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life is worrisome - w: jules

2 participants
Gigi Meadows
le magma en fusion
Gigi Meadows
le magma en fusion


PERSO
Présence  :
présent(e)
Âge  :
trente-deux ans.
Date de naissance  :
20/04/1992
Surnom(s)  :
gigi est un prénom surnom, le vrai c'est giselle mais personne ne l'utilise ou presque.
Polaroid :
life is worrisome - w: jules 9cc879e82278a7f49a83310205bbc554473e8d77
Statut  :
divorcée, maman d'un petit Lucas, âgé de deux ans.
Orientation sexuelle :
hétéro.
Métier  :
artiste touche à tout. peinture, dessin, sculpture, tout ce qui lui permet d'exprimer ce qu'elle a en elle.
Adresse  :
#379, victoria street, dans un t3 bordélique et surchargé mais décoré avec goût et curieusement douillet pour une femme qui y passe si peu de temps.
Pronoms du perso  :
elle
Triggers  :
la maltraitance animale.
Warnings  :
divorce, adultère, abandon parental, maternité subie, a subit une agression mais n'en garde que des souvenirs confus.
Code couleur rp  :
#5b715b
Intervention pnj  :
oui
Liens & sujets  :
life is worrisome - w: jules 3e99bfe3df45318b21f5eb2c27d2e720da97356b
(reed) the thing about being catapulted into a whole new life--or at least, shoved up so hard against someone else's life that you might as well have your face pressed against their window--is that it forces you to rethink your idea of who you are. or how you might seem to other people.

Préliens attendus  :
life is worrisome - w: jules 31bc902af59f004c46b50c77c89f55a23a3a043c
(jenna) nobody else around me seems to be looking around and wondering what to do. why is it that I feel like I'm the only person who is confused and concerned about the choices I've made and where I'm headed? everywhere I look, I see people just getting on with it.

life is worrisome - w: jules 40324031d4ef345c6f5861fc88fcd5fdea9aa8bb
(adrian) life is short, right? we both know that. well, what if you’re my chance? what if you are the thing that’s actually going to make me happiest?

Messages  :
204
Pounds  :
1265
Date d'inscription  :
08/09/2024
Disponibilité rp  :
disponible pour de nouveaux sujets
Préférences rp  :
la longueur de mes rps dépend grandement de mon état d'esprit du moment et de mon inspiration. dans l'ensemble ça tourne autour des 800/900 mots, parfois moins, parfois plus.
j'écris à la troisième personne du singulier, en français (possibilité de dialogues en anglais, j'aime bien mais je ne le fais pas tout le temps, pour ne pas dire rarement).
je m'adapte à mes compagnons de rp et m'efforce toujours de répondre dans l'ordre chronologique pour ne pas trop faire attendre mes partenaires. si jamais exception (blocage ou autre raison qui fait que j'ai du mal à écrire), j'en tiens mes partenaires au courant.

Genre irl  :
Féminin
Faceclaim  :
olivia cooke.
Multicomptes  :
nathan fitzjames (ft jake gyllenhaal).
Crédits  :
rathmore (avatar), ultraviolences (gif profil jenna), serpentstyles . tumblr (gif profil darren), raquelsgifs . tumblr (gifs profil + signature)
IRL

https://gettogether.forumactif.com/t536-confidence-is-being-okay-being-bad-not-being-okay-being-goodhttps://gettogether.forumactif.com/t588-my-cigarettes-and-i-are-going-outside-at-least-they-show-me-respecthttps://gettogether.forumactif.com/t611-gigi-meadows-instagram-personnel

« Gigi, ton portable sonne. »
Tout juste si elle interrompt sa conversation, un verre de vin en route vers ses lèvres. Elle les y trempe tout en tournant son visage vers la personne qui viens de l’interpeller et qui lui tend son smartphone. D’un sourire, elle remercie la connaissance qui viens de lui restituer l’objet dont l’écran s’illumine. Gigi n’a toutefois pas le temps de prendre l’appel. Avant qu’elle n’ait eut l’occasion de balayer l’écran de son pouce le temps pour répondre s’est écoulé et ses sourcils se froncent quand l’écran indique non pas un, ni deux, ni même trois, mais bien quatre appels en absence provenant de Juliet, la fille aînée de Reed, née de son mariage avec sa première femme.
Interpellée, Gigi repose son verre et repousse sa chaise. Elle ne prend pas la peine de s’excuser auprès des personnes avec qui elle était occupée à converser. Ils ont assistés à l’interaction de Gigi avec la connaissance qui viens de lui passer son portable et de toute façon ils n’ont pas attendus qu’elle re-focalise son attention sur eux pour reprendre leur discussion là où ils l’avaient laissé.
Gigi ne s’en formalise pas. Elle en aurait fait autant. Elle aime s’entourer de gens qui, comme elle, fourmillent d’idées et d’énergie et qui n’attendent après personne, trop brulants de vivre à tambour battant. Elle serait donc bien hypocrite de reprocher à qui que ce soit de ne pas mettre sa vie en pause car elle doit prendre un appel.
Car elle doit rappeler Juliet.
C’est déjà suffisamment étrange que cette dernière l’appelle une fois, alors quatre ? Un noeud se forme à retardement dans l’estomac de Gigi alors qu’elle fait quelques pas dans le jardin où elle se trouve, mettant un peu d’espace entre les autres personnes présentes et elle. Les talons de ses espadrilles s’enfoncent dans l’herbe humide, humidifiant ses orteils vernis de pèche, mais elle ne s’en formalise guère. Elle presse le nom de Juliet dans son répertoire avant de porter son téléphone à son oreille.
Alors que les sonneries s’accumulent, elle se met à marteler le sol du pied, sa patience éprouvée. Tombant sur le répondeur, elle rappelle un coup, pour la forme, et obtiens le même résultat. Elle est à deux doigts de téléphoner à Reed quand elle voit que Juliet lui a laissé un message vocal. Elle l’écoute, s’enfonçant encore de quelques pas dans le jardin pour mieux entendre par dessus la vieille chanson dont les notes rebondissent autour d’elle.
Son monde se fige quand, le téléphone serré contre l'oreille, elle écoute Juliet lui expliquer d’une voix dans laquelle perce l’agitation que Lucas ne va pas bien, qu’elle en a la garde en ce moment, que Reed a eut une urgence, qu’il est injoignable. Le coeur de Gigi remonte dans sa gorge et elle s’empresse d’envoyer un message à Juliet pour lui affirmer qu’elle est en route, qu’elle arrive. Passant une main tendue sur sa nuque, totalement dégrisée soudain, elle reviens vers la terrasse, essayant d’appeler Reed malgré tout, sans conviction.
Pas de miracle. Elle tombe sur sa messagerie et sa démarche s’accélère. Elle manque à moitié de se tordre la cheville en remontant sur la terrasse, mais elle s’épargne au moins cette catastrophe là. L’un de ses amis repère son agitation et la rejoins. Elle lui dresse un rapide compte rendu de la situation et ne retiens pas un soupire quand il propose de la conduire sur place en voiture. Il n’a quasiment pas bu, contrairement à elle qui s’est sifflé plusieurs verres de vin depuis son arrivée deux heures plus tôt et elle s’empresse d’accepter sa proposition avec gratitude. A peine le temps de récupérer leurs affaires qu'ils prennent la route, Gigi surveillant copieusement son portable durant tout le trajet, mais ne recevant plus de nouvelles.
Elle sent le stress grimper à chaque minute qui passe.
Ce ne peut pas être si grave non ?
Mais il y a quand même eut quatre appels.
Et Juliet ne l’aurait certainement pas appelée si elle avait cru pouvoir l’éviter.
Pourquoi ne répond-elle pas, bordel ?
Non pas que Gigi puisse l’en blâmer.
Pourquoi n’a-t’elle pas répondu plus tôt, elle ?
Elle presse une main sur sa tempe, réussissant à se retenir de presser son ami qui fait déjà de son mieux pour la conduire au plus vite à destination. Elle sent un mal de tête la gagner alors que son imagination s’emballe, se représentant son fils, fragile, minuscule, en proie à une forte fièvre.
Bon sang.
Elle commence sérieusement à partir en vrille, ses nerfs plus ou moins contenus en passe de céder, quand la voiture finit par se garer devant chez Reed. Elle remercie brièvement son ami avant de sortir en vitesse de l’habitacle du véhicule. Elle tape presque un sprint jusqu’à la porte d’entrée. Elle l’aurait fait, du moins, si elle portait des baskets au lieu d’une paire de talons. Elle atteins la porte et presse la sonnette avant de porter la main à la poignée de la porte, qui tournoie. Elle n’hésite pas à s’engouffrer dans la maison.
« Jules ? C’est moi ! » S’annonce-t’elle en élevant la voix tout en s’enfonçant dans l’entrée.

