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(harli #01) where are the days of summer

2 participants
Harlan Jeffries
STAFF le père de substitution
Harlan Jeffries
STAFF le père de substitution


PERSO
Présence  :
en présence réduite
Âge  :
43 ans, et la barbe qui grisonne plus vite que les cheveux
Date de naissance  :
19/08/1981
Surnom(s)  :
il n'aime pas cela, et fera la sourde oreille si vous tentez de lui en trouver un
Polaroid :
gif@benmckeearchive
Statut  :
divorcé depuis 10 ans, la suite n'a été que désillusions et actes manqués
Métier  :
professeur de relations internationales et responsable de la filière droit & sciences sociales de l'université de Bristol. C'est également un intervenant régulier de l'émission Question Time, diffusée chaque jeudi sur BBC One
Adresse  :
une maison de Clifton située au #324 Pembroke Road, investie par ses deux chiens et dans laquelle Selim a une chambre rien qu'à lui
Les petits détails  :
rugby enthusiast, entraineur des 8-11 ans d'une équipe locale › une dépression (pas toujours) en sommeil › amateur de plantes vertes & de tapis anciens › musulman converti › un cancer en 2014, deux tentatives de suicide en 2016 › vélo & rando stan › en couple puis marié de 2004 à 2014 › bon niveau de farsi (persan) appris au contact de sa famille de coeur, français déplorable malgré un frère vivant à Paris › prendre un risque d'abord, réfléchir ensuite › troque régulièrement la voiture contre la moto › "ancien" fumeur
Pronoms du perso  :
il
Triggers  :
gaslighting, violences verbales, cancer et fin de vie (ce ne sont pas des no go, mais j'aimerais être consultée en amont)
Warnings  :
dépression & pensées suicidaires, stérilité, abandon parental, workaholism, maladie (cancer), pratique religieuse (islam)
Code couleur rp  :
#DC143C (crimson)
Intervention pnj  :
oui
Liens & sujets  :
(6/6, tranquille émile)


(harli #01) where are the days of summer 0c4db0aa3d0f831490f4bc1bb9fea2c1efaea9a6
aliyah 02 › let it go, met it roll right off your shoulder, don't you know ? the hardest part is over, let it in, let your clarity define you, in the end we will only just remember how it feels

(harli #01) where are the days of summer E01683310e8dc302a26e70e068b2d52539843c7c
reed 01 › we drew up a landscape, we climbed down a ladder carved out a memory to follow the pattern, and now on a clear glass wall i can see our faith, you know it's never too late

Sujets en attente : leah

Sujets terminés  :
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jeffries › so if no one else believes in you i'm completely yours, and i've got so much faith in you. no matter what this life puts in front of you, you can save this world, i've got so much faith in you

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joarlan › i hope you still feel small when you stand beside the ocean, whenever one door closes i hope one more opens, promise me that you'll give faith a fighting chance, and if you get the chance to sing it out and dance, i hope you dance

2024aliyah 01

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25/08/2024
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500-1500 mots de moyenne, troisième personne, français & anglais, je réponds majoritairement dans l'ordre chronologique sauf besoin exceptionnel, je suis ouverte aux flashbacks et aux univers alternatifs mais ces derniers ne seront pas une priorité dans mon ordre de réponse.
Genre irl  :
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where are the days of summer
Remember a time when the summer'd never end, the whole world was waiting for me and my best friend. We'd sneak out, 'n mess around, made up silly tunes, we sat by the bonfire staring at the moon. Where are the days of summer ? On top of the world unstoppable, where are the days of wonders ? When nothing's impossible. ★★
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09/2024 avon community farm (environs)

La rentrée des classes avait été pluvieuse, faisant mentir la phrase avec laquelle la ville de Bristol se vendait aux touristes comme “l’une des villes les plus ensoleillée du Royaume-Uni” ; c’était du moins ce que prétendait sa page wikipedia, et wikipedia ne mentait jamais (ou si peu). En ce samedi matin de début septembre, c’était un soleil timide que la valse des nuages cachait par intermittence, laissant planer le doute quant à s’il fallait plutôt chausser les bottes de pluie ou prévoir les lunettes de soleil. Les plus malins savaient pour leur part qu’il fallait toujours avoir les deux dans le coffre de sa voiture, car rien n’était plus capricieux qu’une journée de mi-saison dans le comté d’Avon. Et de fait, un certain nombre de malins s’étaient donnés rendez-vous à la ferme communautaire pour remplir leur bac à légumes de façon ludique, les lunettes de soleil alternant d’un visiteur à l’autre entre le bout du nez et le sommet du front, tandis qu’une majorité avaient opté pour les bottes en caoutchouc permettant de déambuler entre les rangées de salades et de carottes sans se soucier des flaques de boue. Et à ce sujet …

« BOUM ! »
« T’as triché, on avait dit à trois ! »
« Un, deux … »« Trois ! »

De concert, les deux enfants avaient écrasé leurs bottes dans la prochaine flaque de gadoue à se présenter sur leur chemin, et si pendant un instant arracher eux-mêmes les bottes de radis de la terre avait semblé les divertir, jouer à celui dont les vêtements seraient les plus sales à la fin de l’excursion semblait désormais bien plus palpitant. Leurs paniers garnis de légumes à la main, les deux adultes qui suivaient ne pouvaient quant à eux que songer de façon bien plus terre à terre à la lessive qui suivrait, et même à la manière dont ils allaient empêcher que la banquette de la voiture elle aussi ne se retrouve couverte de terre lorsqu’il faudrait y grimper pour repartir … Encore que, depuis qu’il possédait deux gros chiens, Harlan avait cessé de courir après l’illusion qu’il pourrait garder sa voiture propre. « Y’a des moments où avoir le rôle de l’adulte raisonnable, c’est pas fun. Genre … Là. Parce que je vais être honnête, une partie de moi irait bien sauter dans les flaques avec eux. » Mais qui alors s’assurerait que ses courgettes et ses artichauts ne finiraient pas réduits en bouillie au fond de son panier ? « Mais ça doit être un truc de rugbyman, aimer finir couvert de boue. » s’en était-il finalement amusé, à demi-persuadé cependant que cela puisse constituer une excuse une fois dépassé l’âge de raison.

Il avait fallu à Harlan plus de courage qu’il ne l’aurait imaginé pour oser proposer à Aliyah qu’elle et sa fille se joignent à la désormais habituelle sortie bi-mensuelle à la ferme communautaire, Selim jamais aussi enclin à manger des légumes que lorsqu’il était allé les récolter lui-même. La proposition avait été faite en tout bien tout honneur, qu’on se le dise, et malgré tout cela n’avait pas empêché Harlan d’ordinaire si à l’aise de retourner la proposition mille fois dans sa tête avant que ne vienne le moment de la formuler à voix-haute, le lundi alors qu’ils attendaient leurs garnements respectifs à la sortie de leur premier jour de classe. Et comme souvent (toujours) avec l’universitaire, les hésitations ne duraient que le temps d’être mis devant le fait accompli, après quoi il redevenait lui-même : souriant, et naturellement à l’aise avec les autres. « J’ai cru comprendre que vous aviez pris un chat ? » avait-il finalement repris, son regard quittant un instant les enfants pour aller se poser sur Aliyah. « C’est chouette. Ça égaye une maison, un animal. » Peut-être avait-il entendu Lola en parler un peu plus tôt, ou bien était-ce une information qui avait transité entre les enfants pour remonter jusqu’à ses oreilles un soir de la semaine – peu importe. Il avait entendu d’autres choses à vrai dire, mais moins réjouissantes, aussi se gardait-il bien de tout commentaire à ce sujet.

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Oh, if you're hearin' this I must have made it through, Oh, when the clouds above open up through my window I'll see the sky's still blue. ★★


Aliyah Reeves
STAFF le livre des solutions
Aliyah Reeves


PERSO
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présent(e)
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33 ans
Date de naissance  :
07/03/1991
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Ali
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Mariée, mais séparée.
Orientation sexuelle :
Hétérosexuelle
Métier  :
Secrétaire au cabinet vétérinaire de Tessa Mulligan
Adresse  :
113 Richmond street, Totterdown ; un petit appartement douillet dans lequel elle élève sa fille avec l'aide régulière de sa cousine.
Les petits détails  :
Violoniste de talent et excellente guitariste › Elle gère avec deux amis un petit orchestre de musique de chambre › Elle chante dans les bars › Rien n'est plus important pour elle que la famille › Altruiste, elle préfère s'occuper des autres au lieu de s'occuper d'elle - elle est amoureuse des animaux pour leur innocence › Elle aime inconditionnellement son prochain. Elle pardonne toujours. › Lire est presque une seconde nature pour elle › Elle a du tempérament derrière son immense douceur.
Pronoms du perso  :
elle
Triggers  :
Suicide - le reste, on peut en discuter.
Warnings  :
Conflits familiaux - mention de drogue - divorce - abandon de foyer - syndrome du sauveur et de l'infirmière
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(harli #01) where are the days of summer 9065b3236987bd33d0dbfb853f98cddc7488e067
Alives › Last night I heard the screaming. Loud voices behind the wall. Another sleepness night for me. It won't do no good to call the police. Always come late if they come at all.
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Harli › We started over coffee, we started out as friends. It's funny how from simple things, the best things begin. My favorite line was « Can I call you sometime ? » It's all you had to say.
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James › Picture yourself on a train in a station with plasticine porters with looking glass ties, suddenly someone is there at the turnstile, the boy with Kaleidoscope eyes.

