[LEZRA2] All I need is you

TW: Mention de violence, sexe, drogue..

Les jours passent depuis l'agression de ma mère et pour être honnête .. ça n'va pas mieux. J'essaie le plus que possible de passer du temps à l'appartement mais c'est difficile cette fois de t'imposer encore mon état d'esprit. Je sais que t'es brisée autant que moi et le fait qu'on soit tout les deux en souffrance me fait d'avantage du mal. J'évite donc de passer trop de temps à l'appartement parce que ça n'va pas. Je sais que tu sais .. l'truc c'est que d'évacuer tout c'qui a de méchant en moi au club m'fait un bien fou. Me saouler la gueule et me geler l'esprit aussi - mais pour ça j'évite de t'montrer de nouveau cette mauvaise passe. J'vais mal, mais j'essaie vraiment que ce ne soit pas un désastre.

J'ai peur .. très peur encore pour elle. Ma mère est hors de danger même malgré ses lésions à la tête, mais  elle finira par rentrer même blessée.  Même s'il est encore là et qu'il recommencera. J'suppose que le prochain appel ce sera la morgue pour aller identifier son cadavre. J'peux rien y faire, mais cette idée me hante.

C'soir, c'est un bon soir. Je me sens bien - ou presque. Faire l'effort de passer du temps avec toi m'fera un bien fou. Je n'en ai jamais douté, c'juste t'épargner de me voir aussi démoli m'fait un peu plus sourire chaque jours. Même si je sais que tu ne me juges pas. Que tout ce que tu veux c'est m'aider & être là pour moi. J'pourrai jamais t'en vouloir pour ça mais parfois j'ai besoin de ce temps seul. De m'exiler, mettre tout ce qui ce passe dans ma tête d'un côté. Je sais qu'on ne n'fait pas que parler de tout ça, mais je sais aussi que tu passes la majeure partie de ton temps à te poser des questions - de comment je me sens. Tu t'inquiètes et c'est normal, je ferais pareil, sinon pire.

J'débarque donc à l'appartement, mon sac de sport sur l'épaule mon portable que je n'ai pas lâché de tout le trajet dans ma main. J'ai pas menti, nos échanges étaient chauds et j'ai mon entre-jambe est prêt. J'en ai presque des douleurs. Même que j'ose espérer qu'on pourra manger après que j'ai eu le temps de te donner un peu d'amour. Chose que je n'ai pas fait depuis des jours vu mon état. J'pose mon sac et bouge mes cheveux toujours ornés de sueur avant de te chercher et de tomber sur toi au salon. Je m'avance puis m'pose à genoux au sol entre tes cuisses. Mes mains s'posent sur tes genoux, longent tes cuisses puis viennent se poser sur tes fesses pour t'approcher un peu plus de moi. Mon corps se redresse et je te fixe en me mordillant la lèvre. Jure moi que t'as pas changé d'avis et que tu viens toujours m'aider sous la douche. Que je demande en venant poser un baiser sur ton menton et remontant jusqu'à ta mâchoire.

@Lou Addams Stewart

Je suis dans le salon, je laisse défiler le file d'actualité des réseaux sociaux du balado. Je réponds à quelques commentaires. Je travaille fort pour garder nos communautés actives. Ce n'est pas ma partie préférée du projet, mais généralement, les gens sont sympas et puis, c'est toujours plutôt cool recevoir des commentaires positifs sur ce qu'on fait.

Un soupire traverse mes lèvres, alors que je regarde l'heure au coin de mon écran. Je sais que tu devrais bientôt arriver. J'ai réellement hâte de te voir. Nos échanges m'ont excité. Parce que tu me fais encore un truc de dingues dans les trippes même après toutes ses années à tes côtés. Mais en même temps, j'ai l'impression de m'accrocher à des miettes.

Je sais que tu as besoin d'être seul. De t'isoler. Je sais aussi que tu ne veux pas que je te vois dans cet état. Mais je te sens si loin et ça me flingue le moral. Ça me fait peur aussi. J'ai peur qu'un jour tes démons te dégomment tellement fort, que tu te relèveras. J'ai peur de recevoir un appel, parce que t'auras fait un overdose ou parce que tu te seras enlevé la vie.

J'ai survecue à Gloria, mais toi, je te survivrai pas. Je ne pourrai pas. J'ai trop perdu. Si je te perds, toi aussi.... juste l'imaginer ça me met la tête à l'envers. Ça me poignard le coeur et ça me détruit les entrailles.