@jules donnelly

_________________

It's me, hi, I'm the problem, it's me
did you hear my covert narcissism I disguise as altruism like some kind of congressman? (tale as old as time) I wake up screaming from dreaming one day I'll watch as you're leaving and life will lose all its meaning (for the last time).

( m o o d b o a r d p i n t e r e s t )


Jules Donnelly
STAFF Les premières secousses
Jules Donnelly
STAFF Les premières secousses


PERSO
Présence  :
présent(e)
Âge  :
20 ans
Date de naissance  :
31/10/2004
Surnom(s)  :
Jules. En réalité, elle répond au prénom : Juliet"
Polaroid :
life is worrisome - w: jules E70635bc75a5ca16b4304228d65df45f18ee289a
Statut  :
Célibataire. Refuse l'idée qu'elle puisse être amoureuse.
Orientation sexuelle :
"Quelle importance !" répondra-t-elle avec l'insolence des jeunes adultes de sa génération.
Métier  :
Etudiante en commerce. Elle bosse comme étudiante à la librairie "Book Nook" tenue par sa tante, Scarlet. Elle a un projet à financer/
Adresse  :
89, Old streed, Old City avec son père (Reed Donnelly) & 205, Henley grove, Redland chez sa mère. (Sloane Arden)
Les petits détails  :
Elle aime les longues balades à dos de cheval dans les bois ou en campagne ☼ Pendule, oracle, tarot, reiki, poterie, Nina : c'est passion ☼ Jules a un avis sur tout ☼ Elle croit en la réincarnation, ne mange plus de viande. ☼ Elle médite. ☼ Elle s'habille en friperie ☼ Elle met des plantes vertes partout. ☼ Elle tient un bullet journal. ☼ Elle apprend la langue des signes depuis 5 ans. ☼ Elle prépare un road trip en Europe et s'essaie à la rénovation d'un van en tiny house. ☼ Elle aime sentir l'adrénaline qui lui parcoure l'échine quand elle se met en danger.
Pronoms du perso  :
elle
Triggers  :
Suicide. Le reste, on peut en parler.
Warnings  :
Divorce. Absence d'un parent. Famille recomposée. Activisme.
Code couleur rp  :
339933
Intervention pnj  :
oui
Liens & sujets  :
life is worrisome - w: jules Bab9903622446d7c565fbb26bebc99b804f5cb68
Reed ☼ "Tu seras heureuse quand t'auras trouvé ton moule. Il existe, continue de le chercher. Et surtout, quand tu l'auras trouvé, pense à mettre un peu de beurre au fond, pour pas que ça accroche."
life is worrisome - w: jules Eba67e53fc270e05c15f7e614535df531221c8f0
Sloane ☼ La valeur d'un moment dépend de son intensité. C'est pour cela qu'il existe des moments inoubliables, des choses inexplicables et des personnes incomparables... comme ma mère.

☼ 6/5 -AlexReedSloaneScarletBoGigiLottie

Messages  :
281
Pounds  :
1255
Date d'inscription  :
29/09/2024
Disponibilité rp  :
disponible pour de nouveaux sujets
Préférences rp  :
Je peux écrire aussi bien à la 3e qu'à la 1e personne qui est de loin ma préférée. Je n'aime ni écrire ni lire un post écrit à la seconde. Je suis plutôt rapide (à moins d'être en présence réduite et, niveau longueur, je m'adapte assez facilement à mon partenaire. Cela étant, au plus on m'en donne, au plus je peux donner. J'essaie néanmoins de me limiter pour ne mettre personne mal à l'aise. Aussi, je te préviens, futur partenaire, je ne t'obligerai jamais à écrire aussi long ou aussi court que moi (selon le cas.).
Genre irl  :
Féminin
Faceclaim  :
Milly Alcock
Multicomptes  :
Aliyah Reeves & Terry Mulligan
Crédits  :
avatar (c) vysenia ☼ gif profil (c) willowsallen ☼ Gif J. Bailey (c) davidgiuntcli ☼ Gif D.Agron (c) Cas ☼ Gif pl (cassiopeis) ☼ Gif S. Mendes (Mars)
IRL

https://gettogether.forumactif.com/t965-jules-un-peuple-sans-memoire-est-un-peuple-sans-avenirhttps://gettogether.forumactif.com/t1102-jules-la-vaguehttps://gettogether.forumactif.com/t1114-jules-donnelly-instagram-personnel#42356


Fife is worrisome
@Gigi Meadows ☆ Jules Donnelly
gifs by (c) hnsolos et (c)
esterpacks

