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— standchen serenade

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Nell Tinsley
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Nell Tinsley


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Ils ont installé un piano à quelques mètres de la maison. Dans un parc que personne ne fréquente plus. L'espoir en tête d'y attirer de nouveau la population qui possède déjà un morceau de nature à la maison, à l'extérieur de leurs quatre murs, où l'air est plus frais ici qu'en centre-ville. Un piano droit qui sonne souvent faux. Tu frôles les touches de plastique, pour ne plus toucher que le vide. Tu n'as plus joué depuis longtemps à l'extérieur, tu n'as plus joué depuis longtemps pour ton propre cœur. Quelques mouvements mécaniques, les mêmes d'un cours à l'autre, les mêmes d'une maison à l'autre, les mêmes d'un enfant à l'autre. La répétition, toujours, qui apaise, rassure et soutient. Et qui enfonce aussi, qui enfonce ce très peu de vie qui n'abrite qu'un grand rien. Le ventre endolori qui coupe le souffle, la folie des grands airs que l'on ne peut plus se permettre, car le corps est trop mou et abimé pour supporter la cadence.

Quelques airs s'échappent dans la nuit. S'extraient et s'évaporent lentement. Il n'y a personne pour voir ni pour entendre, il est deux ou trois heures du matin ; tu n'as pas enfilé ta montre. Tu prends l'air à quelques kilomètres de ce lit froid qui n'est plus que le seul lien qui vous retient ensemble ; à quelques centimètres de l'autre qui pourraient tout aussi bien être des milliers de kilomètres. Tu l'as déjà fait quatre fois depuis le début du mois. Ce n'est pas grand-chose, mais c'était toujours plus que le silence ou le même refrain - le quotidien qui bourdonne et lancine. Le piano sonne faux et tu ne cherches à le réparer, how could you fix something if you aren't able to fix yourself first ? La nuit est claire et l'air encore supportable, un seul sweat sur le dos suffit et le plastique qui se réchauffe vite sous les doigts s'échauffe pour la première fois depuis longtemps.

Il n'y a personne et tu espères que cela reste ainsi. Personne, pas un bruit de plus, pas une mélodie discordante pour perturber cette petite heure consacrée aux sons qui ne t'emprisonnent pas.

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Deux heures du matin, les yeux de Tim étaient encore rivés sur le reflet de la lune dans la mer, brouillé par une eau tout légèrement agitée. Ses pensées l’étaient bien plus que ça. Agitées. Il ne trouvait pas sommeil. Les images se bousculaient dans sa tête. Il pensait à Adèle, il pensait à ce qu’il avait peut-être laissé filer en s’en allant il y a trois ans de ça. Il se remémorait les raisons qui l’avaient poussé à partir, essayant de se convaincre que ça avait été la bonne chose à faire. Il pensait à Ezra et à Lou, il se demandait quand est-ce qu’il allait trouver le courage d’aller cogner à leur porte, porte qui avait autrefois été la sienne aussi sur laquelle cogner pour y trouver son âme esseulée. Depuis son retour à Bristol, Tim se noyait dans les visualisations de ces moments-clés qu’il ne pourrait repousser à tout jamais. Il allait devoir affronter la réalité, cesser de juste l’imaginer pour pouvoir la tricoter et la détricoter comme bon lui semblait.

Il soupira, allongé dans le lit de l’étroite cabine de son bateau. Il sortit sur le quai, après avoir enfilé un sweatshirt par-dessus son chandail ainsi que ses chaussures de sport, et commença à marcher dans la nuit claire. Il n’avait même pas songé au fait qu’il portait encore le bas de son pyjama, mais qu’est-ce qu’on s’en foutait au fond, il n’y avait quasiment plus personne dehors. Ses pas le conduisirent jusqu’à un quartier plus résidentiel où il ne risquait pas de croiser des gens heureux à la sortie d’un bar. Juste de beaux espaces verts, paisibles et silencieux. Il plongea les mains dans la poche avant de son sweatshirt et ferma les yeux. C’est à ce moment qu’une douce mélodie chatouilla ses oreilles. Il devait être trois heures du matin. Par quelle fenêtre ces notes s’échappaient-elles ? Qui était assez lunatique, plus que lui, pour jouer du piano au beau milieu de la nuit ? Il fronça légèrement les sourcils et suivit l’intensité du son, pour s’en rapprocher. Après quelques minutes de marche de plus, il aperçut cette jeune femme assise devant un piano qui semblait juste abandonné là, au centre du grand parc. Ses doigts parcouraient les notes de l’instrument désaccordé. Seule au monde. Mais plus tant que ça.