Mais pour le moment, je ne peux rien faire. Je peux seulement profiter de tes bons jours, profiter de ton amour, de ta présence, même si ce sont des moments fugacent. Même si tu me glisses entre les doigts. Je continue à être là, à te prouver que je t'aime, que je serai toujours là. Que ton coeur et le mien sont reliés. Et surtout je continue à croire en toi. À te faire confiance, pour savoir que je serai là quand tu en auras vraiment besoin. Jamais je t'enfermerai dans un cage. Jamais je t'obligerai à rien. Alors, même si j'aimerais que tu sois là plus souvent, je t'accepte. Je t'accepte dans ta noirceur. Dans ton besoin de solitude. Dans tout ce qui te fait toi. Et je me tiens prête à être là, quand tu en auras besoin. Je me tiens prête à t'aimer, quand tu voudras de mon amour.

J'entends la porte s'ouvrir, puis se refermer. J'entends le bruit sourd de ton sac que tu laisse tomber au sol. J'entends tes pas qui se dirige vers le salon.

Et je te vois. Je te vois toi, avec tes cheveux en bataille, encore humide de sueur. Je te vois toi, avec ta peau tatoué, et tes magnifiques yeux. Je te vois toi, et mon coeur saute quelques battements.

Même après pratiquement vingt-cinq ans, les papillons de mon ventre volent frénétiquement pour s'échapper de mon corps chaque fois que je t'aperçois. C'est inévitable. Dès que je t'ai vu, ce jour-là au skatepark, je l'ai su que t'étais l'homme de ma vie. Je t'ai aimé au premier regard. Tu es ma moitié, tu es mon âme soeur. Tu fais tourner mon monde et sans toi, plus rien ne ferait du sens.

Tu viens t'installer à genoux devant moi, posant tes mains sur mes jambes, remontant le long de mes cuisses pour venir s'insinuer sirr mes fesses. Un frisson me traverse. Parce que je le vois, l'éclat du désir dans tes yeux. Tu m'attires vers toi, alors que ton corps se redresse. Tu malmène ta lèvre inverieur, me donnant envie de me pencher pour la mordiller à mon tour. Ton regarde s'ancre au mieux, puis tu souffles : « Jure moi que t'as pas changé d'avis et que tu viens toujours m'aider sous la douche. » Tu déposes des baiser sur mon menton, puis sur ma mâchoire, faisant remonter un frisson agréable le long de ma colonne vertébrale.

J'incline la tête pour chuchoter à ton oreille. « Je te l'ai dit mon amour, je suis à ton entière disposition. »

Puis je pose mes lèvres sur les tiennes. T'embrassant sauvagement. Glissant mes mains dans tes mèches foncés. Ta peau goûte le sel, alors que je fais glisser ma bouche le long de ta mâchoire, puis dans ton cou, avant de revenir à ta lévre inferieur que j'avais très, très envie de mordiller.

TW: Mention de violence, sexe, drogue..

Je pourrais partir quelques jours en le mentionnant évidemment et je sais que tu m'attendras.  Je le vois dans tes yeux que mon état est dérangeant. Je suis cependant incapable de te laisser me voir comme ça - comme si cette fois c'était différent alors que non. Tu m'as vu sous toutes mes coutures, tu m'as vu dans un état aussi pire que celui-là et pourtant j'ai cette envie de me cacher. Serait-ce mauvais signe. Je n'ai pas envie de mourir, mais j'ai envie d'vivre ma colère partiellement seul. J'ai besoin de vous tous, mais surtout de toi. Parce que tu sais tout et que tu as tout vu. Tu me connais par coeur.  Nous sommes sans secret et c'est parfait comme ça après toutes ces années. Sans censure.

Le fait est que j'ai besoin de temps avec ma souffrance. J'dois dealer avec un truc qu'après toute ces années j'arrive pas à saisir. J'en connais la cause, mais pourquoi je me fais autant de mal même après avoir quitté la maison familiale. Je souffre et je te fais souffrir. Certes c'est involontaire, mais c'est souvent avec cette maladresse que je m'en rends compte trop tard. T'pourrais m'en vouloir, mais non. J'sais pas comment tu fais pour rester si près de moi alors que je suis un paquet de trouble ambulant. Enfin c'est mon père qui nous cause du tords, parce que j'suis pas une si mauvaise personne. J'essaie vraiment de m'en convaincre, mais quand je te vois souffrir de me voir ça - bah je change rapidement d'idée.