Jamais je ne rechigne à m’improviser babysitter pour mes frères et ma soeur. Si mes parents me sonnent, je réponds à l’appel, mais davantage pour mon plaisir que pour le leur. Passer du temps avec les plus jeunes me ravit, sans doute pour cette raison d’ailleurs : la différence d’âge. Près de dix-huit ans séparent ma naissance de celle de Lucas. Je peux être, aujourd’hui, sa camarde de jeu, un facilitateur à son éveil, une motivation à parfaire son langage, mais je ne suis pas vouée à devenir une “pote” de sortie ou sa meilleure amie. J’aurais quoi ? Trente-six ans  lorsqu’il sera majeur et qu’il sortira avec sa clique de copains, histoire de draguer pour s’amuser. Et, moi, je ne serai plus à ses yeux qu’une excentrique de plus dans son entourage, une adulte coincée dans son époque et aux convictions aussi datée que le premier Ipad sur le marché. En soi, pas assez âgée pour être vintage - et donc, avoir de la valeur, juste assez pour être ringarde. Ainsi fonctionne le monde, ainsi va la vie. J’en suis consciente .Aussi, en raccrochant, et quoique j’ai fait mine d’être lassée que l’on dispose de mon emploi du temps par surprise, j’ai pris la route vers la maison de mon père avec un enthousiasme à dissimuler en investisant le salon. Mon manège n’a pas duré cependant. J’ai craqué devant la bouille d’ange de mon petit frère. Il a tendu ses petits bras potelés dans ma direction et j’ai porté sa bouche arrondie de bébé jusqu’ à ma joue. Je l’ai ensuite couvert de baisers, je l’ai auréolé de mon affection et j’ai balayé les promesses de l’archéologue d’un revers de la main, d’un “prends ton temps” sincère. Paraît-il qu’il n’en ait pas pour longtemps. Foutaises. Je les connais ses urgences, mais elles ne me dérangent pas. Je suis prête à faire des puzzles, à servir son repas à Lucas, à me retrouver à son service, à être charmée par ses sourires. ”Comment tu fais pour être aussi beau ?” me suis-je enquis l’air emprunté, semblable à celui des mamans que je condamne, jugeant bêtement que gagatiser un enfant est une erreur. ”Tu tiens ça de moi, pas vrai ?” Et certainement pas de sa mère. Je n’aime pas Gigi. Pourquoi ? C’est inexplicable par la raison et je me cherche ni excuses ni explications. J’accepte que sa tête ne me revient pas, que notre inimitié est viscérale et immuable. ”Tu veux faire un puzzle ?” Lucas a battu des mains en riant aux éclats et, une fois de plus, j’ai fondu durant cette heure où le parfum de la normalité embaumait l’ambiance. Sauf que ça n’a pas duré. L’enfant a chouineé, son visage a rosi et, une main délicate posée sur son front a suffi à m’alerter. Il est bouillant et moi, démunie, j’ai tenté de me rappeler des recommandations laissées par mes proches ou de me souvenir des gestes de ma mère face à une situation similaire. Rien ne m’est venu. Je ne suis pas armée pour gérer les pleurs autrement qu’en prenant sa température, qu’en priant un Dieu unique  auquel je ne crois pas pour qu’elle ne dépasse pas les 38°C. Si seulement… je lui aurais donné un bain d’un degré de moins, je me serais couchée à ses côtés pour mieux le surveiller. Je me serais contentée d’adresser un texto à mon père pour qu’il se presse ou qu’il me conseille. Malheureusement, le thermomètre m’indique ce que Google décrit comme une situation critique et j’ai paniqué. J’ai tiré mon portable de ma poche, contacté qui de droit… en vain. Aucun des adultes concernés ne m’est venu en aide. J’ai laissé des messages, mais la peur demeure à la hauteur de la fièvre de mon cadet. Je me suis figuré des scenarii catastrophes qui ont bordé mes yeux de larmes. Je me souviens que je suis partie en roue libre. J’ai abandonné mon GSM sur la table basse, j’ai bercé mon benjamin, j’ai tenté des chansons douces au rythme de l’eau coulant dans la baignoire de la salle de bain, à l’étage, là où je n’ai pas de suite entendu la porte claqué et les appels à l’aide de Gigi. Je suis trop concentrée sur le nénuphar - thermomètre de bain offert à la maternité - pour maintenir la chaleur idéale de l’eau. C’est un exercice de jongler avec le mitigeur en gardant Lucas contre moi. C’est une épreuve de ne pas le sommer de se taire avant qu’il ne me perce un tympan. Je l’effrayerais si je ne parvenais pas à contenir ma frustration à l’égard de sa mère dont je reconnais la voix. J’ai descendu l’escalier à la hâte bien que prudemment. Ce n’est pas le moment de chuter avec le malade entre mes bras. Lui, il a porté les siens vers Gigi et, si j’ai été soulagée de la trouver au milieu du hall, l’effroi dame le pion à la politesse ou la mesure. ”Il a presque 40 de fièvre. Je fais ce que papa m’a dit au cas où ça arrivait.” Autrement soi dit, je lui ai donné une pipette d’anti-inflammatoire. ”Si j’ai mal fait, ce sera pas de ma faute. Ma mère, elle, elle a toujours eu son téléphone avec elle quand elle était pas avec moi. Mais, je suppose que c’est pas donné à tout le monde d’être comme elle….” Une maman dévouée qui a désiré être mère dès qu’elle a accepté l’idée de la grossesse, qui se consacre au bonheur de ses enfants, qui est et a été prête à d’innombrables sacrifices puisque l’égoïsme est mort un 31 octobre pour la première fois. ”J’espère au moins que tu t’amusais bien.” Avec qui ? Et si c’était mon père ? Et si j’avais été prise pour une idiote ? Et si… Non ! Poser la question est plus bête que l’envisager. Je n’aspire plus qu’à deux choses désormais : oublier cette idée ni folle ni saugrenue et, somme toute, que mon petit frère n’ait rien de grave.

_________________

Ce qui est à la mode n'est pas forcément bien !
"On est prêt, tout à fait prêt, on ne pense à rien d'autre, à l'intérieur de soi on est si vide, si nettoyé. On a atteint ce point en prévision duquel on s'est laissé ressourcer, prisonnier de sa bêtise et de sa confusion, de son appréhension et de sa teneur. On ne pense qu'à cette seule et unique chose. Un ordre, et ce qu'on fera ensuite sans hésitation. Tout ça fonctionne si parfaitement.” Strasser

Pics by (c) ... & (c) ...

Gigi Meadows
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Statut  :
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Intervention pnj  :
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je m'adapte à mes compagnons de rp et m'efforce toujours de répondre dans l'ordre chronologique pour ne pas trop faire attendre mes partenaires. si jamais exception (blocage ou autre raison qui fait que j'ai du mal à écrire), j'en tiens mes partenaires au courant.

