à l'agonie (ft. andréa 2)

09/03/1995

à l'agonie

tw : agression
2 NOVEMBRE 2024 AUX ABORDS DU TRIFFID

Encore un week-end à vouloir t'amuser avec tes amis et profiter pour te détendre. Tu enchaînais les heures et dès que tu avais un samedi de libre ce qui n'était pas souvent en réalité, tu en profitais pour envoyer un message à ton groupe d'amis pour sortir. Même si tu aimais tes moments de solitude, tu avais ce besoin fiscéral d'être entourée. Et pour ce samedi, tu avais trouvé la soirée parfaite au Triffid. Rien de mieux qu'une petite robe noire pour passer partout et rester classe en toutes circonstances. Tu aimais bien tes baskets mais quand tu sortais, généralement tu ne le faisais pas à moitié. Cela faisait déjà plus de deux heures que tu enchaînais gin tonic et cigarettes, te défoulant aussi sur le dancefloor. On pouvait dire que tu ne voyais pas le temps passé et ce fut tes amis qui te donnèrent du coudes pour te prévenir qu'ils avaient envie de partir. « Sérieeeeux ? Mais on est bien là ! » Tu fis une petite moue d'enfant mais rien n'y faisait, certains s'étaient levés tôt, d'autres avaient des choses de prévu le lendemain. Tu sortis ton téléphone pour appeler un Uber à contre coeur. « C'est bon j'ai compris... Le Uber est là dans dix minutes. » Tes amis insistèrent pour rester mais tu balayas la main dans les airs pour leur dire d'y aller, en plus leur Uber était déjà là. « C'est bon, c'est bon je vais m'en griller une et mon Uber sera là, no worries. » Tu sortis alors à l'extérieur de la boîte, tu sentais que les quelques verres de gin faisait leur effet puisque ta vision était quelque peu altérée. Mais point n'en faut, tu sortis ta cigarette et t'avanças doucement dans la rue pour retrouver un peu de calme et d'air frais. « Eh, toi là. Dis moi t'aurais pas une clope pour moi ? » Tu te retournas, le visage quelque peu fermé, tu secouas la tête négativement. « Non désolée, j'ai pas arrêté ce soir, j'en ai plus. » Au lieu de faire demi tour, l'homme traversa la route pour venir te rejoindre sur ton trottoir, tu regardas du côté de l'entrée de la boîte où les deux vigiles semblaient distrait à parler entre eux, et tu t'étais peut-être un peu trop éloignée de l'entrée finalement... « Aah sacrée soirée, alors ? Tu t'es bien amusée ? Tu veux pas continuer la fête ? » Tu commenças à marcher dans une rue adjaçente pensant qu'il y aurait du monde mais tu avais oublié qu'il était deux heures du matin. « Non ça va aller merci, j'attends mon taxi. » L'homme profita de ton move peu intelligent pour lui aussi se retirer des yeux présents dans la première rue et t'attraper par le coude. « Finalement c'était pas une question en fait, tu m'as l'air de bien vouloir t'amuser en fait » L'homme t'agrippa d'une manière franche et commença à vouloir passer son autre main sous ta robe, tu te débattus péniblement, tu sentis que l'alcool ne t'aidait pas dans cette occasion, tu lâchas ta cigarette et essayas de toutes tes forces de te débattre. « PUTAIN - mais arrêtez » ton cri sorti de tes poumons comme un appel à l'aide alors que ni l'alcool ni tes talons t'aidèrent dans cette lutte.

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(c) crédit françois civil harleystuff
(c) crédit adèle exarchopoulos bloomMoses.

