JorBir#161 - Premier jour d’indépendance

30/11/1990

Septembre 2024
Un appartement / Airbnb du centre ville de Bristol
outfit: T-shirt, boxers JorBir 161
Cet appartement est vraiment très beau. Tu n’as pas encore eu le temps de regarder en profondeur parce que hier tu n’as cessé de cogiter quand tu es arrivé. Puis Birdie est venue et vous avez reconnecté. Puis t’es parti chercher vos bébés et toutes leurs affaires. Tu as pris aussi quelques affaires de plus à toi. Tu sais que tu ne vas plus retourner chez Aurora. Tu vas chercher une location pour du long terme et jusque là tu verras si tu peux rajouter des semaines dans cet appart ou si vous allez bouger ailleurs. Mais ça y est. Tu as retrouvé toute ton indépendance et ça fait du bien malgré que la transition n’ait pas été des plus douces avec Birdie. Au moins la colère et tes limites t’ont fait prendre des décisions plus rapidement. Tu avais besoin de retrouver un chez toi même temporairement depuis longtemps.

Le lit est pas le meilleur mais comme il y a vraiment beaucoup de chose très bien dans cet appartement tu ne fais pas la fine bouche. La baie vitré et le grand balcon sont un bonheur rien qu’en photo. Tu sais que tu vas en profiter beaucoup car y’a une jolie vue et ça fait toujours du bien à ton esprit ce genre de chose. Les maisons c’est vraiment bien mais si t’es pas en haut d’une colline tu n’auras jamais une vue pareil. Autant profiter d’un appartement pendant ce moment de transition. Vous aurez in chien et besoin d’un jardin à un moment, mais pas maintenant.

T’es réveillé le premier comme souvent. Tu ne bouges pas du lit pour autant. Comme souvent depuis que Birdie est sorti de l’hôpital. Y’a la lumière du jour qui passe par les baies vitrées. Tu n’as pas fermés tous les rideaux avant d’aller dormir. Tu n’y as pas pensé. Mais ça te donne l’opportunité de pouvoir regarder Birdie dormir. Y’a Milady qui vient de joindre à vous dans le lit et tu caresses son pelage tant qu’elle se colle à toi.

@Birdie Cadburry

01/04/1988

T'as fini un moment donné à regarder un peu les environs la veille. T'as profité que Jordan sorte pour récupérer vos animaux pour faire le tour des lieux. L'appartement est joli. Visiblement bien placé et avec une belle vue, même si tu ne l'as vu que de nuit. T'as même pas de quoi fumer, t'es vraiment venue les mains dans les poches - t'avais surtout trop mal au cœur pour penser à l'utilité. Tu ne pensais qu'à le retrouver, ayant zappé que c'est pour une semaine. Ou plus quand tu vois toutes ses affaires qu'il a ramené ici. C'est une transition brutale et inattendue, tu ne sais pas trop comment la gérer. T'étais bien chez Aurora toi. Y avait un jardin, pas une terrasse. Y avait l'horizon de l'eau. Et y avait de quoi manger sans avoir grand chose à faire. Tu juges que ce n'est pas si étonnant que tu te sentes pas encore à l'aise. C'est cette nouvelle situation qui te l'impose. Cette espèce de nouvelle vie. Tu ne l'aimes pas particulièrement mais c'est la tienne pour le temps donné. Tu préférais quand tu t'habituais en deux secondes de tout et n'importe quoi.

Alors ce n'est pas étonnant que t'ai câliné Milord beaucoup une fois présent - t'as envie de croire que ça lui fait du bien à lui aussi car les changements ne doivent pas être évidents pour vos animaux non plus. Et tu as collé Jordan jusqu'au coucher, lui étant le seul élément familier des environs.

T'as donc le plaisir d'avoir Jordan toujours à tes côtés quand tu ouvres les yeux en lâchant ton meilleur bâillement. “Hello hello.” tu dis d'une voix enrouée. Tu souris légèrement en étirant tes bras. “Bien dormi?” car c'est pas son lit. Son matelas chéri.