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Alors même qu’elle n’a couru que de la voiture à la porte, Gigi se sent essoufflée. Son teint joliment bronzé par l’agréable été qu’elle viens de passer a pris une tournure maladive et elle vrille un regard anxieux sur son ex-belle fille quand celle-ci apparaît au bout de quelques instants, Lucas dans les bras. Son attention passe sur le visage de Juliet avant de se concentrer sur le bébé éprouvé qu’elle tiens toujours contre elle. Les grands yeux bruns du petit bout de deux ans accrochent ceux de Gigi et il commence instinctivement à tendre ses petits bras potelés dans sa direction.
« Il a presque 40 de fièvre. Je fais ce que papa m’a dit au cas où ça arrivait. »
Essayant d’intégrer les informations qu’on lui donne en dépit de la panique, Gigi acquiesce d’un léger mouvement de tête en récupérant son fils. Elle le cale dans ses bras, le serre doucement, s’efforce de le réconforter avec sa présence. Comme si ça pouvait suffire. Elle passe une main sur son front et la chaleur qui en émane accroit le noeud qui a élu domicile dans son ventre. Elle donnerait tout pour que Reed soit là, maintenant. Il saurait quoi faire. Pourquoi ne sait-elle pas quoi faire ?
Bon sang.
Elle est sensée savoir.
« Si j’ai mal fait, ce sera pas de ma faute. Ma mère, elle, elle a toujours eu son téléphone avec elle quand elle était pas avec moi. Mais, je suppose que c’est pas donné à tout le monde d’être comme elle…. »
Même au delà de son angoisse et de son attention focalisée sur son fils, les paroles de Juliet l’irritent, l’égratignent.
Elle n’est pas vraiment en colère, Gigi.
Elle n’a pas de raisons d’être en colère.
La vérité c’est que Juliet a le droit de s’en prendre à elle. Juliet est une adolescente, une gamine. Elle a le droit de se comporter comme telle, c’est de son âge. Et puis, honnêtement, son comportement n’a en cet instant rien d’immature. Il est justifié de s’en prendre à Gigi. Il est justifié de critiquer ses capacités à prendre soin de son fils quand il est, évident, effectivement, qu’elle n’a pas la moindre idée de ce qu’elle doit faire. Elle a un fils de deux ans et elle est moins qualifiée que Juliet Donnelly, dix-neuf ans, pour s’en occuper.
Elle presse un baiser sur le front trop chaud de son fils, ajuste sa position dans ses bras, tâche de refluer un peu de sa panique, de se montrer plus posée. Ou d’avoir l’air plus posée, du moins. Elle doit se reprendre. Elle doit garder la tête froide. Elle peut le faire.
« J’espère au moins que tu t’amusais bien.. »
La pique l’atteins.
Bien sûr qu’elle l’atteins.
La cible a été touchée en plein centre.
Car effectivement, elle a merdé, encore.
Juliet avait besoin qu’elle décroche. Lucas avait besoin qu’elle soit là et elle ne l’a pas été. Alors qu’on réclamait son aide, son portable était abandonné dans son sac et elle était trop occupée à siroter du vin pour y jeter un oeil.
Ça aurait pu arriver tout le monde.
Bien sûr.
On ne peut pas être toujours sur le qui vive. On ne peut pas prédire une poussée de fièvre. On ne peut pas être à la hauteur constamment.
Le soucis c’est qu’il ne s’agit pas d’un unique impair perdu dans la vie d’une mère de famille parfaite, toujours prête à sacrifier son bonheur et ses propres aspirations pour assurer le bien-être son enfant. Comme Juliet l’a souligné à l’instant sa mère à elle aurait décroché.
Sa mère à elle saurait quoi faire.
Gigi n’a rien à voir avec Sloane.
Gigi est constamment à côté de la plaque.
Gigi est une véritable calamité.
Et Gigi ne devrait pas rabrouer Juliet car elle lui balance des vérités, mais elle ne peut s’empêcher d’ouvrir la bouche, plus par frustration que par véritable ressentiment.
« Il n’est pas question de moi là ! » Qu’elle aboie, l’ironie contenue dans ces mots ne lui échappant pas. Gigi Meadows, égoïste de renom, balançant en guise de répartie qu’il ne s’agit pas d’elle, que l’attention de Juliet devrait être dirigée ailleurs.
Dans le genre culotté, ça se pose là.
« Il faut le mettre au frais » qu’elle s’entend dire comme de très loin, se faisant l’effet d’être une parfaite incompétente.

@jules donnelly

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Jules Donnelly
STAFF Les premières secousses
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Jules. En réalité, elle répond au prénom : Juliet"
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Célibataire. Refuse l'idée qu'elle puisse être amoureuse.
Orientation sexuelle :
"Quelle importance !" répondra-t-elle avec l'insolence des jeunes adultes de sa génération.
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Adresse  :
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Les petits détails  :
Elle aime les longues balades à dos de cheval dans les bois ou en campagne ☼ Pendule, oracle, tarot, reiki, poterie, Nina : c'est passion ☼ Jules a un avis sur tout ☼ Elle croit en la réincarnation, ne mange plus de viande. ☼ Elle médite. ☼ Elle s'habille en friperie ☼ Elle met des plantes vertes partout. ☼ Elle tient un bullet journal. ☼ Elle apprend la langue des signes depuis 5 ans. ☼ Elle prépare un road trip en Europe et s'essaie à la rénovation d'un van en tiny house. ☼ Elle aime sentir l'adrénaline qui lui parcoure l'échine quand elle se met en danger.
Pronoms du perso  :
elle
Triggers  :
Suicide. Le reste, on peut en parler.
Warnings  :
Divorce. Absence d'un parent. Famille recomposée. Activisme.
Code couleur rp  :
339933
Intervention pnj  :
oui
Liens & sujets  :
life is worrisome - w: jules Bab9903622446d7c565fbb26bebc99b804f5cb68
Reed ☼ "Tu seras heureuse quand t'auras trouvé ton moule. Il existe, continue de le chercher. Et surtout, quand tu l'auras trouvé, pense à mettre un peu de beurre au fond, pour pas que ça accroche."
life is worrisome - w: jules Eba67e53fc270e05c15f7e614535df531221c8f0
Sloane ☼ La valeur d'un moment dépend de son intensité. C'est pour cela qu'il existe des moments inoubliables, des choses inexplicables et des personnes incomparables... comme ma mère.

☼ 6/5 -AlexReedSloaneScarletBoGigiLottie

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281
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1255
Date d'inscription  :
29/09/2024
Disponibilité rp  :
disponible pour de nouveaux sujets
Préférences rp  :
Je peux écrire aussi bien à la 3e qu'à la 1e personne qui est de loin ma préférée. Je n'aime ni écrire ni lire un post écrit à la seconde. Je suis plutôt rapide (à moins d'être en présence réduite et, niveau longueur, je m'adapte assez facilement à mon partenaire. Cela étant, au plus on m'en donne, au plus je peux donner. J'essaie néanmoins de me limiter pour ne mettre personne mal à l'aise. Aussi, je te préviens, futur partenaire, je ne t'obligerai jamais à écrire aussi long ou aussi court que moi (selon le cas.).
Genre irl  :
Féminin
Faceclaim  :
Milly Alcock
Multicomptes  :
Aliyah Reeves & Terry Mulligan
Crédits  :
avatar (c) vysenia ☼ gif profil (c) willowsallen ☼ Gif J. Bailey (c) davidgiuntcli ☼ Gif D.Agron (c) Cas ☼ Gif pl (cassiopeis) ☼ Gif S. Mendes (Mars)
IRL

https://gettogether.forumactif.com/t965-jules-un-peuple-sans-memoire-est-un-peuple-sans-avenirhttps://gettogether.forumactif.com/t1102-jules-la-vaguehttps://gettogether.forumactif.com/t1114-jules-donnelly-instagram-personnel#42356


Fife is worrisome
@Gigi Meadows ☆ Jules Donnelly
gifs by (c) hnsolos et (c)
esterpacks