Debout à quelques mètres à peine d’elle, face à elle, les larmes montèrent aux yeux de Tim. C’était ce genre de moment un peu hors du temps, que seule son imagination aurait pu oser créer, et pourtant c’était bel et bien la réalité. Tim ne dormait pas debout, cette femme à la douce mélodie était bien réelle. Il avait quand même l’impression qu’elle avait percé son cœur et son âme, avec cette musique qui le déconcertait.

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Kash est distante. Ou peut-être est-ce toi. Elle ne parle plus ni de ses affaires, ni de rien à vrai dire. Et tu n’en partages pas plus de ton quotidien, qui n’est parfois qu’à quelques mètres du sien. Les affaires tournent au ralenti chez les Tinsley, le début d’année a été fructueux et toustes veulent profiter d’un moment de répit. Tu aurais préféré qu’il en soit autrement. S’occuper les doigts et l’esprit ; veiller sans relâche à ne pas être prise les mains dans le sac. Ou plutôt sur le clavier qui s’use à mesure que le temps passe. Il n’a que quelques années - deux au plus - et ne sera bientôt plus fonctionnel. Tu uses chaque touche que tu frappes avec acharnement, comme autant de portes claquées derrière ton ombre fuyante. Kash est distante et tu ne l’approches plus pour autant. Chacune doit se faire à l’idée. Cette idée folle qui implique qu’elle ne soit plus qu’un tout petit quart de cet enfant. Cet enfant qui n’est pas plus qu’un rêve que vous ne faites plus. Tu n’en aurais jamais été ne serait-ce qu’un dixième et tu t’étais faite à l’idée. Peut-être la trouves-tu légèrement capricieuse et égoïste. Ou peut-être rejettes-tu la faute sur ses tourments parce que tu ne veux pas affronter le spectre des tiens. Cette souffrance encore et encore ; et ces petits corps de cellules, de rien, qui tombent les uns après les autres - on dit qu’ils ne s’accrochent pas, à quoi, à qui ? Pas à toi qui n’en veux presque pas.

Le ventre ne s’arrondit pas et ça la tue très certainement plus que tout autre chose. Tu ne lui avoueras jamais que tu donnerais tout pour ne jamais avoir à porter le moindre de ses enfants. Mais elle ne l’entendra pas, ne le supportera pas ; c’est en tout cas ce dont tu te convaincs désormais que les quelques centimètres de vide qui vous éloignent deviennent des mètres de rancœur. On ferait tout pour celleux que l’on aime et tu voudrais pouvoir ravaler toute l’aversion que tu ressens à l’idée d’être rongée de l’intérieur par un autre qui habite, qui prend ses aises ; qui prend et ne donne rien en retour. La perspective d’un bébé entre tes mains ne surpasse en rien l’écœurement qui te submerge. Alors, tu joues pour ne plus avoir à y penser. Pas seulement l’espace de quelques heures, tu voudrais que la nuit ne prenne jamais fin, tu voudrais rester figée là, fixée à ce piano de pacotille, qui ne rivalise en rien avec les bois vernis de la petite maison poussiéreuse dans laquelle tu mets à peine un seul pied. Tu voudrais y entrer, mais tout t'étoufferait. Tu voudrais y entrer, t’y planquer. Ouvrir grand les fenêtres au beau milieu d’un nulle part qui aurait la sensation d’un si grand réconfort.

Pas un mot pour expliquer ta disparition. Tu t’es évaporée dans la nuit comme une idée que l’on oublie. Pas même un texto, don’t worry. Elle ne soupçonnera très certainement pas ton absence. Alors les coups sont plus rudes sur les touches et les notes font un vacarme assourdissant. Tu voudrais que la rage s’échappe et s’insinue partout ailleurs.

