour le reste c'est compliqué.
Orientation sexuelle :
Elle n'aime pas les étiquettes, alors elle hausse seulement les épaules si on lui demande.
Métier  :
Podcasteure pour le balado Tales from the Dark Side, Youtubeuse pour la chaîne d'Urbex Echo from the Past et Barmaid au Roll & Roast Cafe
Adresse  :
#288 Wilder Street, Stokes Croft
Pronoms du perso  :
elle
Triggers  :
Aucun, mais on peut en discuter en privé.
Warnings  :
Overdose, Suicide, Mort d'un parent, Crime
Code couleur rp  :
Pour le moment, c'est en gras. C'est chiant faire la mise en page sur mon téléphone et mon ordinateur à passé l'arme à gauche. Paix à son âme.
Intervention pnj  :
oui
Liens & sujets  :
MarleneNateEzra ♡ 1HadèsEzra ♡ 2Ned - FlashbackTybalt - FalshbackMorgan ♖ Timothy ♖ Eli ♖ Ned - AU ♖ Cameron


Conversation SMS -
> Ezra
> Eli
> Hadès
> Marlow
> Morgan

Préliens attendus  :

Sujets terminés  :
Eli - FlashbackTimothy & Ezra
Messages  :
128
Pounds  :
2495
Date d'inscription  :
03/09/2024
Disponibilité rp  :
disponible pour de nouveaux sujets
Préférences rp  :
J'ai imaginé Lou en l'écrivant à la première personne, mais ça peut changer selon le RP. J'essaie de ma caler sur le nombre de mots de mon partenaire de RP, mais je ne fais jamais en bas de 500 mots (Je jure solennellement que je fais un effort pour je pas toujours écrire des pavés). Parfois je suis une tortues, parfois un lièvre, ça dépend beaucoup de mon IRL et de mon inspiration. J'essaie de répondre dans l'ordre, mais parfois ça peut varier selon ce qui me vient. Si je sais exactement ce que va être ma prochaine réponse avec toi, c'est fort possible que tu tombes prioritaires.
Genre irl  :
Féminin
Faceclaim  :
Alexandra Axelina
Multicomptes  :
Hazel Graham
Crédits  :
lillaxelina, etherealneon
IRL

https://gettogether.forumactif.com/t417-lou-tales-from-the-dark-sidehttps://gettogether.forumactif.com/t699-lou-echo-from-the-past

Je suis assise dans ma voiture, pleine d'appréhensions, de peurs et de craintes.

J'attends le coeur au bord des lèvres. L'esprit encore dans la brûme.

Clara est morte.

Le trou béant dans ma poitrine, au bord brûlant comme de la lave, fait encore trop mal. Il ne s'est pas éteint. Il ne s'est pas atténué. C'est trop frais. Trop douloureux.

Je bas rapidement des cils pour chasser les larmes qui se forment, tout en reniflant.

Purée, ça fait mal.

J'ai eu la chance d'avoir quatre parents aimant dans ma vie. Et c'est une chance. Je le sais. Mais je les ai tous vu s'éteindre. Ils sont parties. Envolés. Ne laissant qu'un espace vide dans mon coeur. On pourrait croire qu'on s'habitue à la perte, mais c'est faux. Ça fait toujours aussi mal. Ça laisse toujours un goût amer. Ça donne toujours des vertiges.

On ne peut pas s'habituer. Et même si le temps tempère les choses dans nos coeurs, ça ne disparaît pas. C'est une perte qui reste à jamais, elle devient seulement un peu moins tranchante avec le temps.

J'ai l'impression que mon coeur est déjà trop troué. Gloria, maman, Arthur et maintenant Clara. On dirait une cible criblé de balles.

La faucheuse me terrorise autant qu'elle me fascine. Je me souviens encore du corps de Gloria baignant dans une eau sanguignolante. Cette image est imprimée au fer rouge dans mon cerveau. Et chaque fois que je regarde des photos de scènes de crimes pour notre podcast, elles s'impriment avec celle de Gloria dans un fichier spéciale à l'intérieur de ma tête.