Je provoque rarement mon entourage avec pour dessein de blesser. En général, je verse dans le bassin de l'humour et de la taquinerie et apprécié très peu Gigi n’y change rien. S’il m’arrive de narguer, c’est avec des banderoles et des slogans consacrés aux prises de conscience. Le but est d’obtenir une réaction, qu’il soit posé un acte à la faveur du plus grand nombre, des indigents ou des minorités. Pour sûr, je regretterai cette remarque passive-aggressive à destination d’une mère visiblement préoccupée. Plus tard cependant. Sur l’heure, j’évacue ma peur avec avec mes seuls armes. Je décide de retrancher cette émotion crasse de l'équation avec l'espoir d’aider au mieux. Ce n’est, malheureusement, que très peu efficace faute à l’étalage de mauvaise foi de Gugu. C’est moi qui ai géré mon petit frère pendant que cette femme, vêtue de pied en cape, menait joyeuse vie avec des amis ou avec la prochaine victime de son instabilité. Peut-être se rinçait-elle le gosier en vin et en spiritueux quand j’ai sacrifié ma soirée pour rendre service à un homme dévoué à son boulot, à sa famille et, malheureusement, à cette ex. Le culot de cette dernière me heurte donc assez pour que je serre les poings. Je me suis même mordu l’intérieur des joues pour réprimer mon envie de cracher du fiel. Mes joues, virant au rouge, témoignent de cette colère mue par l’injustice. Elle me hurle de me défendre de cette basse accusation, si bien que mes tentatives pour me museler ont échoué. ”Tu te fous de moi ?” me suis-je écriée, ivre de frustration, prête à lui arracher l’enfant des bras, comme si j’étais plus légitime à gérer la crise, plus apte à le soulager, plus à même de prendre les bonnes décisions. C’est faux. A l’inverse, je n’aurais pas appelé à l’aide. Une chance, finalement, que je craigne le sermon d’un Reed intolérant aux faits d’insolence. Je ne me serais pas contenue un minimum. ”Tu n’as pas été fichue de décrocher ou de me rappeler assez vite pour nous rassurer tous les deux. On en parle de tes priorités ou on s’en passe ? C’est certainement un peu tard pour jouer à la maman parfaite et me balancer des reproches, tu crois pas ? Parce que j’étais là, moi. Et je ne pense qu’à lui contrairement à toi. Heureusement que je n’ai pas attendu après toi pour être malaigne j’y serais encore. j’ai fait couler un bain. Il doit être à bonne température maintenant. mais, je doute que ça soit suffisant.” ai-je d’abord craché. Mes initiatives, je les ai expliquées avec plus de tempérance, mais n’est-il pas trop tard ? N’aurais-je pas tiré la manivelle de l’engrenage qu’est la dispute ? Vais-je devoir me taire si, d’aventures, j’étais outrée par un propos ? En serais-je seulement capable ? Ma seule certitude, c’est que ce coup d’éclat se paiera, mais qu’importe ? Rétablir la vérité compte parmi mes besoins. Je ne supporte pas être accusée à tort. Cela étant, la santé de mon petit frère prime sur mes états d’âme. Délestée du poids de mes émotions - du moins, en partie, je suis disposée à prêter main forte. Bien sûr, je suis toujours sujette à la panique. L’inquiétude me colle à la peau et, à présent, je ressens la piqûre plus douloureuse de celle d’un moustique d’une seringue de culpabilité. J’en ai baissé les yeux, mais pas la tête. Celle-là, elle est haute tandis que j’affirme : ”Je vais aller vérifier. Et faire couler de l’eau chaude s’il faut. Je…” Comment poursuivre ? Prétendre que je ne pensais rien de ce que j’ai dit ? Non ! J'abhorre le mensonge autant que Gigi me déplaît. Que les mots ont dépassé ma pensée ? Pareil ! Je n’y croirais pas : j’empesterais le boniment. Que je suis désolée ? Le suis-je réellement ? Pas sur l’heure. Demain, peut-être.  ”Je vais monter, maintenant.” me suis-je contentée d’ajouter en tournant les talons, veillant à grimper les escaliers le pas alerte au profit de l’urgence, mais pas assez hâtif pour suggérer que je fuis. Ma fierté ne m’y autorise pas et, puisqu’elle compte parmi mes moteurs, je ne la négligerai pas, pas pour cette femme méprisable.  

_________________

Ce qui est à la mode n'est pas forcément bien !
"On est prêt, tout à fait prêt, on ne pense à rien d'autre, à l'intérieur de soi on est si vide, si nettoyé. On a atteint ce point en prévision duquel on s'est laissé ressourcer, prisonnier de sa bêtise et de sa confusion, de son appréhension et de sa teneur. On ne pense qu'à cette seule et unique chose. Un ordre, et ce qu'on fera ensuite sans hésitation. Tout ça fonctionne si parfaitement.” Strasser

Pics by (c) ... & (c) ...

Gigi Meadows
le magma en fusion
Gigi Meadows
le magma en fusion


PERSO
Présence  :
présent(e)
Âge  :
trente-deux ans.
Date de naissance  :
20/04/1992
Surnom(s)  :
gigi est un prénom surnom, le vrai c'est giselle mais personne ne l'utilise ou presque.
Polaroid :
life is worrisome - w: jules 9cc879e82278a7f49a83310205bbc554473e8d77
Statut  :
divorcée, maman d'un petit Lucas, âgé de deux ans.
Orientation sexuelle :
hétéro.
Métier  :
artiste touche à tout. peinture, dessin, sculpture, tout ce qui lui permet d'exprimer ce qu'elle a en elle.
Adresse  :
#379, victoria street, dans un t3 bordélique et surchargé mais décoré avec goût et curieusement douillet pour une femme qui y passe si peu de temps.
Pronoms du perso  :
elle
Triggers  :
la maltraitance animale.
Warnings  :
divorce, adultère, abandon parental, maternité subie, a subit une agression mais n'en garde que des souvenirs confus.
Code couleur rp  :
#5b715b
Intervention pnj  :
oui
Liens & sujets  :
life is worrisome - w: jules 3e99bfe3df45318b21f5eb2c27d2e720da97356b
(reed) the thing about being catapulted into a whole new life--or at least, shoved up so hard against someone else's life that you might as well have your face pressed against their window--is that it forces you to rethink your idea of who you are. or how you might seem to other people.

Préliens attendus  :
life is worrisome - w: jules 31bc902af59f004c46b50c77c89f55a23a3a043c
(jenna) nobody else around me seems to be looking around and wondering what to do. why is it that I feel like I'm the only person who is confused and concerned about the choices I've made and where I'm headed? everywhere I look, I see people just getting on with it.

life is worrisome - w: jules 40324031d4ef345c6f5861fc88fcd5fdea9aa8bb
(adrian) life is short, right? we both know that. well, what if you’re my chance? what if you are the thing that’s actually going to make me happiest?