19/03/1990

à l’agonie

@April Feather ☆ Andréa Castillo

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Même s’il allait mieux au fil des semaines, Andréa sortait encore beaucoup et très tard, surtout le week-end. Néanmoins, il avait considérablement réduit les soirées trop alcoolisées car il ne les supportait tout simplement plus. Il ne réussissait pas à concilier sport à haute dose et whisky en pagaille. Il préférait préformer au foot ou encore sur un terrain de tennis que de s’enivrer jusqu’à s’endormir imbibé d’éthanol. Ce soir, le jeune homme était une nouvelle fois sorti avec des amis mais il n’avait pas bu une goutte d’alcool. Ils s’étaient rendus au casino de la vieille ville et Andréa avait beaucoup dépensé. Heureusement, la roulette avait été généreuse et lui avait permis de terminer la soirée en positif. Décidé à ne pas se ruiner, Andréa partit au bout de quelques heures, laissant ses potes à l’intérieur entrain de jouer aux machines à sous. Les mains dans son pantalon de costume, il marchait à la fraîche, appréciant la nuit noire et silencieuse. Bristol commençait à être habillée de décorations de Noël et c’était plutôt joli. Il faisait froid mais rien d’insurmontable, rentrer à pied ne lui ferait pas de mal après une soirée à manger. Perdu dans ses pensées et ressassant encore son histoire d’amour perdue, Andréa fut sorti de sa rêverie par des voix qui s’échauffaient. Certainement une femme et un homme. Il tendit l’oreille et fronça les sourcils, commençant à comprendre que quelque chose clochait, alors il accéléra le pas pour se diriger où était le bruit. Le brun arriva aux abords de la ruelle, tournant la tête pour découvrir un homme quasiment collé de tout son long sur une femme qui semblait se débattre. Ses mains serraient les bras de cette dernière et elle commençait à hurler. Le sang d’Andréa ne fit qu’un tour, ses vieux démons remontèrent à la surface comme s’il était dans les quartiers chauds de Marseille et qu’il cherchait à se défendre. Fut-un temps où il avait été très violent et respecté là où il vivait, cette partie de lui ressurgit aussi sec devant cette scène. Alors qu’il courait vers les deux personnes, il crut reconnaître April, elle avait l’air ivre mais ses paroles étaient claires envers le type qui n’avait pas l’air de comprendre. Andréa ressentait une telle vague de colère qu’il attrapa l’homme par les deux épaules, l’obligeant à le regarder dans les yeux, il était hors de lui. « Elle t’a dit de dégager. T’es sourd ou il faut que je t’apprenne la définition du consentement ? » Ses mains étaient agrippées à la veste du gars qui ne se laissait pas faire, ce dernier n’arrêtait pas de bouger et il semblait lui aussi un peu saoul. « C’est quoi ton problème à toi ? Allez casse toi ! » railla-t-il à son tour, ne sachant tout bonnement pas à qui il s’adressait cette nuit. Même si Andréa avait bien changé depuis qu’il avait quitté le monde du trafic, il pouvait très vite vriller, surtout à la vue d’une telle situation. Sans prévenir, le français envoya un crochet du droit si violent dans la figure de l’homme qu’il s’effondra sur le sol. Il tenta vainement de se débattre mais Andréa le surplombait de haut désormais, prêt à enchaîner un deuxième coup de poing. « Maintenant c’est toi qui te barre de là ou je te démolis compris ? » Il savait parfaitement être menaçant, il l’avait appris à ses dépens quand il avait dû remplacer son grand frère à la tête du réseau. Le mec eut l’air de lâcher l’affaire, alors qu’il se relevait en se tenant la mâchoire, s’éloignant petit à petit. Andréa respira un bon coup afin de retrouver son calme et avant de se tourner vers April. Il ne voulait pas lui faire peur. Surtout pas. Ses pupilles retrouvèrent petit à petit leur forme normale et il se rapprocha un peu de la jeune femme qui semblait terrorisée. « Ça va ? Il t’a fait du mal ? » Andréa mourrait d’envie de la prendre dans ses bras, juste pour la rassurer, mais leur dernière entrevue s’était mal passée. Elle avait été claire et ne voulait plus avoir affaire avec lui. Il déglutit en l’observant. « Je vais t’appeler un taxi et te raccompagner chez toi. » C’était non négociable. Après, il la laissera tranquille si c’était ce qu’elle désirait.