Tu le vois comme une apparition spectrale que l’on n’explique pas. Tu baisses les yeux sur le piano, les relèves ; tu recommences deux, peut-être trois fois. Il est toujours là. Sans manquer la moindre note, le moindre accord, tu rives tes yeux aux siens. S’il doit assister à cette petite et longue heure de vent chantant, il faudra bien qu’il se fasse aux pupilles que le scrutent dans la nuit. Comme deux chats se surprennent, se tiennent à l’écart, ne feulent pas encore, mais ne tarderont pas à le faire.

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Tim est perdu dans ses pensées, perdu dans cette mélodie, le regard rivé sur cette silhouette dont presque rien ne bouge excepté ses doigts, enflammés. Chez lui, absolument rien ne bouge, si ce n’est sa posture qui vacille imperceptiblement de droite à gauche en raison des légères brises et de ses jambes engourdies. Ses mains sont toujours plongées dans la poche avant de son sweatshirt. Il a probablement l’air un peu décalé, un peu étrange, blasé ou dangereux même. Il n’en est rien. Il se sent à son plus vulnérable et est complètement absorbé par la musique que génère ce piano, les touches renfoncées par cette jeune femme qu’il ne connaît pas. Pourtant, il aurait pu jurer qu’elle, elle le connaissait par cœur. Autrement, comment pouvait-elle aller puiser à une source si profonde de son âme ?

Il sentit son coeur rater un bond, par la surprise, quand elle releva les yeux vers lui pour une première fois. Pour autant, il ne broncha pas. Dans ses yeux, peut-être, avait-on peut-être juste vu une certaine lumière s’allumer. Il était là, il habitait encore son corps et il existait. Ce regard échangé venait de le lui rappeler. De le ramener à la réalité. Elle baissa les yeux vers son piano mais à trois ou à quatre reprises, Tim ne comptait pas, elle les avait relevés vers lui. Ils semblaient désormais appartenir au même monde, enveloppés dans la même bulle, éclairés par le reflet de la Lune seulement.

Après un moment de cette danse silencieuse de leurs pupilles, Tim repéra un banc, non loin de lui, qui était de biais à la pianiste. Il franchit ces quelques pas et alla s’asseoir. Officiellement spectateur. Là pour rester. Il retira ses mains de son sweatshirt et vint les croiser, entre ses jambes. Son dos droit. De marbre, il continuait d’écouter. Mais, plus les secondes passaient, plus les notes s’envolaient dans la portée du vent, les larmes lui montaient aux yeux. Il était touché, profondément, plus seulement par la musique mais par le moment. Sans doute rêvait-il. Sans doute délirait-il. Elle ne pouvait exister. Elle n’était que le fantôme de sa propre imagination, venue lui rappeler, cette fois cruellement, qu’un monde doux et beau n’existait qu’entre ses deux oreilles mais pas pour de vrai. Pour lui, rien ne pouvait réellement être aussi magique que l’était ce moment. C’était impossible. Tout d’un coup, ils n’existaient plus.

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Il est apparu dans la nuit comme le souvenir d’une vie d’avant. Comme ce dont on se souvient d’un passé trop lointain ; oublié. Pourtant, tu ne reconnais aucun de ses traits. Il est apparu et ne disparaît plus. Tu l’observes comme pour anticiper le moindre de ses gestes, mais n’en crains aucun. Une tristesse lourde et sourde émane de ses traits. Tu espères si fort qu’il n’en soit pas de même sur les tiens. Tu n’as plus joué ainsi depuis trop d’années pour te souvenir des chiffres de la dernière. Tu n’as plus joué ainsi depuis un départ qui n’a pas été un doux au revoir. La rage au corps d’une déchirure qui n’a jamais vraiment cicatrisé. De longues journées à saigner sur le clavier ; jusqu’à ne plus en supporter le toucher. Tu n’as plus joué ainsi depuis une décennie, peut-être un peu plus. Il n’y a personne pour te voir, personne pour te regarder. Il ne paraît pas s’intéresser à ce qu’il voit ; et c’est d’un réconfort puissant. Tu n’as plus envie que l’on sonde ni ton visage, ni ton regard, ni tes lèvres qui demeurent figées.

