Netflix & Sushis • Meryl

Netflix & Sushis

@Morgan Brody ☆ Meryl Strange

gifs by (c) crédit et (c) crédit

« Je crois qu’elles sont mortes, t’arriveras jamais à les ravoir vu la couleur qu’elles ont ! » La californienne regarde ses baskets avec un air aussi désespéré que dégoûté. Sa merveilleuse paire de sneakers autrement fois d’un blanc imaculé n’est plus, à la place c’est un mélange artistique coloré qui la révulse plus qu’autre chose. « J’ai même pas la foi de les laver, ça me dégoûte ! » Elle vient de prendre une douche et pourtant elle a toujours la sensation d’avoir l’odeur sur elle. Meryl sait que c’est dans sa tête, mais l’idée la met dans un inconfort certain alors qu’elle balance la paire dans un sac, qu’elle fourre elle-même dans la poubelle. Hors de question qu’elle passe des heures à les frotter pour espérer faire disparaitre toute trace du passage de l’homme ivre mort ! Ses doigts finissent par pianoter sur son écran et ça lui redonne le sourire ces quelques sms, rien d’exceptionnel, juste un semblant de légèreté dans cette enchainement un peu fou. Lorsqu’elle range son smartphone dans son casier, l’infirmière en profite pour avaler quelques billes colorées et acidulées, comme pour se donner le courage et la force de retourner dans l’arêne.

Il y a ce médecin de garde aujourd’hui, ce gars de la vieille école qui estime que son avis prévaut sur tout le reste et qui affirme haut et fort qu’il est plus important que le petit peuple. Et si ça l’agace, Meryl s’évertue à remballer l’acide qui lui brûle les lèvres quand il joue les patriarches un peu mysogynes sur les bords. Une chance, la californienne réussit à l’esquiver jusqu’à la fin de sa garde et ça n’est pas pour lui déplaire car c’est presqu’à l’heure qu’elle passe les portes de l’hôpital, à la main son précieux téléphone déjà branché sur l’application de commande en ligne, elle n’a clairement pas l’intention de cuisiner ce soir, elle se contentera d’un burger, d’une pizza, ou autre repas qu’on lui servira et qu’elle pourra avaler sans se poser de question. Trop absorbée, elle ne remarque pas tout de suite les pas qui se dirigent vers elle et c’est avec un sursaut qu’elle réagit dès lors qu’on l’aborde. T’as vraiment du passé une sale journée. Elle relève la tête, surprise et il lui faut une demi-seconde pour réaliser qu’il s’agit de Morgan. « Tu m’as fait peur ! Qu’est-ce que tu fais ici ?! » Pourtant elle sourit face à lui, contente de le voir alors qu’elle jette un coup d’oeil autour d’eux pour vérifier que personne ne l’aura remarqué. On passe prendre des sushis et on se met un film à la maison ? Est-ce qu’il voit ses yeux s’illuminer, car en quelques mots, il vient de réveiller ses papilles ?! « Ok, mais on évite tout ce qui est crevettes ou autre, sans quoi tu risques d’avoir ma mort sur la conscience ! » Son allergie ne la laisserait que peu de temps éloignée de son lieu de travail et elle n’a aucunement l’intention d’y faire un séjour ! L’infirmière se laisse embarquer jusqu’à la voiture du footballeur, prête à embarquer dans le petit bolide. Tu veux conduire ? Elle s’arrête un instant, interdite devant la proposition qu’il vient de lui faire et alors qu’elle le fixe. « T’es sérieux ?! » Elle s’interroge bien sûr, elle s’attend presque à ce qu’il lui rit au nez, mais lorsqu’il lui donne les clés, la gamine en elle sent des ailes lui pousser entre les omoplates. « Bien sûr que je veux ! » Elle sautillerait presque d’excitation si elle ne se contenait pas, pourtant elle presse le pas pour aller s’installer au volant du SUV, ses mains se posent sur le volant et son enfant intérieur jubile. « J’aurai jamais les moyens de me payer un truc pareil, mais j’ai toujours rêvé de conduire ça. Bon ça fait longtemps que j’ai pas conduit, mais je suppose que c’est comme le vélo ! » Est-ce qu’elle s’amuse ?! Peut-être un peu et elle compte bien continuer sur la lancée. « C’est bien celle là pour freiner ? Attend j’essaie de me rappeler, mains à dix heures dix. » Elle dépose ses mains et semble chercher quelque chose. « Attend il est où le truc pour passer les vitesses ? » Oh elle sait que ce genre de bolide roule en automatique, mais prétendre qu’elle n’y connait rien est bien trop amusant pour qu’elle s’en prive. Est-ce qu’il regrette de lui avoir confié son petit bijou sûrement, mais pour l’heure elle garde son sérieux et c’est dur pour elle de ne pas pouffer de rire.

