☆ Halston & Terry • The woman's too Strong
Tessa • We need each other more than we ever did or will we got to get together. We got to do what Jah Jah will, or, get burnt within.
Halston • He liked to stir up trouble, he was funny that way. He said, "It's just work, all that matters is work". He sat down to talk one day and he said decide what you want.
Zoya • Well I just heard the news today. It seems my life is going to change. I closed my eyes, begin to pray then tears stream down my face.
Alessia • Waiting for the moment when we can make things right
Waiting for the moment forgiveness in your eyes.
•5+1/5› Tessa #1 • Halston #1 • Zoya #1 • Alessia #1 • AJ • Meryl #1
Jouer les imbéciles face à Halston, ? J’ai essayé à maintes reprises, mais jamais je n’ai remporté la palme de son indulgence. Au mieux, j’ai récolté de la colère et, dans le pire des cas - le plus souvent - sa colère. Autant admettre que l’envie de recommencer ne m’a pas chatouillé alors que, grimpant quatre à quatre les escaliers jusqu’à son bureau, j’échaffaude un plan pour me sortir du merdier dans lequel je patauge. Seul un dingue imbu de lui-même ne réaliserait pas que draguer une fille au nez et à la barbe de son mec n’a rien d’élégant. Quand le type en question n’est autre que le réalisateur qui t’a offert un grand rôle sur son film, tu te fais tout petit. Tu expliques que tu n’étais pas au courant, tu fais ton mea culpa et tu tiens à carreau jusqu’à la fin du tournage. Au lieu de ça, je me suis comporte comme un gosse frustré parce qu’on lui aurait retiré des mains son jouet préféré. Aurais-je vécu une sorte de coup de foudre (si tant est que ça existe), mon comportement se serait justifié, mais elle ne m’intéressait pas, cette gonzesse. Rien ne justifiait une dispute avec mon “boss”, une de celle qui dégénère faute à la jalousie de l’un et à la fierté de l’autre. Il a haussé le ton, je l’ai insulté, il a levé la main, j’ai dégainé les points. Sans l’intervention de l’équipe, l’un ou l’autre auraient fini recadré à la latte. Lui, assurément, sans quoi il ne m’aurait pas renvoyé dans ma loge pour quelques jours. S’il n’était pas serré par son budget, il m’aurait certainement viré, ai-je pensé alors que patienter dans la salle d’attente d’Hargreeves m’agace profondément, car il ne s’agit pas d’un hasard. M’obliger à attendre n’est une manœuvre de mon agent dont le but est évident : me rappeler lequel de nous deux tient les commandes. J’ai dû talent, elle a les contacts. Je suis l’irresponsable, elle est la tête pensante. Je vais devoir m’écraser et j’enrage sans coudre de fil d’or une série de mensonges pour me disculper. A quoi bon ? Les témoins sont pléthores, je ne suis pas - ou pas tout le temps - assez lâche et quoique les manigances d’Halston me tendent, je lui dédie mon respect et ma reconnaissance. Combien de rumeurs n’a-t-elle pas balayées ? Combien n’étaient-elles pas le fruit d’une vérité arrangée complexifiant sa tâche ? Je ne compte plus les incendies qu’elle a éteint d’un seau de ruse et d'une louche d’ingéniosité. Par conséquent, à l’instant même où elle est apparue sur le pas de sa porte, je lui ai décoché ce regard de môme perdu. ”Sur une échelle de 1 à 10, tenant compte que 1, c’est que tu es chill et que 10, tu es à deux doigts de me virer, on se situe où ? Pas que j’ai l’intention de me casser en fonction de ta réponse, je n’oserais pas, mais histoire d’évaluer si tu es susceptible d’écouter et surtout de comprendre mes explications ou si tu m’as déjà condamné.” Un “Bonjour Hal”, aurait été plus approprié. Un “Comment vas-tu” suivi d’un “je suis désolé” aurait peut-être fait résonner en elle la cymbale de la mansuétude.
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EDDON # I never stopped loving you. Not even for a second. Even when I hated you and pretended that is was over.
JAMES # True friendship isn't only about being there when it's convenient, it's about being there when it's not.