30/11/1990

Voilà que la belle au bois dormant se réveille. Y’a un doux sourire sur tes lèvres car elle est la plus soft et la plus adorable au petit matin toujours. “Hello hello.” « Hi. » Tu murmures en retour alors que Milady s’en va de toi pour aller ronronner contre Birdie. “Bien dormi?” Tu fais oui de la tête alors qu’une de tes mains va doucement se poser sur son ventre. « Et toi ? » Tu murmures. Une conversation va arriver aujourd’hui c’est certain, mais pas tout de suite. « Y’a du café dans les placards mais j’irai faire quelques courses tout à l’heure. » Car il n’y a presque rien ici, vous venez de débarquer.

01/04/1988

« Hi. » T'as même Milady qui vient te voir avec tous ses ronronnements ; tu la prends donc contre toi pour la caresser et lui faire des bisous sur la frimousse. « Et toi ? » tu hoches la tête. “J'ai mis du temps à m'endormir mais après, ça a été.” tu dis alors qu'il te caresse en même temps le ventre. T'as l'impression d'être à la meilleure place du monde alors que t'es très bien entourée. Vraiment un réveil que tu veux tous les jours. « Y’a du café dans les placards mais j’irai faire quelques courses tout à l’heure. » Milady s'échappe de ton étreinte et t'en profite pour aller te coller à ton fiancé, tes bras autour de son cou. “Je viendrai avec toi. Faudrait aussi que j'aille récupérer des affaires chez Aurora.” car là, clairement… t'as pas de fringues. Pas d'affaires à toi, rien du tout. “Je vais être obligée de te piquer des fringues en attendant.” tu dis en souriant légèrement avant d'aller embrasser ses lèvres. “Ou de me balader à poil.” t'ajoute, amusée.

30/11/1990

Un sourire s’étire encore plus sur tes lèvres alors que tu la vois s’amuser avec ton baby (ça va tranquille la possessivité de votre chat Jordan?) Oui. Elles sont tellement belles toutes deux ensembles. Ca rend ton petit coeur tout mou. “J’ai mis du temps à m'endormir mais après, ça a été.” Tu hoches la tête tout en caressant sa peau toujours.

Milady file et Birdie vient se caler contre toi. Tu déposes un baiser dans ses cheveux automatiquement alors que tu parles d’aller faire des courses. “Je viendrai avec toi. Faudrait aussi que j'aille récupérer des affaires chez Aurora.” Tu hoches la tête de nouveau. “Je vais être obligée de te piquer des fringues en attendant.” Tu gagnes un baiser. “Ou de me balader à poil.” Un sourire amusé se forme sur ton visage. « Y’a rien qui va changer de d’habitude quoi. » Parce que l’univers sait combien elle pique toujours tes fringues et combien elle est souvent à poil. Tu te penches vers elle pour aller déposer un baiser de plus sur son visage. « Attention c’est l’heure du quiz… » Tu murmures doucement. « Option A. Je nous fais livrer un petit déjeuner. » Tu déposes un baiser sur ses lèvres. « Option B. Je descends vite fait prendre de quoi faire un petit déjeuner dans un petit shop à côté. » Tu déposes un baiser de nouveau. « Option C. Tu bois juste un café parce que y’a que ça et on va faire des courses ensuite. » Tu lui fais un baiser de plus. « Option D. Oui je sais ça fait beaucoup mais je peux répéter si besoin. » Tu ris un peu parce que toi même tu te rends compte que y’a vraiment beaucoup de choix. « Option D. » Puis tu t’arrêtes dans ton élan. « Merde. Attend j’ai oublié. Option D… Ah oui, option D on sort prendre un petit déjeuner dehors. Dans un café. »

01/04/1988

« Y’a rien qui va changer de d’habitude quoi. » T'as un bref petit rire qui s'échappe. “Touché. Mais j'aime bien les habitudes depuis quelques semaines.” depuis ton enlèvement, à vrai dire. Même si vous avez pas mal bougé et que les habitudes ont été bousculées mais là, c'est différent.