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@Morgan Brody ☆ Meryl Strange

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Je viens te kidnapper pour la soirée ma jolie. L’idée l’enchante plus qu’elle ne le montre vraiment, son sourire trahie ouvertement l’idée qu’elle se fait de cette soirée avec Morgan. Elle avait bien besoin de ça pour couper avec sa réalité, le temps de quelques heures. Ouai, on va s’éviter une soirée aux urgences. Après, on peut partir sur de la pizza si tu préfères, ou des burgers. Je ne suis pas difficile. Son petit air mutin en dit long et ses yeux pétillent. « Dans ce cas, si un burger te convient, on opte pour un bon gros smashburger... bourré de fromage et de bacon ! » Pour ça San Diego lui manque parfois, en fait ce sont les USA qui lui manquent, elle a souvent le mal du pays et cela même si elle apprécie d’être sur le sol anglais. Alors oui, elle fantasme de temps à autre sur de la malbouffe dont les américains ont le secret. Elle en salive d’avance alors qu’il lui propose de prendre le volant faisant jubiler la gamine qu’elle est.  Elle acquiesce d’un signe de tête lorsqu’il lui demande si elle a le permis, soumise à l’excitation qui lui colle à la peau. C’est quand ton anniversaire déjà ? 26 octobre non ? Elle vient le fixer, cherchant à savoir s’il est sérieux dans ses allégations... Jamais elle n’accepterait une telle chose sans se sentir gênée. « Tu n’oublies rien toi... c’est bien ça oui. » La vérité, ce n’est pas tant la promesse d’un cadeau, mais plus le fait qu’il ait retenu ce genre de chose à son propos qui la touche. Et elle aurait très bien pu jouer la carte de la petite fille sage, au lieu de ça, l’américaine joue avec les nerfs de Morgan... elle l’avoue, elle abuse de sa gentillesse pour le narguer un peu et voir qu’il court complètement ne peut que la conforter dans son petit jeu. Elle peut presque voir le doute, la crainte et finalement le regret s’installer.

« Ah oui une automatique ok !  Bon ça devrait être facile. » Elle culpabilise presque de le faire marcher quand elle le voit boucler sa ceinture. On est bien d’accord, que même aux États-Unis, vous apprenez à conduire pour de vrai hein ? Genre on ne vous met pas sur des simulateurs et hop, vous avez le permis ? Elle fait mine de réfléchir, vient activer les essuie glaces par erreur avant de le regarder. « Euh oui oui, j’ai conduit deux ou trois fois la voiture de ma soeur et ça s’est bien passé.» Ne pas rire, ne pas rire et elle joue bien, bientôt c’est sûr elle aura un oscar pour cette prestation légendaire ! Et ça n’est pas le vocal qu’il semble faire à sa soeur. Elle vient jouer les offusquées en le dévisageant ! « Hey ! » Elle vient lui donner une légère tape, fait mine de bouder alors qu’il en rajoute une couche. Après, au pire, je conduis. Et une fois à la maison, tu feras des tours du quartier, tranquillement et en sécurité sans aucunes autres voitures autour de nous. - « Non non t’inquiète... il faut juste que je trouve comment on démarre. » Elle s’amuse encore une minute, avant de faire tomber le masque en pouffant, son rire vient animer l’habitacle. « Si tu voyais ta tête ! Pardon, t’es vraiment une perle tu le sais ça ? Une nana novice au possible s’accroche à ton petit bolide et toi tu la laisses faire... je t’admire ! J’espère que tu ne m’en veux pas, mais c’était trop tentant... » Elle secoue la tête en démarrant la voiture, faisant preuve d’un peu plus d’assurance que tout à l’heure. « Rassure-toi, je sais conduire. La seule chose avec laquelle je suis un peu en difficulté c’est... l’orientation, mais si tu acceptes de jouer les co-pilote, alors on devrait arriver en vie et surtout avant que le tout refroidisse ! » Elle lui fait un clin d’oeil avant de s’engager dans la circulation un peu dense. Elle n’irait pas jusqu’à dire qu’elle est sereine, une part d’elle est terrifiée à l’idée d’abimer la précieuse voiture. La commande récupérée, les odeurs attaquent déjà ses papilles et elle n’a qu’une envie se délecter. Ce n’est qu’une fois arrivée chez Morgan que la blonde relâche un peu, la fatigue marque un peu ses traits, mais elle ne s’en préoccupe pas vraiment. « Tu vois... je t’avais bien dit que tu ne risquais rien ! » Elle le suit jusqu’à l’intérieur, l’américaine vient déposer ses affaires non loin de la porte d’entrée. « Je sais... c’était pas sympa de ma part de te chambrer... J’espère que tu ne m’en veux pas trop ? »