Le ventre gonflé et tiraillé par l’effort crie à l’aide depuis plusieurs minutes ; quelques dizaines déjà. Les déchirures s’accumulent sous les coups des aiguilles ; les muscles abîmés, les chairs violentées, les souffles coupés. Tout ça pour préparer un corps qui ne le sera très certainement jamais. Tu n’as plus joué ainsi depuis trop de millions de secondes pour t’intéresser à ce creux vide et sanguinolent qui geint chaque seconde passée un peu plus fort. Comme une mélodie lancinante ; l’arrière-plan froid d’un opéra tragique. Vous avez cessé les essais ; vous avez dit so you can relax for a while.

A not too long while, she hopes.

Tu ne la regardes même plus dans les yeux quand tu mens et surtout quand tu susurres encore quelques vérités. Elle espère chaque jour que tu lui dises let’s get back to it. Ou peut-être pas. Parce que les mots que vous échangez à peine n’ont plus leur place que dans le quotidien désincarné et fade. Dans celui que vous craigniez et dans celui que vous vous enfoncez.

Ses mouvements vers le banc quasi-centenaire n’effleurent pas ta peau d’un soupir. Sa présence ne t’émeut pas. Il en profite de tout cela peut-être autant que toi.

Quelques secondes d’une liberté nouvelle ou retrouvée. Quelques secondes à l’écart d’une vie qui n’en est peut-être plus vraiment une. Tu n’as pas l’intention de mettre un terme à la lente procession de tes états d’âme sur un air oublié d’un grand compositeur dont la paternité est contestée. Tu n’as pas l’intention d’élever dans la nuit les accords mal joués d’une voix que tu n’as jamais supportée. On a toujours dit she’s such a quiet girl. Et tu aurais tant fait pour qu’iels se taisent. Ne plus ajouter à la peine des sons qui s’extirpent de tes lèvres, d’autres parfois plus désagréables encore.

Tu n’as pas envie d’une symphonie dissonante. Tu n’as jamais aimé que l’on chante sur les partitions de piano qui ne méritent pas de tels massacres.

Rien n’a plus jamais virevolté dans l’air depuis son départ ; rien sauf la poussière qui s’amoncelle sur les vieux pianos désaccordés. Alors chaque note s’égare dans la nuit comme une luciole au milieu de ses pairs. Rien ne bouge plus que tes doigts, les lucioles gonflées de musique et les larmes qui coulent lentement sur ses joues. Tu luttes pour qu’elles ne coulent pas sur les tiennes.

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Elle ne broncha pas lorsque Tim s’en alla lentement vers le banc. Elle continua de jouer, ses doigts parcourant le piano sans perdre le fil de la portée imaginaire. Il en fut soulagé, apaisé. Il ne voulait pas que ce moment s’arrête. Il aurait pu demeurer dans ce mutisme complet jusqu’à la levée du jour, s’il le fallait, pour l’écouter encore et encore peindre en musique les émotions que lui-même n’arrivait pas à décrire. Il n’était pas un homme de beaucoup de mots, Tim. Si dans ses pensées il arrivait parfois à délivrer des tirades dignes d’un grand film classique au monologue récompensé aux Oscars, il en était tout autre dans la réalité. Les mots bloquaient généralement à la sortie de ses lèvres ou alors il bégayait, perdant le fil de ce qu’il racontait au rythme de la tombée des mots.

De toute façon, souvent, il trouvait que ça ne servait à rien de parler pour rien dire. La preuve, actuellement, il avait l’impression que la pianiste et lui-même partageaient bien plus que ce qu’une conversation aurait pu leur permettre de se transmettre. C’était un moment qu’il ne vivrait plus jamais avec personne d’autre qu’elle. C’était un moment qui lui filait entre les doigts alors il essayait de s’accrocher à ce fil invisible pour en retarder la fin, pour en retarder l’oubli. Et elle, elle lui faisait le cadeau de ne pas cesser de lancer dans les airs ces notes qui s’évanouissaient dans la nuit. Elle lui offrait le privilège de l’écouter mettre son cœur sanglotant sur chaque touche noire ou blanche de ce clavier. Elle accueillait le sien, aussi, son cœur esseulé et brisé, sans poser de questions, sans jugement.

