coffee break. (clemens)

coffee break

 @Clemens Lindeman & @river Anderson

Répéter à la maison n’a pas toujours ta faveur. Comment dire que si ta voisine du dessus apprécie la musique classique, tes deux voisins de palier ont tendance à se montrer peu enclin à la négociation. N’ayant pas pu réservé l’un des studios à la faculté, et encore moins l’une des salles au conservatoire, tu t’es rabattue pour jouer chez toi. Tu as pu jouer une heure pas plus pas moins avant que les premiers coups assourdissants ne toquent à ton mur. Tu as saisis le message et tu as décider de sortir dehors. Depuis que tu es au lycée, tu joues de temps en temps dans les ruelles de Bristol.

Rien de mieux pour connaitre ce qu’en pense les gens. Ils sont toujours de très bons vecteurs. Aujourd’hui, tu t’es produit dans le métro et l’accueil a été comme de coutume très chaleureuse et conviviale. Étuis de ton violoncelle hisser sur tes deux épaules, tu rejoins à pied ton quartier lorsque tu reçois un message de Clemens. Ce dernier t’invite à boire un café dans moins d’une demi heure et tu réponds par la positive, un sourire se dessinant sur tes lèvres. Tu apprécies beaucoup ton ami, il unique et solaire à la fois, un véritable rayon de positivité. Et puis cela fait quelques temps que tu n’avais pas eu de ses nouvelles. Tu presses le pas, pour pousser les portes du café avec une dizaine de minutes d’avance. Tu t’installes sur l’un des canapés au fond de la salle, en attendant Clemens. Ton portable vibre, un message de Lev et tu grimaces à sa lecture. Tu réponds par un émoji grincheux avant de soupirer.

Clemens était dans un de ses cafés préférés ! Et quoi qu'il soit plus cappuccino que café de base, il avait pour l'heure ignoré les deux boissons chaudes. Même si le temps se rafraîchissait à vue d'oeil, Clemens attrapait le moindre signe tardif de l'été pour s'en draper et en profiter pleinement. Alors voilà : bubble tea. Pas trop sucré néanmoins parce qu'il avait tendance à trop en consommer et qu'à ce rythme sa glycémie risquait de tellement s'élever qu'il n'aurait plus du sang dans les veines mais du miel... ! C'était sans parler de la petite assiette près de lui, vide à présent, mais dont la petite cuillère encore subtilement teinté de crème fouetté restait le témoin de ce qu'elle avait contenu, à savoir une belle part de tarte aux pommes tièdes avec une boule de glace dessus et de la chantilly à en perdre de vu le gâteau !

Que voulez vous... Malgré le prozac et un appétit grâce à ça diminué, il lui arrivait d'avoir des fringales à la limite du TCA. C'était fréquent avec a pathologie et Clemens savait sa chance de ne vraiment pas en souffrir outre-mesure. Quoi qu'il en soit, il attendait Riley, qu'il avait texté une petite demi-heure plus tôt pour lui proposer de venir refaire le monde avec lui. Comble du bonheur : elle était dispo.

Riley, c'était cette petite nana qu'il avait connu en arrivant à Bristol. Capable d'être timide de manière générale tout en réussissant parfaitement à se produire devant du monde pour jouer de ses instruments. Pas aussi exhubérante que lui, sans doute... Mais n'importe qui les connaissant tous les deux pourraient jurer que Clemens avait une relativement mauvaise influence sur elle. Pourtant Riley ne se faisait pas beaucoup prier pour rire avec lui et Clemens avait toujours soupçonné qu'elle avait aussi besoin de ça pour décompresser.

En tout cas, Riley débarque au café avec son violoncelle qui dépassait de chaque côté de sa silhouette menue ! Clemens se lève pour l'accueillir, ouvrant les bras pour qu'elle vienne contre lui le temps d'un bref câlin qui transpirait toute l'amitié qu'il éprouvait pour elle.

« Je vois que tu es venue avec ton équipement ! »

Il repose ses fesses sur sa banquette, faisant signe à une serveuse qu'il connaissait assez bien à force pour qu'elle vienne prendre la commande de Riley.