« Attention c’est l’heure du quiz… » “Ouuuh.” tu réponds en agitant les épaules. « Option A. Je nous fais livrer un petit déjeuner. » “Oooh.” t'aime bien cette option. Bouche rapidement embrassée alors que tu humes en attendant les autres options. « Option B. Je descends vite fait prendre de quoi faire un petit déjeuner dans un petit shop à côté. » tu fronces du nez alors que tu gagnes un baiser de nouveau. « Option C. Tu bois juste un café parce que y’a que ça et on va faire des courses ensuite. » tu fais la moue ; Jordan peut déjà avoir une idée de réponse rien qu'en lisant ton visage et t'es certaine qu'il va savoir laquelle tu choisis. « Option D. Oui je sais ça fait beaucoup mais je peux répéter si besoin. » “Option D?” ta mémoire va avoir du mal à tout retenir si ça continue longtemps. « Option D. Merde. Attends j’ai oublié. Option D… Ah oui, option D on sort prendre un petit déjeuner dehors. Dans un café. » mmh. “J'aime bien la A et la D.” tu médites brièvement. “Y en a un où on doit sortir tandis que l'autre, tu m'as toute nue pour ton plus grand plaisir.” tu taquine en glissant ta jambe entre les siennes. “J'ai fait le premier choix, je te laisse faire le final. Je suis sympa comme ça. ” tu conclus avant de l'embrasser de nouveau.

30/11/1990

Tu l’entends rire et putain ça te fait du bien. Avec les larmes et les nerfs de la veille, tu as la sensation que ça fait trois siècles que tu ne l’avais pas entendu rire. “Touché. Mais j'aime bien les habitudes depuis quelques semaines.” Toi t’aimes les habitudes depuis toute ta vie et celles de ces derniers temps n’étaient pas du tout à ton goût malgré tout les efforts de faire durer ça le plus longtemps possible pour son bien être à elle. Tu vas jauger à tous les instants son humeur pour voir si ça fonctionne aussi pour elle d’être ici et plus chez sa soeur.

“Ouuuh.
Oooh.”

Qu’elle s’exclame au fur et à mesure que tu donnes les propositions. “Option D?” Tu lui dirais bien que c’est l’option Dick. Mais tu te souviens ensuite. “J'aime bien la A et la D.” L’atmosphère est légère. Ca fait du bien. “Y en a un où on doit sortir tandis que l'autre, tu m'as toute nue pour ton plus grand plaisir.” Tu sens sa jambe et tu entends bien ses mots. Tu aimes tou ça. “J'ai fait le premier choix, je te laisse faire le final. Je suis sympa comme ça.” Tu hoches la tête allant prendre doucement ses lèvres parce que bien évidemment que ton choix est déjà fait. Tu vas glisser ta langue entre ses lèvres pour trouver la sienne. Tu entames un baiser bien approfondit qui traduisent de ta réponse à ton avis. Une de tes mains va caresser la courbe de ses seins et puis tu te défais de ses lèvres pour reprendre la parole, mais en gardant ton visage tout proche du sien. « Et tu pourras m’avoir nu aussi… » Tu vas ponctuer cette déclaration avec un baiser sur ses lèvres. Tout est bien clair pour tout le monde, vous allez vous commander à manger.

01/04/1988

Si t’en crois le baiser plus intense que Jordan te fournit à ce moment précis, ainsi que le faible gémissement que ça te procure, le choix semble plus que clair ; ton fiancé a sûrement une préférence pour la même option que toi. Et y’a des chances qu’il y ait un pré-petit déjeuner s’il continue à te torturer aussi magnifiquement les lèvres ainsi que la langue et ô sa main baladeuse que tu sens très bien. Il n’en faut pas plus pour te réveiller, petite lionne perpétuellement à l’affût du moindre de ses désirs à assouvir - et à assouvir auprès de son mâle. « Et tu pourras m’avoir nu aussi… » Tu mords ta lèvre avant qu’il ne vienne les reprendre et tu le prends contre toi, tes bras autour de son cou, en glissant ta jambe cette fois autour de sa taille.“Mmh, il m’en faut pas beaucoup pour me convaincre.” Tu murmures avec taquinerie avant de glisser tes mains sur l’ourlet de son tee shirt, offensant à ton sens, afin de l’enlever, comme il se doit. “Je crois qu’on va avoir le droit à un petit déjeuner avant le petit déjeuner… Comme une première partie, non ? Pour ouvrir l’appétit, tout ça tout ça.” Tu parles son langage alors que tes doigts sillonnent son dos et ses épaules. T’es heureuse de pouvoir profiter de son corps, de sa présence, de son amour tout entier. Marrant (ou pas) comment la veille a été une source de stress intense de ce côté là - et tu n’oublies pas que ça fait longtemps que tu n’avais pas ressenti ça. Même l’an dernier quand il était allé chez Maria, tu n’avais pas ressenti de peur. Mais là, Jordan a remis en question des choses qui t’ont ébranlé. Sûrement que vous en reparlerez - enfin, ça viendra sûrement plus de Jordan que de toi car, te concernant, tu juges que c’est une histoire qui date d’hier et qu’il n’y a plus rien à redire. Et puis, pour l’instant, il y a autre chose à penser. Comme embrasser son fiancé et le tripoter de partout, jusqu’à passer tes doigts sous la lisière de short afin de mettre mains sur ses fesses et le maintenir contre toi.