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Je peux écrire aussi bien à la 3e qu'à la 1e personne qui est de loin ma préférée. Je n'aime ni écrire ni lire un post écrit à la seconde. Je suis plutôt rapide (à moins d'être en présence réduite et, niveau longueur, je m'adapte assez facilement à mon partenaire. Cela étant, au plus on m'en donne, au plus je peux donner. J'essaie néanmoins de me limiter pour ne mettre personne mal à l'aise. Aussi, je te préviens, futur partenaire, je ne t'obligerai jamais à écrire aussi long ou aussi court que moi (selon le cas.).
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where are the days of summer
Remember a time when the summer'd never end, the whole world was waiting for me and my best friend. We'd sneak out, 'n mess around, made up silly tunes, we sat by the bonfire staring at the moon. Where are the days of summer ? On top of the world unstoppable, where are the days of wonders ? When nothing's impossible. ★★
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Depuis qu’elle a intégré mon impuissance face au départ de son père, Lola s’éteint. Elle sourit peu, ne dessine plus, s’installe dans le divan à mes côtés au lieu de jouer dans sa chambre ou au salon. En quête d’affection, elle se blottit alors contre moi, le regard vide fixant la télévision sans suivre le programme. Dès lors, ses fous-rires avec Selim tandis qu’ils sautent à pieds joints dans les flaques d’eau boueuses, ils colmatent les fissures de mon cœur. Il menaçait de se briser : cette balade à la ferme est donc tombée à point nommé autant pour elle que pour moi. La compagnie d’Harlan m’est agréable. Il dégage une aura de force et de stabilité qui suggère la solidité du roc, celle qui ne dépend pas de l’inné, mais de l’acquis. Je les reconnais, les victimes du mauvais sort. J’en côtoie beaucoup. Ma mère prétend qu’elles sont happées par ma bienveillance. Moi, je crois que le sort a tant pitié de moi qu’il a posé sur ma route une âme capable de m’aider. ça fait du bien d’ailleurs. C’est rassurant d’être sollicitée par un érudit qui n’oublie jamais de prendre de mes nouvelles avec sincérité. Harlan, il ne me demande pas comment je vais par politesse. Il appuie sa question d’une oeillade chaleureuse qui contraste avec le noir de ses yeux et, moi, trop bête pour profiter de cette occasion d’accoucher de mes tracas, je feins le bonheur. Que répondre de toute façon ? Que ma vie n’est qu’angoisses et sacrifices ?Que deviendrais-je alors ? Une pauvre fille qui aura fait des choix douteux ? Une espèce de ratée immergée jusqu’au cou dans la fange des clichés ? Je n’ai pas envie d’être l’objet de sa compassion. Pas envie non plus d’hésiter lorsqu'il m’adresse un message ou une invitation qui ravirait la mère et l’enfant. N’ai-je pas grand besoin d’une oreille attentive à mes côtés quoique j’en fasse peu de cas. Je me tais par prudence, c’est vrai, mais savoir qu’il serait prêt à m’écouter si j’étais plus franche, c’est énorme pour moi. C’est presque surprenant finalement. Me pencherais-je sur une explication cohérente pour justifier mes silences que j’admettrais qu’il me plaît, beaucoup. Je concèderais au déni quelques jours de congé. Au lieu de ça, j’entretiens des conversation érigées sur l’autel du spontané.  ”Bah, rien nous oblige à être raisonnable, à part eux.” ai-je rétorqué, attendrie par son constat et, peut-être, un rien trop terre-à-terre. ”Je ne sais pas toi, mais je deviens vite une “has been” à ses yeux quand j’essaie de nourrir notre complicité de cette façon-là.” Autrement dit, et le cas échéant, si je barbotais dans la même mare. ”Paraît que c’est plus de mon âge. Tu situes ?” ai-je ricané, amusée par un souvenir et par l’aveu. ”Mais, ça me démange aussi. Et je n’ai jamais fait de rugby. De la danse classique quand j’étais enfant. Mais, c’est pas vraiment la même ambiance. Tu en as fait longtemps ?” J’ai jeté un coup d’oeil dans sa direction quand le sien ne quitte pas les mômes. Dieu ce qu’elle est touchante sa vigilance et je baisse la garde. ”Tu tiens l’info de Selim, je suppose.” Et, le gamin, de Lola, assurément. ”En réalité, on me l’a confié. Son père. Il lui a offert en cadeau et…” J’ai soupiré, désarçonnée par mon émotion et par l’indélicatesse d’un mensonge si je m’y risquais. ”Et ça lui fait du bien qu’il soit avec nous. Je présume que tu sais aussi qu’elle n’a plus de nouvelles de son père.” A quoi bon cultiver des secrets de polichinelle ? ”Et moi non plus d’ailleurs et c’est pesant au quotidien. Je ne sais pas où il est, ce qu’il fait et je ne sais plus quoi lui répondre.” J’ai soulevé les épaules et tenté un sourire, mais il est trop emprunté pour que mes traits rayonnent. ”Ta proposition est tombée à pic, du coup. Elle était contente de passer du temps avec Selim. Elle a besoin de se changer les idées et je ne sais plus quoi inventer. Merci, Harlan.” ai-je confessé, une main délicate posée sur son avant-bras quelques secondes durant.

_________________

Je suis optimiste !
"Je suis optimiste parce que je trouve le monde féroce, injuste, indifférent. Je suis optimiste parce que j’estime la vie trop courte, limitée, douloureuse. Je suis optimiste parce que je remarque que tout équilibre est fragile, provisoire. Je suis optimiste parce que je ne crois pas au progrès. Je suis optimiste parce que je crains que le pire n’arrive et que je ferai tout pour l’éviter. Je suis optimiste parce que c’est la seule proposition intelligente que l’absurde m’inspire. Je suis optimiste parce que c’est l’unique action cohérente que le désespoir me souffle.”E.E.S
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Harlan Jeffries
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Les petits détails  :
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Triggers  :
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Warnings  :
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Selim n’était pas un enfant timide. Le constat était désormais sans appel, et les premières semaines de mutisme face auxquelles Harlan avait dû faire face, un peu démuni, semblaient à présent si lointaines que l’un et l’autre faisaient (presque) mine de les avoir oubliées. La spontanéité dont l’enfant faisait preuve lorsqu’il se retrouvait en compagnie de Lola, cependant, allait au-delà de ce qu’elle était le reste du temps ; Comme si la fillette, par son aura, parvenait à le persuader pour de bon de n’être rien d’autre que lui-même, sans filtre comme on ne pouvait encore l’être à cet âge-là, avant que l’adolescence ne vienne distiller ses doutes et son poison pour ne pouvoir parfois plus jamais s’en défaire. Encore que, ces dernières semaines, la complicité des deux enfants semblait se nouer au-delà de leurs simples atomes crochus, peut-être guidés par un point commun supplémentaire dont tous deux se seraient bien passés, mais qu’ils n’étaient pas mécontents, peut-être, de partager avec l’autre pour se sentir moins seuls. Mis au parfum entre deux phrases évasives et questions qui n’avaient rien d’hasardeuses, Harlan avait pris le parti de feindre l’ignorance lorsque mère et fille les avaient rejoints ce matin-là, et pas tant guidé par la certitude que tout cela n’était pas plus son problème que ses affaires que par celle qu’une occasion de se changer les idées ne ferait de mal à personne, il avait volontiers ouvert la marche vers le premier stop de leur quêtes des fruits et légumes d’automne.

Une quête qui, si elle avait dans un premier temps ravi les deux enfants de leur quatuor, avait par la suite été supplantée par l’occasion trop belle pour être ignorée de sauter dans les flaques d’eau, de boue, et voir quels motifs abstraits cela dessinerait sur les vêtements de pluie de l’un et de l’autre – les enfants restaient des enfants, en somme. « Bah, rien nous oblige à être raisonnable, à part eux. » A part eux, effectivement, et acquiesçant d’un signe de tête Harlan avait rétorqué sur le ton de la confidence « Dommage que je doive conserver ma couverture d’adulte responsable si je veux espérer lui faire manger son gratin de légumes ce soir. » Car oui, au grand damn de Selim, la vie ne consistait pas à se nourrir de frites et de nuggets. « Je ne sais pas toi, mais je deviens vite une “has been” à ses yeux quand j’essaie de nourrir notre complicité de cette façon-là. Paraît que c’est plus de mon âge. Tu situes ? » Pourrait-on l’accuser d’user de techniques qui l’étaient tout autant, usées, tandis qu’il répondait « Plus de mon âge, admettons, mais plus de ton âge ? J’en doute. » en ponctuant cela d’un sourire amusé. « Mais, ça me démange aussi. Et je n’ai jamais fait de rugby. De la danse classique quand j’étais enfant. Mais, c’est pas vraiment la même ambiance. Tu en as fait longtemps ? » En voilà bien une, de question, qui ne rajeunissait pas Harlan … Preuve en était qu’il avait dû prendre une seconde ou deux pour compter dans sa tête avant de pouvoir formuler une réponse « Dix… -huit ans ? C’est ça, presque dix-neuf. Mes parents n’avaient rien trouvé de plus efficace pour dépenser toute cette énergie dont je ne savais pas quoi faire, et finalement je me suis pris au jeu … » Plus que cela, d’ailleurs, il y avait consacré durant des années une part non négligeable de son temps libre, tant que la santé avait suivi. « J’aurais été beaucoup trop dissipé pour de la danse classique … t’étais une enfant sage, je parie ? » Point de reproche dans la question ni dans la voix, mais simplement une supposition faite au doigt mouillé, influencée sans aucun doute par le calme et la douceur qui se dégageaient de la jeune femme.