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« Et fière de l’être en prime. » Qu’elle annonce bourrée de fierté. Meryl n’est pas chauvine pour autant, elle sait que son pays natal est bourré de défaut en tout genre et qu’il est loin d’être parfait ! Elle aurait des tonnes de critiques à faire sur lui, pour autant, elle ne renierait jamais ses origines. La californienne ne peut s’empêcher de laisser passer un rire à cette allégation. « C’est parce que le gras est un réconfort certain ! » Au moins pour elle, elle ne s’en cache pas, quand elle ne va pas bien, elle a tendance à avaler n’importe quoi. « Il faut que je fasse attention, j’ai pris un peu. » Elle vient désigner son ventre plus amusée que contrariée par l’information qu’elle donne. « Tu es sûr que ça ne te dérange pas ? Je veux pas contrarier ton plan diet’. » Parce qu’elle se doute qu’en tant que sportif de haut niveau, il est contraint de s’imposer un régime bien plus strict que le sien, mais bon elle court régulièrement, alors ça compense le sucre et le gras qu’elle peut s’enfiler parfois. Touchée par le fait qu’il daigne se rappeler de sa date de naissance, l’américaine à ce genre de sourire mi-fier, mi-gêné et même si elle le cache plutôt bien derrière son masque d’ironie, elle ne prend pas le moins du monde au sérieux sa proposition, et c’est certainement pour ça qu’elle entre dans son jeu. « Noire évidemment, avec les vitres teintées comme ça tout le monde se demandera si je suis une star ou non... hm... avec les finitions mat peut-être, je ne suis pas sûre ! » Elle fait mine de réfléchir à l’éventualité d’avoir un jour un tel bijou, même si au fond elle se contentera parfaitement de conduire le bolide de Morgan...

Du moins, s’il lui laisse encore l’occasion de le faire, et quand elle voit sa réaction à son petit jeu d’actrice, elle ne mettrait pas sa main à couper et ça la fait rire... au moins un peu de le voir regretter son geste. Et elle aurait très bien pu faire durer la mise en scène plus longtemps, mais elle n’a pas le cœur de torturer Morgan sur le long terme. Et il n’y a qu’à voir sa réaction pour se rendre compte de sa bonté d’âme, c’est ce qu’elle aime chez lui, il est à des années lumière du gars trop pré-occupé par sa célébrité. « Je ne ferai rien pouvant nuire à ton intégrité physique, tu le sais bien. » Est-ce qu’elle bat des cils en le fixant ? Peut-être qu’elle a joué sur les mots pour y glisser des petites allusions. Non sans oublier de laisser un rire passer ses lèvres. « Tu es vraiment un gars bien Morgan Brody ! » Et elle le pense sincèrement, car il a pris soin de lui faire la surprise de venir la chercher et qu’il n’a pas joué les matérialistes alors qu’il aurait très bien pu la virer de là comme une malpropre.