Et de l'autre côté, j'ai peur. J'ai peur de cet être drapé de noir qui vient vous faucher. J'ai peur de perdre un autre être cher à mon âme. J'ai cette terreur que chacune des personnes que j'aime disparaissent. J'ai d'autant plus peur sachant qu'une majorité de ses personnes approchent lentement mais sûrement du grand saut. Je ne me fais pas d'illusion, la vieillesse ne pardonne pas. Mais le plus tard sera le mieux.

La mort nous fait sentir impuissante. Elle emporte parfois trop rapidement, sans crier gare. Parfois trop lentement, comme une interminable torture.

La maladie de Clara était une lente agonie. Je l'ai vu souffrir. Se perdre dans la douleur. Je l'ai vu pleurer. J'ai vu son corps se decharner. Je l'ai vu se transformer en futur cadavre inexorablement sans pouvoir faire quoique ce soit. J'ai sentie les secondes s'égrainer trop vite et pas assez en même temps.

Je ne voulais pas qu'elle parte. Je ne voulais pas la perdre. J'aurais tout donné pour être ailleurs, et en même temps je n'aurai voulu être nul part d'autre.

Je ne pouvais envisager qu'elle combatte sa maladie en solitaire. Dès qu'on a su pour le cancer, j'ai tenu à être là. L'idée de la laisser seule me fendait le coeur. Et j'étais terrorisée. Même au début, quand il y avait de bons espoirs de rétablissant. Je sentais l'ombre de la faucheuse sur nous. Il était hors de question qu'elle soit seule. Et puis, quand les choses se sont gâtées, j'ai mis ma vie en pause. Pour elle. Je ne voulais pas qu'elle affronte ça dans sa solitude. Je ne pouvais rien faire, j'étais impuissante face à son mal. Mais j'ose croire que ma présence a allégée un peu son quotidien.

Des larmes s'échappent de mes yeux, sans que je ne puisse les chasser.

Du coin de l'oeil, malgré ma vision embrouillée, j'aperçois la silhouette de Marlene qui entre dans les bureaux du notaire.

Je regarde l'heure sur le cadran dans ma voiture. Elle est en avance, elle aussi.

J'appréhendais de la revoir. J'ai passé les derniers mois en sa présence, aux côtés de notre mère adoptive, puis aux funérailles. Mais j'ai cette impression de n'avoir jamais été aussi loin d'elle. On partage notre perte dans une guerre froide douloureuse.

Nos échanges sont factuelles ou amers. Ça me tue à petit feu. Au moins quand Clara était parmi nous, j'avais l'impression de partager un peu les bonnes nouvelles avec elles. Mais aujourd'hui, c'est glaciale.

Alors même si j'ai fait le deuil de ma relation avec ma soeur, je dois faire officiellement celui de sa présence dans ma vie. Même de loin. Et ça me fait beaucoup plus mal que ce que je pensais.

Elle me déteste, alors que je l'aime. Elle ne veut rien avoir à faire avec moi, alors que j'ai seulement envie de la prendre dans mes bras.

Une boule se loge dans ma gorge et mon palpitant se sert.

Merde.

J'ai l'impression que la mort de Clara a mis le dernier clou dans le cercueil de ma relation avec ma soeur. Ma famille de sang n'est plus.

Je secoue la tête, essayant de chasser les larmes au coin de mes yeux, le plomb dans mon estomac et la douleur qui transpercemon être.

Je n'arrive qu'à en faire disparaître un sur trois. J'imagine que c'est mieux que rien.

Je renifle sans classe une dernière fois. Passe les mains sur mes joues et je sors de la voiture afin d'aller affronter la dernière étape : la lecture du testament de Clara.