The woman's too Strong
Halston Hargreeves & @Terry Mulligan
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Le téléphone lui avait paru brûlant à force de sonner sans cesse, les yeux d’Halston n’avaient plus eu besoin de se déposer sur son écran, pour savoir de qui il s’agissait, la personne revenant énormément à la charge. Un homme en colère, un réalisateur qui croyait être le centre de l’univers, ce qu’il n’était pas, hélas la directrice de l’agence de stars était bien obligée de se résigner à lui répondre, au bout d’un moment. Au lieu de s’estimer heureux d’entendre le son de sa voix, il lui avait reproché son délai, elle s’était retenue de lui dire le fond de sa pensée, elle discuta avec lui avec diplomatie. Le nom de Terrence Mulligan fut prononcé avec une haine non dissimulée, qu’avait-il fait ? Terrence avait été Terrence, fidèle à lui-même, il n’avait pas pu s’empêcher de draguer une actrice, malgré qu’elle soit la " propriété " de celui qui lui avait confié un joli rôle. Un flirt qui aurait pu en rester là, si le brun avait su se montrer raisonnable, mais bien évidemment il en avait été incapable, il avait couché avec elle et comme si cela n’était pas suffisant, il s’était bagarré avec lui devant tout le monde, un mal pour un bien puisque l’équipe les avaient empêchés de terminer à l’hôpital. Une fois que son appel fut terminé, elle se mit à frapper du poing sur son bureau. Quand est-ce que cet abruti allait s’assagir ? Il n’avait plus vingt ans depuis belle lurette, elle lui avait déjà dit - avec des formulations plus élégantes - qu’il devait la garder dans son slip, mais c’était plus fort que lui. Ni de une ni de deux, elle le contacta pour lui demander de rappliquer le plus rapidement possible, elle n’avait que faire des possibles obligations qui ne figuraient pas sur son planning, il avait intérêt de lui obéir et il le savait très bien. La Hargreeves n’allait pas pour autant lui ouvrir sa porte dès son arrivée à l’agence, non, il ne méritait pas une telle faveur. Lorsqu’elle finit par se décider à aller à sa rencontre, elle fut heurtée par ses grands yeux bleus, emplis d’une fausse innocence. Halston n’avait pas oublié qu’il s’agissait d’un acteur, elle jugea donc qu’il valait mieux le faire s’asseoir, clôturer cette pièce avant de répondre à sa question. Elle ne voulait pas lui laisser la moindre chance de prendre la poudre d’escampette, elle attendit donc qu’ils soient tous les deux sur leurs chaises pour commencer à parler. « Est-ce que je dois prendre un rendez-vous dans une clinique pour toi ? » Il n’avait pas besoin de plus de précisions, il savait où elle voulait en venir. Si la directrice de l’agence de stars était une véritable sadique, elle aurait pu imiter une paire de ciseaux en action, mais son regard en disait long. Terrence pouvait deviner qu’elle était à dix sur sa fameuse échelle. « Tu lui dois des excuses. » Elle n’en avait rien à faire de ses explications, de tout ce qu’il pourrait inventer, sa conquête n’était pas célibataire, elle était prise par celui qu’il devait le plus respecter, il n’y avait pas de débat à avoir. « Je devrai même dire que tu leur dois des excuses. » Le personnel de ce film n’était pas en reste, il lui avait fait une fleur en intervenant, plutôt que de l’enregistrer à son insu pour le diffuser partout. « Tu peux déjà t’estimer heureux que personne n’ait immortalisé ce moment. » Ce Terry semblait avoir plus d’une bonne étoile, puisqu’elle semblait ne pas être la seule à veiller sur lui et ses arrières.
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confused in loveI remember being drained of all my energy, feeling like I couldn't go no more and never would have trust him. My heart wont let me do it, no. So many times I've been hurt before, my soul won't let love walk through the door 'cause nothing compares to that someone I see. How strong these feelings are deep inside, they know there's nowhere that you can hide.