Une fois à l’intérieur, Meryl culpabilise un peu de l’avoir fait mariner. « Un chauffeur carrément ? Tu devrais faire attention, je vais prendre goût au traitement VIP... même si je préfère largement me faire kidnapper par toi à la sortie du travail. » Le footballeur retire son camouflage et la blonde ne se gêne pas pour déposer son sac dans un coin de la pièce et se permet même de retirer ses chaussures pour être plus à l’aise comme elle aurait pu le faire chez elle. « Oh allez ! Je m’excuse d’avoir abusé de ta gentillesse. Ne boude pas, promis je vais me rattraper ! » Qu’elle vient minauder devant l’homme en lui faisant habilement les yeux doux de sa petite mou mutine. « S’il te plaiiiit. » Comme une enfant, elle vient solliciter Morgan. Et bien sûr, elle se saisit de cette opportunité pour se faire pardonner. « Hm... Ca te dit un thriller ? » L’infirmière vient s’installer dans le canapé aussi confortablement qu’elle le peut avant de sortir leur repas des sacs. L’odeur lui chatouille déjà les narines et elle sait d’avance qu’elle va se régaler. « Oh, certains diront que c’est la routine... moi je t’avoue que j’ai envie de quitter les urgences parfois juste à cause de ça ! Un homme est arrivé aujourd’hui ramené par les pompiers, il était ivre mort, pas forcément agréable avec ça et forcément c’est moi qui ait hérité du bébé. » Elle soupçonne le médecin de garde de l’avoir fait exprès, mais sans preuve elle va bien sûr s’abstenir de toutes conclusions hâtives. « Ce crétin est tombé dans les escaliers et il s’est blessé. Quand j’ai voulu lui faire les soins, il ne s’est pas laissé faire, il s’est énervé et je t’épargne les détails, mais il a repeint mes chaussures... et puis le médecin de garde... » Elle lève les yeux au ciel, avant de faire une mine déconfite. « J’ai pris deux douches après ça et jeté mes baskets fétiches. » L’infirmière vient attraper quelques frites et c’est non sans un plaisir certain qu’elle exprime sa satisfaction. « Oh si tu savais à quel point je rêvais d’avaler quelque chose ! » Parce qu’elle n’a pas vraiment eu le temps de manger aujourd’hui. « Hm, j’ai cru voir que... tu avais marqué hier ?! » Oh elle n’est pas vraiment surprise, juste peu habituée au football. « Tu n’avais rien de prévu, j’ai pas contrarié tes plans au moins ?! » Ca l’ennuierait qu’il ait annulé tout ses plans car elle l’avait appelé à l’aide un peu plus tôt.

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« Je sais, je sais ! Mais que veux-tu, je n’arrive pas à me lasser de te l’entendre dire. » Meryl vient balancer ses cheveux par-dessus son épaule en jouant la fille narcissique, alors qu’elle ne peut s’empêcher de sentir ses joues se parer de rose, toujours un peu incertaine lorsqu’on la complimente. « La dernière personne qui m’a proposé d’aller courir avec lui a manqué de m’assassiner, mais je n’ai pas lâché l’affaire pour autant, challenge accepté donc ! » Pas qu’elle n’est pas sportive, au contraire, elle court assez souvent, pour se vider la tête la plupart du temps, mais Eddie avait clairement surestimé ses capacités, alors elle imagine que Morgan, sportif de haut niveau lui-aussi risque de mettre à mal son cardio, pour autant elle ne crachera pas sur un partenaire de course, surtout par les temps qui courent et les journées qui raccourcissent, l’américaine n’est pas toujours rassurée la nuit tombée lorsqu’elle veut aller courir un peu. « Je dois bien avouer que tu as l’air plutôt en forme ! » Elle le fixe avec amusement, haussant les sourcils à plusieurs reprises de son petit air mutin, elle serait une sale menteuse si elle osait prétendre qu’elle ne l’a jamais trouvé attirant. Pour autant, elle sait qu’entre eux, l’affection est purement amicale et elle apprécie ça chez lui, le fait qu’il n’ait jamais cherché à la mettre dans son lit et qu’il n’y ait jamais eu d’ambiguïté entre eux. Meryl apprécie cette simplicité, et cette complicité qu’elle trouve chez lui, et c’est certainement pour ça qu’elle est aussi à l’aise en sa compagnie. C’est certainement pour cette raison qu’elle ne le prend pas au sérieux lorsqu’il évoque l’achat de cette voiture, car l’idée même est juste insensée. « C’est le plus simple, je pourrai choisir mon intérieur et toutes les options comme ça. » Elle en plaisante, s’en amuse en le regardant alors qu’ils arrivent enfin chez lui.