Les enfants s’éloignaient un peu, à moins que ce ne soit la démarche des deux adultes qui, sans s’en apercevoir, s’était ralentie à mesure que la conversation glissait vers le sérieux. Car si le « Tu tiens l’info de Selim, je suppose. » posé par Aliyah ne concernait que le chat dont Lola ne cessait semble-t-il plus de parler, le matou en réalité faisait office d’enveloppe pour un paquet moins enthousiasmant. « En réalité, on me l’a confié. Son père. Il lui a offert en cadeau et … Et ça lui fait du bien qu’il soit avec nous. Je présume que tu sais qu’elle aussi n’a plus de nouvelles de son père. » Les informations qui transitaient d’enfant à enfant étaient parfois à prendre avec des pincettes, Harlan n’avait pas attendu d’en avoir un sous sa garde pour le savoir, mais à cela il avait néanmoins acquiescé d’un signe de tête, incertain quant au fait que le moindre commentaire à ce sujet puisse être le bienvenu. « Et moi non plus d’ailleurs et c’est pesant au quotidien. Je ne sais pas où il est, ce qu’il fait et je ne sais plus quoi lui répondre. » avait pourtant fini par ajouter la jeune femme de son propre chef, la voix empreinte d’une frustration que même le semblant de sourire qu’elle y avait accolé pour faire bonne figure ne parvenait pas à camoufler. « Je comprends. Ça dure depuis longtemps ? » avait pour sa part répondu l’enseignant d’un ton compatissant, quand bien même il ne pouvait comprendre qu’à moitié ; Il savait pour l’impuissance à gérer les questions de l’enfant abandonné, mais moins pour la sensation de l’avoir été lui aussi. « Ta proposition est tombée à pic, du coup. Elle était contente de passer du temps avec Selim. Elle a besoin de se changer les idées et je ne sais plus quoi inventer. Merci, Harlan. » Le cœur qui s’emballait un instant, c’était assurément la conséquence de la main qu’Aliyah venait de poser sur son bras, quand bien même Harlan avait tâché de conserver un air tranquille. « Je ne l’ai pas fait uniquement pour cette raison. » avait-il néanmoins corrigé, sa main se posant brièvement sur celle de la brune avant d’ajouter « Je veux dire, je suis content que ça vous change les idées toutes les deux, mais j’aurais proposé dans tous les cas … ça nous faisait plaisir à Selim et à moi. » Et s’il avait soutenu le regard de la jeune femme un instant, il s’était presque senti le devoir de le détourner ensuite pour retrouver une contenance, son attention en profitant pour revenir un instant aux deux enfants, trop occupés devant pour songer ne serait-ce qu’à se retourner pour vérifier que les adultes suivaient toujours derrière. « Et puis, je pense que ça leur fait du bien à tous les deux, d’être ensemble. De vivre la même chose en même temps, je veux dire … Selim ne me parlait jamais de sa mère avant. Maintenant il m’en parle un peu, je pense pas que ce soit une coïncidence. » Non, lui y voyait plutôt l’opportunité saisie par un enfant d’exprimer enfin des doutes en sachant que sa situation n’était pas réservée à sa seule personne. Et pour autant, on le sentait toujours un peu triste lorsqu’il mentionnait Lola, comme si ce que vivait la fillette lui faisait parfois plus de souci que sa propre situation.

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Aliyah Reeves
STAFF le livre des solutions
Aliyah Reeves


PERSO
Présence  :
présent(e)
Âge  :
33 ans
Date de naissance  :
07/03/1991
Surnom(s)  :
Ali
Polaroid :
A venir
Statut  :
Mariée, mais séparée.
Orientation sexuelle :
Hétérosexuelle
Métier  :
Secrétaire au cabinet vétérinaire de Tessa Mulligan
Adresse  :
113 Richmond street, Totterdown ; un petit appartement douillet dans lequel elle élève sa fille avec l'aide régulière de sa cousine.
Les petits détails  :
Violoniste de talent et excellente guitariste › Elle gère avec deux amis un petit orchestre de musique de chambre › Elle chante dans les bars › Rien n'est plus important pour elle que la famille › Altruiste, elle préfère s'occuper des autres au lieu de s'occuper d'elle - elle est amoureuse des animaux pour leur innocence › Elle aime inconditionnellement son prochain. Elle pardonne toujours. › Lire est presque une seconde nature pour elle › Elle a du tempérament derrière son immense douceur.
Pronoms du perso  :
elle
Triggers  :
Suicide - le reste, on peut en discuter.
Warnings  :
Conflits familiaux - mention de drogue - divorce - abandon de foyer - syndrome du sauveur et de l'infirmière
Code couleur rp  :
Chocolate
Intervention pnj  :
oui
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Alives › Last night I heard the screaming. Loud voices behind the wall. Another sleepness night for me. It won't do no good to call the police. Always come late if they come at all.
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Harli › We started over coffee, we started out as friends. It's funny how from simple things, the best things begin. My favorite line was « Can I call you sometime ? » It's all you had to say.
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James › Picture yourself on a train in a station with plasticine porters with looking glass ties, suddenly someone is there at the turnstile, the boy with Kaleidoscope eyes.

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Je peux écrire aussi bien à la 3e qu'à la 1e personne qui est de loin ma préférée. Je n'aime ni écrire ni lire un post écrit à la seconde. Je suis plutôt rapide (à moins d'être en présence réduite et, niveau longueur, je m'adapte assez facilement à mon partenaire. Cela étant, au plus on m'en donne, au plus je peux donner. J'essaie néanmoins de me limiter pour ne mettre personne mal à l'aise. Aussi, je te préviens, futur partenaire, je ne t'obligerai jamais à écrire aussi long ou aussi court que moi (selon le cas.).
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where are the days of summer
Remember a time when the summer'd never end, the whole world was waiting for me and my best friend. We'd sneak out, 'n mess around, made up silly tunes, we sat by the bonfire staring at the moon. Where are the days of summer ? On top of the world unstoppable, where are the days of wonders ? When nothing's impossible. ★★
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Mon rire a résonné en choeur avec ceux des enfants qui jouent à salir leur chaussure et leur parka avec une insouciance enviable. Moi, je songe à mes raideurs musculaires les matins où j’ai veillé tard, à mes bâillements devant la télévision quand approchent les vingt-deux heures… Mes vingt ans sont bel et bien révolus et s’il m’arrive de m’interroger sur le temps qui passe - où sont-elles passées mes plus belles années ? - je ne m’en inquiète pas réellement. J’accepte mon sort cependant. ”Ô tu serais surpris d’apprendre que j’ai récemment pris un rendez-vous chez l’opticien. Si ça, ce n’est pas les premiers signes de la vieillesse. ” ai-je plaisanté, plus sincère que taquine. ”Puis, ça va, tu n’es pas non plus une antiquité.” J’ai conclu par un clin d’oeil, réalisant que j’ignore son âge. Ce que je sais d’Harlan tient sur un post-it, pas faute d’être curieuse, mais de ce que nous sommes toujours accompagnés des enfants.  ”Et pourquoi tu as arrêté ? Manque de temps ?.”Dès lors, quoique je sois loin d’imaginer que la conversation s’ouvrira sur quelques confidences, je profite de la simplicité d’un échange. ”Plutôt sage, oui. Un peu comme Lola, moins d’énergie et moins d’imagination aussi. Mes parents n’ont pas eu à se plaindre de moi parce que mon père était un homme” Comment dire ? J’ai cherché le bon mot quand seuls me viennent des termes espagnols pour le décrire, ceux usités par ma mère, mais qui ne lui rendent pas justice. ”... très fier ? Et avec un sens de l’honneur hors-norme. J’aurais détesté le décevoir alors je m’arrangeais pour rester dans les clous et ne surtout pas le mettre en colère. Mes bêtises se comptent sur les doigts d’une main.” J’aurais tant de choses à rapporter sur mon éducation. Elle n’était pas enviable au regard des progressistes. Moi, je ne regrette pas grand-chose : je considère mon absence comme heureuse. Elle me sert de modèle en plus tendre, plus délicat : je suis plus soucieux que l’étaient mes parent à aider Lola à respecter ce qu’elle est.  ”Et toi ? Juste turbulent ou deux mains c’est pas assez pour recenser les tiennes, de bêtises ? ” A-t-il contrarié ses parents ? A-t-il roulé sans permis ? Fais le mur ? Rentrer bien plus tard que l’heure à laquelle il était attendu chez lui ? En tant que garçon, était-il plus libre à l’instar de mon cousin ? L’aurait-il été si j’avais eu un fils ? Quand Lola sera une adolescente, sera-t-elle aussi “serrée” que je l’étais moi-même ? Micky et moi ne nous sommes jamais projetés aussi loin dans le temps à moins d’une plaisanterie. Le cas échéant, compte tenu qu’il est abonné absent, je ne laverai pas ma curiosité d’une question par SMS.  Sur l’heure, je ne peux que répondre à cette supposition : les gamins parlent entre eux, ils se sont retrouvés dans l’épreuve qu’ils traversent. Dès lors, cacher la fuite de mon ex-mari serait synonyme d’un mensonge qu’Harlan ne mérite pas. Aussi, me suis-je confiée. J’ai avoué ce qui peut l’être sans causer tort à ma fierté et j’ai éludé la question du temps par un lieu commun :  ”Trop déjà. Deux semaines auraient déjà été de trop d’ailleurs. Je me suis battue pour qu’il continue à s’investir pour elle, pas qu’il n’en avait pas envie, mais…” Les circonstances de la séparation l’ont plongé dans une forme de désamour de lui-même qui ne regarde personne à part nous. Il s’agit de son histoire, pas de la mienne. Dès lors, je la tais.  ”Je ne peux pas dire qu’on se soit séparé d’un commun accord. Alors, ça a été compliqué et j’y étais enfin arrivée.” Sans doute avec l’aide de sa nouvelle copine. Il se raconte qu’elle est mère et il me plaît d’imaginer qu’elle a contribué à lui foutre le coup de pied aux fesses utiles à le secouer. Mais, qu’en est-il aujourd’hui ? Aurais-je osé que je l’aurais contactée. Au lieu de ça, je me terre dans mes angoisses et je profite de la quiétude de cette après-midi au vert. La proposition m’inspire des remerciements aussi sincère que le commentaire d’Harlan. Il m’a surpris. Je crois d’ailleurs avoir ralenti le pas sans le vouloir.  ”Pas uniquement. J’aurais préféré pas du tout pour être honnête. ” ai-je ponctué d’un sourire, laissant à son imagination tout le loisir de déchiffrer d’éventuels sous-entendus. J’en dissimule plusieurs. La première, c’est que je refuserai toute forme de compassion. La seconde dépend de ce qu’apprécier la compagnie de l’autre soit réciproque, auquel cas je trouverais l’émoi né d’un contact de sa main contre la mienne assurément stupide.  ”Oui. Lola m’a dit pour Selim. Tu sais où elle est ? Tu n’as absolument aucune nouvelle ?” Vérifier l’information m’évitera de me distinguer par une erreur de jugement et puisque l’heure est aux aveux, autant creuser en douceur et à mains nues. Nul besoin de nous brusquer mutuellement.  ”Depuis très longtemps si j’ai bien compris. Et je suppose qu’il aurait envie qu’elles reviennent. Tu ferais quoi si ça se passait comme ça ? ” Quel rôle aura-t-il encore à jouer dans l’avenir d’un Selim qu’il élève ? Dont il prend soin ? Sur lequel il veille avec la patience d’un ange. ”Vous devriez rentrer avec nous tout à l’heure. Je pourrai préparer le gratin de légumes. J’ai du poulet dans le frigo. Je pourrai les préparer en nuggets, mais en moins gras, et en plus sain. ça les motivera à manger plus sain d’être ensemble. Ils ont une bonne influence l’un sur l’autre. Puis, c’est un chouette gosse, Selim. Tu fais du bon boulot, comme on dit;”Pas de compliment gratuit avec pour but inavoué de flatter. De l’authenticité, juste cela et peut-être l’envie de ne pas rentrer toute seule avec mon panier de légumes maintenant que nous avons remués le bassin de tracas qui, j’en suis certaine, perturbe nos nuits.

