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keep you on my side (nell)

2 participants
Kashaya Poonai
le miracle de l'espoir
Kashaya Poonai


PERSO
Présence  :
en présence réduite
Âge  :
(trente-et-un ans) la trentaine passée depuis un an, on commence la marche vers la prochaine décennie.
Date de naissance  :
22/08/1993
Surnom(s)  :
(aya) mais bon, faut avouer que le plus souvent on t'appelle par ton nom de famille.
Polaroid :
keep you on my side (nell) JVTDvmW
Statut  :
(mariée) unie à la seule femme de ta vie, celle que tu aimes plus que tout malgré les difficultés.
Orientation sexuelle :
(homosexuelle) la question aurait pu se poser, mais t'as réalisé qu'il n'y avait que les femmes pour toi.
Métier  :
(avocate) spécialisée dans les droits de la jeunesse, tu protèges les gamin.e.s d'un système qui n'est pas fait pour elleux.
Pronoms du perso  :
elle
Triggers  :
suicide, idées suicidaires.
Warnings  :
stérilité/infertilité, description en détail d'un parcours de pma, mention d'examens gynécologiques | dans la fiche : grossesse adolescente, avortement chirurgical, divorce houleux, abandon d'enfant
Code couleur rp  :
#d3768a
Intervention pnj  :
oui
Liens & sujets  :
nellaya #1
Messages  :
94
Pounds  :
1645
Date d'inscription  :
03/10/2024
Disponibilité rp  :
disponible pour de nouveaux sujets
Préférences rp  :
j'écris à la deuxième personne du singulier (tu) ; je fais autour de 500 mots, mais je m'adapte à maon partenaire ; dialogue en français ou anglais ; j'essaie de répondre sous dix jours, environ dans l'ordre.
Genre irl  :
Féminin
Faceclaim  :
charithra chandran.
Crédits  :
mooncalf (avatar) ; kaceypack (gif)
IRL

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keep you on my side
@nell tinsley ☆ kashaya poonai

La journée t’apparait si longue, si pénible. T’es là, dans ton bureau, à essayer de te concentrer sur un dossier sans y parvenir. Ce n’est pas faute de tenter d’y parvenir : t’as mis un bruit sourd pour occuper ton esprit, puis de la musique classique pour te revigorer, enfin du métal au grand désespoir de ta secrétaire, rien n’y fait. C’est d’ailleurs cette dernière qui est venue te suggérer de rentrer pour le reste de la journée, soulignant que tu ne pourrais pas facturer les heures que tu passes à fixer le mur. Sur le coup, t’as envie de lui dire que ce n’est pas mieux à la maison, que rentrer ne te fera pas le bien qu’elle croit, mais tu ne peux pas non plus la contredire au sujet de tes facturations. Tu la remercies en ramassant certains dossiers en te disant que tu pourras toujours y jeter un oeil quand le sommeil t’éludera au beau milieu de la nuit. Tu quittes quelques instants plus tard en lui disant qu’elle peut partir quand elle le désire.

De toute façon, toi tu ne penses plus trop au travail au fur et à mesure que tu te rapproches de chez toi. Le noeud qui s’était installé dans ton ventre alors que tu te concentrais sur tes dossiers  se transforme peu à peu. Ce n’est pas un soulagement non, c’est juste une anxiété pour des choses différentes, un malêtre pour d’autres raisons.
Une sensation qui se décuple lorsque ta voix s’élève dans votre domicile sans réponse. « Via ? I’m home. » Plus tôt que prévu, avec le moral dans les chaussettes après une autre (demi-)journée pénible. Tu te dis qu’elle est peut-être sortie ou quelque chose comme ça. Ce n’est pas comme si vous aviez eu une grande discussion sur ses plans pour la journée lorsque t’es partie travailler. Ce qui ne t’empêche pas de te demander ce qu’elle est partie faire alors que tu te diriges vers votre chambre pour enfiler des vêtements plus confortables. L’espoir qu’elle rentre bientôt comme par magie est sans doute vain, mais tu ne peux pas t’empêcher de l’entretenir en t’installant sur le divan. Tu te recroquevilles sous une couverture et t’allumes la télé pour passer le temps. T’as rien envie de regarder, t’as juste besoin d’être distraite.

Et ça fonctionne jusqu’à ce que le bruit de la porte te tire de tes pensées. Tu te redresses d’un coup délaissant ta couverture au profit d’un tourbillon d’émotions que tu ne maitrises pas un instant. « Where were you ? » T’entends bien le ton accusateur de ta voix, celui qui t’échappe alors qu’au fond, ce n’est même pas que tu t’imagines des choses à son égard, t’étais juste inquiète. « I mean, you weren’t here when I got home. » Le reproche s’entend encore, malgré tes efforts. C’est que t’aurais pas voulu être seule en rentrant, même si t’es bien incapable de te vider le coeur depuis quelques temps.