Honnêtement, je n'étais pas certaine de venir. Marlene m'a clairement fait sentir que je n'étais pas legitime dans sa famille et, de cette famille, il ne reste plus rien. Alors pourquoi serais-je venue ? Je ne veux pas de leur argent. Je ne veux pas de la maison. Tout ce que je voulais, c'était leur amour. Et maintenant, celle-ci n'est plus qu'un souvenir trop douloureux.

Mais malgré mes doutes, je suis là. Pour Clara. Parce qu'elle m'a fait promettre de venir. Et j'aurais fait pas mal n'importe quoi pour elle. Et qu'elle soit vivante ou morte ne change rien.

Je sors de la voiture et j'entre d'un pas rapide dans le bureau du notaire.

Je passe la porte en verre trop propre des bureaux du notaire. Les larmes menaces de revenir au galop alors que l'ombre de Clara se promène dans le couloir. : la dernière fois que je suis venue ici, c'est avec elle.

La sourire avenant de la réceptionniste à l'accueil me tue un peu alors que j'ai du mal à lui répondre. Je lui énoncé avoir un rendez-vous avec Maître Lewinsky. Elle le note et m'indique de prendre place dans la salle d'attente.

Je m'installe dans cette pièce épurée aux oeuvres d'art moderne. Je balais la salle du regard recherchant ma soeur des yeux, mais je n'apperçois pas sa tignasse blonde. En même temps, nous ne somme que cinq. Dont trois hommes en costumes et un ficus. Ça aurait été difficile de la confondre.

Quelques minutes plus tard Maître Lewinsky me fait signe et je le suis jusqu'à la porte de son bureau. Il me propose de patienter dans celui-ci, puis il repart dans l'autre direction.

Je prend une grand inspiration, me donnant du courage, me doutant que Marlene sera là.

Dès que j'ouvre la porte, nos regards se croise. La boule de béton et d'acier dans mon ventre me donne l'impression d'être encore plus lourde que d'habitude. Ses yeux sont aussi rouges et cernés que les miens. Sa silhouette est voûtée et je sens sa douleur — la même que la mienne — s'échapper de chacun des pores de sa peau. Mais son expression reflète sa surprise et même si j'essai de protéger mon coeur, son choc me fait mal. Et puis, ses mots finissent d'enfoncer un pieu douloureux dans mon coeur. « Oh, c’est toi, je ne pensais pas que tu viendrais. » 

Je la dévisage. Ses mots me font mal, me rendant, encore une fois illégitime. Me donnant l'impression d'être une imposteure dans sa famille. Je secoue la tête alors quelle n'ose plus me regarder, les yeux fixée sur le tapis persan du bureau. Elle fini par me demander si ça va et même si j'oscille entre pleurer et l'envoyer chier, je ne fais aucun des deux et pince seulement les lèvres.

Je laisse quelques secondes s'écouler, reprenant un semblant de calme face aux émotions tumultueuses qui me traversent. « Je fonctionne, et toi ? »

Je connais déjà la réponse, elle ne va pas bien. Elle tente de survivre à la mort de sa mère. On ne va jamais bien après ça.

La conversation se tarie rapidement et un malaise palpable planne dans la pièce. C'est insupportable et je brise finalement le silence parce que c'est entraint de m'étouffer. « Alors, est-ce que tu as repris le travail ? »

Elle a à peine le temps de répondre, du bout des lèvres que Maître Lewinsky réapparaît, une enveloppe entre les mains.

Il nous invite poliment à nous asseoir chacune sur une des chaises capitonnés se trouvant devant son bureau. Il le coutourne et s'installe dans la sienne de l'autre côté.