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Halston sort de son bureau, me dévisage et je comprends. Je comprends que je patauge déjà dans la merde et que mon petit numéro de repenti ne l’attendrira pas. Dommage. Pour obtenir un résultat supposé faire mouche, je l'ai longuement travaillé devant le miroir de ma chambre d’adolescent ce regard de chien errant. Je présume qu’à force d’en abuser, je l’ai usé. Il ne me tirera pas de l'embarras, cette fois. Alors, je troque le larmoyant au profit de la lassitude. Pour cause, je cherche encore par quelle manœuvre emprunter le virage savonneux au carrefour de ma bêtise. Je ne suis pas idiot, je suis conscient d’avoir commis une terrible erreur. Combien de fois mon agent ne m’a-t-il pas conseillé et, ensuite, ordonné, de dompter mes appétits de séducteur ? N'a-t-elle pas insisté sur les effets pervers d’un bad buzz ? De mon point de vue, qu’importe ce qui se dit de moi tant que je suis dans la ligne de mire des journalistes de la presse people ou dans l’objectif des paparazzis. Je préfère la mauvaise publicité à l’indifférence. Sauf que ma politique est décriée par Halston et je peux plus l’ignorer désormais. Au mieux, je peux me désamorcer les mines posées sur le sentier de cette discussion. ”ça va, n’exagère pas. Tu ne vas pas essayer de me faire croire que tu n’as pas une solution pour que je réintègre le film dès demain. Tu en as vu d’autres, non ?” ai-je ponctué d’un geste ample de la main. Il balaie le problème autant que les exigences de la professionnelle. Hors de question que je m’aplatisse devant ce type dénué de cran alors que je n’ai rien à me reprocher. ”Tu blagues, j’espère. Je l’aurais touchée…” Autrement que du bout des lèvres le temps d’un baiser volé. ”... j’aurais pu l’envisager, mais tu seras surprise d’apprendre que si tu m’avais posé la question, je t’aurais expliqué qu’il n’y a rien à couper cette fois. Elle ne m’a pas donné l’occasion de la…” Sus à la vulgarité, Terry. Seuls les coupables s’emportent. Les innocents se défendent avec panache, me suis-je tancé, respirant à pleins poumons pour décrisper les muscles de mes poings et de ma mâchoire. ”Hals, je te jure que je suis innocent.” J’ai levé la main droite, mais je me suis gardé de cracher par terre, l’effet n’étant pas garanti. ”Tu m’obligerais si tu faisais un effort pour me croire.” Ce serait la moindre des choses. N’est-ce pas humiliant pour mon ego de confier cet échec en matière de charme ? ”Si j’y étais allé, tu crois que je me serais défendu en levant les poings ? Tu me connais mieux que ça, non ?” Elle me travaille depuis des lustres et ne peut décemment m'enlever ma suffisance. ”J’aurais été fier de moi et je me serais barré moi-même en bombant le torse et tu le sais. Puis, de toute façon, il n’a pas le budget pour me remplacer, le film est presque bouclé. Il recommencera pas les prises alors qu’il est déjà en retard sur ses délais et que ses sponsors s’impatientent.” Fort de cete certitude, je l’ai détaillée avec un aplomb d’une telle insolence qu’un homme raisonnable se serait ravi. Au lieu de ça, j’ai distribué mes intentions comme un croupier débutant convaincu de son talent. ”On va juste attendre qu’il se calme et tu verras que c’est lui qui me suppliera de revenir. ça marche pour toi ?” Peu de chance : je le pressens. Je ne me démonte pas cependant. Je pousse le vice toujours plus loin. ”Tu pourrais me proposer un café après m’avoir fait attendre et m’avoir condamné avant de m’avoir écouté. Je pensais que tu avais confiance en moi. Mais, c’est pas grave. ça arrive à tout le monde de se tromper. Je suis bon prince, j’accepte tes excuses avant que tu les formules.” Pour peu, j’aurai conclu d’un clin d’oeil. Or, je me contente d’un sourire.