Du revers de la main, Tim essuya une larme qui avait réussi à fuir de ses yeux, en course folle sur sa joue. C’était bien inutile. Les autres suivirent sans attendre. Les embâcles avaient lâché. Le jeune homme avait l’impression que ceux de la jeune femme risquaient eux aussi de céder. Il lui semblait voir, dans son regard, le reflet de la même mélancolie qui l’habitait. Il ne s’en étonnait pas. Pour qu’elle puisse jouer une musique qui vienne à ce point le chercher, il fallait forcément que ses états d’âme s’apparentent aux siens. Des raisons bien différentes les minaient, mais ils se retrouvaient quand même tous les deux, côte à côte, dans ce brouillard d’après minuit.

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Statut  :
mariée, en parcours pma
Orientation sexuelle :
très certainement lesbienne
Métier  :
prof de piano et vendeuse de contre-façons en ligne
Adresse  :
à venir
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bornée › grateful › curieuse › weirdo › généreuse › passionate › pragmatique › supportive › organisée › esfj › efficace › reliable › discrète › consistent › facilement émue et émotive › a socially awkward potatoe  › dort peu, mange peu › memories trough songs › sensible au bruit › polite › synesthète › pasta girl › parle peu, n'aime pas le son de sa propre voix › her favourite color is carmine › terrifiée par l'oubli › a bit coward › bec salé › affraid to be caught › se vexe facilement › extra precautious › ne laisse rien au hasard › loving

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﹒﹒﹒kashaya﹒﹒﹒
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Quinze ans que tes doigts n’ont plus eu la générosité de t’offrir quelques minutes de ces mélodies déchaînées. De ces mélodies que l’on n’oublie jamais. Mais tout ça sonne un peu faux. Tu ne suis plus le rythme, tu butes parfois sur les touches qui grincent. Le temps efface toujours le mal et surtout le bien. Mais certaines blessures ne cicatrisent jamais et la médiocrité de cet instant en crée déjà de nouvelles. Le temps de s’échapper vers un monde qui n’a plus rien de celui que tu as quitté sans te retourner. Tout laisser derrière soi pour annihiler chaque souvenir qui ne s’est jamais vraiment dissipé ; à trop y penser, à trop ressasser. Quelle belle connerie de dire n’y pense plus jamais.

Il a disparu un jour comme un autre. Et avec lui tout ce dont il avait toujours rêvé ; cette gamine adorée sur les podiums, quelques années de plus d’entraînements acharnés, quelques années de plus à lui donner la force de se présenter au monde comme l’idole tant espérée. Il s’est évanoui dans le monde et a tout emporté.

Le spectacle de tes doigts sur les pianos t’a toujours mortifiée. Personne ne doit voir, personne ne doit voir ton visage, tes défauts ; ces notes qui sonnent faux, ces traits déformés par l’effort et désormais la peine. Tu n’as jamais aimé que l’on te voie, encore moins que l’on te regarde. Ta femme ne te regarde plus. Tu n’es plus qu’un personnage secondaire avec lequel on n’interagit pas ; une petite intrigue qui n’intéresse plus personne. Elle est trop flamboyante pour être ignorée, il n’y a plus qu’elle. Il n’y a plus qu’elle dont on pleure les échecs. Poor Aya, she’s been through so much. Tu ne lui en veux même pas, tu ne veux pas de cette attention, de ces yeux rivés sur les failles dont elle soufre quotidiennement. Tu voudrais lui dire qu’elle n’est pas seule. Et sûrement, ferait-elle de même, car tu ne penses plus depuis longtemps à elle. Peut-être qu’aucune de vous ne pense plus à l’autre, car aucune de vous ne pense plus clairement ; on préfère laisser les choses se faire pour les regretter quand elles ne se passent pas comme prévu.