« Tu veux quoi ? Comme d'habitude ? Leurs bubble tea sont bons. »

Et parce qu'il se doutait bien que Riley avait été joué quelque part, la connaissant :

« Tu es allée jouer où ? »

Finalement toujours volubile :

« Tu fais un truc ce soir ? Je ne travail pas. J'ai envie de sortir. Pour faire quoi par contre... Mais je suis pas mal ouvert à toutes les suggestions si toi tu as envie de faire un truc ! »

Il ne s'ennuyait jamais vraiment avec Riley. Que leur activité soit calme ou électrique, c'était toujours un moment de qualité... !

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 @Clemens Lindeman & @river Anderson

A peine entré à l’intérieur du Coffee Shop, les effluves de caféine, de gourmandises et de sérénité t’assaillent. Une agréable caresse à l’image d’un chocolat chaud qui vous réconforte en plein froid. Assis à son habituel place, tu aperçois rapidement Clemens qui se lève pour venir t’accueillir. Sourire aux lèvres, tu avances vers lui pour lui rendre cette étreinte toute fraternelle à l’image de cette amitié qui est la vôtre. Tu souris à sa première remarque, il faut dire que les fois où tu n’as pas ton fidèle compagnon sont très rares. « Je ne suis jamais sans lui c’est vrai ». Il faut dire qu’il est un peu comme une armure derrière laquelle tu te dissimules ou encore une canne sur laquelle te reposer en toute quiétude. Le blond prend de nouveau place et tu l’imites en prenant place en face de lui sur la banquette. « Mh, je vais t’écouter et essayer un bubble tea pour une fois, tu me conseilles quel parfum ? ». Il faut dire que le jeune homme est doté de précieux conseils et tu aimes avoir son avis. Et puis apparement il est fin connaisseur sur les bubble tea de ce café.

« J’ai joué dans le métro, rien de bien changeant mais c’est le meilleur endroit où jouer je dois dire. ». lui dis-tu en haussant les épaules tout en souriant à ton ami. Il faut dire que le métro est un moyen de véhicule de la bonne humeur aux voyageurs mais aussi de partagez une joie ou une passion commune. Là bas, tu as l’impression d’être quelqu’un d’autre, moins effacé, moins timide ? « Bon et toi alors ? Tu as passé ta journée ici ? Non te connaissant c’est pas possible … ». Tu le taquines un peu alors qu’il te demande de manière tout à fait aléatoire si tu as prévu quelque chose. Tu réponds par la négative, quelque peu intrigué parce qu’il a prévu de faire. Tu ricanes à son discours avant de lever les yeux au ciel. « J’ai rien de prévu aujourd’hui mais tu sais que je ne suis pas douée pour avoir des idées de sorties ! Pour ça, il faudrait que je te présente ma jumelle, elle est bien plus fun que moi je t’assure ! ». Dis-tu sur l’intonation de la plaisanterie.

River et son instrument, une grande histoire d'amour. Au moins, il faisait partit de ceux qu'on ne volait pas facilement. Peu le surpassait. Il y avait genre... Le piano... La harpe peut être... Mais on n'était loin du bagage léger que représentait une flûte à bec, un triangle ou même un violon.

« Même pas besoin de faire du sport. »

Elle le transportait bien assez pour brûler des calories à la pelleteuse à son avis ! Quand son amie s'installe, Clemens finit d'aspirer dans un bruit de paille le fond de son verre. Il allait profiter de son arrivée pour faire une nouvelle commande :

« Le framboise-hibiscus est à tomber par terre ! »

Et désignant la petite assiette vide :

« Si tu as faim et pas peur de développer un diabète sucré, leurs pâtisseries sont sympas aussi. »

Clemens acquiesce par contre à propos de l'activité de River avant qu'il ne lui envoie son sms.