Nell Tinsley
newbie in bristol
Nell Tinsley


PERSO
Âge  :
trente ans
Surnom(s)  :
nell's already one ; her wife calls her via.
Polaroid :
keep you on my side (nell) 40b77b2e32be182854337eaf36ac7bba
Statut  :
mariée, en parcours pma
Orientation sexuelle :
très certainement lesbienne
Métier  :
prof de piano et vendeuse de contre-façons en ligne
Adresse  :
à venir
Les petits détails  :
    keep you on my side (nell) Aa673b4b793071dd21049640655cf761keep you on my side (nell) 3a2c135b5d13c523227f4c09e00da950

bornée › grateful › curieuse › weirdo › généreuse › passionate › pragmatique › supportive › organisée › esfj › efficace › reliable › discrète › consistent › facilement émue et émotive › a socially awkward potatoe  › dort peu, mange peu › memories trough songs › sensible au bruit › polite › synesthète › pasta girl › parle peu, n'aime pas le son de sa propre voix › her favourite color is carmine › terrifiée par l'oubli › a bit coward › bec salé › affraid to be caught › se vexe facilement › extra precautious › ne laisse rien au hasard › loving

Triggers  :
ils seront signalés en début de post
Warnings  :
à discuter en mp
Liens & sujets  :

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﹒﹒﹒kashaya﹒﹒﹒
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Préliens attendus  :
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mom&dad, big siss (38&32), big bros (36&34)

Sujets terminés  :
• • •
free

~ 20(00) mots, franglais

open for: rp full anglais, rp théatre, rp très court (max 100/200 mots), rp rencontre

Messages  :
54
Pounds  :
300
Date d'inscription  :
10/09/2024
Genre irl  :
Féminin
Faceclaim  :
Victoria Pedretti
Crédits  :
avatar: murdock
IRL

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(c) pinterest
keep you on my side

Les minutes s’égrènent rapidement ; à vue d’œil. Pour changer d’un quotidien qui s’est comme arrêté, plus qu’au ralenti, de ce tempo qui ne fait plus rien avancer. Un cours puis deux passent sans que tu ne les remarques. Le temps file et tu ne le retiens pas. Tu ne t’éternises pas, ni ici, ni là. Pas un seul mot de trop ; everything went well ? it did, bye see you next week. Un crochet chez les Tinsley, une petite heure d’un thé qui ne refroidit pas suffisamment vite. Les jambes sans repos dont le mouvement est lancinant, comme la queue d’un chat énervé frappe le sol. Quelques syllabes prononcées du bout des lettres, you’re not very talkative today, lately. On se dit que la précipitation est celle de retrouver ce foyer que tu fuis désormais. Parfois. Souvent. La possibilité de l’y trouver de te réjouit plus. Et elle passe désormais trop de temps à la maison pour ne pas avoir envie de s’en échapper.

Loin sont les heures passées à attendre ses baisers tant espérés. Le retour tant réclamé de ce morceau de soi à jamais arraché.

L’odeur de la petite maison t’étreint comme il le faisait alors ; alors qu’il était toujours là. La maison n’est pas complétement ordonnée, rangée, pas complètement, pas encore. Tu remets progressivement - lentement, soigneusement - à leur place les morceaux d’une vie qui s’est arrêtée, un jour comme un autre ; un matin, alors qu’on avait à peine fait le ménage de la veille. Tu remets de l’ordre dans ce désordre qui était le sien - toujours. Comme pour revenir aux heures perdues que vous passiez parfois à ranger ce qui ne restait pas longtemps à sa place. Il bougonnait, de perdre ce temps ; et de se le faire perdre en éparpillant tout entre ces quatre murs qui formaient votre refuge.

Kash tombe dans l’oubli. Kash et tout le reste. Cette dizaine d’années, un peu plus ; une quinzaine loin de cet endroit dont toi seule possède la clé. Personne ne sait. Pas encore, très certainement jamais. Tu n’as jamais joué que pour lui, et tu as longtemps, secrètement, rêvé pouvoir jouer pour ces petits corps qui ne naîtront jamais. Tu n’y penses plus ; ce sont cinq petits corps de trop. Deux ou trois petits mois de ces agglomérats qui n’ont plus rien été, pas un seul trimestre à regretter.

Tu joues pendant plusieurs heures. Les mains sur le clavier ; tu as toujours préféré jouer, plutôt qu’écouter. Et iels ont toustes cru qu’il resterait toujours ces milliers d’airs te consoler à jamais. Tu joues pendant plusieurs heures. Il est tard ou peut-être pas. Tu sais seulement compter tes dix doigts ; tu te dis que tu es bien libre de faire ce dont tu as envie. Rentrer, ou ne plus jamais passer la porte et t’échapper. Vous avez souvent rêvé de le faire, à deux ; pour ne rien fuir - pour l’adrénaline, pour se retrouver seules, sans plus personne à côtoyer. Rien que vous deux et le monde à contempler.

La lumière s’échappe des fenêtres d’où tu devines sa silhouette.

Tu souffles. Une fois, puis deux. Cette impression de dégoût qui prend la gorge, qui prend tout. Ce dégoût de ces mois passés à ne plus avancer. Ce dégoût de cette vie qui vous a volées l’une à l’autre.