09/03/1995

à l'agonie

ft @Andréa Castillo

tw : agression
2 NOVEMBRE 2024 AUX ABORDS DU TRIFFID

outfit • Tu avais tellement de choses en tête depuis la découverte de ta vraie identité. Découvrir que ton père était un grand manie-tout aux méthodes douteuses d’éducation avait un sacré bouleversement pour toi. Tu n’en avais parlé encore à personne mais il fallait vraiment que tu le fasses car gérer cette bombe seule ne pouvait pas être une bonne idée… Te perdre dans les soirées à pas d’heure et te morfondre dans la weed et l’alcool n’était clairement pas la solution. Pourtant encore une fois tu avais décidé de suivre des potes pour danser, boire et oublier. Peut-être que tu aurais mieux faire d’y réfléchir à deux fois quand tu voyais l’état dans lequel tu sortis de cette boîte. La scène qui se produisit juste après te fit réaliser à quel point tu étais à la dérive…

Cet homme était lui aussi dans un état second mais rien, absolument rien, ne pouvait expliquer son comportement. Tu sentais que ton esprit était embué par l’alcool et que tes gestes étaient lourds et maladroits. Tu voyais déjà le drame arrivé alors qu’il te forçait presque à le suivre. « Elle t’a dit de dégager. T’es sourd ou il faut que je t’apprenne la définition du consentement ? » Cette voix sortit de nulle part et tu pus t’arracher à l’emprise de l’inconnu alors que l’homme à ta rescousse venait de l’agripper. « C’est quoi ton problème à toi ? Allez casse toi ! » Tu plaquas ton dos contre la vitrine du magasin, les images étaient floues, les mouvements étaient rapides tu n’arrivais pas à comprendre tout ce qu’il se passait – mais ton sauveur venait d’envoyer une patate à ton agresseur, tu mis ta main devant la bouche alors que tu te sentais totalement impuissante. « Maintenant c’est toi qui te barre de là ou je te démolis compris ? » L’étranger n’hésita pas une seconde et se mit à cavaler. Tes yeux le suivirent alors qu’une vague de soulagement t’envahit. Tu fermas les yeux et pris une longue inspiration avant de les rouvrir et de les reposer sur ton sauveur. Ce fut seulement à ce moment-là que tu le reconnus. « Ça va ? Il t’a fait du mal ? » Tu n’aurais jamais cru ressentir un tel soulagement de revoir Andréa aussi vite. Au vu de vos derniers échanges, tu ne pensais pas qu’il aurait pu te créer une vague de si bons sentiments. « Je vais t’appeler un taxi et te raccompagner chez toi. » Il n’eut pas le temps de finir sa phrase que tu te jetas dans ses bras, nichant ta tête dans son cou, tu reprenais doucement tes esprits. « Merci, merci, merci… » soufflas-tu, te sentant en parfaite sécurité. « J’sais pas ce qui se serait passé si… si tu n’avais pas été là » et tu ne préférais pas l’imaginer mais tu avais besoin de le prendre dans tes bras, de retrouver ton calme et te sentir en sécurité. Elle finit par se reculer, en sortant son téléphone de son sac à main. « Je… j’avais réservé un Uber, il devait arriver dans les dix minutes, il ne doit plus être très loin.. tu ouvris l’application en question pour vérifier, Ah bah voilà, il est là dans deux minutes. » Tu t’étais éloignée d’un pas de lui, restant tout de même à proximité.