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Halston Hargreeves & @Terry Mulligan
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Souligner qu’elle avait de l’expérience ne la flattait pas, c’était une évidence, elle n’avait plus rien à prouver, certainement pas à lui. Terrence figurait parmi les rares protégés qu’elle avait gardés après avoir accédé à la direction, elle se demandait parfois pourquoi. Pourquoi s’encombrait-elle d’un homme aussi têtu ? Qui se croyait irremplaçable ? Elle aurait pu faire une sélection aux petits oignons, ne conserver que les acteurs qui l’écoutaient sagement, s’éviter des prises de tête inutiles. La directrice de l’agence de stars n’était tout simplement pas quelqu’un qui choisissait la facilité, ni une femme qui se libérait d’un fardeau en le transférant à un de ses agents, elle l’avait trop souvent vécu pour le faire subir aux autres. L’américaine pensait également qu’il serait du gâchis de le laisser entre les mains d’une personne qui aura moins d’influence sur lui, car qu’il veuille le reconnaître ou non, Halston savait comment le dompter. « Terry... » Elle usait de son surnom, ils se connaissaient depuis suffisamment longtemps pour qu’elle puisse se le permettre. Il espérait qu’elle plaisantait, mais elle ne demandait tout bonnement jamais des excuses sans être sérieuse. Terrence le savait et c’était bien pour cela qu’il commençait à s’embourber dans un monologue, qui promettait d’être vulgaire, jusqu’à ce qu’il ne s’arrête avant de prononcer un mot qu’il lui aurait déplu. La Hargreeves détestait que l’on parle des femmes comme des objets, des choses uniquement intéressantes pour satisfaire des désirs sexuels, elle était trop féministe et romantique pour tolérer ce genre de propos dans son bureau. Il clama être innocent, qu’il ait réussi sa manœuvre jusqu’au bout ou non ne changerait rien à la situation, il s’était approché d’une femme en couple alors que son statut ne lui était pas inconnu. « Pourquoi c’est aussi difficile pour toi de réfléchir aux conséquences avant d’aller draguer ? » La mer était pleine de poissons, il pouvait aisément jeter son dévolu sur ceux qui n’étaient dans aucun filet, mais non il fallait qu’il parte à la pêche de ceux qui devaient être les moins accessibles. Le problème se situer probablement là ? Le goût du challenge, un besoin de se prouver qu’il pouvait toutes les avoir si cela lui chantait. Un égo qui revenait encore et toujours sur la table, elle se demandait comment il arrivait encore à passer sa porte. Il lui apporta des arguments, qu’il pensait suffisamment bons pour la convaincre. « Tu n’aurais jamais dû répliquer. » Cela lui importait peu de savoir que le film était quasiment terminé, certains hommes étaient prêts à tout pour se venger, quitte à devoir tout recommencer. Terrence avait réponse à tout, il lui proposa de faire preuve de patience, persuadé que le réalisateur reviendra de lui-même. « Cesse donc de te prendre pour un médium. » Satisfait qu’elle l’ait écouté sans le couper, il lui demanda un café et de se repentir. « Il sait par qui te remplacer. » Un nom qui allait lui déplaire, un concurrent qu’il ne voudrait pas voir reprendre son rôle, qui était pleinement disponible selon ses sources. « Par une personne qui est réputée pour être excellente dès les premières prises. » Un acteur efficace, qui n’était jamais responsable des retards des tournages auxquels il participait. « Tu n’as pas l’air dérangé par l’idée de lui laisser ta place, donc je peux le rappeler et lui dire que tu ne comptes pas t’excuser, cela me fera gagner un temps précieux. » Halston n’avait pas la moindre envie de s’éterniser sur ce sujet, elle avait bien assez de choses à faire et une patience plus limitée que celle qu’il avait pu connaître. Il était sûrement trop centré sur lui-même, pour être au courant que la vie personnelle de son agente n’était pas au beau fixe, que ce qu’elle avait vécu en début d’année la faisait encore plus exécrer les tentatives de séduction envers ceux qui étaient casés. La femme en question ne connaissait même pas son existence au moment elle avait capturé les lèvres d’Eddie, ce qui avait alimenté sa colère envers lui, une fureur qu’elle aurait pu diriger vers la mannequin, si celle-ci avait eu toutes les informations en sa possession. La brune ne pouvait que ressentir de la compassion pour ce réalisateur, même si celui-ci avait tenté de trop nombreuses fois d’accaparer sa ligne téléphonique...
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Des excuses, sérieusement ? N’est-ce pas lui qui s’est jeté sur moi ? Lui qui a voulu régler avec les poings un problème anodin ? “Une histoire de fesses” remarqueraient certains. mon esprit tordu trouverait cette description réductrice, mais semblerait qu’Halston partage cette opinion. A mon sens, il est surtout question de défi, de compétition, d’un trompe-l-ennui grisant. Une femme, de préférence belle, qui cède à mon charme et quoiqu’elle perde rapidement tout intérêt à mes yeux, elle louange surtout mon égo. Je lui expliquerais bien en ces termes si j’en gagnais quelques lauriers pour récompenser mon honnêteté. Sauf que mon agent ne sera sensible qu’à sa cause, celle qu’elle partage avec ses congénères réclamant l’égalité à tux prix. L’égalité de traitement, des salaires, dans le partage des tâches ménagères, etc. “Offrez-moi le droit de porter le monde pendant neuf mois et je me rallierai à vos idées, leur proposerais-je par défiance. Au lieu de ça, je profiter des avantages de ce monde bâti par les hommes, pour les hommes. Ils ont édictés les règles et, le réalisateur de mon film, a accepté de participer à cette domination masculine. Je me fiche qu’il l’assume un jour sur deux. C’est la différence entre lui et moi, finalement. Je ne suis pas ambivalent. Dès lors, je refuse fermement d’accéder à cett requête insultante. Je préfère subir le supplice de la goutte d’eau. ”Je le ferai pas.” ai-je donc réitéré, bras croisés et la moue boudeuse. ”Je n’y vois aucun intérêt pour moi” Et, pour cause, avec de la patience, je serai pleuré sur le tournage et prié de revenir au plus vite. En outre, on m’accueillera avec les honneurs, comme un pape, j’en suis convaincu, ou presque.
