À l'ombre du néon (Nathan Fitzjames)

Miranda Blackwood
newbie in bristol
Miranda Blackwood


PERSO
Présence  :
présent(e)
Âge  :
44 ans. Née le 13 juin 1980.
Polaroid :
Gif animé.
Statut  :
Célibataire.
Orientation sexuelle :
Hétérosexuelle.
Métier  :
Réceptionniste à l'Université de Bristol.
Adresse  :
Totterdown - 111 Richmond Street.
Pronoms du perso  :
elle
Triggers  :
Cancer.
Warnings  :
Alcoolisme, monoparentalité et violence conjugale.
Intervention pnj  :
oui
Liens & sujets  :
- L'écho de la peur (Mac Kelly): Elle l'a fui il y a un peu plus de vingt ans. Elle ne pensait jamais le revoir. Il vient raviver en elle cette peur effroyable... la confronte aux démons de son passée. S'en sortira-t-elle indemne?

- À l’ombre du néon (Nathan Fitzjames): Les premiers frissons d’une amitié naissante. Une rencontre fortuite entre deux âmes destinées à bâtir un avenir commun. Retour en 2012, au Golden Hour Motel. Miranda, alors âgée de trente-deux ans, y travaille depuis un peu plus d’une décennie. Son fils, Oliver, a douze ans cette année-là.

Messages  :
87
Pounds  :
525
Date d'inscription  :
14/11/2024
Disponibilité rp  :
disponible pour de nouveaux sujets
Genre irl  :
Masculin
Faceclaim  :
Emily Blunt.
Crédits  :
Lux Aeterna (Avatar) et Spider-Heda (Gif animé/Profil+Fiche de présentation).
IRL

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À l’ombre du néon (Nathan Fitzjames): Les premiers frissons d’une amitié naissante. Une rencontre fortuite entre deux âmes destinées à bâtir un avenir commun. Retour en 2012, au Golden Hour Motel. Miranda, alors âgée de trente-deux ans, y travaille depuis un peu plus d’une décennie. Son fils, Oliver, a douze ans cette année-là.


**


Je venais à peine d’entamer mon quart de travail, et déjà, j’étais débordé. C’était la routine. Ici, rares étaient ceux qui prenaient possession de leur chambre en fin de journée. Notre clientèle n’était pas du genre professionnel ; on voyait plutôt défiler des habitués des bas-fonds. Entre le type louche de passage pour une livraison discrète et le jeune baiseur venu se dégourdir le bassin, l’hôtel avait ses habitués. La plupart louaient à la journée, mais nous proposions aussi des tarifs horaires, question de répondre aux besoins spécifiques de chacun.

La règle d’or ici ? On ne posait pas de questions, et surtout, on ne collaborait jamais avec la police. Cette politique m’avait décontenancé à mes débuts. J’avais même craint pour ma sécurité. Mais je compris vite qu’elle jouait plutôt en notre faveur. Les clients aimaient notre discrétion, et c’est probablement ce qui maintenait l’établissement à flot. Enfin, ça ou d’autres affaires que je préférais ignorer. Je ne posais jamais de questions. Pourquoi le ferais-je ? J’étais là pour la paye, point final. Mon objectif : assurer un avenir décent à mon fils. Il entrerait bientôt au lycée, et je savais qu’un jour ou l’autre, il s’éloignerait de moi. C’était normal. Il lui faudrait bien voler de ses propres ailes. Pourtant, l’idée me hantait. Chaque fois que j’entendais d’autres parents raconter leurs histoires d’adolescents rebelles, j’étais envahi par une appréhension sourde. Je m’assurerais qu’il ne manque de rien.

Dans le petit bureau derrière le comptoir, j’attendais patiemment que la cafetière termine son œuvre. Une fois mon café prêt, j’y ajoutai une dose de sucre et un peu de lait avant de retourner m’installer à mon poste. De là, je vérifiai les dossiers clients et les réservations pour m’assurer que tout était en ordre. Ce soir, selon ses habitudes, Fitzjames ne tarderait pas à se pointer. Accompagné, comme toujours, d’une femme différente. J’imaginais sans mal le programme de leur soirée.

J’avais pris l’habitude d’observer les manies de certains clients réguliers. Cela m’amusait et, surtout, m’aidait à passer les longues heures monotones de la nuit. Parfois, je regardais par la grande baie vitrée donnant sur le parking et la façade des chambres. C’était fascinant d’observer la vie qui circulait dans ce coin un peu sombre de la ville.

Quand il n’y avait rien d’autre à faire, il m’arrivait d’aller nettoyer les chambres que le quart de jour n’avait pas eu le temps de terminer. Je retrouvais de tout : mégots, seringues, préservatifs usagés. Quant aux différents fluides corporels, mieux valait ne pas en parler.

Le tintement de la clochette de la porte me sortit de mes pensées. Je levai les yeux de l’écran, et un sourire s’étira sur mon visage. Je ne pus retenir un rire amusé. Fitzjames était de retour, une nouvelle conquête accrochée à son bras.

Lorsqu’il s’approcha du comptoir, je tendis la clé que j’avais préparée à l’avance.

« Votre chambre est prête... La même que d’habitude. Bon séjour! » Lançai-je avec un clin d’œil complice.

Il me tendit une liasse de billets que je glissai rapidement dans la caisse enregistreuse, sans un mot de plus.


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Avec @Nathan Fitzjames.

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La violence conjugale est l'ombre d'un amour dévoyé, où le respect s'éteint et l'humanité se perd, rappelant que l'amour véritable ne peut jamais naître de la peur...

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