Messages  :
204
Pounds  :
1265
Date d'inscription  :
08/09/2024
Disponibilité rp  :
disponible pour de nouveaux sujets
Préférences rp  :
la longueur de mes rps dépend grandement de mon état d'esprit du moment et de mon inspiration. dans l'ensemble ça tourne autour des 800/900 mots, parfois moins, parfois plus.
j'écris à la troisième personne du singulier, en français (possibilité de dialogues en anglais, j'aime bien mais je ne le fais pas tout le temps, pour ne pas dire rarement).
je m'adapte à mes compagnons de rp et m'efforce toujours de répondre dans l'ordre chronologique pour ne pas trop faire attendre mes partenaires. si jamais exception (blocage ou autre raison qui fait que j'ai du mal à écrire), j'en tiens mes partenaires au courant.

Genre irl  :
Féminin
Faceclaim  :
olivia cooke.
Multicomptes  :
nathan fitzjames (ft jake gyllenhaal).
Crédits  :
rathmore (avatar), ultraviolences (gif profil jenna), serpentstyles . tumblr (gif profil darren), raquelsgifs . tumblr (gifs profil + signature)
IRL

https://gettogether.forumactif.com/t536-confidence-is-being-okay-being-bad-not-being-okay-being-goodhttps://gettogether.forumactif.com/t588-my-cigarettes-and-i-are-going-outside-at-least-they-show-me-respecthttps://gettogether.forumactif.com/t611-gigi-meadows-instagram-personnel

« Tu te fous de moi ? » Le cri manque faire sursauter Gigi. Elle aurait dû si attendre. Elle l’aurait vu venir, si elle n’était pas autant préoccupée. Elle viens, après tout, elle-même d’aboyer sur Juliet. Elle n’aurait pas dû. Elle devrait être plus raisonnable que ça, mais raisonnable n’est pas un adjectif qui lui sied bien, c’est plus ou moins de notoriété publique. Du temps de leur mariage, c’était Reed qui la stabilisait. Sans la maintenir de force au sol, il lui offrait un appui et une ancre, l’aidant à affronter des situations qu’elle aurait eut tendance à fuir ou à éviter si elle s’était retrouvée seule pour les affronter.
Le soucis, c’est qu’elle n’a pas Reed sous la main pour gérer la crise en ce moment, une crise qu’elle ne peut pas non plus fuir, pas alors que la situation est suffisamment alarmante pour avoir poussé Juliet à ravaler sa fierté en lui demandant son aide.
Une aide qu’elle regrette sûrement d’avoir réclamé désormais. Elle n’a pas misé sur le bon cheval, faut bien le dire. Elle doit tenir ça de son père.
« Tu n’as pas été fichue de décrocher ou de me rappeler assez vite pour nous rassurer tous les deux. On en parle de tes priorités ou on s’en passe ? C’est certainement un peu tard pour jouer à la maman parfaite et me balancer des reproches, tu crois pas ? Parce que j’étais là, moi. Et je ne pense qu’à lui contrairement à toi. Heureusement que je n’ai pas attendu après toi pour être maligne j’y serais encore. j’ai fait couler un bain. Il doit être à bonne température maintenant. mais, je doute que ça soit suffisant » Gigi reste clouée sur place, son sens de la répartie pour ainsi dire envolé. Elle enfonce ses dents dans sa lèvre inférieure, pour retenir des paroles qu’il ne conviens pas de prononcer.
Elle se connaît. Elle sait comment elle est. Elle ne le sait que trop bien. Gigi est solaire, Gigi est lumière, mais Gigi aboie aussi et parfois même, elle mord. Pareil à un animal irritable mal dressé, sa bouche a tendance à opérer avant que sa cervelle ne se mette en branle lorsqu’elle se retrouve dans une situation stressante et/ou que son égo est heurté.
Et niveau situation stressante, elle est en plein dedans en ce moment.
La vérité c’est qu’elle n’a pas volé toutes les horreurs que lui balancent Juliet. Elle n’a rien à répondre à ça. Toutes les réparties qui pourraient éclore dans sa bouche sonneront faux déjà à ses propres oreilles alors pour ce qui est de celles des autres, n’en parlons pas. Elle sait qu’elle a merdé et qu’elle merde encore, toujours. Elle sait qu’elle n’est pas à la hauteur. Qu’elle mérite le mug de pire mère de l’année. L’année ça suffit pas d’ailleurs. Elle déçoit, elle manque à l’appel, au sens propre comme au sens figuré. Une maudite calamité. Juliet n’en est que trop consciente et Reed doit l’être aussi même s’il persiste à poser sur sur son ex un regard plus positif que ce qu’elle mérite. Lucas y viendra aussi, quand il ne sera plus son petit bébé de deux ans mais un petit garçon malin comme un singe, largement assez pour reconnaître que sa mère, toute amusante et survoltée qu’elle puisse être, n’est pas à la hauteur.
« Je vais aller vérifier. Et faire couler de l’eau chaude s’il faut. Je… » Gigi est toujours plantée sur place, son regard faisant la navette entre son fils, toujours calé dans ses bras, et l’adolescence qui se tiens en face d’elle. « Je vais monter, maintenant. » Sur ce, la jeune fille joins l’action à la parole, tournant les talons. Gigi la regarde disparaître à l’étage en ajustant la position de Lucas dans ses bras. Elle tourne son visage vers lui et ses yeux bruns trouvent ceux, très semblables, du petit bonhomme. Il a le regard doux, comme Reed, et comme elle aussi. Elle dépose un bisous sur sa joue bien ronde de bébé. « Ça va aller mon bébé » qu’elle roucoule à son intention, espérant ne pas lui communiquer encore plus son inconfort et son angoisse.
Il mérite mieux.
« On va rejoindre ta grande soeur. »  Qu’elle ajoute au bout de quelques instants supplémentaires.
Est-ce qu’elle a envie de monter cet escalier ? Non.
Est-ce qu’elle a envie de passer une seconde supplémentaire avec son ex-belle fille ? Non plus.
Mais il n’est pas question d’elle. Il s’agit d’un de ces rares moments où elle est là (même si c’est avec du retard), et où elle doit faire passer son enfant en premier.  Encore un peu chancelante sur ses jambes, elle entame à son tour la montée de l’escalier et accomplis en silence le chemin qu’il lui faut parcourir pour atteindre la salle de bain. Elle s’y glisse, toujours sans desserrer les lèvres et contourne Juliet pour atteindre un coin inoccupé de la pièce. Rapidement mais doucement elle déshabille Lucas, le laissant attraper ses boucles à pleine main quand il en a l’occasion. Tout pour le distraire un peu de son chagrin et éviter qu’il se mette à pleurer. Une fois le petit garçon prêt, elle le reprend dans ses bras et se tourne vers son ex-belle fille. Elle ouvre enfin la bouche, en s’efforçant de mettre plus de douceur dans son ton.
« La température de l’eau est bonne ? » Si elle ne prononce pas d’excuses pour l’emportement auquel elle s’est laissée aller quelques minutes plus tôt (et n’en attend pas davantage en retour), elle prend sur elle pour adopter une attitude plus conciliante. Elle n’essaie pas de se défendre ou de marquer des points là. Elle veut juste redresser la barre, faire ce qu’il faut.