Pour durer, les studios doivent répondre aux besoins de changement du spectateur. Le principe m’inquiète : j’ai peur d’être daté, non pas que je sois trop vieux ou dénué de talent, mais parce que je crève les écrans depuis longtemps. En le confiant à mon agent, je lui ai ouvert mon jeu et, en bonne intelligence, elle joue l’une de ses cartes les plus fortes : l'obsolescence. ”Si celui dont tu parles ne tourne pas en ce moment, c’est qu’il n’est pas aussi bon que ça, non ?” Je provoque, mais c’est moins grandiloquent et résolu. Au cinéma, une goutte de sueur perlerait sur mon front. ”Ou pas autant que moi.” Sauf qu’il est en vogue quand il est temps que je me renouvelle. ”Tu veux bosser avec lui ?”me suis-je enquis, refusant obstinément de prononcer son nom. Inutile. Nous savons tous les deux qui se cachent derrière cette allusion. ” C’est pour ça que tu es prête à laisser cette saleté de réalisateur me remplacer ? Comme ça tu pourrais l’approcher plus facilement ?” Je n’emprunte à la colère aucune de ses couleurs. Je suis frustré, mais pas fâché. Les affaires sont les affaires, il n’est pas question de sentiments ou d’amitié quand on parle d’argent. Quant à la loyauté, elle n’existe que dans un sens : je la lui dois parce qu’elle me tire de mes mauvais pas trop souvent. La gratitude est une vertu et elle lui est acquise. ”En admettant que j’envisage de lui dire que je suis désolé, je dois m’y prendre comment ? Je dois l’inviter à déjeuner ? Lui expliquer ce qu’il s’est passé ? Tu voyais ça comment ?” Je suis crispé, je bous faute à ma fierté qui s’insurge et qui le beugle jusqu’à m’assourdir. ”Je maintiens que ce n’est pas juste, que c’est de l’abus de pouvoir de sa part parce que je n’ai rien fait. Et, j’aime pas quand tu fais pression sur moi, comme ça en tout cas.” En d’autres circonstances, ces manigances me motivent, elles me boostent et c’est probablement de cette façon qu’Hargreeves tirent le meilleur de moi… ou le pire parfois. Nul doute que j’irai avec les pieds de plomb, devant cet enfoiré. ”Et, en parlant de pression, tu en penses quoi de moi, qui réaliserait ? J’en parle depuis longtemps et je ne sais pas toujours pas ce que tu en penses.”