Mes mains parcourent ton corps sur les tissus qui recouvrent ta peau et je t'approche dangereusement de moi. Mes lèvres qui taquinent ta peau, je souris lorsque tu t'adresse à moi.  « Je te l'ai dit mon amour, je suis à ton entière disposition. » Même s'il m'arrive de te fuir, j'ai aussi besoin besoin  de toi comme de l'air que je respire. T'es tout ce que j'ai, ma raison d'vivre - la seule et unique. Je t'aime tellement si tu savais .. En fait je crois que tu le sais déjà c'est que je ne suis pas assez démonstratif.  Ou peut-être que si mais à ma façon. Alors je te garde pour moi seul.You're the only one tonight.  For the rest of my life aussi.. Je prolonge ce baiser, mes lèvres contre les tiennes. J'pourrai jamais oublier la sensation de tes lèvres sur les miennes. Rien ni personne n'égale à ce qu'on a ensemble.

Tes lèvres se glissent sur ma mâchoire à ton tour puis dans mon cou m'faisant aussi frissonner et sourire.  Tes dents qui s'plantent finalement ta lèvre m'faisant échapper un petit gémissement de surprise. Non pas que cela me dérange,  parce que ce soir, j'crois pas que nos échanges soient doux - j'crois qu'on trouvera un moyen de me évacuer ce que j'ai dans l'ventre et qui m'tue de l'intérieur. Certes, t'arriveras à me faire penser à autre chose. Tu relâches ma lèvre et ma langue passe comme si je devais calculer la sensation. C'est bon et j'ai très envie que tu recommences. Je me lèves du sol restant devant toi et retirant mon haut mouillé par la sueur que j'avais de collé à la peau. Je le balance quelques part au sol m'foutant bien de qui le trouvera ensuite ..  Je te tends la mains et t'aide à te relever. Mes lèvres qui se plaquent contre les tiennes tandis que ma seconde main se glisse dans ton cou jusqu'à ta nuque que je presse entre mes doigts comme si j'avais peur que tu t'en ailles. Bien que j'en doute fort. Mon corps se presse un peu plus le tient t'entrainant avec moi jusqu'à la salle de bain. Je fais descendre mes lèvres sur ta peau jusqu'à ton oreille. You and me against the world Que je grogne avant de refermer la porte derrière nous et de glisser mes mains sous ton haut.

Nos lèvres s'entrechoquent. Elles s'appellent. Se caressent. Je ne me sens jamais autant chez moi que dans tes bras. Je ne me sens jamais autant à ma place qu'à tes côtés. Parce que mon tout, c'est toi. Pour cette nuit, mais aussi pour toute la vie. Rien ni personne ne pourrait égaler ce que tu me fais sentir. Même si on a ouvert notre couple, même si on a été voir ailleurs, ton coeur, je sais qu'il est à moi. Et mon coeur, il est à toi.

Je pourrais douter de ton amour, mais non. Il y a ce truc qui me dit que je serai toujours celle dans ton coeur, parce que je sais que tu seras toujours celui dans la mien. Jamais je pourrai aimer comme je t'aime toi. Tu es le centre de mon univers. Tu es plus vital que l'oxygène que je respire.

Tu gémis, alors que je plante mes dents dans ta lèvre. Ce son envoi de petites décharges éléctrique directement entre mes cuisses. Dès que je te relâche, tu passes ta langue sur la peau légèrement rougis par mes assauts.

Cette langue tentatrice et qui me donne envie de t'embrasser.

Tu te relèves en balançant ton chandail quelque part sur le plancher, me laissant tout le loisir d'observer chacun des muscles de ton corps qui bouge. Chaque ligne d'encre qui sillonne ton torse parfait. Putain que tu es beau. Tu me tends la main pour m'aider à me relever. Puis tu me plaque contre ton corps, embrassant fiévreusement mes lèvres. Nos langues, se mêlent, se cherchent. L'une de tes mains empoigne ma nuque. Comme si tu avais peur que je parte. Mais ça, c'est impossible. Même si je le voudrais, j'en serais incapable. Je ne peux pas me passer de toi. La vie, sans un nous, ça ne fait aucun sens.

Tu m'entraînes vers la salle de bain, nous guidant d'une main, sans que nos lèvres ne perdent le contact.