@jules donnelly

_________________

It's me, hi, I'm the problem, it's me
did you hear my covert narcissism I disguise as altruism like some kind of congressman? (tale as old as time) I wake up screaming from dreaming one day I'll watch as you're leaving and life will lose all its meaning (for the last time).

( m o o d b o a r d p i n t e r e s t )


Jules Donnelly
STAFF Les premières secousses
Jules Donnelly
STAFF Les premières secousses


PERSO
Présence  :
présent(e)
Âge  :
20 ans
Date de naissance  :
31/10/2004
Surnom(s)  :
Jules. En réalité, elle répond au prénom : Juliet"
Polaroid :
life is worrisome - w: jules E70635bc75a5ca16b4304228d65df45f18ee289a
Statut  :
Célibataire. Refuse l'idée qu'elle puisse être amoureuse.
Orientation sexuelle :
"Quelle importance !" répondra-t-elle avec l'insolence des jeunes adultes de sa génération.
Métier  :
Etudiante en commerce. Elle bosse comme étudiante à la librairie "Book Nook" tenue par sa tante, Scarlet. Elle a un projet à financer/
Adresse  :
89, Old streed, Old City avec son père (Reed Donnelly) & 205, Henley grove, Redland chez sa mère. (Sloane Arden)
Les petits détails  :
Elle aime les longues balades à dos de cheval dans les bois ou en campagne ☼ Pendule, oracle, tarot, reiki, poterie, Nina : c'est passion ☼ Jules a un avis sur tout ☼ Elle croit en la réincarnation, ne mange plus de viande. ☼ Elle médite. ☼ Elle s'habille en friperie ☼ Elle met des plantes vertes partout. ☼ Elle tient un bullet journal. ☼ Elle apprend la langue des signes depuis 5 ans. ☼ Elle prépare un road trip en Europe et s'essaie à la rénovation d'un van en tiny house. ☼ Elle aime sentir l'adrénaline qui lui parcoure l'échine quand elle se met en danger.
Pronoms du perso  :
elle
Triggers  :
Suicide. Le reste, on peut en parler.
Warnings  :
Divorce. Absence d'un parent. Famille recomposée. Activisme.
Code couleur rp  :
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Intervention pnj  :
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Liens & sujets  :
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Reed ☼ "Tu seras heureuse quand t'auras trouvé ton moule. Il existe, continue de le chercher. Et surtout, quand tu l'auras trouvé, pense à mettre un peu de beurre au fond, pour pas que ça accroche."
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Sloane ☼ La valeur d'un moment dépend de son intensité. C'est pour cela qu'il existe des moments inoubliables, des choses inexplicables et des personnes incomparables... comme ma mère.

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Disponibilité rp  :
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Préférences rp  :
Je peux écrire aussi bien à la 3e qu'à la 1e personne qui est de loin ma préférée. Je n'aime ni écrire ni lire un post écrit à la seconde. Je suis plutôt rapide (à moins d'être en présence réduite et, niveau longueur, je m'adapte assez facilement à mon partenaire. Cela étant, au plus on m'en donne, au plus je peux donner. J'essaie néanmoins de me limiter pour ne mettre personne mal à l'aise. Aussi, je te préviens, futur partenaire, je ne t'obligerai jamais à écrire aussi long ou aussi court que moi (selon le cas.).
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@Gigi Meadows ☆ Jules Donnelly
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Existe-t-il plus frustrante réaction que le silence lorsque l’on crie avec son cœur ? Lorsque l’on confie son effroi ou son désarroi tant pour son petit frère que pour sa vanité ? J’ai eu peur. Appeler à l’aide m’a coûté : j’ai même redouté qu’on ne me sollicite jamais plus pour le garder, comme si j’étais responsable de son état, ce qui est somme toute stupide : la maladie n’est pas synonyme d’accident. J’ai été prévenante, vigilante, je n’ai rien à me reprocher. Alors, n’ai-je pas mérité mieux que l’indifférence de GIgi ? Elle, coutumièrement si prompte à se défendre parfois sans raison, si douée dans l’art de la joute verbale, si peu regardante à l’idée de blesser son prochain par manque d’altruisme, elle n epipe pas un mot. A peine a-t-elle jeté un regard dans ma direction que j’aurais, un que j’aurais rêvé sombre ou de biais. Son attitude m’agace : je me sens trop peu considérée à travers mes sentiments. J’aurais envie de hurler à présent, de vociférer quelque insulte, histoire d'inverser la tendance. L’ex de mon père, j’aurais préféré qu’elle me tance, qu’elle me crache des injures, qu’elle arrose de fiel mon insolente figure, que je puisse pleurer pour d’apparentes bonnes raisons. D’aucuns ne sanglotent à cause d’un surplus de température. Il est rare qu’il emporte sur son passage les solides garçonnets de la trempe de Lucas. Mon émoi, exagéré, est lié à mon état général et, surtout, à mon affection débordante pour mon cadet. les Donnelly-Arden sont mes piliers, tout petits soient-ils. Si l’un d’entre eux tombe, je les suivrai dans leur chute. Dès lors, quoique ça soit malsain, j’aurais remercié Gigi par des excuses au terme de cette crise, si elle s’était autorisée à parcourir les derniers kilomètres du sentier de l’audace : elle était bien partie. Au lieu de ça, elle a rebroussé chemin, m'abandonnant sur le bas-côté de la route, mes sentiments monté en étendard porté hautement et agité avec vigueur… mes doutes, en bandoulière. ”Vraiment ?” ai-je marmonné, doutant d’avoir été entendue. Lucas s’époumone : sa voix a certainement couvert la mienne. Bonne chose, finalement. Chercher la bagarre n’aidera pas mon frein. Mon égoïsme, si je renchérissais lui causerait du tort. Aussi ai-je abdiqué de corps et d’esprit, momentanément, présumant qu’à l’heure où Lucas sera soulagé et endormi, sa mère cherchera à régler ses comptes avec son ex-belle-fille. Je ne jurerais de rien : je m’y prépare, simplement. Je l’envisage avec sérieux tandis que je joue avec les mitigeurs jusqu’à ce que le thermomètre en forme de nénuphar - Mauve. Je l’ai choisi mauve pour protester contre la théorie du genre - monte jusqu’à 36°C. ça n’a pas traîné et j’ai réalisé que grimper à l’étage n’était pas anodin. Je me suis réfugiée dans cette salle de bain parce que le regard vide de Gigi m’a troublée et me trouble encore. Il m'embarrasse, me dérange. J’ai reculé contre le mur dès que Gigi a investi la pièce. Mes bravades ? De l’esbrouffe apparemment. J’en découdrais encore si c’était nécessaire. Qu’importe si, sur l’heure, des excuses me soulagerait. Je refuse de ravaler mes mots. Je choisis plutôt de rester dans mon coin, mutique, juste capable de dodeliner du crâne en guise d’assentiment. Je n’ai pris la parole qu’une fois le plus jeune des Donnelly calmé. Il ne pleure plus aussi fort, il chouine et la tension est redescendue sur le champ. Elle est moins tangible, moins pesante, moins…paralysante. ”Il est déjà moins rouge, non ? Ses joues, je parle. Enfin, tu vas me dire, c’était peut-être parce qu’il pleurait à chaudes larmes. J’en sais trop rien.” Nerveuse, je mords ma lèvre et joue avec mes doigts. Mes pupilles, jusqu’ici fuyantes, se sont enfin fixées sur la maman. ”Tu penses que… qu’on doit appeler le médecin ou ce sera pas utile ?” Et, quand il sera au lit, ton fil, vas-tu renouer avec ta nature profonde ? Seul l’avenir me l’apprendra.   