Tu te noies dans ces écrans, dans cette vie parallèle contre laquelle elle ne peut pas lutter. Tu es le maillon indispensable qu’elle ne peut pas arracher à la machine infernale. Tu trouvais toujours une excuse avant, tu trouvais toujours un moyen de t’éloigner du clavier par ne pas rater une seule seconde de cette vie avec elle. Elle s’est enfuie et tu ne l’as pas retenue, elle s’est enfuie et s’est enfouie dans ce monde auquel tu n’appartiens plus. Et elle n’appartient pas à celui de tes écrans qui ne s’éteignent plus jamais ; depuis au moins une année. Il n’y a plus de grands plans d’évasion, plus de grands voyages que l’on prépare pendant des heures parce qu’on y est déjà un peu ; dans cet au-delà, qui n’existe pas. Qui n’existe pas, pas encore. Qui n’existe plus.

Tu voudrais être seule, mais tu ne parleras pas ; il finira bien par quitter cette parenthèse qui ne devait appartenir qu’à toi. Il est sûrement trop seul lui-même pour être là. Aucun corps à serrer, aucun souffle à écouter. Tu voudrais que chacun de vos malheurs demeure les vôtres, qu’aucun ne se propage dans la nuit ; que sa peine ne vienne pas raviver chacune des tiennes. Tu retiens chaque larme. Tu n’en as plus beaucoup à verser. Sûrement, ce corps vide n’aura plus jamais rien à offrir ; pas même le spectacle de cette douleur qui ne demande qu’à s’envoler.

_________________
Si tu disparais demain, mon cœur se sera vidé Et il me glissera des mains, j'pense à ça quand j'te vois fâchée


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Timothy Dunham
le vent dans les voiles
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j'utilise la troisième personne du singulier. j'essaie de répondre dans l'ordre chronologique des réponses reçues. je fais entre 350 et 700 mots, généralement.
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@Nell Tinsley ☆ Timothy Dunham
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Rien ne sonnait faux, tout sonnait si vrai, dans cette mélodie qui brisait le silence de la nuit. Timothy se mentait à lui-même depuis plusieurs années et pourtant, alors qu’il écoutait cette ribambelle de notes toutes plus douces et belles les unes que les autres, il avait l’impression d’y voir plus clair. De se comprendre un peu mieux. Dans toutes ses failles, dans toutes ses fissures, il se voyait tel qu’il était réellement. Il n’était plus une identité inventée de toutes pièces dans son imaginaire. Il n’était plus un ramassis d’envies d’être et d’exister. Il était lui. Juste lui. De la manière la plus platonique, la plus triste possible. Qu’elle ne craigne rien, ce n’était pas elle qu’il regardait, finalement, c’était lui. Le reflet de l’enfant qu’on croyait aux oubliettes. Il était en conversation avec lui-même davantage qu’en relation avec elle, même s’ils partageaient malgré tout ce moment qu’il jugeait des plus intimes. Elle était perdue dans ses pensées, lui dans les siennes. Ils ne sauraient probablement jamais quels démons les habitaient alors qu’ils se regardaient dans le blanc des yeux, pour de courtes secondes à chaque fois.

Les larmes avaient cessé de rouler sur les joues de Timothy. Il ne restait plus de place pour grand chose d’autre qu’un sentiment de vide, maintenant. La musique était toujours aussi belle, mais le néant en lui-même s’était agrandi, bouffant chacune des notes mélancoliques, les recrachant ensuite au-dessus de leurs têtes, dans des soupirs d'inexistence. Ça lui donnait l’impression d’avoir vécu quelque chose de plus grand et de plus beau que lui, qu’on lui arrachait maintenant que la fin approchait.

Il aurait tellement voulu lui dire des mots, avant de partir. I’m sorry you had to go through all of this. Il ne connaîtrait jamais rien d’elle mais il savait sa douleur, qu’importe sa provenance. I hope you find what you’re looking for. Que la lumière de la Lune sache devenir sa lueur d’espoir. Thank you for healing my soul, even if it’s just for a little while. Elle avait partagé avec lui ce moment hors-du-temps, cette parenthèse qui n’existerait pour personne d’autre qu’eux deux. Mais Timothy ne voulait pas prolonger la durée de son accueil dans cette bulle pourtant intemporelle. Alors, il se leva. Les mains plongées dans les poches de son pantalon, il esquissa un mince sourire de tristesse, un sourire de reconnaissance, un sourire de tout et de rien du tout, pour elle.  

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