On entre dans la pièce, le désir palpitant entre nous. Puis, ta bouche quitte la mienne pour venir grogner contre ma peau. « You and me against the world » Tu refermes la porte d'une main, alors que l'autre commence déjà à explorer la peau sous mon haut. « Pour toujours. » Ouais, c'est toi et moi contre le monde mon amour. Pour toujours et à jamais. C'est une certitude. C'est inéluctable. C'est nous.

On reste immobile un instant, nous laissant profiter tous les deux de la plannitudes du moment. Tu finis par poser mes jambes au sol. Tes membres sont aussi tremblant que les miens. Je pose ma tête sur ton torse, voulant entendre et sentir les battements désordonnés de ton coeur. « Je t'aime. » Que je souffle avant d'embrasser ta poitrine, exactement la ou il y a ton palpitant.

Je reste comme ça, la tête baissée. N'ayant pas le courage de croisé ton regard. « Je... je sais pourquoi tu as pris tes distances Ez. Je comprends et je ne t'en veux pas... Mais te sentir aussi loin ça me tue... » Parce que oui, ça me tue à petit feu. Cette distance là, ce n'est pas nous. Je le comprends. Je te comprends. Mais ça me fait mal quand même. « Tu me manques... »

J'tente de reprendre mon souffle puis au bout de quelques secondes je te fais descendre. Ma tête tourne encore mais cette fois pour les bonnes raisons. C'est pas la drogue, c'est pas parce que ma tête va mal. C'est grâce à toi - à nous comme ça. J'peux encore sentir mon coeur battre si fort dans ma poitrine que j'ai l'impression qu'il finira par en sortir seul. Ton corps se colle une fois de plus au mien et je ferme les yeux. Mes bras t'enlacent et n'ont certainement pas envie de te laisser partir. Pas c'soir, pas après tout ça. J'ai besoin de toi. « Je t'aime. » Je souris, entendre ce mots de ta bouche m'fait toujours sourire. Moi aussi, je t'aime. C'est simple, c'est naturel mais surtout très vrai.

Ton regard qui n'croise pas le mien malgré ce qui vient de se passer, m'laisse croire que les choses n'sont peut--être pas ce que je crois. Je pince les lèvres avant de baisser le menton en ta direction. « Je... je sais pourquoi tu as pris tes distances Ez. Je comprends et je ne t'en veux pas... Mais te sentir aussi loin ça me tue... Tu me manques...  » J'comprends, voilà pourquoi je suis là ce soir. C'mon tour de te rassurer, d'être là pour toi même si c'moi qui souffre. Je viens poser mon index sous ton menton puis relève ton visage pour que tu me regarde. J'veux qu'on arrive à s'parler comme il se doit. J'veux qu'on soit aussi transparent l'un que l'autre sur ce ring de boxe. J'ai peur Lou, j'ai peur de te faire vivre un enfer .. J'ai peur d'être comme lui et je sais que je me répète, mais c'est là dans ma tête, ça a gravé mon esprit  et j'peux pas m'enlever cette idée de la tête..   Je me ronge les sangs juste à l'idée de pouvoir t'faire du mal. C'est que j'en viens à croire que la phrase : la pomme ne tombe jamais bien loin de l'arbre pourrait prendre tout sens. J'ai peur, même si au fond j'sais que c'est pas moi. Je travaille fort pour n'pas lui ressembler. Je passe ma langue sur ma lèvre inférieure un peu nerveux et continue pas trop sûre de moi-même. L'truc c'est que c'est toujours pareil. J'ai b'soin de me vider la tête, d'faire le vide en moi de tout, tenter d'comprendre mais j'y arrive pas - pas quand t'es loin de moi. J'ai besoin de toi, maintenant plus que jamais.J'dis pas n'importe quoi. J'saurais pas te mentir et de toute façon tu sais très bien que je suis un très mauvais menteur. J'peux pas être secret - t'sais lire en moi comme dans un livre ouvert. J'approche mon visage du tiens, mon nez qui frôle le tiens comme si j'étais un petit chaton, un peu trop sans poil et tatoué, mais ton chaton. Je suis là.. Que je finis par dire un ton plutôt honnête et vrai. J'ai besoin  de toi comme j'ai besoin de l'air pour respirer. T'es mon oxygène, mon pilier.  T'es à moi. ..et j'ai pas l'intention de partir. Sauf si c'est ce que tu souhaites mais j'en doute très fort.