30/11/1990

Elle enroule une jambe autour de toi tel le koala qu’elle sait être sur ton corps. “Mmh, il m’en faut pas beaucoup pour me convaincre.” Elle approuve et ça te fait un bien fou de voir qu’elle est de cette humeur là. Hier a été violent et tu n’aurais pas cru que ce matin soit aussi insouciant. Même si tu n’es pas naïf, la journée a à peine commencer. Les chances que votre conversation sérieuse se produise après sont immenses. Mais quand même, voir qu’elle est opérationnelle et autant chaude pour s’envoyer en l’air, ça te confirme qu’elle va bien.

Elle t’enlève ton t-shirt et visiblement vous allez consommer votre amour avant de commander quoi que ce soit. “Je crois qu’on va avoir le droit à un petit déjeuner avant le petit déjeuner… Comme une première partie, non ? Pour ouvrir l’appétit, tout ça tout ça.” Ton sourire se fait IMMENSE parce que tu étais justement en train de te dire la même chose dans ta tête. Entre vos beaux visages rayonnants là et ceux d’hier, c’est le jour et la nuit. Ca fait du bien.

Elle t’ôte tes derniers vêtements et tu lui fais l’amour au rythme qu’elle donne. Tu as peur qu’elle soit encore fragile ou très soft, alors tu ne veux pas y aller trop fort. Tu veux lui donner tout ton amour et qu’elle le sente bien pour qu’elle ne croit pas que tes sentiments ont changé. Hier c’était une dispute. Une assez grosse dispute. La plus grosse depuis qu’elle s’est échappé des griffes de Alistair et tu en es très très très conscient. Alors tu suis ses envies, ses requêtes si elle en a… Tu lui poses des questions au milieu de vos ébats. Ton ton n’est pas insolant, il est doux et les mots cru au milieu peuvent rendre ça vraiment très hot, tu le sais, ce n’est pas la première fois que tu fais ton enfant de choeur salace. « Would you want it up your ass my love? » Ou encore. « Would you like to suffocate me? » Elle pourra le faire avec n’importe quelle partie de son corps, que se soit ses seins, ses fesses ou son milieu, tu lui laisses le choix. Quoi qu’il en soit, tu auras donné tout ce qu’elle aura voulu jusqu’à son orgasme, car il mérite tout ton oiseau.

01/04/1988

Jordan est tout doux et tu l'es tout autant. Enfin… si on considère que mordre et pincer est doux mais à ton niveau, c'est du soft. Tu passes tellement de temps à l'embrasser surtout car rien que ça suffit à te faire vriller. Tu humes de contentement, t'es au meilleur endroit du monde. Est ce qu'y a un rapport avec le fait que vous vous soyez disputés la veille? T'en sais rien. Peut être. Y a toujours un goût particulier quand vous remettez le couvert après une dispute. Alors tu le presses contre toi, tu le caresses, tu l'embrasses là où tu peux et surtout tu l'écrases contre toi car ça te fait sentir qu'il est bien là. Ses questions te font sourire, te donnent parfois chaud, tu réponds positivement, parfois aussi. Tu lui fais bien comprendre que tu le veux en toi de la façon la plus belle qui soit. Tu ne cherches pas la bestialité et t'as l'impression que Jordan aussi. Même s'il te demande si tu veux l'étouffer, ce qui te fait rire car c'est souvent plus drôle pour toi autant que c'est grisant pour lui. Même si, en temps normal, t'y mets ton cœur et tes mots pour le rendre dingue en même temps.

T'ignore le temps que vous passez à vous faire du bien, tu t'en fous aussi carrément. Cependant, une fois répue et satisfaite, t'as un soupir d'aise contre l'oreiller. “Merde, je crois que ca m'a encore plus donné faim.” tu dis en souriant et en tournant la tête vers ton fiancé. “C'est encore l'heure du petit dej, pas vrai?” car t'as vraiment aucune notion de l'horaire à vrai dire. Tu t'en fiches. T'as pas d'impératif.