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Je suis optimiste !
"Je suis optimiste parce que je trouve le monde féroce, injuste, indifférent. Je suis optimiste parce que j’estime la vie trop courte, limitée, douloureuse. Je suis optimiste parce que je remarque que tout équilibre est fragile, provisoire. Je suis optimiste parce que je ne crois pas au progrès. Je suis optimiste parce que je crains que le pire n’arrive et que je ferai tout pour l’éviter. Je suis optimiste parce que c’est la seule proposition intelligente que l’absurde m’inspire. Je suis optimiste parce que c’est l’unique action cohérente que le désespoir me souffle.”E.E.S
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Harlan Jeffries
STAFF le père de substitution
Harlan Jeffries
STAFF le père de substitution


PERSO
Présence  :
en présence réduite
Âge  :
43 ans, et la barbe qui grisonne plus vite que les cheveux
Date de naissance  :
19/08/1981
Surnom(s)  :
il n'aime pas cela, et fera la sourde oreille si vous tentez de lui en trouver un
Polaroid :
gif@benmckeearchive
Statut  :
divorcé depuis 10 ans, la suite n'a été que désillusions et actes manqués
Métier  :
professeur de relations internationales et responsable de la filière droit & sciences sociales de l'université de Bristol. C'est également un intervenant régulier de l'émission Question Time, diffusée chaque jeudi sur BBC One
Adresse  :
une maison de Clifton située au #324 Pembroke Road, investie par ses deux chiens et dans laquelle Selim a une chambre rien qu'à lui
Les petits détails  :
rugby enthusiast, entraineur des 8-11 ans d'une équipe locale › une dépression (pas toujours) en sommeil › amateur de plantes vertes & de tapis anciens › musulman converti › un cancer en 2014, deux tentatives de suicide en 2016 › vélo & rando stan › en couple puis marié de 2004 à 2014 › bon niveau de farsi (persan) appris au contact de sa famille de coeur, français déplorable malgré un frère vivant à Paris › prendre un risque d'abord, réfléchir ensuite › troque régulièrement la voiture contre la moto › "ancien" fumeur
Pronoms du perso  :
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Triggers  :
gaslighting, violences verbales, cancer et fin de vie (ce ne sont pas des no go, mais j'aimerais être consultée en amont)
Warnings  :
dépression & pensées suicidaires, stérilité, abandon parental, workaholism, maladie (cancer), pratique religieuse (islam)
Code couleur rp  :
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Intervention pnj  :
oui
Liens & sujets  :
(6/6, tranquille émile)


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aliyah 02 › let it go, met it roll right off your shoulder, don't you know ? the hardest part is over, let it in, let your clarity define you, in the end we will only just remember how it feels

(harli #01) where are the days of summer E01683310e8dc302a26e70e068b2d52539843c7c
reed 01 › we drew up a landscape, we climbed down a ladder carved out a memory to follow the pattern, and now on a clear glass wall i can see our faith, you know it's never too late

Sujets en attente : leah

Sujets terminés  :
(harli #01) where are the days of summer 4021ad1ee0b0124b239792bcb6d9677b6f82bd9d
jeffries › so if no one else believes in you i'm completely yours, and i've got so much faith in you. no matter what this life puts in front of you, you can save this world, i've got so much faith in you

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joarlan › i hope you still feel small when you stand beside the ocean, whenever one door closes i hope one more opens, promise me that you'll give faith a fighting chance, and if you get the chance to sing it out and dance, i hope you dance

2024aliyah 01

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500-1500 mots de moyenne, troisième personne, français & anglais, je réponds majoritairement dans l'ordre chronologique sauf besoin exceptionnel, je suis ouverte aux flashbacks et aux univers alternatifs mais ces derniers ne seront pas une priorité dans mon ordre de réponse.
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09/2024 avon community farm (environs)

Jamais le dernier pour plaisanter à propos de son supposé statut de vieil homme – un surnom tout droit hérité de la plus jeune des Jaafari, jamais en reste à ce sujet – Harlan n’en restait pas moins à demi-sérieux seulement : il n’avait pas peur de vieillir, ou plutôt … Disons qu’il n’en avait plus peur. Plus depuis qu’avait été apprise à la dure la leçon selon laquelle les plus à plaindre n’étaient pas ceux qui se voyaient vieillir, mais ceux qui n’en avaient pas eu le temps. Reste que si le sujet prêtait facilement à l’amuser, c’était bien le clin d’oeil que lui avait adressé Aliyah qui avait provoqué le sourire sincère par lequel il avait répondu, avant que la conversation ne dérive vers leurs pratiques sportives passées, chacune en disant finalement long sur le type d’enfant ou d’adolescent que l’un et l’autre avaient été. « Et pourquoi tu as arrêté ? Manque de temps ? » La question lui provoquant un haussement d’épaules, il avait secoué la tête et répondu d’un ton un peu évasif « La santé suivait un peu moins, et les articulations ne se remettent plus d’un choc de la même manière à quinze ans qu’à trente. » sans toutefois se laisser tenter par l’éventualité du mensonge. Il n’avait rien à cacher, quand bien même il n’aimait pas s’étendre à ce sujet. « Mais j’entraîne toujours une équipe junior de mon quartier, donc je n’ai pas totalement décroché. » avait-il néanmoins ajouté avec un enthousiasme non feint, cette option ayant avec le temps finit par suffisamment lui apporter pour que ne plus être soi-même en short et chaussures à crampons chaque semaine ne soit plus vécu comme un échec, mais comme la suite logique d’un cycle où il aurait à son tour la charge de chenapans débordant d’énergie, plus proches de ce qu’il était au même âge que de ce qu’Aliyah décrivait comme sa propre version enfantine d’elle-même. « Plutôt sage, oui. Un peu comme Lola, moins d’énergie et moins d’imagination aussi. Mes parents n’ont pas eu à se plaindre de moi parce que mon père était un homme … très fier ? » Ayant marqué une hésitation comme pour s’assurer de choisir le qualificatif le plus adapté à ce qu’elle souhaitait expliquer, elle avait repris aussitôt « Et avec un sens de l’honneur hors-norme. J’aurais détesté le décevoir alors je m’arrangeais pour rester dans les clous et ne surtout pas le mettre en colère. Mes bêtises se comptent sur les doigts d’une main. » Constatant par ailleurs que la jeune femme mentionnait son père en employant le passé, un fait qu’il n’entendait pas se risquer à creuser, il avait préféré demander « Tu as des frères et soeurs ? » comme s’il y avait un lien de causalité … Car à ses yeux, il y en avait un. « Mais je vois totalement le genre, oui … Tu regrettes, parfois ? De ne pas avoir été un peu plus turbulente ? » Il avait opté pour turbulente à défaut d’aventureuse, de peur de paraître jugeant, et lorsqu’elle avait questionné à son tour ce fut dans des termes similaires. « Et toi ? Juste turbulent ou deux mains c’est pas assez pour recenser les tiennes, de bêtises ? » Secouant la tête, il avait semblé réfléchir une seconde ou deux à la question avant de confier « Hmm, disons turbulent, mais pas désobéissant. » Et si cela pouvait sembler un peu paradoxal, il y avait en réalité une très bonne raison à cela : « Mais parents étaient moins stricts avec moi qu’ils ne l’étaient avec mon frère aîné … Je pense qu’ils ont changé leur fusil d’épaule entre deux. Si je préparais une bêtise, ils me laissaient faire en comptant sur le fait que si cela tournait mal cela me servirait de leçon. » Laquelle des deux méthodes avait été la bonne ? Le fait que leurs parents aient disparu avant qu’Harlan ne termine son adolescence empêchait d’apporter une réponse définitive à cette interrogation, qui au demeurant n’intéressait personne d’autre que les deux frères Jeffries.