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Halston Hargreeves & @Terry Mulligan
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Halston était intérieurement en train de se remercier d’avoir prévu un créneau assez long pour pouvoir gérer cette affaire, car il n’y avait rien de plus insupportable que d’accumuler un retard considérable à cause de l’entêtement d’un acteur. S’il refusait de s’excuser, il n’avait qu’à laisser sa place à quelqu’un d’autre, même si cette personne était la célébrité qui risquait le plus de lui faire de l’ombre. Il serait un véritable aubaine pour son concurrent de reprendre ce rôle, si le réalisateur était assez vil, il serait capable de le choisir lui spécifiquement pour embêter Terry. L’acteur avait - comme à son habitude - réponse à tout, mais ses réponses n’en étaient pas pour autant convaincantes. Il savait aussi bien qu’elle qu’il pouvait toujours exister des trous dans un planning à cause d’annulations de tournages ou de congés, les raisons pouvaient être multiples et pas forcément négatives. « Ne sois pas ridicule. » Qu’elle lui répondit lorsqu’il supposa qu’elle voulait travailler avec son rival. Terrence avait dû oublier qu’avec son poste à la direction, elle n’avait pas forcément le temps ni l’envie de renouveler ses protégés, surtout quand elle les avait choisis soigneusement, pour ne garder que les plus talentueux. Halston ne se débarrasserait pas de lui pour cette erreur, elle pouvait juste qu’il puisse honorer le contrat qu’il avait signé, pas seulement pour sa commission, en réalité elle se souciait plus de sa réputation. « Je n’ai pas besoin de ça pour l’approcher, je veux juste que tu termines ton film, c’est trop demandé ? Que tu fasses preuve de professionnalisme ? » L’américaine avait un carnet de contacts assez garni pour contacter n’importe qui, elle n’avait pas besoin qu’il perde son rôle à son profit pour l’approcher. Terry commença enfin à retrouver la raison, il lui demanda qu’elle était la meilleure façon de s’excuser. « Tu n’es pas obligé de l’inviter à déjeuner, tu peux simplement l’inviter à boire un verre ou deux. » Ou même plus, plus ils seraient détendus et mieux leurs échanges se dérouleront. Elle savait qu’il serait difficile pour lui de s’éterniser avec lui dans un restaurant, à s’efforcer de s’excuser, il valait mieux qu’il opte pour une solution plus courte qui pourrait au moins lui donner la satisfaction de consommer de l’alcool.« Tu n’as qu’à lui dire que tu n’es qu’un homme, que tu n’as pas su contrôler tes pulsions, que tu ne cherchais pas à lui faire du tort... » Elle lui donna quelques pistes, même si elle-même n’aimait pas l’explication qu’elle lui proposait, elle savait qu’elle pourrait résonner chez le réalisateur, elle avait essayé de se mettre dans la tête d’un homme pour savoir ce qu’il voudrait le plus entendre. La directrice de l’agence de stars n’était pas étonnée qu’il remette son projet de passer à la réalisation sur la table, il venait d’engranger une raison supplémentaire de s’y mettre. Elle déposa ses coudes sur son bureau et croisa ses mains. « Eh bien cela ne serait pas plus mal pour toi de passer de l’autre côté de la caméra, tu deviendrais ton propre patron. » Il n’aurait donc plus à supporter ‘ d’injustices ’, il deviendrait celui qui aura le dernier mot, qu’il ait raison ou tort, ce métier lui apporterait sans nul doute ce dont il avait besoin. « Tu as suffisamment d’expérience dans le cinéma pour t’y essayer. » Est-ce qu’il possédait assez d’imagination, d’idées novatrices pour percer là-dedans ? Il était difficile de le deviner, mais elle était certaine qu’il ne manquait pas d’ambition. « C’est quitte ou double, mais je pense que tu le sais bien. » La pression était différente, certainement plus grande, mais le succès devait être encore plus enivrant.
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Waiting for the moment forgiveness in your eyes.
•5+1/5› Tessa #1 • Halston #1 • Zoya #1 • Alessia #1 • AJ • Meryl #1