« Marlene, Lou, d'abord je tiens à vous témoigner mes plus sincère condoléances. Votre mère était devenue une amie au fil des années. S'était une femme exceptionnelle et je suis profondément attristé de la situation. »

Une boule se forge dans ma gorge, et ma respiration se coupe. Chaque fois qu'une étape se passe, ça devient encore plus douloureux. Plus vrai et plus réel. Mon dieu, ça fait mal. J'aimerais pouvoir serrer les doigts d'Ezra. Sentir sa présence. Il m'a proposé de venir, mais j'ai refusé, lui disant que c'était un truc que je devais affronter seule. Mais à cet instant je regrette un peu.

La seule consolation, c'est qu'en observant Marlene à la dérobé, je sais qu'elle se sent aussi seule et qu'elle a aussi mal que moi.

Marlene Stewart
newbie in bristol
Marlene Stewart


PERSO
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Orientation sexuelle :
Elle préfère ne pas trop se prononcer, mais si elle devait le faire, elle se dirait sans doute pansexuelle.
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Psychologue, elle pratique dans une clinique du centre-ville associée au Bristol Royal Infirmary..
Les petits détails  :
lle aime la mode et le maquillage, les jolies robes et les bijoux. Elle adore courir les friperies pour essayer de dénicher de nouvelles pièces vintage ou originales. ♡ Elle a un faible pour les comédies musicales depuis qu’elle est toute petite. ♡ Son petit plaisir coupable, ce sont les histoires de crime réelles. Elle adore se plonger dans la psychologie des meurtriers et des victimes, comme si ça pouvait lui permettre de trouver la clef pour décoder l’incompréhensible. ♡ Elle ne se considère pas comme une personne très compliquée : pour faire son bonheur, il suffit d’un verre de vin, d’un bon repas et d’un bain moussant extra chaud. ♡ Elle a toujours été fascinée par les reptiles. Quand elle était gamine, elle s’amusait à chercher les couleuvres dans le jardin. Elle a d’ailleurs adopté il y a quelques années une petite tortue qu’elle a nommée Freud. ♡ Sa couleur préférée est le rose. ♡ Elle a compris il n’y a pas si longtemps que les femmes lui plaisaient autant que les hommes, mais elle n’a pas encore eu l’occasion de creuser cet intérêt. C’est qu’elle n’a pas l’impression de savoir flirter avec une femme, elle qui n’est déjà pas forcément douée pour le faire avec un homme. Alors elle attend le bon moment, sans savoir comment elle le reconnaîtra…
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J’écris au présent et à la troisième personne. J’ai tendance à m’adapter à mon ou ma partenaire en terme de longueur, même si j’écris rarement moins de 500 mots par message. ♡ Je préfère les rps qui ont de la substance et qui débouchent sur des relations intéressantes et complexes. ♡ Je suis une tortue du rp et je réponds aux gens selon l’inspiration plutôt que l’ordre des réponses (même si je veille quand même à ne pas trop faire attendre une personne en particulier).
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Oh-oh-oh, c'est la vie, sometimes you've gotta let things be. You can fight it if you want 'til there's nothing you can do. Let it go and love will set you free. Oh, let it go and love will set you free. • bobby bazini

Ça ne fait même pas cinq minutes qu’elles sont réunies et elle a déjà merdé. Franchement, se mettre à ce point les pieds dans les plats à la première occasion, c’est un record. Un qu’elle n’est pas fière de détenir, d’ailleurs. Elle ne comprend pas pourquoi elle est si maladroite avec Lou, pourquoi ce qu’elle lui dit et la façon dont elle se comporte avec elle sont toujours à l’opposé de ce qu’elle voudrait véritablement dire ou faire. Comme en cet instant, où elle souhaiterait la prendre dans ses bras, mais sans arriver à faire le moindre geste dans sa direction. « Je fonctionne, et toi ? » Marlene hausse les épaules. Ce n’est ni tout à fait un oui, ni tout à fait un non, à peine une réponse. «  Quelque chose comme ça. » En réalité, elle est une loque. C’est tout juste si elle réussit à se tirer du lit la plupart du temps. Elle mange n’importe quoi, erre tel un zombie entre les murs de son appartement. En fond de tâche, elle songe que si un patient lui parlait ainsi de son rythme de vie, elle serait sincèrement inquiète pour lui, sans pour autant arriver à y changer quoi que ce soit. « Alors, est-ce que tu as repris le travail ? » Elle secoue la tête. « Pas encore. » Elle ne cesse de vaciller entre les deux possibilités, se disant un jour qu’elle n’a pas la force de plonger dans les problèmes des autres quand elle ne voit que les siens, puis se demandant le lendemain si retrouver une routine et se concentrer ailleurs que sur sa propre existence ne lui serait pas bénéfique. Ses patrons ne lui sont d’aucune aide et se contentent de lui rappeler qu’elle peut prendre le temps dont elle a besoin. Espèce de psy à la con qui se soucient du bien-être de leurs employés, ronchonne-t-elle souvent avec une pointe d’amusement dans les oreilles de Freud qui n’en a absolument rien à cirer.