_________________

Ce qui est à la mode n'est pas forcément bien !
"On est prêt, tout à fait prêt, on ne pense à rien d'autre, à l'intérieur de soi on est si vide, si nettoyé. On a atteint ce point en prévision duquel on s'est laissé ressourcer, prisonnier de sa bêtise et de sa confusion, de son appréhension et de sa teneur. On ne pense qu'à cette seule et unique chose. Un ordre, et ce qu'on fera ensuite sans hésitation. Tout ça fonctionne si parfaitement.” Strasser

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Statut  :
divorcée, maman d'un petit Lucas, âgé de deux ans.
Orientation sexuelle :
hétéro.
Métier  :
artiste touche à tout. peinture, dessin, sculpture, tout ce qui lui permet d'exprimer ce qu'elle a en elle.
Adresse  :
#379, victoria street, dans un t3 bordélique et surchargé mais décoré avec goût et curieusement douillet pour une femme qui y passe si peu de temps.
Pronoms du perso  :
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Triggers  :
la maltraitance animale.
Warnings  :
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(reed) the thing about being catapulted into a whole new life--or at least, shoved up so hard against someone else's life that you might as well have your face pressed against their window--is that it forces you to rethink your idea of who you are. or how you might seem to other people.

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(adrian) life is short, right? we both know that. well, what if you’re my chance? what if you are the thing that’s actually going to make me happiest?

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IRL

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Braillements qui s’amenuisent au bout de quelques moments, une fois Lucas placé dans l’eau. L’air qui circule un peu plus librement, du moins c’est l’effet que ça lui fait à Gigi. Il geins encore, son petit garçon, mais on ne peut pas s’attendre à plus si rapidement. Chaque chose en son temps. Agenouillée contre le bord de la baignoire, penchée vers son fils, elle le couve du regard, porte une main pour caresser sa joue bien ronde et bien douce, qui appelle aux baisers.
Je suis désolée.
Les mots, muets, s’échappent de ses yeux alors que son attention reste rivée son fils. Désolée d’être incompétente. Désolée d’être absente. Désolée de ne pas être la mère dont il a besoin et qu’il mérite. Heureusement il est entouré, malgré tout. Par son père, par sa fratrie, par le clan Donnelly. Par elle aussi, malgré tout, malgré ses erreurs. Mais entouré par sa mère toujours de trop loin. Même maintenant, alors qu’il lui suffit de se pencher pour cajoler son bébé, elle a l’impression d’en être séparée par des kilomètres.
Ce n’est pas normal.
Et le problème, bien sûr, ce n’est pas Lucas.
Le problème c’est elle, toujours elle. Ça ne bouge pas, ne change pas, n’évolue pas.
Amertume qui emplit sa bouche, regard qui se vide alors que ses pensées sombres la parasitent. Elle cesse de voir son petit garçon et est à deux doigts de se tasser en elle-même quand la voix de Juliet s’élève, lui rappelant sa présence, la ramenant là où elle se trouve, là où elle doit être. Elle aura tout le temps de se focaliser sur ses échecs quotidiens une fois que son attention et sa présence ne seront plus requises ici. « Il est déjà moins rouge, non ? Ses joues, je parle. Enfin, tu vas me dire, c’était peut-être parce qu’il pleurait à chaudes larmes. J’en sais trop rien. »  Elle ne lève pas les yeux pour croiser le regard de son ancienne belle-fille. Gardant son regard sur Lucas, elle se redresse, se remettant debout. Il a effectivement l’air moins rouge, plus apaisé. « Je trouve aussi. » Sans être blanche, sa voix est distante, dépouillée de chaleur et de ressentiment. Elle se sent vide, épuisée par le torrent d’émotions vives qui l’a happée au cours de la dernière heure. Elle porte une main à sa nuque, sent le regard de Juliet sur elle ce qui la pousse à la regarder à son tour, détournant brièvement son attention du bébé. « Tu penses que… qu’on doit appeler le médecin ou ce sera pas utile ? » Un appel ne coûte rien et aura à coup sûr pour effet de la rassurer, de les rassurer toutes les deux. Oui. Elles ont besoin de ça. « Je vais l’appeler, juste au cas où. » Elle se met à tâter sa robe, absurdement, alors que cette dernière ne dispose même pas de poches. Son portable, elle a dut laisser son portable en bas, dans son sac. « Mon portable est en bas. Tu peux le surveiller encore quelques minutes ? Je reviens dans un instant. » Sur ce et avec un dernier regard pour son fils elle se faufile hors de la pièce et dévale la distance qui la sépare de son sac, sac effectivement abandonné au rez-de-chaussée. Avec des gestes toujours un peu fébriles elle en extirpe son téléphone dont l’écran s’illumine pour ne dévoiler aucun message reçu. Elle se mord la lèvre. Elle espérait voir s’afficher le nom de Reed. Tant pis. Ne perdant pas plus de temps, elle fait défiler ses contacts jusqu’à identifier dans son répertoire le docteur de son fils. Heureusement celui-ci décroche rapidement et ne manque pas de la rassurer après qu’elle lui ait énoncé avec empressement les faits.
Vous avez bien réagit.
Ça manque de la faire rire. Elle raccroche rapidement, une fois les directives et conseils donnés, soucieuse de ne pas laisser Juliet et Lucas seuls trop longtemps. Elle remonte les marches quatre à quatre et passe de nouveau la porte de la salle de bain. « Le docteur conseille de le laisser encore dans l’eau et de l’en sortir s’il commence à frissonner. Il faudra ensuite s’assurer qu’il reste bien hydraté et le surveiller de près, mais ça devrait aller. » Sur ce, elle reviens se poster à côté de la baignoire, se perchant au bord de celle-ci pour pouvoir surveiller son petit bonhomme. « Tu as bien réagit. » Elle lève la tête vers Juliet et rouvre la bouche en dépit de sa gorge sèche. « Merci. » Un jour à marquer d’une pierre blanche. C’est déjà formidable qu’elle échange avec sa belle-fille plus de quelques phrases sans que ça vire au combat, mais que survienne dans l'une de leurs conversations des remerciements de la part de l'une ou l'autre ? C’est tout bonnement inédit.

@jules donnelly

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did you hear my covert narcissism I disguise as altruism like some kind of congressman? (tale as old as time) I wake up screaming from dreaming one day I'll watch as you're leaving and life will lose all its meaning (for the last time).

( m o o d b o a r d p i n t e r e s t )


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