Il y a parfois du bon dans l’égo. A une époque, le mien portrait à bout de bras le poids de mon ambition. Outre mon talent, je lui dois de n’avoir jamais baissé les bras, même lorsque les critiques écrivaient des papiers dithyrambiques tantôt mérités tantôt injustes. J’ai réussi à trouver en moi la maturité pour grandir, pour m’améliorer, pour sur-développer cette estime de moi aujourd’hui détestable pour beaucoup. Au plus je suscitais l’intérêt, qu’il soit bon ou mauvais, au plus j’étais soucieux de me dépasser et ça a fonctionné. A force de travail, je suis devenu un incontournable du cinéma européen, son enfant terrible, celui qui nourrit les gros titres de tabloïds et les unes de la presse spécialisée, celui dont on a retenu que les réussites. Depuis, certains prétendent que le succès m’a fait tourner la tête et, d’une certaine façon, ils n’ont pas tout à fait tort. Aujourd’hui, mon amour-propre est à hauteur d’un building new yorkais et, quelquefois, il arrive que je paie l’addition, que je sois forcé de rendre compte sur mes travers auprès de mon agent, que je sois obligé de présenter des excuses à un homme méprisable et méprisant. Bien sûr, quoique je l’envisage gravement, le cœur n’y est pas. La seule raison pour laquelle je change mon fusil d’épaule dépend d’Halston. Cette femme redoutable me connaît trop bien. Elle sait sur quel levier tirer pour me ramener les deux pieds sur terre. Au contraire, elle n’aurait pas brandi sous mon nez le spectre de mon principal rival. Peut-être aurait-elle capitulé devant ma foi assumée si elle était moins droite et vindicative. Au lieu de ça, elle prend un malin plaisir à me tourner en ridicule - ce qui fonctionne - et a chatouillé mes démons par les pieds. Des diablotins me chahutant à la nuit tombée, j’en planque un paquet sous mon lit et derrière le masque de ma fatuité. La solitude et la peur de l’anonymat pédalent en tête de peloton : ils se disputent la première place du podium. Aussi, la mort dans l’âme - et j’exagère à peine : ma vanité à l’agonie râlera jusqu’à demain - je me fie à la prudence et à ses conseils. Ne les ai-je pas réclamés ? Peu versé dans l’art du mea culpa, n’ai-je pas suggéré qu’elle me renseigne sur la théorie ? Et, si les options ne me plaisent pas, suis-je dès lors contraint d’en tirer une du panel ? Car, soyons honnêtes, m’infliger la compagnie d’un imbécile ne m’enchante guère. A l’évocation d’un verre ou deux, j’ai mimé un hara kiri convaincant, digne des plus grands : il instruit plus que les mots suivants. ”Tu veux que je vrèce, c’est ça ? Je préfèrerais encore la castration chimique pour une semaine… je peux même monter jusqu’à un moi si ça te chante.” ai-je tout de même remarqué, conscient que ma marche de négociation avoisine les dix pour cent. Pourtant, j’essaie tout de même. ”Je ne peux pas juste me pointer sur le tournage ou fixer un rendez-vous ? Puis, je peux pas lui dire ça. Moi qui ne contrôle pas mes pulsions, c’est l’assurance d’avoir toutes les nanas que j’ai pas regardée” Ou celles que j’ai approchée d’un peu trop près sans les rappeler ”... en soient terriblement vexée et me collent un procès aux fesses en inventant des histoires à dormir debout. Je sais pas, je pourrais le flatter, lui dire que j’étais impressionné par son génie et qu’approcher sa copine me donnait l’impression d’être un peu comme lui.” Je pourrais aussi prétendre que je suis tombé fou amoureux et que je n’ai pas réfléchi… Les prétextes pour me dédouaner pullulent dans mon cerveau malade : je m’abstiens de pourrir celui de mon boss. Je travaille plutôt mon texte avant d’être frappé par un éclair de lucidité : j’ai déconné et j’en ai soupiré de lassitude. ”J’essaie vraiment, tu sais.” De marcher dans les clous, de ne pas draguer tout ce qui bouge ou provoquer autrui dans le but de tromper l’ennui. ”C’est juste que je me fais chier, mais genre, vraiment. Tu connais ça, toi ?” Cette sensation crasse de n’avoir plus aucun objectif ? De les avoir tous atteint ou, au moins, ceux pour lesquels je suis effectivement taillé ? ”C’est pour ça que je te parle de réalisation.” Parce que je manque d’un défi qui m’illusionnera sur mon bonheur. ”J’ai vraiment envie de réaliser, tu sais. Et je sais que c’est risqué. Ce que je te demande, c’est si tu marches avec moi. Si tu me suivrais dans cette folie.” Si tu miserais de ton précieux sur mon énergie et mon perfectionnisme, si tu es prête à m’aider, à me guider, à m’accompagner, à me recadrer….en bref ”Si j’avais un vrai projet, je veux dire. Je peux te le proposer ?” ai-je conclus les traits plus tôt penaud désormais maquillé d’un sérieux sans précédent depuis mon arrivée dans ses bureaux.
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EDDON # I never stopped loving you. Not even for a second. Even when I hated you and pretended that is was over.
JAMES # True friendship isn't only about being there when it's convenient, it's about being there when it's not.