« Ça rajoute de la difficulté non ? Le bruit, le mouvement du wagon, les allées et venues des voyageurs... »

Ça le laisse songeur un moment. Il avait déjà vu River jouer dans ce genre de circonstance et pour être honnête, à la voir faire ça semblait facile. Il savait pourtant qu'il n'en était rien. Ou du moins il s'en doutait. S'il avait tenté de se maquiller dans les transports en commun, Clemens serait probablement devenu borgne. Quant à lui :

« J'ai fait un petit tour. Mais c'est le grand ennui. J'ai quelques heures à tuer avant d'aller bosser. Tu veux venir voir la pièce de ce soir ? Je connais bien le type à la billetterie, je pense qu'il y a moyen de gratter un truc si la salle n'est pas full. »

Le serveur s'approche pour prendre leurs commandes... Et Clemens lui fait plus ou moins les yeux doux, rieur. L'homme n'est pas du tout réceptif mais ça ne l'avait jamais beaucoup arrêté ! C'était pas un problème tant qu'il ne s'en permettait pas trop si ? Et aussitôt le serveur repartit, Clemens le désigne à sa meilleure amie d'un petit mouvement de la tête.

« Tu as vu les fesses que son uniforme lui fait ? Je suis sûr qu'il entretient son popotin. »

Mais pour en revenir à cette histoire de jumelle, Clemens se renseigne de manière rieuse :

« Tu jumelle maléfique ? Ou bien c'est elle la bonne jumelle ?! »

Il rit encore, venant du bout de son index piquer quelques miettes sur le rebord de son assiette, glissant la pulpe de son doigt entre ses lèvres ensuite pour en savourer les dernières petites saveurs.

« J'ai fait une rencontre folle l'autre jour, tu vas jamais le croire. Mais du coup j'ai une suggestion de sortie pour s'amuser un peu qui est en rapport ! »

Arian lui avait donné cette fameuse carte que Clemens n'avait pas encore utilisé. L'homme lui avait simplement dit que la présenter lui permettrait de se faire plaisir. Mais ça voulait tout et rien dire en même temps. Pour autant qu'il sache, cette carte ne faisait peut être même rien du tout ! Clemens était joueur néanmoins et tout prêt à tenter sa chance au culot. Avec River si elle était aussi curieuse que lui ! Mais avant, il allait noter le numéro inscrit sur la carte dans son téléphone... Juste au cas où on lui prendrait la carte après usage... !

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 @Clemens Lindeman & @river Anderson

Ton violoncelle, c’est ton allier de tous les jours — pour ne pas dire une armure derrière laquelle tu te dissimules. Il est ton moyen de t’exprimer tout simplement. « Quand même pas, mais je t’avoue qu’avec cela dans le dos sur un vélo … c’est du sport ! ». Tu te déplaces très souvent avec ton deux roues et parfois le poids de ton instrument dans le dos, plus ton sac de cours et quelques courses, c’est de l’équilibre pour ne pas tomber. « Ok, alors c’est parti pour suivre ton conseil ! Quand à manger, tu t’adresses à la bonne personne ! ». Tu es gourmande, enfin disons que tu aimes bien manger et ne te fait pas prier pour manger de bonnes choses. Tu en profites pour lui confier que tu as joué dans le métro aujourd’hui. C’est un lieu de croisement de plusieurs personnes, un carrefour de mille et une intensité où afflue les gens pressés. Néanmoins certains prennent le temps de t’écouter, de se reposer et de vibrer sous l’éclat des accords musicaux.

« Il faut savoir se faire entendre, c’est pas simple mais j’ai la foi là dessus je crois ! ». lui réponds-tu tout en ricanant amusé. Quand à Clemens, tu n’es pas étonné du déroulement de sa journée. « Sérieusement ? Ça serait super si c’est possible ! ». Tu adores regarder des pièces, des spectacles ou même des concerts. Tu n’as pas trop le temps ni forcément les moyens d’aller en voir mais si l’occasion se présente, tu fonces. Le serveur s’avance vers vous pour prendre vos commandes, tu optes pour la suggestion de ton ami. Le blond en profite pour faire son petit regard charmeur auprès du jeune homme. Tu ricanes sous cape alors qu’il s’en va pour préparer vos commandes. « Tu n’es perd jamais rien lorsqu’il s’agit de drague toi alors ! ».