Une chose était en tout cas certaine, il ne se passait pas une semaine sans que les Jaafari ne se plaisent à faire remarquer qu’Harlan devait s’estimer chanceux que Selim ne soit pas le même genre d’énergumène que lui au même âge. Le caractère de l’enfant, pourtant, semblait changer et s’affirmer au fil des semaines, à mille lieues déjà du mutisme dans lequel il était resté enfermé durant ses premières semaines de cohabitation avec l’universitaire, et Harlan n’excluait pas que la nature véritable du petit garçon lui soit encore inconnue, soumise aux aléas liés à l’absence de sa mère. « Trop déjà. Deux semaines auraient déjà été de trop d’ailleurs. » avait pour sa part confié Aliyah d’un ton hésitant, sa fille désormais confrontée aux mêmes difficultés que Selim. « Je me suis battue pour qu’il continue à s’investir pour elle, pas qu’il n’en avait pas envie, mais… Je ne peux pas dire qu’on se soit séparé d’un commun accord. Alors, ça a été compliqué et j’y étais enfin arrivée. » On sentait le sujet sensible, à la fois dans le choix des mots et dans la manière dont la mère de famille avait éludé la question qui lui était posée, aussi l’enseignant s’était-il contenté de hocher la tête pour signifier sa compassion, admettant seulement au fil de l’échange que si son invitation n’avait pas pour seul but de leur changer les idées à Lola et à elle, que cela puisse y participer était un plus. « Pas uniquement. J’aurais préféré pas du tout pour être honnête. » lui avait alors opposé la brune, et le regard allant un instant vérifier que tout se passait bien du côté des enfants Harlan avait répondu d’un ton léger « Je garde ça en tête pour la prochaine fois, promis. » en lui laissant le loisir de conclure ce qu’elle voulait de cette proposition déguisée. Du reste, ce qui leur changeait les idées à elles deux changeaient aussi celles de Selim, les efforts que mettaient Harlan dans le fait de s’assurer qu’il ne manque de rien ne suffisant pas à eux seuls à compenser la disparition aussi subite qu’inexpliquée de sa mère. « Oui. Lola m’a dit pour Selim. Tu sais où elle est ? Tu n’as absolument aucune nouvelle ? » Secouant la tête pour répondre par la négative, il l’avait laissé ajouter « Depuis très longtemps si j’ai bien compris. Et je suppose qu’il aurait envie qu’elle revienne. Tu ferais quoi si ça se passait comme ça ? » Bien que s’étant posé la question plus souvent qu’il n’oserait l’admettre, le britannique n’avait pas su répondre autre chose que « J’en ai aucune idée. » non sans un brin de dépit. « Elle a déposé Selim au club de rugby pendant que je n’y étais pas, la dernière fois que je l’ai vue le petit n’était même pas encore là. » Peut-être était-elle déjà enceinte, elle devait sûrement l’être pour avoir pu se persuader qu’Harlan pouvait en être le père, quand lui savait bien que c’était impossible. « J’arrive pas à comprendre ce qui peut pousser à abandonner son enfant comme ça, du jour au lendemain. » avait-il finalement ajouté, l’air pensif, mais revenant presque aussitôt sur terre pour ajouter « Mais je suppose que tu n’es pas plus avancée que moi à ce sujet. » Peut-être même était-ce d’autant moins compréhensible pour elle, qui avait partagé la vie du père de sa fille durant une période donnée ; Harlan, pour sa part, ne pouvait même pas prétendre connaître réellement la mère de Selim, tant ce qu’ils avaient partagé était infime à l’échelle d’une vie.

« Vous devriez rentrer avec nous tout à l’heure. »
La proposition était finalement arrivée sans prévenir, et avait pris Harlan par surprise. Une surprise qui, malgré tout, ne suffisait pas à justifier le léger emballement de son rythme cardiaque tandis que la brune ajoutait « Je pourrai préparer le gratin de légumes. J’ai du poulet dans le frigo. Je pourrai les préparer en nuggets, mais en moins gras, et en plus sain. ça les motivera à manger plus sain d’être ensemble. Ils ont une bonne influence l’un sur l’autre. Puis, c’est un chouette gosse, Selim. Tu fais du bon boulot, comme on dit; » et le laissait pantois, tant par la spontanéité dont il décelait de plus en plus qu’elle était habituelle chez la jeune femme, que par l’enthousiasme déraisonnable que la perspective provoquait en son for intérieur. Tâchant néanmoins de conserver une attitude mesurée, il avait chassé la dernière remarque d’un signe de tête en indiquant « Tout le mérite lui revient. » sans avoir la sensation de jouer la fausse modestie. Selim avait vécu sept ans sans lui, s’il était un bon gamin Harlan n’y était pas pour grand chose, et se contentait de le constater avec une tendresse néanmoins grandissante à mesure que passaient les semaines à ses côtés. « Et merci pour l’invitation. Elle lui fera plaisir et, elle me fait plaisir à moi aussi. Cela étant dit … je n’ai pas pour habitude de mettre les pieds sous la table et de regarder pendant que les autres s’affairent en cuisine, alors je ne peux accepter qu’à la condition que tu m’acceptes comme commis. » Le trait d’humour aidant, il avait ajouté « Je manie l’économe avec dextérité, si tu te poses la question. » d’un ton amusé, mais n’en était pas moins sérieux : il n’imaginait pas se faire inviter chez la jeune femme sans mettre la main à la pâte, ou dans le cas précis sans aider à la préparation du repas, dont la moitié des ingrédients se trouvaient justement dans leurs paniers respectifs. « Des fraises en dessert, ça te dit ? J’ai vu à l’entrée qu’ils en avaient encore quelques plants tardifs. » Les dernières de la saison, pour sûr, puisqu’elles côtoyaient les courges, betteraves et autres nouveaux venus de l’automne.

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Mariée, mais séparée.
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Adresse  :
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Les petits détails  :
Violoniste de talent et excellente guitariste › Elle gère avec deux amis un petit orchestre de musique de chambre › Elle chante dans les bars › Rien n'est plus important pour elle que la famille › Altruiste, elle préfère s'occuper des autres au lieu de s'occuper d'elle - elle est amoureuse des animaux pour leur innocence › Elle aime inconditionnellement son prochain. Elle pardonne toujours. › Lire est presque une seconde nature pour elle › Elle a du tempérament derrière son immense douceur.
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Suicide - le reste, on peut en discuter.
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Harli › We started over coffee, we started out as friends. It's funny how from simple things, the best things begin. My favorite line was « Can I call you sometime ? » It's all you had to say.
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James › Picture yourself on a train in a station with plasticine porters with looking glass ties, suddenly someone is there at the turnstile, the boy with Kaleidoscope eyes.

5+2/7TessaJamesHarlan › Mickey › BowieEliCashAnwar

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Je peux écrire aussi bien à la 3e qu'à la 1e personne qui est de loin ma préférée. Je n'aime ni écrire ni lire un post écrit à la seconde. Je suis plutôt rapide (à moins d'être en présence réduite et, niveau longueur, je m'adapte assez facilement à mon partenaire. Cela étant, au plus on m'en donne, au plus je peux donner. J'essaie néanmoins de me limiter pour ne mettre personne mal à l'aise. Aussi, je te préviens, futur partenaire, je ne t'obligerai jamais à écrire aussi long ou aussi court que moi (selon le cas.).
Genre irl  :
Féminin
Faceclaim  :
Adria Arjona
Multicomptes  :
Terry Mulligan (ATJ)
Crédits  :
Suskindkore (avatar) + katesgifs (gif profil) + (sign) + Medusa (A. Tesflay) + Beldam (J. Quinn) + Harley (D. Cooper) + Ladyfame (UB-Sign)
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where are the days of summer
Remember a time when the summer'd never end, the whole world was waiting for me and my best friend. We'd sneak out, 'n mess around, made up silly tunes, we sat by the bonfire staring at the moon. Where are the days of summer ? On top of the world unstoppable, where are the days of wonders ? When nothing's impossible. ★★
gifs @katesgifsrp & @harleystuff