The woman's too Strong
Halston Hargreeves & @Terry Mulligan
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Dramatiser était un art que beaucoup de ses acteurs maîtrisaient, l’on attendait d’eux qu’ils possèdent cette capacité sur les tournages, mais pas en dehors. Rien ne devait dépasser lors des interviews, des tapis rouges, des échanges avec les fans, au risque de se retrouver disséqué sur les réseaux sociaux ou à la télévision. Des risques qui étaient inexistants ici dans ce bureau, dans lequel seules ses oreilles l’écoutaient, l’assistant d’Halston étant affairé ailleurs. Terry en profitait clairement pour en faire des caisses, faire passer sa proposition pour une abomination, comme s’il ne s’était jamais contraint à boire des verres avec une personne qu’il méprisait auparavant. C’était pourtant monnaie courante dans leur milieu, de devoir se retrouver en tête-à-tête avec des professionnels autour d’une table, pour négocier dans un cadre qui devaient les aider à être décontractés. La directrice de l’agence de stars l’avait fait plus d’une fois, parce qu’il fallait mettre de côté ses sentiments pour propulser ses protégés, elle ne pouvait pas toujours trier selon ses affinités. L’acteur essaya de la pousser à imaginer une scène ubuesque, dans laquelle il parviendrait à se castrer temporairement pour ne pas avoir à faire ce qu’elle lui demandait. Elle sentit qu’il n’allait pas en rester là, elle le laissa donc déblatérer. Il fit planer l’ombre du mouvement MeToo sur lui, comme s’il était certain que le réalisateur allait l’enregistrer et balancer au monde entier leurs échanges, s’il suivait son conseil de se dire incapable de se contrôler. « Tu souffres de paranoïa, Terry. » Halston était conscient qu’il valait mieux être trop prudent que pas assez, mais elle imaginait mal cet homme aller jusque-là, encore plus s’il parvenait à le rendre un minimum ivre, pas assez lucide pour penser à ce genre de manœuvre. Le brun se creusa la tête pour l’aborder différemment, en optant pour les louanges, le désir de lui ressembler. « Tu peux jouer au flatteur si c’est ce que tu préfères, du moment que tu arrives à jouer du violon, à le remettre dans ta poche, c’est tout ce que je te demande. » Elle n’allait pas lui faire embarquer une mini caméra pour voir comment il allait s’y prendre, elle se fichait de la méthode, elle voulait juste qu’elle porte ses fruits. Le Mulligan lui dit qu’il essayait vraiment de s’améliorer, mais que l’ennui frappait de façon trop violente à sa porte. Les paroles de son protégé la rendirent perplexe, comment pouvait-on se faire vraiment chier dans un tel métier ? Il devait sans cesse se renouveler, faire connaissance avec de nouveaux personnages, scénarios et renouvelait régulièrement ses collègues. Il devait mettre de côté sa propre personnalité plusieurs heures par jour, pour essayer d’autres caractères, n’était-ce pas vivifiant ? Cela lui apportait la gloire et la reconnaissance qu’il recherchait, c’était plus qu’une cerise trônant sur un gâteau, mais c’était insuffisant pour lui. Terry devait s’essayer à autre chose, à une autre casquette. Il l’avait questionné sur ses propres ressentis, est-ce qu’il lui arrivait à elle aussi, de s’ennuyer ? L’interrogation était pertinente, encore plus maintenant qu’elle s’était retrouvée à la tête de l’agence, quelle serait la suite ? Quels seraient ses prochains projets ? Le grand objectif qu’elle viserait à présent ? L’américaine savait parfaitement ce qu’il en était du côté personnel, même si elle doutait de pouvoir le réaliser, mais elle ne pouvait pas en dire autant du côté professionnel. Elle voulait faire de son entreprise la numéro une dans son domaine, celle contre laquelle on ne pourrait pas rivaliser et après ? Qu’allait-elle faire ? Toutes ces questions qui se bousculaient dans son esprit, lui firent prendre conscience que le projet de son interlocuteur était séduisant. Halston n’avait pas envie de se reposer sur ses lauriers, elle n’avait pas froid aux yeux malgré le confort que lui apportait son poste actuel. « Si ce projet te fait vibrer tu devrais te lancer. Tu sais ce que je n’aime pas brider mes protégés. » Les ambitions étaient faites pour ne pas avoir de restrictions, elles pouvaient être démesurées, nombreuses, elles étaient un moteur dont personne ne devrait se priver, encore moins avec une carrière comme la sienne. « Je suis partante pour t’accompagner et curieuse de découvrir ce que tu vas produire. » Elle était sincère, elle s’intéressera vraiment à son projet, il pouvait le déposer sur son bureau dès qu’il serait assez avancé à ses yeux.
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confused in loveI remember being drained of all my energy, feeling like I couldn't go no more and never would have trust him. My heart wont let me do it, no. So many times I've been hurt before, my soul won't let love walk through the door 'cause nothing compares to that someone I see. How strong these feelings are deep inside, they know there's nowhere that you can hide.