« Je suis une excellente actrice, je ne te l’ai jamais dit ?! J’ai failli faire carrière, mais j’avais trop de talent. » Elle joue les filles fières de sa connerie, bien contente de voir qu’il ne lui en veut pas pour la blague, même si elle est clairement prête à lui faire les yeux doux pour se faire pardonner. « Je la comprends, y a un côté satisfaisant à voyager en mode roots tu sais ! Et puis les galères de voyages, ça fait des souvenirs dont on se rappelle des années après ! » Elle ne crache pas sur le côté VIP de temps à autres, ça serait follement hypocrite de sa part, mais Meryl sait qu’elle pourrait tout autant s’en lasser si cela devenait son quotidien. Instinctivement, ses yeux se ferment quand il embrasse son front et elle se laisse aller à penser qu’une relation fraternelle saine pouvait décemment ressembler à ce genre de chose et elle aime ça Meryl. Elle en profite peut-être un peu trop, mais qui pour la blâmer au fond, Meryl se pose à côté de lui, le canapé est bien trop confortable pour qu’elle ne s’y cale bien en racontant sa journée plutôt chaotique à un Morgan compatissant. « Je me dis la même, certains se mettent dans des états pitoyables et il y a plus d’habitués qu’on peut le croire ! » Parce qu’il y a certains visages qu’elle croise un peu trop souvent ! « Oh oui, heureusement ce n’est qu’une infime partie de mes journées, la plupart du temps, c’est même plutôt gratifiant en fait. Et l’autre jour, une petite mamie m’a dit que j’étais la plus délicate des infirmières qu’elle avait croisées et qu’elle n’avait rien sentie quand j’ai dû la piquer. » Meryl aime ce qu’elle fait, la vérité c’est qu’elle arrive à s’épanouir, même si parfois elle se cherche encore, elle ignore si elle restera longtemps aux urgences, ou si elle cherchera à se spécialiser dans un domaine. « Hm, on m’a proposé de faire de l’intervention sur le terrain avec les équipes mobiles. Je me dis que ça peut être intéressant, mais ça me fait un peu flipper. » Disons qu’elle sait qu’elle pourrait être confrontée à des accidents et des choses plutôt hard sur des personnes pouvant potentiellement avoir son âge, pour autant elle est curieuse de l’adrénaline que cela pourrait lui apporter. « Je vais éviter de repeindre ton salon, je m’en voudrai de gâcher ce mets succulent ! » Et pour confirmer son allégation, la blonde vient se délecter de quelques frites qu’elle vient engloutir avec un plaisir non feint, un sourire clairement affiché sur son visage. « Si j’ai sauvé ta soirée, imagine un peu comment tu viens de level-up ma journée en débarquant… je ne pouvais pas espérer mieux : de la nourriture et une soirée en ta compagnie… Pas de doute, toi tu sais parler aux femmes dans mon genre ! Comment ça se fait qu’aucune nana a mis le grapin sur toi ? » Et c’est une question réelle qu’elle se pose car Morgan est un gars adorable. « Par contre, j’ai le droit de poser mon véto ? Si tu viens à jouer dans les équipes internationales, c’est certain que tu vas m’oublier ! » Elle vient lui tenir une petite moue boudeuse en lui faisant les yeux doux, elle serait heureuse pour lui bien sûr et c’est plus sur le ton de la plaisanterie qu’elle affirme ça.