La santé explique qu’il ait abandonné sa passion et j’en déduis, peut-être hâtivement, qu’elle est la clé de l’énigme de sa solidité apparente, celle qu’il m’inspire et qui souffle sur moi l’envie de me confier, de m’ouvrir davantage. C’est rare. Mes secrets appartiennent à l’ordre du tabou. De mémoire de femme, image et réputation ont toujours compté pour moi. Si je supporte bien la critique constructive, je déteste être prise en défaut. J’abhorre les coup d'œil méprisants et remplis de jugement. Ils me donnent l’impression d’être une moins que rien. Pire, que j’ai échoué quand mon but, depuis l’enfant, était d’approcher la perfection. Dès lors, d’instinct, j’ai failli répondre à sa question par un “non, jamais”. Or, ce serait mentir. Quelquefois, ma quiétude est assaillie par la sensation d’avoir vécu mon adolescence à moitié. Quant à ma vie de jeune adulte, j’ai dépensé tant d’énergie à satisfaire aux exigences de mon père que j’en ai oublié mes rêves. Pas d’études à l’université pour moi. La musicologie ne remportait pas les suffrages auprès des miens. Pas plus que mon mari d’ailleurs. La différence, c’est que j’ai mené un combat difficile pour qu’il soit accepté et, quoique je ne l’aie remporté qu’en partie, j’en ai tiré une fierté telle qu’enfin à commencer le travail de sape sur l’autorité parentale. Aux côtés du boxeur, je me suis émancipée au prix d’angoisses persistantes. J’y pense et elle enfle dans mon estomac. Elle comble tout l’espace dans mon estomac. Pour l’en débarrasser - un peu - j’ai soupiré profondément et, hésitante, j’ai jeté à la volé un : ”Je ne sais pas. ça dépend, en fait.” ça dépend des jours, de mon moral, de celui de ma gosse. Les paramètres sont trop nombreux pour être tous cités. ”Ce que je sais, c’est que je m’efforce de ne faire peser aucune pression inutile sur les épaules de Lola. Je veux qu’elle soit elle-même ou qu’elle se sente assez à l’aise pour l’être.” Sa personnalité s’affirme seulement et il lui faudra des années à son identité pour se forger. ”Je veux que sa seule limite pour son avenir soit son imagination. Tu vois ce que je veux dire ? ” l’ai-je questionné prête à accueillir son point de vue. Je n’ai pas besoin qu’il acquiesce, juste qu’il comprenne quel aura été l’impact de mon éducation sur mes choix de vie. ”Je veux qu’elle ait le droit de faire ce qu’il lui plaît… ” En bref, j’aspire à lui offrir ce dont j’ai manqué : du libre-arbitre et de la liberté. ”Mais, je m’égare J’ai balayé mes considérations à propos d’éducation d’un geste de la main. ”Je suis fille unique. Mais, j’ai un cousin qui a lui-même deux petites sœurs et on a grandi tous ensemble. Et quand je dis “tous ensemble”, c’est dans la même maison. Ce cliché, hein…” Cela étant, cette proximité avec mes proches, je ne la troquerais contre rien au monde. J’en tiens pour preuve ma colocation avec Andréa.”C’est le secret de ta facilité à gérer les mômes, donc. Tu en côtoies beaucoup. Lola t’aime bien,”D’après elle, il est “cool”, ce qui dans son langage signifie que sa prévenance le touche. ”Et, toi, du coup ?Tu as un frère qui t’a ouvert les portes, donc ? Je vois bien avec la plus jeune. Ils sont déjà moins regardants. J’étais la première fille de la famille. Je suppose que ça n’a pas aidé. Vous êtes proches, ton frère et toi ? Et tu as des soeurs de côté ? ” Quelle importance accorde-t-il à sa famille ? Est-elle un pilier de son existence ? S’en est-il éloigné ? Le cas échéant, était-ce un choix ou, au contraire, une nécessité pour son boulot ? ”Tu as toujours été prof d’ailleurs ?” Etait-ce son rêve ou a-t-il accepté le poste par défaut ? ”Tu fais ça depuis longtemps ?” Trop de questions, Ali. Elle exemplifie ma curiosité et j’ai grimacé mon embarras. ”Tu dois m’arrêter quand j’exagère. Faut pas hésiter.” Je suis lucide sur ma tendance à frôler l’indiscretion. Est-elle blâmable quand, finalement, je manifeste simplement mon intérêt autrement que pour tendre la main ? Pour aider alors qu’il n’en a vraisemblablement pas besoin ? Tout porte à croire que, de nous deux, je suis celle qui aurait besoin qu’on la sauve d’elle-même. Le récit succinct de la disparition de Mickey le trahit tant l’émotion est palpable. C’est un miracle que des larmes ne bordent pas mes paupières. Sans les gamins dans le périmètre, je ne les aurais pas contenues avec autant de détermination et mes remerciements, bien que sincères, n’auraient pas tinté de cette note de gratitude et de soulagement d’avoir été sortie de mes tourments le temps d’une après-midi.  Serait-ce bienvenu de préciser que les enfants n’ont pas à servir de prétextes si, d’aventures, Harlan souhaite m’inviter ? J’ai opté pour un non, estimant la situation de Selim prioritaire sur tout marivaudage. ”ça a dû être tellement compliqué pour lui. Et, pour toi aussi. Tu savais qu’elle était enceinte ? ” Ou savait-il, au contraire, qu’elle attendait son enfant ? A-t-il choisi de ne pas s’investir ? Non. Pas le genre de la maison. Sans doute lui avait-elle caché et, dans ces conditions, je ne peux qu’envisager le bouleversement dans son quotidien. A sa place, j’aurais paniqué. Je n’aurais pas lâché sa menotte, mais l’anxiété m’aurait gagnée chaque jour que Dieu fait. ”non. Pas plus que toi. Je n’ai que des suppositions. La peur. Une vie dissolue. ” La maladie ou la passion amoureuse. Chaque évocation emballe les battements de mon coeur. Aussi, me suis-je employée à dérailler le train de cette conversation. Un haussement d’épaules plus tard et l’invitation à manger tombait. Je suis envahie par l’appréhension d’un refus et, l’aurais-je souhaité, que dissimuler mon enthousiasme serait un véritable défi. Pour cause, il s’en est effaré et, durant ces quelques secondes de latence, j’ai suspendu mon regard sur son profil. ”Bon ben, d’accord, j’accepte le coup de main même si ça ne me dérange pas de cuisiner. J’aime bien ça. Je trouve que ça détend. Mais, comme j’ai deux économes dans mes tiroirs, je prends le coup de main avec plaisir. Et, va pour les fraises. Mais, on leur dit rien. ” ai-je suggéré à propos des enfants auxquels j’accord un nouveau regard : mon attention oscille entre le père et les amis lassés de sauter dans des flaques.

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Je suis optimiste !
"Je suis optimiste parce que je trouve le monde féroce, injuste, indifférent. Je suis optimiste parce que j’estime la vie trop courte, limitée, douloureuse. Je suis optimiste parce que je remarque que tout équilibre est fragile, provisoire. Je suis optimiste parce que je ne crois pas au progrès. Je suis optimiste parce que je crains que le pire n’arrive et que je ferai tout pour l’éviter. Je suis optimiste parce que c’est la seule proposition intelligente que l’absurde m’inspire. Je suis optimiste parce que c’est l’unique action cohérente que le désespoir me souffle.”E.E.S
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Harlan Jeffries
STAFF le père de substitution
Harlan Jeffries
STAFF le père de substitution


PERSO
Présence  :
en présence réduite
Âge  :
43 ans, et la barbe qui grisonne plus vite que les cheveux
Date de naissance  :
19/08/1981
Surnom(s)  :
il n'aime pas cela, et fera la sourde oreille si vous tentez de lui en trouver un
Polaroid :
gif@benmckeearchive
Statut  :
divorcé depuis 10 ans, la suite n'a été que désillusions et actes manqués
Métier  :
professeur de relations internationales et responsable de la filière droit & sciences sociales de l'université de Bristol. C'est également un intervenant régulier de l'émission Question Time, diffusée chaque jeudi sur BBC One
Adresse  :
une maison de Clifton située au #324 Pembroke Road, investie par ses deux chiens et dans laquelle Selim a une chambre rien qu'à lui
Les petits détails  :
rugby enthusiast, entraineur des 8-11 ans d'une équipe locale › une dépression (pas toujours) en sommeil › amateur de plantes vertes & de tapis anciens › musulman converti › un cancer en 2014, deux tentatives de suicide en 2016 › vélo & rando stan › en couple puis marié de 2004 à 2014 › bon niveau de farsi (persan) appris au contact de sa famille de coeur, français déplorable malgré un frère vivant à Paris › prendre un risque d'abord, réfléchir ensuite › troque régulièrement la voiture contre la moto › "ancien" fumeur
Pronoms du perso  :
il
Triggers  :
gaslighting, violences verbales, cancer et fin de vie (ce ne sont pas des no go, mais j'aimerais être consultée en amont)
Warnings  :
dépression & pensées suicidaires, stérilité, abandon parental, workaholism, maladie (cancer), pratique religieuse (islam)
Code couleur rp  :
#DC143C (crimson)
Intervention pnj  :
oui
Liens & sujets  :
(6/6, tranquille émile)


(harli #01) where are the days of summer 0c4db0aa3d0f831490f4bc1bb9fea2c1efaea9a6
aliyah 02 › let it go, met it roll right off your shoulder, don't you know ? the hardest part is over, let it in, let your clarity define you, in the end we will only just remember how it feels

(harli #01) where are the days of summer E01683310e8dc302a26e70e068b2d52539843c7c
reed 01 › we drew up a landscape, we climbed down a ladder carved out a memory to follow the pattern, and now on a clear glass wall i can see our faith, you know it's never too late