Tu arques un sourcil amusé car Bailey est loin d’être maléfique. Bien au contraire, elle est sans doute la meilleure du duo que vous formez toutes les deux. « C’est la meilleure des deux j’ai envie de te dire. Elle est géniale, vous devriez bien vous entendre d’ailleurs ! ». Tu imagines Clemens et Bailey ensemble, ça serait épique. Et puis ton ami en profite pour se confier sur sa dernière rencontre. Tu te rapproches, les deux coudes posés sur la table. « Tu m’intrigues là. Une rencontre, une suggestion de sortie pour s’amuser, vas y je t’écoute attentivement ! ».

C’était un peu l’histoire de l’escargot qui trimbalait sa maison quoi. Pas que River soit assez petite pour loger quelques temps dans son étui de violoncelle (encore que pour la blague ça se discutait) mais c’était devenu une partie d’elle-même et de sa coquille. Clemens aimait bien les gens passionnés. Ils le passionnaient, lui aussi !

Ils commandent, Clemens se reprend juste une boisson « pour le moment ». Dieu seul savait combien de temps exactement ils allaient rester là à bavarder ou refaire le monde mais en dehors du théâtre dans la soirée, son emploi du temps était atrocement vide aujourd’hui.

« Je crois que tu sous-estime le talent et l’adresse que ça demande ! »

Que de jouer d’un instrument, imposant en plus, dans une rame de métro en mouvement, sans parler des allées et venues. Et avec curiosité :

« Il y a du monde pour te donner de l’argent ? »

Il ne semblait pas à Clemens que son amie était de ces musiciens qui demandent un paiement, aussi modeste soit-il, pour leur art. Mais elle aurait sûrement pu. Dans tous les cas, y en avait-il pour se montrer généreux avec elle ?

« Je suis sûr que tu pourrais faire une sorte de représentation ! Avec une belle robe de bal genre ! Bien coiffée, maquillée, avec quelques bijoux élégants et tout ça ! Je suis sûr qu’il y aurait des photos incroyables à faire de toi comme ça, en décalage avec l’ambiance naturelle des métros ! »

Clemens s’emballait un peu mais River serait à tomber par terre dans un shooting de ce genre. Il était prêt à parier que les gens sortiraient leurs cellulaires pour la filmer et que certains préfèreraient rater leur station pour rester l’écouter et la regarder tout à la fois plus longtemps.

Il ricane à propos de la « drague » même s’il n’avait trop rien fait là ! Tout au plus avait il laissé entendre d’un sourire que le serveur lui plaisait mais niveau réceptivité, on frôlait le zéro absolu. Enfin il lui semblait. Le « radar » des homosexuels c’est un gros cliché rarement vrai même si parfois, lorsqu’on refusait d’accepter le concept du « hasard » on aimait bien se reposer sur cette idée.

Bref.

Clemens a déjà entendu parler de la famille de River évidemment. Mais c’est vrai qu’il ne les a pas vraiment rencontrés pour autant. Rapidement sur le palier ou dans les escaliers lorsqu’ils vivaient proches l’un de l’autre. Des bonjours ou des bonsoirs polis. Ça s’arrêtait pas mal là.

« Tu devrais l’inviter à venir faire un truc avec nous à l’occasion. Pourquoi pas ? »

Apprendre à la connaître. Il aimait déjà follement River, qui était sa complice attitrée ! Alors pourquoi pas la sœurette ? D’ailleurs, parce qu’il réalisait qu’il ne savait pas ça :

« Elle joue d’un instrument elle aussi ? »

Et rieur :

« Laisse-moi deviner… La harpe, le piano, la batterie ? »

Il cherchait un instrument imposant, puisque River avait fait dans le même genre ! En tout cas, sortant une petite carte noire de son portefeuille, Clemens la donne à sa camarade pour qu’elle l’inspecte.