30/11/1990

Vous avez pris le temps, vous vous êtes donnés, vous êtes épuisé quand vos ébats touchent à leurs fins. “Merde, je crois que ca m'a encore plus donné faim.” Ca t’étonne pas, vous vous êtes beaucoup dépensé. Tu la vois qui tourne la tête vers toi et tu en fais de même, alors que tu reprends toujours ta respiration ainsi que tes esprits. “C’est encore l'heure du petit dej, pas vrai?” « N’importe quel heure est l’heure du petit déjeuner du moment que tu veux un petit déjeuner. » Tu dis en penchant ton visage vers le sien pour aller déposer un baiser de plus sur ses lèvres. Tu restes tout contre elle, glissant une main sur sa cuisse, puis tu la remontes à ses fesses. « Tu veux manger quoi ? Je vais commander. » Tu murmures avant de parsemer encore son visage de baisers.

Une heure et demi plus tard, tu t’es douché et la bouffe vient d’arriver. Il fait beau, vraiment très beau. Tu décides d’utiliser la magnifique terrasse pour votre petit déjeuner. Tu sors tous les plats et boissons des sacs. Tu t’installes sur une des chaises autour de la table et tu profites de la vue autant que du soleil. Vous avez évidemment fait attention à ce que Milady et Milord restent à l’intérieur, vous avez la baie vitrée fermée presque au max. Et tu regardes Birdie alors que tu es déjà en train de piocher dans le brownie que tu t’es pris. « La vue est vraiment belle. » Ces mots qui sortent de tes pensées tellement tu les penses forts.

01/04/1988

« N’importe quel heure est l’heure du petit déjeuner du moment que tu veux un petit déjeuner. » Tu reçois un baiser et c’est un sourire qui s’enchaine sur tes lèvres. “J’approuve cette philosophie.” D’autant qu’amener directement à vous, le petit déjeuner est un des meilleurs repas de la journée. Mais t’es pas prête de manger ni même à sortir du lit si Jordan continue à te caresser, t’embrasser et te couvrir de toute sa personne comme ça. Il est bien meilleur que n’importe quel petit déjeuner du monde. « Tu veux manger quoi ? Je vais commander. » “Des pancakes. Une montaaaaagne de pancakes.” Tu dis alors que tu glousses sous ses baisers à répétition sur ton visage qui te chatouillent. “Et de la brioche aux pépites de chocolat. Et faut pas oublier le sirop d’érable!” Tu listes alors que t’es toute ensevelie sous l’affection de ton fiancé.

Le temps que Jordan prenne sa douche, tu as passé un coup de fil à Aurora. Histoire de la tenir informée. Tu passeras récupérer quelques unes de tes propres affaires chez elle - même si t’as bien envie de laisser tout ce qui est pour la couture là bas car, tu sais pas, ça serait un point de chute toujours fixe au moins pour tout ton bordel alors que tu ne sais même pas si vous allez rester ici plus d’une semaine. T’as pas envie de demander non plus. Tu sais qu’il restera toujours des toits pour vous accueillir si besoin. Et tu seras forcée de bouger dans un autre quartier pour retrouver ton coin créatif. Ce n’est pas plus mal.

T’as fini par prendre ta douche à ton tour et c’est évidemment une chemise à Jordan que tu piques pour l’utiliser en robe. « La vue est vraiment belle. » Toi qui as déjà les yeux sur ton assiette de pancakes, myrtilles, fraises et sirop d’érable, tu gigotes avec appétit en hochant la tête. “Très très belle, ouais, j’ai hâte, j’ai faim.” Et tu perds pas une seconde pour planter ta fourchette dedans avant de relever la tête vers la vue (la vraie cette fois). “C’est pas la mer mais la ville est jolie vu d’ici.” Être au dernier étage a des avantages. “Ca faisait longtemps que j’avais pas été dans un appart.” Tu dis en coupant un nouveau morceau avant de t’arrêter et de secouer la tête. “Je suis con, c’était celui d’Asher.” T’ajoute en battant la main dans les airs. Faut dire que vous avez pas mal bougé depuis plus d’un an.