Sujets en attente : leah

Sujets terminés  :
(harli #01) where are the days of summer 4021ad1ee0b0124b239792bcb6d9677b6f82bd9d
jeffries › so if no one else believes in you i'm completely yours, and i've got so much faith in you. no matter what this life puts in front of you, you can save this world, i've got so much faith in you

(harli #01) where are the days of summer Tumblr_oln4l8lU8F1sl1n5fo5_400
joarlan › i hope you still feel small when you stand beside the ocean, whenever one door closes i hope one more opens, promise me that you'll give faith a fighting chance, and if you get the chance to sing it out and dance, i hope you dance

2024aliyah 01

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25/08/2024
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Préférences rp  :
500-1500 mots de moyenne, troisième personne, français & anglais, je réponds majoritairement dans l'ordre chronologique sauf besoin exceptionnel, je suis ouverte aux flashbacks et aux univers alternatifs mais ces derniers ne seront pas une priorité dans mon ordre de réponse.
Genre irl  :
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Dominic Cooper
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Anwar, le bébé lion
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avatar @grumpyumita / sign @soeurdelune / userbar @ladyfame / aliyah @katesgifsrp, reed @sappheire, jeffires @martykirkby, joarlan @narcissamacaulays
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where are the days of summer
Remember a time when the summer'd never end, the whole world was waiting for me and my best friend. We'd sneak out, 'n mess around, made up silly tunes, we sat by the bonfire staring at the moon. Where are the days of summer ? On top of the world unstoppable, where are the days of wonders ? When nothing's impossible. ★★
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09/2024 avon community farm (environs)

A écouter la jeune femme, Harlan comprenait que l’avis – ou tout du moins le regard –  de ses parents semblait peser si lourd dans la balance qu’il avait parfois influencé tant ses choix que ses ambitions. Ou au moins était-ce le sens que l’enseignant donnait à la notion de “pression inutile” dont il était question, et dont Aliyah semblait si attachée à l’idée de ne pas en faire pâtir à son tour la chair de sa chair. Sans parler de chance, on touchait néanmoins là à quelque chose qu’Harlan n’avait pour sa part jamais eu le loisir d’expérimenter, la disparition précoce de ses parents ayant du même coup balayé de la table toute velléité d’émancipation, contrariée ou non. « Je veux que sa seule limite pour son avenir soit son imagination. Tu vois ce que je veux dire ? Je veux qu’elle ait le droit de faire ce qu’il lui plaît … » avait par ailleurs repris la jeune femme à propos de sa propre progéniture, à la fois songeuse et un brin soucieuse, avant que, chassant cela d’un signe geste aérien, elle ne reprenne d’un ton plus résolu « Mais, je m’égare. Je suis fille unique. Mais, j’ai un cousin qui a lui-même deux petites sœurs et on a grandi tous ensemble. Et quand je dis “tous ensemble”, c’est dans la même maison. Ce cliché, hein … » Un cliché qui, au demeurant, avait fait sourire Harlan et lui avait instantanément fait s’imaginer une maison colorée dans laquelle le silence n’avait presque jamais cours. « Tous les clichés ne sont pas nécessairement mauvais. » avait-il d’ailleurs commenté à ce sujet, l’attention d’Aliyah cependant revenant déjà à ses dires précédents et à ce qui, sans être parent lui-même, lui donnait au gré des années une habitude et une facilité avec les plus jeunes. « C’est le secret de ta facilité à gérer les mômes, donc. Tu en côtoies beaucoup. Lola t’aime bien, » Bien que sensible à la remarque, le brun n’avait pu s’empêcher de minimiser en rétorquant « Selim doit me faire une bonne publicité. » sur le ton de la plaisanterie. « Et, toi, du coup ? Tu as un frère qui t’a ouvert les portes, donc ? Je vois bien avec la plus jeune. Ils sont déjà moins regardants. J’étais la première fille de la famille. Je suppose que ça n’a pas aidé. Vous êtes proches, ton frère et toi ? Et tu as des soeurs de côté ? » Le oui et le non se télescopant dans la suite de ses réponses, il avait secoué la tête de manière peu ordonnée avant de néanmoins répondre. « Non. Enfin oui, j’veux dire, on est proches oui, mais j’ai pas d’autres frères et soeur … c’est juste lui et moi. Et mes cousins, mais on ne vivait pas ensemble … Ils vivaient à deux rues, cela dit. » Et ils n’étaient pas véritablement ses cousins, surtout, mais les liens qu’entretenaient sa famille avec les Jaafari étaient trop particuliers pour n’être résumés qu’en une brève phrase. « Tu as toujours été prof d’ailleurs ? Tu fais ça depuis longtemps ? » Passant du coq à l’âne, et s’interrompant un instant pour grimacer, elle avait finalement ajouté « Tu dois m’arrêter quand j’exagère. Faut pas hésiter. » avec un brin de nervosité, mais loin de s’en agacer Harlan avait à nouveau secoué la tête, et répondu avec dans la voix une pointe d’amusement « Non, non … Ça me dérange pas. J’veux dire, d’habitude on ne se croise presque qu’à la sortie de l’école, ça ne laisse pas le temps de discuter … Je suis content qu’on ait trouvé une occasion de changer ça. » S’il avait été du genre à rougir, le rouge lui serait probablement monté aux joues, mais seules ses oreilles lui avaient un instant donné l’impression de brûler, et ne l’avaient pas empêché de reprendre aussitôt « J’ai toujours été prof’ oui … En réalité j’ai même commencé à l’être avant de terminer mes études, j’étais chargé de travaux dirigés en plus de ma thèse. C’était pas nécessairement ce vers quoi j’allais, mais à force de côtoyer les élèves je me suis rendu compte que c’était ça qui me plaisait. On peut presque dire que je n’ai jamais quitté l’école. » La dernière phrase fut ponctuée d’un bref rire, l’idée l’amusant bien plus qu’elle ne le dérangeait. « Mais c’est un peu le fruit du hasard … J’étais pas ce genre d’ado qui a déjà les idées bien arrêtées sur ce qu’il veut faire plus tard. Toi oui ? » L’emploi qu’il lui connaissait au cabinet vétérinaire était-il le fait d’un choix, ou le simple fruit du hasard ? Il l’avait déjà entendue mentionner la musique à demi-mot, mais sans jamais oser faire preuve de curiosité à ce sujet … Pour quelle raison, d’ailleurs ? « Tu m’as dit que tu faisais de la musique. » avait-il alors ajouté du bout des lèvres, comme pour la guider sur ce terrain.

Il y avait une certaine légèreté à parler d’eux-mêmes, pas pour la dimension narcissique mais pour l’impression que cela donnait de pouvoir parler de tout et de rien. D’ignorer l’espace d’un instant les soucis qui étaient les leurs, aussi, dont celui commun d’avoir plus de questions que de réponses à offrir à une progéniture qui n’attendait pourtant que cela. Ce qui heurtait Harlan par l’unique biais de Selim devait pourtant avoir une dimension différente pour Aliyah, ayant à n’en pas douter partagé bien plus avec le père de Lola que lui ne l’avait fait avec la déserteuse … Une nuance qu’il y avait sans doute lieu de rectifier, tandis qu’Aliyah commentait « Ça a dû être tellement compliqué pour lui. Et, pour toi aussi. Tu savais qu’elle était enceinte ? » en imaginant probablement un scénario tout autre. « Non, je doute même qu’elle le savait elle-même la dernière fois qu’on s’est vus. Mais … » Marquant une pause, ses lèvres s’étaient pincées avec un brin d’hésitation. « C’est pas moi. Le père de Selim. » Et s’il trouvait peu probable que la concernée elle-même ne le sache pas, il pouvait entendre sa volonté d’ignorer l’évidence, tant l’autre candidat était peu recommandable. Selim, au demeurant, en était néanmoins le portrait craché. « Pas que ça change quoi que ce soit, cela dit. C’est à lui que j’ai fait une promesse, pas à elle. » Haussant les épaules, il avait détourné le regard un instant et cherché des yeux la silhouette du petit garçon, dont le rire se mêlait à celui de Lola tandis qu’ils slalomaient maintenant entre les rangées de salades. C’était aussi pour Selim qu’Harlan continuait de croire au retour de sa mère, malgré la petite voix dans un coin de son crâne lui suggérant qu’ils étaient bien mieux sans elle. Quel crédit accorder à quelqu’un qui décidait d’abandonner son enfant du jour au lendemain, au fond ? « Non. Pas plus que toi. Je n’ai que des suppositions. La peur. Une vie dissolue. » avait pour sa part commenté Aliyah d’un ton absent, quant aux motivations pouvant être celles du père de Lola. « Vous êtes séparés depuis longtemps ? » La question lui était venue avec un naturel qu’il n’avait pas su réprimer, aussi avait-il ajouté maladroitement et avec précipitation « Désolé, tu n’es pas obligée de répondre … Je suis trop curieux. » Personne n’aimait déblatérer sur ses amours passés, et Harlan le premier était bien placé pour le savoir. Du reste, la brune était parvenue à placer son invitation à déjeuner de telle façon que le sujet du divorce avait été aussitôt balayé par la perspective de poursuivre la journée sous le même augure de légèreté que celui ayant mené à cette sortie matinale. « Bon ben, d’accord, j’accepte le coup de main même si ça ne me dérange pas de cuisiner. J’aime bien ça. Je trouve que ça détend. Mais, comme j’ai deux économes dans mes tiroirs, je prends le coup de main avec plaisir. » Hochant la tête avec un enthousiasme non feint, il l’avait laissée ajouter « Et, va pour les fraises. Mais, on leur dit rien. » et avait fait mine de tirer sur la fermeture éclair qui garderaient ses lèvres fermées. « Garde un œil sur le troupeau, et je m’occupe d’aller nous chercher ça. » Agrémentant sa réponse d’un clin d'œil, il avait abandonné les salades pour bifurquer en direction du panneau indiquant les carottes, les radis et les fameuses fraises. Aurait-il osé ajouter à son panier un bouquet d’Asters et de Cyclamens s’il avait dû le faire devant Aliyah ? Sans doute que non, mais profitant d’avoir momentanément fait bande à part, il avait attendu que soient passées les caisses et que leurs pas les aient menés à l’entrée du parking pour tendre les fleurs à la jeune femme « Pour décorer la table. » avait-il néanmoins justifié, comme pour ne pas avoir à admettre que lui offrir lui faisait simplement plaisir.