Hey

Tu ne réponds pas. Tu t’enfermes dans le silence. Tu fais mine de ne pas entendre ; d’être perdue dans ces pensées noires qui inondent jusqu’aux yeux.

I spent some time at…

Quelque chose se brise, encore, encore plus ; toujours plus. At home. Cette maison, ce n’est plus la tienne. La tienne, c'est ici, c’est elle. Tu ne relèves même pas son ton que tu ne perçois pas. Une accusation de plus probablement.

At my parents place. They say hi

Tu mens et espères qu’elle ne le verra pas. Tu ne veux pas qu’elle découvre ces quelques heures d’un plaisir lâche passé loin d’elle.

Had a good day ?

Pourquoi ne pas lui demander ce qu’elle a pensé de la météo, au passage.

_________________
Si tu disparais demain, mon cœur se sera vidé Et il me glissera des mains, j'pense à ça quand j'te vois fâchée


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Kashaya Poonai
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Kashaya Poonai


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Surnom(s)  :
(aya) mais bon, faut avouer que le plus souvent on t'appelle par ton nom de famille.
Polaroid :
keep you on my side (nell) JVTDvmW
Statut  :
(mariée) unie à la seule femme de ta vie, celle que tu aimes plus que tout malgré les difficultés.
Orientation sexuelle :
(homosexuelle) la question aurait pu se poser, mais t'as réalisé qu'il n'y avait que les femmes pour toi.
Métier  :
(avocate) spécialisée dans les droits de la jeunesse, tu protèges les gamin.e.s d'un système qui n'est pas fait pour elleux.
Pronoms du perso  :
elle
Triggers  :
suicide, idées suicidaires.
Warnings  :
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keep you on my side
@nell tinsley ☆ kashaya poonai

Que Nell revienne à la maison devrait te soulager. T’étouffe à être seule, prise par tes émotions et pourtant, pourtant elle devient plutôt la goutte qui fait déborder le vase. Tu t’emportes, tu lui fais des reproches qui n’ont pas vraiment lieu d’être. Sauf que t’es pas capable de faire autrement. Tu te tends devant des réponses laconiques. Un Hey qui ne veut rien dire, un vide qui suit, une hésitation qui vient te chercher sans même que tu ne comprennes pourquoi. T’accuses le coup de sa réponse avec un coup de retard. « Oh, okay. » Les doutes s’installent, encore, sans vraiment que tu ne les remarques. « If I had known I would have joined you there. » Parce que la famille de Nell est la tienne au fond, pas assez pour que tu te tournes vers elleux en ce moment, mais c’est un tout autre problème. T’es trop perdue, trop pour ta femme, certainement trop pour le reste.

La question qu’elle te pose alors te prend de court tellement elle te semble banale. T’as la réalisation, un bref instant, que c’est là que vous en êtes, c’est ça votre relation, des questions sur votre journée. C’est même pas la question en elle-même autant que le désintérêt que tu crois y deviner. Oh, sans doute qu’une personne plus raisonnable ou objective pourrait voir que c’est plus révélateur de ton état d’esprit que de la situation, mais bon, t’es pas cette personne. Non, toi tout ce qui te frappe, c’est comment ton coeur se serre, comment tu te retrouves incapable de lui offrir une réelle réponse aussi. Parce qu’il y aurait tant de chose que tu pourrais lui dire, le fait que t’étouffe au travail, que t’as même pas réussi à tenir l’entière journée. « It was fine. » On pourrait en douter, t’as même pas l’air convaincue en le disant, donc autant dire que tu n’es pas plus convaincante. « It was short. » Que tu ajoutes après un moment d’hésitation. Ce n’est pas une information donnée aux hasards, mais tu ne réalises même pas le piège que tu lui tends sans y penser. T’es pas si vaine, si mesquine, mais c’est bien une perche que tu lui tends, sans penser à ce que ça peut vouloir dire. « How was yours ? » Tu le demandes de façon toute aussi banale qu’elle l’a fait. À croire qu’il est plus facile de sur-analyser quand c’est l’autre - pas que ça ait déjà une habitude pour toi vis-à-vis de la femme de ta vie. La question qui suit, cela dit, est plus réfléchie, plus voulue. « And how are your parents ? » Oh, ce n’est pas que tu as deviné qu’elle te mentait. Tu connais Nell, sans mieux que tu te connais toi-même, suffisamment pour trouver que quelque chose cloche. Ça rehausse ton malaise actuel, cette vilaine sensation que rien n’a de sens maintenant. Peut-être parce que vous ne trouvez plus le sens entre vous deux. « Maybe we can go see them this weekend. » Parce que ça te changerait les idées, parce que ça t’éviterait d’avoir ton frère et ses grands yeux inquiets. Ceux que tu devrais peut-être trouver chez Nell.
Ou peut-être cette inquiétude que toi t’as, celle que ton ainé te renvoie, celle que tu n’arrives même plus à exprimer adéquatement, perdue entre les reproches et la tempête d’émotions.

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