La porte s’ouvre à nouveau, sur Maître Lewinsky cette fois. Il invite les jeunes femmes à prendre place à son bureau. Marlene s’installe dans l’un des fauteuils, une jambe croisée sur l’autre, son pied s’agitant au rythme de sa nervosité. Le notaire a des sourcils broussailleux, comme deux grosses chenilles qui se tortillent au-dessus de ses yeux en un froncement plein de compassion. « Marlene, Lou, d’abord je tiens à vous témoigner mes plus sincère condoléances. Votre mère était devenue une amie au fil des années. S’était une femme exceptionnelle et je suis profondément attristé de la situation. » Elle hoche poliment la tête, incapable d’articuler les sentiments complexes qui font rage dans sa poitrine. Il y a du chagrin, bien sûr, mais aussi une certaine colère qu’elle n’a jamais su exprimer. Clara, c’était bel et bien cette femme extraordinaire que chacun aimait. Une architecte de renom qui, par ses créations, a changé la face de plusieurs villes du Royaume-Uni et d’ailleurs. L’épouse dévouée, qui a accueilli sous son toit l’enfant de son mari et lui a taillé une place au sein de sa famille sans ciller. Cependant, pour Marlene, c’était surtout la mère absente, qui n’a que rarement su lui offrir la chaleur et l’affection qu’elle réservait au monde entier. Elle a toujours donné le meilleur d’elle-même aux autres, ne laissant à sa fille que des miettes. Sa mort a créé un grand vide dans son entourage et confronte Marlene à un deuil qu’elle croyait déjà avoir fait : celui d’une mère qui aurait été à la hauteur de ses espoirs.

Ces émotions compliquées et ces doutes, elle les garde pour elle. Comment s’exprimer sans avoir l’impression de salir le nom d’une sainte ? C’est ce qui l’a poussée à se taire alors même que Lou la blâmait pour son absence. Pourtant, à l’intérieur, elle suffoquait d’injustice. Comment pouvait-elle exiger que Marlene mette sa vie sur pause pour aller s’occuper d’une mère qui n’a jamais vraiment pris soin d’elle ? Ce n’est pas Clara qui la bordait dans son lit et lui chantait des berceuses, qui nettoyait ses genoux écorchés ou posait une main délicate sur son front pour vérifier si sa fièvre était tombée. C’est la nounou qui l’a élevée, pas elle. Et si, au fil du temps, leur relation s’était adoucie, notamment après la mort d’Arthur, elle n’a jamais oublié, tout au fond d’elle-même, la fillette qui méritait une mère présente et aimante.

Par bonheur, le notaire semble avoir l’habitude de gérer des réactions émotives et il ne se laisse pas démonter par le silence de Marlene et Lou. « Elle a signé un testament mis à jour quelques semaines avant son décès. Celui-ci des plus traditionnels et nous pourrons le lire tout à l’heure, mais je vous propose de nous concentrer d’abord sur la partie quelque peu… inhabituelle de ses dernières volontés. » Curieuse, elle hausse les sourcils et jette un coup d’œil incertain en direction de sa demi-sœur. Clara ne doit pas non plus s’être confiée à sa fille adoptive, car elle semble aussi perplexe que Marlene elle-même. « Très bien, commençons par là. De quoi s’agit-il ? » demande-t-elle, la voix pleine d’une assurance qu’elle ne ressent pas vraiment.