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Aliyah Reeves
STAFF le livre des solutions
Aliyah Reeves


PERSO
Présence  :
présent(e)
Âge  :
33 ans
Date de naissance  :
07/03/1991
Surnom(s)  :
Ali
Polaroid :
A venir
Statut  :
Mariée, mais séparée.
Orientation sexuelle :
Hétérosexuelle
Métier  :
Secrétaire au cabinet vétérinaire de Tessa Mulligan
Adresse  :
113 Richmond street, Totterdown ; un petit appartement douillet dans lequel elle élève sa fille avec l'aide régulière de sa cousine.
Les petits détails  :
Violoniste de talent et excellente guitariste › Elle gère avec deux amis un petit orchestre de musique de chambre › Elle chante dans les bars › Rien n'est plus important pour elle que la famille › Altruiste, elle préfère s'occuper des autres au lieu de s'occuper d'elle - elle est amoureuse des animaux pour leur innocence › Elle aime inconditionnellement son prochain. Elle pardonne toujours. › Lire est presque une seconde nature pour elle › Elle a du tempérament derrière son immense douceur.
Pronoms du perso  :
elle
Triggers  :
Suicide - le reste, on peut en discuter.
Warnings  :
Conflits familiaux - mention de drogue - divorce - abandon de foyer - syndrome du sauveur et de l'infirmière
Code couleur rp  :
Chocolate
Intervention pnj  :
oui
Liens & sujets  :
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Remember a time when the summer'd never end, the whole world was waiting for me and my best friend. We'd sneak out, 'n mess around, made up silly tunes, we sat by the bonfire staring at the moon. Where are the days of summer ? On top of the world unstoppable, where are the days of wonders ? When nothing's impossible. ★★
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Ainsi je livre les secrets de mon éducation sans en ressentir de la honte ou de l'amertume. Seule une ingrate s’en plaindrait quand je n’ai manqué de rien ou de pas grand chose. D’un soupçon de liberté, peut-être, mais puisqu’il ressort de ma personnalité des valeurs aussi nobles qu’utiles à la société, est-ce bien important ? Il convient d’apprendre des erreurs de mes parents, pas de les condamner d’avoir donné le meilleur d’eux-mêmes pour que leur unique enfant ne déborde pas du cadre. C’est plutôt réussi : ma stabilité émotionnelle est remarquable. Quand j’angoisse, ce n’est pas à cause de Lola, mais pour elle, pour son avenir. J’aurais aimé pouvoir penser la même chose de son père. Quand j’angoisse, c’est à cause de son père. Lui, il est au cœur de mes insécurités et ni ma famille ni ma passion pour la musique ne m’en soignent. J’aime, pourtant. Le violon, c’était mon rêve de gosse et la guitare, mon échappatoire à ce brouhaha ambiant dans la maison de mon enfance. Nous étions nombreux à cohabiter dans un espace un rien trop étroit pour la “multitude” des personnalités. Certains voisins ont jugé ce mode de vie anormal. Moi, je me suis longtemps figurée indifférente à leur critique jusqu’à cette journée inédite où je m’en suis presque excusée. J’ai alors réalisé l’empreinte de laquelle ils m’ont marquée par leur considération. Je suis celle qui a qualifié de “fruit du cliché” l’usage de ma famille. En soi, ce n’est pas grave de n’en tirer aucune gloire ou de ne pas souffrir de son contraire. A mes yeux, la famille est une valeur fondamentale et qu’Harlan ne se moque ni d’un regard ni d’un rire élève sa cote de popularité. Lola n’est pas la seule à apprécier l’homme assez peu égoïste pour partager avec moi ses parents et, surtout, pour m’interroger sur les miennes.  ”C’est ça. Principalement le violon.” Je n’ai pas recensé la liste des instruments que j’ai pratiqués en dilettante.  ”Je voulais en faire mon métier et, d’une certaine manière, j’y parviens. Pas exactement comme je l’imaginais.” Suis assimilable à une professionnelle puisque je n’ai pas de diplôme attestant de mon expertise ? Jouer devant en public et arrondir mes fins de mois à l’aide en me produisant, est-ce que ça suffit ? ”Et le reste du temps, je suis au cabinet vétérinaire, mais ça tu savais déjà.. ” Tout comme il est de notoriété publique au sein des parents d’élèves que le papa de Selim est doctorant puisqu’il est chargé de cours à l’université de Bristol. Pour s’impliquer autant dans des études, il faut de la passion. Elle seule peut mettre en mouvement la motivation utile à affronter des années à compulser des bouquins, à emmagasiner du savoir et, ensuite, à le transmettre. Pour moi, qui n’ai pas côtoyé les bancs d’un amphithéâtre, ça force le respect. Si nous nous attardons sur cette questions, je croulerai sous le poids de ma petitesse. Ô, bien sûr, j’ai manifesté de l’intérêt pour sa spécialité et de l’admiration pour son parcours. Puis, entraîné par le rythme d’une conversation de laquelle débouche des confidences, nous avons délesté nos épaules des soucis liés à nos enfants, à leur parent absent, à leur sentiment d’abandon et à notre impuissance face à la souffrance de nos enfants respectifs.

Nos enfants ! Naïve - étriquée d’esprit ? - j’étais partie du postulat que Harlan tenait dans l’existence de Selim le rôle du père. Sûre de moi, je l’ai donc sous-entendu sans envisager que prendre soin d’un bambin n’est pas forcément corrélé à la parenté. Autant dire qu’entendre de sa bouche l’étendue de mon erreur a réveillé en moi un panel d’émotions peu agréables. D’abord, la surprise qu’il soit entièrement dévoué à ce petit garçon sans y être obligé par les liens du sang. Vient après l’embarras d’avoir été si impulsive que j’ai sauté à pieds joints dans une flaque d’indélicatesse. Finalement, de l’estime pour son altruisme et, plus égoïstement, de la satisfaction envers mon intuition. Je l’ai apprécié dès notre première rencontre. L’histoire ne m’a pas détrompée et, quoique je saisisse mal l’enjeu de cette impression, j’en suis rassurée. Évidemment, la sensation est fugace, au même titre que d’autre, mon désappointement mis à part. J’ai rougi jusqu’à la pointe de mes oreilles et mes pupilles arrondies l’ont dévisagé avec un tel désarroi que j’en aurais inspiré de la pitié.  ”Je suis désolé. Je pensais que… enfin, j’ai tiré des conclusions et…” Et quoi de mieux pour me débarrasser de la componction qu’une dose de sincérité ?  ”2019. On s’est séparés en 2019. Ou, si tu préfères, je suis partie cette année-là.” De mon point de vue, les excès de Mickey m’ont privé du loisir du choix. A l’époque, sa rechute générait en moi des angoisses telles que je m’éteignais d’inquiétude ou de chagrin. Des années plus tard, rien n’a changé, sauf que je refuse d’accorder à mon fuyard d’époux le pouvoir de gâcher cette journée. Aussi, ai-je invité Selim et son tuteur à partager le repas du soir avec nous et accepté que l’adulte mette la main à la pâte puisqu’il s’agissait de la condition pour qu’ils se joignent à nous.  ”Je veille au grain.” lui ai-je promis, reportant vers nos protégés l’attention inquisitrice des mères veilleuses. Leur complicité, elle m’a touchée au regard de l’épreuve commune. Je leur ai envié cette insouciance qui leur permet de retrancher leur peine au besoin, qu’elle ne la submerge qu’après l’extinction des feux, quand la solitude les surprend au fond de leur lit. Moi, c’est Harlan et son bouquet de fleurs qui m’ont étonnée. J’en ai piqué un fard de plus, pas tant parce qu’il ait pensé à orner la table de cyclamens roses et rouges, mais à cause de cette maudite spontanéité, celle qui a accroché un sourire sur mes traits et qui m’a poussé à ponctué mon  ”Oh. Merci. Elles sont magnifiques.” d’un  ”Je ne sais pas si elles plairont à ma table, mais si elles avaient été rien pour moi, elles m’auraient plus.. et elles m’auraient fait plaisir aussi. Très. ”

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Je suis optimiste !
"Je suis optimiste parce que je trouve le monde féroce, injuste, indifférent. Je suis optimiste parce que j’estime la vie trop courte, limitée, douloureuse. Je suis optimiste parce que je remarque que tout équilibre est fragile, provisoire. Je suis optimiste parce que je ne crois pas au progrès. Je suis optimiste parce que je crains que le pire n’arrive et que je ferai tout pour l’éviter. Je suis optimiste parce que c’est la seule proposition intelligente que l’absurde m’inspire. Je suis optimiste parce que c’est l’unique action cohérente que le désespoir me souffle.”E.E.S
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