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19/03/1990

à l’agonie

@April Feather ☆ Andréa Castillo

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Lui qui pensait que sa soirée était terminée, ça n'était plus du tout le cas à présent, il venait de se présenter tel un sauveur aux yeux d'une jeune femme en pleine rue. D'autant plus qu'il ne s'agissait pas de n'importe laquelle, ce qui le rendait d'autant plus protecteur, Andréa n'avait jamais supporté que l'on fasse du mal aux gens qu'il aime. Malgré leur dernière entrevue à la discothèque de Bristol, située d'ailleurs juste derrière eux, le français était toujours attaché à April. Certes il ne l'avait pas vu de nombreuses années durant mais l'avoir revu il y a quelques temps avait réveillé en lui les bons souvenirs qu'ils avaient partagés dans le passé. La découvrir ainsi, dans un tel état de vulnérabilité et de souffrance l'avait mis hors de lui. Jamais il n'aurait pensé faire preuve de violence comme avant, c'était une facette de lui qu'il avait éteinte depuis très longtemps, et pourtant ce côté de sa personnalité était ressorti sans hésitation. Il se demandait toujours comment un homme pouvait forcer une femme de cette manière, en pleine rue et comme si tout lui était dû. Andréa avait été élevé dans un respect profond de la gente féminine et il aurait été capable de le tuer si le type était allé trop loin. April semblait complètement désarçonnée par cette agression puis par cette scène de violence ayant eu lieu sous ses yeux. De plus, elle semblait ivre et sans défense, Andréa était brisé de la voir ainsi. Alors que l'homme était parti à toutes jambes, le français s’avança vers April, gardant ses distances pour ne pas la brusquer ou lui faire peur davantage. Elle ne le reconnut pas instantanément mais au bout de quelques secondes, elle sembla mettre enfin un nom sur son visage, lui sautant dans les bras. Surpris, Andréa resserra son étreinte autour d'elle, passant une main dans ses cheveux. Elle sentait le tabac. « Ça va aller je suis là maintenant. » répondit-il alors à sa détresse, attendant patiemment que la jeune femme se calme après cet événement peu appréciable. Au bout de quelques secondes, April se recula et sortit son téléphone de son sac. Au moins, il ne lui avait à priori pas fait de mal physiquement ni rien volé. Elle consultait son téléphone le regard trouble, sans aucun doute à cause de l'alcool, lui informant qu'un Uber allait bientôt arriver. Andréa était rassuré que ce dernier soit déjà en route car il fallait qu'April rentre se reposer. « Allez viens on rentre. » Andréa retira sa veste grise afin de la mettre sur les épaules de la jolie brune. Sa petite robe noire -magnifique par ailleurs- n'allait pas lui tenir bien chaud surtout si l'alcool commençait à redescendre. Le chauffeur se gara à côté d'eux et Andréa lui ouvrit la portière passager. Il attendit qu'April s'installe puis contourna la voiture pour s'asseoir sur le siège d'à côté. La voiture démarra. Il se tourna vers April un peu inquiet. « Comment tu te sens ? » Il aurait aimé lui proposer une bouteille d'eau mais le Uber n'en avait pas. Heureusement, ils arriveraient bientôt chez elle.

09/03/1995

à l'agonie

ft @Andréa Castillo

tw : agression
2 NOVEMBRE 2024 AUX ABORDS DU TRIFFID

outfit • C'était sans aucun doute une fin de soirée que tu n'avais pas vu arriver. Alors que tes amis t'avaient laissé, te pensant saine et sauve, te voilà aux griffes d'un homme mal intentionné. En temps normal, avec ton expérience dans la boxe et dans le sport en général, tu aurais su te défendre sans aucun souci. Toutefois, tu avais trop bu, tu avais tenté lors d'une soirée d'oublier cette histoire de père biologique qui revenait dans ton champ visuel juste parce qu'il était mort. Une sacrée histoire que tu avais dû mal à digérer, et tu étais maintenant chancelante à la merci de n'importe qui. Heureusement un bon Samaritain venait de te sauver, et tu mis du temps à réaliser que ce n'était pas n'importe qui. Bizarrement avec l'alcool, toute l'amertume et la rancune que tu ressentais pour Andréa s'était évaporé.