« Clara a choisi de vous léguer l’essentiel de sa fortune. Cependant, pour pouvoir toucher l’argent, vous devrez effectuer ensemble une série de tâches qu’elle a préparées pour vous. Chaque fois que vous en aurez terminé une, vous m’en fournirez la preuve et je vous offrirai la prochaine. À la fin, vous recevrez votre héritage. » Une… série de tâche ? Et puis quoi encore, Clara s’est prise pour Jigsaw sur son lit de mort ? Elle ouvre la bouche, la referme. Machinalement, elle frotte l’ongle de son pouce contre la peau tendre de son index. La douleur discrète l’aide à garder les pieds sur terre. « Ce n’est pas sérieux ? » finit-elle par coasser. Elle ignore à quel jeu sa mère a décidé de jouer, pourquoi même par-delà la mort elle réussit à tout compliquer. « Au contraire, Mademoiselle Stewart. Si vous choisissiez de ne pas vous plier aux exigences du testament, votre patrimoine sera redistribué à une liste d’œuvres de charité auxquelles votre mère avait l’habitude de donner de son vivant. » Elle doit se mordre la langue, déterminée pour une fois à s’empêcher de cracher des paroles hâtives qu’elle regretterait. C’est que son réflexe est de refuser l’héritage. Elle n’a rien à faire de la fortune familiale. Après tout, elle vit bien depuis qu’elle a quitté le nid d’or dans lequel elle a grandi. Elle n’est pas stupide pour autant. Avec son salaire de thérapeute, elle ne gagnera jamais qu’un pourcentage infime de ce qui lui revient dans ce testament. Or, elle a connu la simplicité d’une existence parmi les mieux nantis de la société et, si elle a évité de devenir un monstre de matérialisme cupide, elle n’en a pas moins conservé un certain goût pour le luxe.

Prenant pitié de leur air consterné, Maître Lewinsky ajoute : « Je comprends que ce soit un choc pour vous, mais je vous assure que Clara avait d’excellentes raisons de faire ce choix. Elle avait par ailleurs encore toute sa tête lorsqu’elle m’a expliqué son projet. Si vous me permettez, je crois qu’il vaudrait mieux lui donner l’occasion de s’exprimer d’elle-même. » Mais oui, on n’a qu’à sortir la planche de ouija et lui poser la question. Ça plaira sûrement à Lou. Le sens des paroles du notaire lui apparaît plus clairement tandis qu’il tire un ordinateur portable de son tiroir. Il ouvre l’écran, puis le tourne vers les sœurs Stewart, leur renvoyant l’image du visage souriant mais fatigué de Clara. Sous le coup de l’émotion, Marlene se cramponne aux bras du fauteuil. Elle s’était préparée à beaucoup de choses en imaginant la lecture du testament, mais elle n’avait pas envisagé une seconde de se retrouver dans un tête-à-tête virtuel avec sa défunte mère. « Je vais vous laisser quelques minutes pour regarder la vidéo. » Sur ces sages paroles, il s’efface et sort de la pièce, refermant une fois de plus la porte derrière lui. Un silence de plomb s’abat sur le bureau. C’est Marlene qui le brise en se tournant vers Lou. « Je ne veux pas voir ça. Je ne suis pas prête. Je ne serai jamais prête. » D’un regard paniqué, elle implore sa demi-sœur, sans trop savoir ce qu’elle espère. Qu’elle ait le courage de lancer la vidéo, peut-être, ou alors qu’elle avoue avoir elle aussi envie de prendre ses jambes à son cou.

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