« Je me suis vautré en passant près de la plage. Rigole pas, ça faisait super mal ! En tout cas le temps que ça passe j’ai bavardé avec un type qui m’a un peu aidé. »

En tout cas :

« C’était Arian Lloyd himself. Tu vois qui ? Son genre c’est plutôt « très très riche », propriétaire d’une très très grande gamme de cosmétique… ! Il avait même un garde du corps, imagine ! »

Du moins il semblait clair que s’en était un. Tout ça pour dire :

« Il m’a dit que si je donnais cette carte dans un de ses magasins, je trouverais sûrement « de quoi me faire plaisir ». Mais je ne sais pas si c’est vrai. Si ça se trouve ils vont me regarder en disant « oui, et ? » lorsque je la montrerais. Surtout que Lloyd n’est pas du genre blagueur ou loquace même s’il sait sourire le bougre ! »

Nouveau petit rire avant de conclure :

« Ça pourrait être sympa d’aller vérifier ce que fait cette carte à l’occasion non ? »

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 @Clemens Lindeman & @river Anderson

Est-ce que tu te sous-estimes ? Sans doute si tu t’en réfères aux reproches de ta jumelle qui ne cesse de te dire que tu devrais faire un effort. Et quand ce n’est pas elle c’est Primrose qui t’en fait la remarque … ton grand-frère quand à lui prend davantage de gant. Le talent, l’adresse … tu ne sais pas vraiment si ça demande tant d’effort, c’est juste que très honnêtement c’est comme inné chez toi alors tu ne te poses pas réellement la question. Tu te contentes de hausser les épaules parce que tu n’as pas de réelle réponse à lui fournir. « Hein ?! ». Rétorques-tu à la question du blond concernant si les gens te donner de l’argent pour ta prestation. « Parfois ouais ça arrive … mais tu sais je ne dispose pas q’un chapeau pour inciter à en donner. Enfin je veux dire, je joue pour procurer du bonheur, des instants de partage … ». La réaction d’un public est la plus grande réponse que tu puisses avoir, tu n’attends rien d’autre.

Tu grimaces légèrement au fur et à mesure que Clemens explique ses plans qu’il a en tête.  Étant donné ton cursus universitaire, les représentations classiques sont nombreux et les tenus exigent le perfection dans son plus simple appareil. Cheveux attachés ou bien dégagés selon l’épaule ou la partie du cou utilisé … enfin tout un tas de code dont tu asile secret depuis le temps que tu joues. « Si je ne suis pas obligé de le faire … et bien je ne le fais pas. Je veux dire, tu m’as bien regardé ? C’est pas mon truc du tout mais plutôt celui de mes frangines par exemple … ». Comment dire que tu n’es pas à l’aise lorsque l’attention est centré sur toi ? Tu n’aimes pas cela du tout, du tout. L’attitude de « drague » du jeune homme est un excellent déclencheur de sourire, un rappel aux habitudes qui nous tiennent. Et puis tu lui parles du fait que Bailey — ta soeur jumelle, s’entendrait à merveille avec ton ami. « Je vais lui proposer dès que je la vois, tu auras ta réponse très vite, elle va exigé ton numéro de portable, je te préviens ! ». Dis-tu en ricanant car tu sais que ta soeur ne s’engage jamais à la légère — surtout pour faire la fête en bonne compagnie.

Le fait que vous soyez jumelles donne du corps à votre complicité unique et hors du commun mais vous n’avez jamais été plus opposés en qualité de tempérament. Tu réponds d’un geste négatif de la tête avant de répondre. « Aucun, elle ne joue pas du tout d’un instrument. Elle est bien plus audacieuse, communicative que moi, tu vois un peu le genre ? ». Lorsque tu parles des membres de ta fratrie, plus encore de ta soeur, ton intonation est lumineuse et emplit de fierté. Et puis, Clemens finit par piquer ta curiosité lorsqu’il te parle d’une nouvelle rencontre. Tu te retiens de rire en l’entendant te conter sa rencontre. Le nom de te dit rien, strictement rien — il faut dire que tu n’es pas porté sur le cosmétique et tout l’environnement qui va avec. « Un garde du corps carrément ? Il est si célèbre que cela ? ». Oui tu n’y connais rien, c’est clair. « Oui je vois mais tu as envie de voir ce que te réserves la carte qu’il t’a donné et le voir sourire de nouveau en prime ? ».  Clemens semble avoir l’envie de le revoir ce fameux gars. « On peut vérifier ensemble, je serai contente de t’accompagner tu sais ! »