Tu fus plutôt interloquée de le voir réagir au quart de tour, tu n'avais jamais vu Andréa dans un tel état... Mais après quelques secondes, tu finis par te nicher dans ses bras afin de retrouver une zone de sécurité qui t'avait manqué. « Ça va aller je suis là maintenant. » Tu le remercias vivement avant de lui indiquer que ton taxi allait arriver. C'était comme si tu retrouvais un endroit familier qui t'apporta tout ce dont tu avais besoin à cet instant précis. « Allez viens on rentre. » « Tu n'es pas obligée de venir tu sais... » dis-tu alors qu'il t'ouvrit la porte de la voiture, tu saluas le chauffeur et compris vite qu'Andréa ne te laissait pas vraiment le choix. Tu ajustas sa veste autour de tes épaules et attachas ta ceinture alors qu'il venait finalement de te rejoindre à tes côtés. « Comment tu te sens ? » Tu te passas une main sur le bas de ton visage, réalisant peu à peu de ce qu'il venait de se passer. « Je suis sonnée je crois... Mmh... qu'est ce que tu faisais là ? » tu le regardas alors rempli d'interrogation alors que la coïncidence était folle, tu ne l'avais pas vu dans la boîte, mais après tout c'était grand et tu avais été bien occupée à autre chose, à moins qu'il vienne d'autre part mais à cette heure-ci c'était tout de même fou de le croiser ici.

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19/03/1990

à l’agonie

@April Feather ☆ Andréa Castillo

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Il était rarement sobre un samedi soir, et pourtant aujourd’hui, il l’était bel et bien. Pas une goutte d’alcool avalée cette semaine, c’était un progrès. Depuis le départ de sa fiancée, Andréa s’était quelque peu laisser aller sur les soirées et également sur la bouteille. Jamais il n’avait été comme ça et surtout pas à cause d’une fille mais ce n’était pas n’importe quelle fille justement… Malheureusement, il était contraint de passer à autre chose et c’est ce qu’il essayait de faire depuis des mois. Il voyait d’autres femmes de temps en temps, dont certaines lui plaisaient plus que d’autres, mais il n’était prêt à rien d’autre qu’à de la légèreté sans prise de tête. Il espérait connaître le grand amour une seconde fois. Pour l’heure, il avait endossé son rôle de super-héros et il était heureux de le mettre à profit pour April. Cette fille faisait parti de celles qu’il préférait dans son entourage, bien qu’il l’ait perdue de vue il y a longtemps, tout ça par sa faute. Il avait été égoïste voilà tout. « Hors de question que je te laisse toute seule après ça. » rétorqua-t-il vivement en fronçant les sourcils tout en esquissant un petit sourire amusé. S’il pouvait la faire sourire ne serait-ce qu’un peu, il serait content. Alors qu’ils s’étaient installés dans la voiture, Andréa lui demanda comment elle se sentait, ce n’était pas habituel de se faire agresser en pleine rue. En temps normal, Bristol restait une ville assez calme et sans problème mais tout pouvait arriver, comme n’importe où. « Tu me jures qu’il t’a pas fait mal hein ? » Oui, le jeune homme voulait s’assurer que le pauvre type ne lui avait rien fait. Il espérait vraiment être arriver à temps et dans le cas contraire, cela lui serait trop insupportable, Andréa était prêt à le traquer jour et nuit. Il ne quitta pas April des yeux alors que le Uber continuait de rouler dans la rue peu éclairée. Il était déjà très tard et elle avait tous les droits de se demander ce qu’il fabriquait ici. « Je sors du casino, j’étais avec des potes mais j’ai préféré rentrer avant de tout perdre. » Il parlait d’argent évidemment. Andréa ne roulait pas sur l’or mais il n’était pas malheureux non plus. Un peu d’argent gagné au casino ne faisait pas de mal après tout. « Tu étais au Triffid j’imagine ? » demanda-t-il à son tour de manière rhétorique, se doutant bien de sa réponse au vue de sa tenue et de sa dose d’alcoolémie. Au bout de quelques minutes, le chauffeur s’arrêta et les invita à sortir. Le jeune homme se rappelait le quartier il était souvent venu ici. Il se dirigea vers la porte passager et tendit sa main à April. « Tu me laisses au moins t’accompagner jusqu’à ta porte ? » Il n’oubliait pas leur dernière soirée où elle l’avait repoussé jusqu’au bout. Il rentrerait sagement chez lui après qu’elle ait passé le pas de sa porte.